Somptueux ❤

Merci Serge pour cette publication. C’est une sorte de madeleine de Proust. Quand j’avais 4 ou 5 ans, je crois que nous entendions cet air qui accompagnait la publicité des biscottes Gringoire...

La haleuse - Andrée Turcy 1930-1931 (Émile Roon - Léo Daniderff) Francis Salabert - Paris 1931 C’était une fille sauvage Belle comme une nuit d’amour Qui par les chemins de halage Halait les bateaux tous les jours Tous les mariniers autour d’elle Jouaient aux farauds, aux jolis cœurs Et plus d’un auprès de la belle De ce tournoi sortait vainqueur Et d’un pas lent [et hisse ! et han ! < Transcription sujette à caution] Elle s’en allait en chantant : R. Je hale les bateaux Tout le long, le long de la rivière Oh ! hisse, ho ! les gars costauds Je hale l’amour et la chimère Tout le long, le long de la rivière Mais un jour, la belle haleuse Aima, aima d’un amour fou L’homme accepta de l’amoureuse Un seul baiser puis… ce fut tout Depuis, torse nu sous le hâle La bricole mordant sa peau Geignant elle tire, elle hale Sans remorquer un seul bateau Et s’arrêtant [et hisse ! et han ! < Transcription sujette à caution] Elle murmure tristement : R. Je hale les bateaux Tout le long, le long de la rivière Oh ! hisse, ho ! les gars costauds Je hale mon cœur lourd de misère Tout au fond, au fond de la rivière Haler : tirer au moyen d’une corde (cheval, homme, engin automoteur) ≠ hâler Bricole : large harnais permettent le halage (bateau ou péniche) le long d’un canal Chemin de halage : espace pour le passage des hommes ou des chevaux qui tirent les bateaux Je découvre et j’apprécie. Merci. 😊

Une sacrée trouvaille ^^

PLEASE FORGIVE MY TYPING IN ALL CAPS BUT IT IS THE ONLY WAY I CAN TELL WHAT I AM WRITING! I FOLLOW YOUR CANAL DAILY. ?DO YOU HAVE RECORDINGS OF THE GREAT SOPRANO LYRIQUE DE L'OPERA COMIQUE MARCELLE RAGON? YOUR SITE IS LE LOUVRE FOR THE EARS!

Me promenant un soir par un beau clair de lune Je rencontre un prunier qu’était chargé de prunes {Refrain :} L’amour, l’amour ne dure pas toujours Et turelure, voilà le printemps Pourvu qu’ ça dure, voilà le beau temps Alors j’en cueillis deux mais soudain dans la brune La maîtresse du prunier crie au voleur de prunes {au Refrain} Je lui dis : Belle enfant, n’ayez pas de rancune J’ai le cœur amoureux et je cherche fortune {au Refrain} Pour ça, qu’elle me répond, allez à Pampelune Mais avant d’y aller, faut me rendre mes prunes {au Refrain} Combien en avez-vous ? Je réponds : Deux fois une Mais celles-là sont à moi et ne sont pas communes {au Refrain} Vous mentez, qu’elle s’écrie, montrez-moi donc vos prunes Ou bien payez-les-moi vingt centimes chacune {au Refrain} Or juste à cet instant, de façon opportune Ma culotte se déchire et j’ lui fais voir la lune {au Refrain} Me baissant, je lui dis sans retenue aucune : Portez vos yeux plus bas, vous y verrez vos prunes {au Refrain} Ce sont les deux étoiles Uranus et Neptune La queue de la comète repose sur chacune {au Refrain} Elle n’insista pas et partit dans la brune C'est ainsi que j'ai pu conserver mes deux prunes {au Refrain}

