Les réservations sont ouvertes pour les nouvelles dates parisiennes, au Théâtre de Belleville ! www.theatredebelleville.com/programmation/a-venir-old2/dans-5-heures
Merci, Fitzgerald, pour cette lecture. J'ai découvert Aimé Césaire. Il faut toujours passer par "j'accepte" pour en arriver à se mettre "debout". Beau texte, lu avec fièvre. Merci. Vincent
Fitzgerald Pourquoi une lecture si rapide qui ne nous autorise pas à "entrer" dans cette danse de mots si forts ? Pourquoi si peu de respirations nous contraignant de rester "spectateurs" de ta lecture ? Pourquoi cette absence de silences qui nous aurait permis de comprendre le choix du lieu de lecture ? Jean-Marc
Merci pour ces questions justes et compréhensibles. Et pourtant... Il y a quelque chose de spontanée, d'irréfléchi et de totalement improvisée ici. Et c'est sous cette forme que cette lecture intégrale m'est venue. Je crois qu'il y a une urgence qui m'a saisi. Qui me dépasse TRÈS TRÈS largement. C'est comme d'attraper un train en marche. Je suis presque essoufflé dès le départ. Je me jette dans le texte, à corps perdu. D'avance. Je sais que jamais je ne pourrai entièrement le comprendre, le sentir, l'intégrer... Et puis petit à petit, après 15 minutes... J'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui commence à s'aligner, se déposer. Certes le débit ralenti, mais ce n'est pas uniquement ça. Comme si le texte venait à moi. Petit à petit. Petit à petit il se donne et s'ouvre à moi. Et peut-être à l'auditeur...
Surréaliste cette vidéo, drama à l'opéra ! Avec la prise de son directe, c'est bien. Un bon gros décor silencieux, avec des chants au loin, et toi qui vient donner vie et sens au point de vue. Il y a une certaine mélancolie, les heures d'attentes du comédien... que devient-il lorsqu'il n'est pas sur scène ?