Vous avez raison et en toute fin de ma vidéo, après le Jingle, j'évoque les logiciels. A partir du moment que vous obtenez ce que vous voulez, toutes les solutions sont bonnes !

Merci de me suivre et pour votre appréciation ! C’est une pièce pour clavecin de François Couperin, les Agréments, 2ème partie. Le changement de tonalité est l’art de la modulation. J’en parle dans la définition 22 : Emprunt - Modulation et dans mon article quand et comment moduler : composer-harmoniser.com/quand-et-comment-moduler/

Oui. Les notions d'armure, de ton principal, de plan tonal, de modulation se retrouvent en jazz. La différence la plus notable est celle des modes employés : la musique classique de Bach à Wagner tourne quasi exclusivement autour du mode Majeur et des modes mineurs, alors que le Jazz enrichit son langage des modes anciens notamment en improvisation.

souvent dans la composition on estime que rester trop longtemps dans la même tonalité peut être "ennuyeux" pour l'auditeur, pas forcément par soucis de cohérence mais plutôt pour amener de nouvelles couleurs et renouveler l'intérêt musical d'une pièce. Mais il n'y a pas de règle à ce niveau ! il suffit d'écouter la musique minimaliste de Phillip Glass ou de Steve Reich pour s'en rendre compte ! un morceau peut rester en la mineur pendant 10min et être tout à fait passionnant et beau. Cela reste le choix du compositeur et de ce qu'il désire raconter à son audimat. Bonne écriture :)

L’accord Bdim est si re fa, accord à 3 sons. J’explique juste avant ces 3 utilisations de la 7e note de la gamme de DO, la note si que je me cantonne dans ce focus aux accords a 3 sons. Il est exact que Bdim existe aussi comme accord à 4 sons G7 soit sol, si, re fa SANS fondamentale c’est à dire sans le sol qui est sous entendu. Dans ce dernier cas la note si EST bien note sensible et doit se résoudre sur do la tonique. Ce n’est pas le même cas que l’exemple que j’ai choisi à 3 sons ou le si n’a pas cette obligation.

Pourquoi je n ai pas de reponse

Si la tonique d’une gamme majeure comme DO (dont je prends l’exemple dans la vidéo) est le sol c.est qu’il s’agit de la gamme de sol Majeur. Cette gamme Majeure pour respecter le même ordre des tons et des 1/2 tons sera sol, la, si, do, ré, mi , fa# et sol. Le VIIe degré la sensible placée à 1/2 ton de la tonique est donc fa#.

Tout à fait d'accord. Quand je dis peu usité, je veux dire dans l'histoire de la musique et en particulier du baroque au début du XXe siècle, période dans laquelle je situe mes exemples. Mais il est évident que Messiaen dans son langage si particulier et d'autres aussi ont enrichi l'harmonie en utilisant des accords jusque là peu usités. Pour Liszt, je vois dans ses mesures 1 à 13 de Mephisto un travail sur les quintes justes (mi-si/fa dièse-do dièse) puis de 14 à 17 ajout du la et passage de do dièse à ré, genèse de l'accord qui se forme de 18 à 27 ( quand on rassemble toutes ses composantes) : mi-sol-si-ré-fa dièse-la-(do dièse)-mi, un accord de 15e. Je ne connais pas Recordare de Raskatov, si vous avez un lien ?

L'accord Petrouchka mêle 2 dominantes de LA et de LAb alors que le 'jeu' entre LAM et MIbM consiste à faire correspondre les dominantes les plus éloignées l'une de l'autre dans le cycle des tonalités. Le paradoxe, c'est que la 7e de la dominante de l'une (ex ré de mi-sol dièse- si-ré) est la sensible de la dominante de l'autre ( ré de sib-ré-fa-lab) et réciproquement la sensible du premier ( sol dièse de mi-sol dièse-si-ré) est la 7e du second ( lab de sib-ré-fa-lab) en jazz on parle de substituer l'un à l'autre : la substitution tritonique. Quant à l'expression échange intermodal je ne sais pas ce qu'elle désigne.

Non, il redevient un accord de quinte (entre la et mi = 5te) qui en est l'état fondamental, le plus basique. Tout accord à 3 sons a 3 états : 1) fondamental (empilement de 3ces en version resserrée), 2) 1er renversement (3ce + 4te) et 3) 2e renversement (4te + 3ce).

Bonjour, fa, si, mi n'est pas un accord car en le retournant dans toutes les possibilités (si, mi, fa ou mi, fa, si) il ne présente jamais un empilement de 3ces. Il doit donc y avoir une note étrangère. Il me faudrait voir l'extrait de la partition pour vous répondre.

Non non, c'est tout simplement un accord de quartes sur un mode lydien si il est joué en tant que tel. Mais en réalité il doit s'agir plus précisément d'un mixolidien 13, c'est à dire un accord de 5eme degré (dominante) avec une 13eme (équivalent sixte) : sol mixolidien, dominante de do majeur, se joue avec un sol à la basse, le fa est la 7eme, le si la tierce majeure et le mi la 13eme. Le tout résoudre parfaitement sur do majeur

Bonjour, fa/ si/ mi peut avoir plusieurs sens selon le contexte. Si vous débutez le piano ce devrait être un accord plutôt simple dans une esthétique classique et dans ce cas il doit s'agir de l'accord fa/ si/ ré (où le mi est l'appoggiature non résolue du ré) qui se chiffre 6/+4 ou encore B dim/F, accord de dominante de DO Majeur sans la fondamentale sol (sous-entendue). Cet accord est souvent suivi de mi/ sol/ do (Ier degré). Dans d'autres esthétiques il peut avoir d'autres explications.

🙏🏼

De bonnes idées de sujets en effet merci

merci Michel