Ma grand-mère (Pierre-Jean de Béranger 1813) Air En revenant de Bâle en Suisse (Louis Bridier 1870) Choudens Ma grand-mère, un soir à sa fête De vin pur ayant bu deux doigts Nous disait en branlant la tête : Que d’amoureux j’eus autrefois ! R. Combien je regrette Mon bras si dodu Ma jambe bien faite Et le temps perdu ! - Quoi ! Maman, vous n’étiez pas sage ? - Non vraiment, et de mes appas Seule à quinze ans, j’appris l’usage Car la nuit je ne dormais pas - Maman, vous aviez le cœur tendre ? - Oui, si tendre qu’à dix-sept ans Lindor ne se fit pas attendre Et qu’il n’attendit pas longtemps - Maman, Lindor savait donc plaire ? - Oui, seul il me plut quatre mois Mais bientôt j’estimai Valère Et fis deux heureux à la fois - Quoi ! Maman deux amants ensemble ! - Oui, mais chacun d’eux me trompa Plus fine alors qu’il ne vous semble J’épousai votre grand-papa - Maman, que lui dit la famille ? - Rien, mais un mari plus sensé Eût pu connaître à la coquille Que l’œuf était déjà cassé 😊 - Maman, lui fûtes-vous fidèle ? - Oh ! sur cela je me tais bien À moins qu’à lui Dieu ne m’appelle Mon confesseur n’en saura rien - Bien tard, maman, vous fûtes veuve… - Oui, mais grâce à ma gaieté Si l’église n’était plus neuve Le saint n’en fut pas moins fêté 😊 - Comme vous, maman, faut-il faire ? - Eh ! mes petits-enfants, pourquoi Quand j’ai fait comme ma grand-mère Ne feriez-vous pas comme moi ? Bonjour joyeux ! 🙂 Excellent ! Le texte se trouve facilement ; je ne résiste pas à l’envie de le poster. Merci. 😊

Monsieur de Charette (Paul Féval 1853) Monsieur d’Charette a dit à ceux d’Ancenis (bis) : Mes amis Le Roi va ramener la fleur de lys R. Prends ton fusil, Grégoire Prends ta gourde pour boire Prends ta vierge d’ivoire Nos messieurs sont partis Pour chasser la perdrix Monsieur d’Charette a dit à ceux du Louroux (bis) : Mes bijoux Pour mieux tirer, mettez-vous à genoux Monsieur d’Charette a dit à ceux d’Montfort (bis) : Frappez fort Le drapeau blanc défend contre la mort Monsieur d’Charette a dit à ceux d’Clisson (bis) : Le canon Fait mieux danser que ne fait le violon Monsieur d’Charette a dit à ceux d’Conflans (bis) : En avant Ralliez-vous à mon panache blanc R. Prends ton fusil, Grégoire, Prends ta gourde pour boire Prends ta vierge d’ivoire Nos messieurs sont partis Battre nos ennemis Charrette est plus fréquent que charette. Wikipédia propose quelques menues variantes. Merci pour cet heureux partage. 😊

Merci de votre reponse; personnellement je situerais l enregistrement a 1928-1929

Thank you again for a rarity; is this the same singer known as GEORGETTE Caro?

Je vous découvre. Merci pour le partage de ces trésors !

Daniel. Dommage pour un specialiste que l annee d enregistrement ne soit indiaqee

Follow the fleet… A great movie. And while you’re at it, top hat.

Belle découverte ^^ merci du partage : - )

Le pendu (Mac-Nab 1888 - Camille Baron 1890) Un garçon venait de se pendre Dans la forêt de Saint-Germain Pour une fillette au cœur tendre Dont on lui refusait la main Un passant, le cœur plein d’alarme En voyant qu’il soufflait encore Dit : Allons chercher les gendarmes Peut-être bien qu’il n’est pas mort ! Le brigadier, sans perdre haleine Enfourcha son grand cheval blanc Arrivé chez le capitaine Il conta la chose en tremblant : Un jeune homme vient de se pendre À son âge, quel triste sort ! Faut-il qu’on aille le dépendre ? Peut-être bien qu’il n’est pas mort ! L’officier, frisant sa moustache Se redresse et répond soudain : Vraiment, c’est une noble tâche Que de soulager son prochain Cependant, je n’y puis rien faire Ça n’est pas de notre ressort Courez donc chez le commissaire Le pendu vit peut-être encor ! Le commissaire sur la place Descendit, c’était son devoir D’un coup d’œil embrassant l’espace Il cria de tout son pouvoir : Un jeune homme vient de se pendre Villageois, debout, courez fort Emportons de quoi le dépendre Peut-être bien qu’il n’est pas mort ! Vers le bois on arrive en troupe On s’arrête en soufflant un peu On saisit la corde, on la coupe Le cadavre était déjà bleu ! Sur l’herbe foulée on le couche Un vieux s’approche, et dit : D’abord Soufflez-lui de l’air dans la bouche C’est pas possible qu’il soit mort ! Les amis pensaient : Est-ce drôle De se faire périr ainsi ! La fillette, comme une folle Criait : Je veux mourir aussi ! Mais les parents, miséricorde Disaient en guise d’oraison : Partageons-nous toujours la corde C’est du bonheur pour la maison ! Merci pour cette merveilleuse chanson, interprétée par Berthe Sylva en 1929. 😊

Ce disque ayant appartenu au critique musical J. Soavi, s'agissant d'une chanson grivoise il a collé sur l'étiquette la mention "ne pas faire entendre", probablement à la radio...

