RAP SESSION, une immersion musicale dans l'univers d'un artiste.
Pour ce premier épisode de Rap Session, nous invitons Furax Barbarossa à rejouer 3 de ses morceaux en live acoustique avec notre équipe de musiciens. Il se livrera même à quelques interviews avec notre réalisateur, de quoi nous éclairer sur ses influences, son univers, ses aspirations ainsi que son parcours. Le portrait d'un artiste complet, aussi magnétique que contrasté.
On change après avoir embrassé le front d'un mort que l'on voyait imbattable. Phrase écrite pour ma grand-mère quand elle est partie, en citant Furax il m'a répondu. Elle n'aurait pas pu rêver mieux pour nous. Cet homme est et sera mon rappeur favoris, ses textes sont intouchables
C'est badant, faible, pas du tout exaltant, c'est de la chouine sous prétexte de poésie, y'en à mare du rap, c'est vraiment de la musique de beauf, va falloir passer à autre chose.
C’est beaucoup trop réel… je partirais sur cela, presque 4ans que je l’écoute et que c’est de plus en plus réel. Je n’ai pas les mots mais ils les ont eu pour moi. (Je penses aux meilleurs qui ont accès à mon compte après ça vous comprendrez) 🤍
Souvent je ferme les yeux, j'observe et là ma prose explose J'apprends à garder l'œil ouvert avec des paupières closes Quand je les ferme, je sens léviter mes rêves Je n'les rouvrirai que pour qu'un jour la vérité m'les crève Je cherche un accès et maudis ceux qui nous empêchent de voir De regarder en face cette réalité telle quelle J'attrape le profil de la bête de foire Celle qu'on applaudit et qu'on moque du seul fait d'être restée elle-même Mis en cage pour quelques malchances Non s'te-plait, range ta pitié entre quatre planches, fermer l'œil n'est pas se rendre Il ne s'agit pas d'avancer sur un champ de mines Une paire de lunettes noires, un labrador et une fine canne blanche Si je m'absente, c'est pour mieux comprendre ma présence Arrêtez d'me plaindre et faire confiance à c'que je pressens Demain sera un autre jour, aujourd'hui est une chance Y a pas d'coïncidence si on appelle ça le présent Tss, laisse, ça paraît clair que j'connais pas le nombre d'années Qu'il m'reste à vivre sur cette terre, je n'sais même pas où j'compte aller Mais j'vais pas m'laisser condamner si la vie m'frappe Moi, j'veux pouvoir l'encaisser en faisant la tronche à Gilbert Montagné Recule petit, ne joue pas trop près Est-ce que j'ai l'air d'hésiter quand j'te dis que j'pense à recoudre mes paupières? Hein? Est-ce que j'ai l'air de- bref Ce soir je ferme les yeux, j'observe et là ma prose explose J'apprends à garder l'œil ouvert avec des paupières closes Donc je les ferme, je sens léviter mes rêves Je n'les rouvrirai que pour qu'un jour la vérité m'les crève Je les ferme, j'observe et là ma prose explose J'apprends à garder l'œil ouvert avec des paupières closes Je n'compte pas me soumettre qu'aux chiffres Leur fermer consciemment les yeux C'est la meilleure manière d'les garder l'plus ouvert possible Moi j'ai appris à me taire où les gars trop fiers causent À écrire à cœur ouvert avec les paupières closes Les jeux d'arcade, les vaisseaux sanguins et les pommettes mauves Trop de gosses paumés, j'attends pas qu'ce monde mauvais m'sauve Les mots s'exposent en guise d'un deuil de gestes si pauvres Je retourne aux pyramides afin de crever l'œil du cyclope Ça reste Hip-Hop (han), ce que j'vis et sa réciproque J'regarde au-delà de l'horizon quand le mouvement me paraît myope Quand les images crament les rétines et arrachent les globes oculaires Trop de corbeaux populaires et trop de propos polluent l'air J'perdrais pas ma vie à chier le cul posé entre deux mondes Les guerriers de la lumière n'ont pas le temps d'se faire de l'ombre Le peuple s'hypnotise à force de balancer de gauche à droite Moi, j'garde la même optique, j'me fous de me fourrer dans vos anales J'veux pas passer du coq à l'âne, ni t'écraser quand faut d'la maille C'est pas en trafiquant des bad trips qu'on arrive en haut d'la gamme J'observe le néant depuis qu'je sais que nier t'voir me tuera On m'reconnait entre des milliers d'voix autant que Scylla et Furax La sagesse est un art que je développe armé du mic' À rapper les yeux fermés comme si j'vivais face à Medusa J'observe le néant depuis qu'je sais que nier t'voir me tuera On m'reconnait entre des milliers d'voix autant que Scylla et Furax La sagesse est un art que je développe armé du mic' À rapper les yeux fermés comme si j'vivais face à Medusa Ce soir je ferme les yeux, j'observe et là ma prose explose J'apprends à garder l'œil ouvert avec des paupières closes Donc je les ferme, je sens léviter mes rêves Je n'les rouvrirai que pour qu'un jour la vérité m'les crève Je les ferme, j'observe et là ma prose explose J'apprends à garder l'œil ouvert avec des paupières closes Je ne compte pas m'soumettre qu'aux chiffres Leur fermer consciemment les yeux C'est la meilleure manière d'les garder l'plus ouvert possible J'rappe ce texte les yeux fermés, j'pensais faner ma rétine Même au milieu du brasier on peut s'évader, paraît-il Mais shut up vieux, les flammes grimpent et m'arrachent la peau Ma peine, la rage la porte, mais je la vois nachave la pauvre Oui l'air est pur, mais c'est dans la vase que je perds mes plumes Comment remonter en surface quand ta condition t'le permet plus? Avoue qu'tu la croyais cool, mais l'commandeur a une lame Entre la deuxième et la troisième côte, ta croisière coule On noie nos cerveaux dans la tise, assiste à c'déclin Un daron perd son fils et devant sa fille, il se déglingue On s'gâche le peu d'vie qu'il nous reste, tout en levant l'coude Demande à la belle italienne si la Grèce en vaut vraiment l'coup Elle, elle déborde de courage, moi, j'm'assomme de pillons De t'façon, je n'suis qu'un glaçon qu'on façonne depuis l'ombre J'ai les symptômes d'un homme qui subit, ma casquette les cache Ta réaction est stupide ou sublime, mais qu'est-c'qu'elle m'les casse En vrai, j'ai d'la boue jusqu'aux genoux, arrête, là où les moutons stagnent J'suis resté l'même, même si j'démarre ma charrette au bouton Start Si j'faisais l'bilan, il serait triste, gris comme cette prod' d'Aro On s'plaint, on crie qu'on trime, mais on est loin d'ce qu'encaissent nos daronnes On plie, on chie nos rimes, un stylo bille, on mange de l'air Dites-lui bien qu'j'viens d'faire mon putain d'nid sur la branche de l'aigle Magnifique sera ma chute messieurs, mes sourires, mes frayeurs Si tout l'long j'ai fermé les yeux, c'est pour m'souvenir que des meilleurs Je ferme les yeux, compte les coups, attends le jour de grâce Autour de moi le monde s'écroule, mais je n'les rouvre pas Je ne compte pas m'soumettre qu'aux chiffres Fermer consciemment les yeux, c'est les garder le plus ouvert possible Ne joue pas trop près Est-ce que j'ai l'air d'hésiter quand j'te dis que j'pense à recoudre mes paupières? La quête donne sens Je n'rouvrirai les yeux que pour qu'la vérité m'les crève ou sinon bonne chance
"Un fumigène, deux poumons noirs, qui m'aidera c'coup-ci ? Je marche vers la mort et tous mes joints connaissent le raccourci. Les rues d'Belgrade aussi, on y creuse vite sa tombe. Donc j'bois, fume, supporte, à la mémoire de Brice Taton" Toujours dans nos mémoires et nos cœurs 💜🤍🥺
Ce son est mon sentier, mon parcours... Merci poir cette émotion fufu5... Ps: tu as pas la voix que j'aime sur ce live mais le texte reste éblouissant dans ma vision 😍
Osez après sa dire que le rap n'est pas de la poésie ! Si vous n'aimez pas la voix , n'aimez pas le Flow, le style ou autres, alors lisez le ! Et osez dire que sa ne vaut pas son pesant d'or... Furax forever!! Tu es un homme au top