Wish we had humor like his again 😅😂😊

La Vilaine - Jeanne Andral 1943 (Théodore Botrel - Eugène Feautrier 1895) D’après les anciens écrits C’est au temps où, dans Paris La duchesse Anne était reine [Anne de Bretagne 1477-1514] Qu’un soir d’automne éploré Naquit, auprès de Vitré La Vilaine Il faut en faire l’aveu Elle était bossue un peu Et boitait à faire peine Il suffisait de cela Pour que chacun l’appelât La Vilaine ! Or, un jour que dans les prés La fille aux cheveux dorés Cueillait l’humble marjolaine L’héritier du vieux manoir Frôla, sans même la voir La Vilaine ! Mais depuis ce maudit jour La pauvresse aima d’amour Le fils de la châtelaine Et, rôdant aux alentours Depuis lors on vit toujours La Vilaine ! Et quand le seigneur hautain Partit en guerre, un matin Pour agrandir son domaine Auprès de son destrier [cheval de bataille au Moyen Âge] Il vit, tendant l’étrier La Vilaine ! Bravant le sort hasardeux L’adoré piqua des deux [éperons] Suivi de son capitaine Et l’on vit, près des chevaux Courant par monts et par vaux La Vilaine ! Près des coursiers haletants La pauvre alla bien longtemps Jusqu’aux collines du Maine S’écria, morte à moitié : Seigneur ! prenez en pitié La Vilaine ! Et l’ingrat, riant bien fort Jette une des pièces d’or Dont son escarcelle est pleine [bourse pendue à la ceinture] Puis il disparaît soudain Laissant au bord du chemin La Vilaine ! L’enfant, voyant son amour Disparaître sans retour Sanglotait à perdre haleine Tant, que son cœur se fendit Et c’est ainsi que partit La Vilaine ! Aux lieux où l’enfant pleura Une source se montra Dont elle fut la marraine La rivière qui coula Depuis ce jour s’appela La Vilaine ! Magnifique cadeau ! C’est la première fois que j’entends cette ballade bretonne - gravée par Madame Roy, selon la BNF - de Théodore et Eugène Feautrier. Merci. 😊

I love it!!! Thank you for posting this gem from, "Follow The Fleet"{1936}!😁 This recording is more subtle than the film version...I love both though. Ginger Rogers is the best! This song is literally my favourite earwrom!💖

Thief!!¡

❤❤❤❤

La particularité très intéressante de cet enregistrement c'est que Gaston Gabaroche est aussi le compositeur de cette opérette "Faites çà pour moi". De plus il participa à sa création aux côtés de René Lestelly, Élyane De Creux etc... le 25 janvier 1936 et créa le rôle du personnage d' Aloys Baroche, au Nouveau Théâtre Antoine. L' oeuvre fut jouée jusqu'au 28 juin 1936, soit 156 jours et connut un énorme succès. Les compositeurs qui sont aussi chanteurs sont rares.

Chanson publicitaire pour les fournitures Armor : Dans la grande papeterie Juste en face de la mairie On voit souvent, souvent, souvent Souvent entrer en coup de vent Une jeune fille très blonde Qui sourit comme la Joconde {Refrain :} Bonjour, mad'moiselle Simone - Bien l' bonjour, monsieur Victor J' voudrais du papier carbone Et... et puis du stencil Armor - Mad'moiselle, je devine Ce que vous voulez encor -J' voudrais des rubans d' machine Et... et du correcteur Armor - Rien de plus ? - Non, j' vous r'mercie Vous êtes vraiment bien gentil - Ça s'ra tout ? - Ce s'ra tout, ce s'ra tout pour aujourd'hui Au bout de cinq à six semaines Toutes les armoires étaient pleines Et la jeune fille pourtant Venait, venait à chaque instant Faire de nouvelles emplettes Pour s'entendre conter fleurette {Refrain :} Bonjour, mad'moiselle Simone - Bien l' bonjour, monsieur Victor J' voudrais du papier carbone Et... et puis du stencil Armor - Mad'moiselle, je devine Ce qui nous rendrait heureux Ce soir, voulez-vous qu'on dîne À... à Robinson tous les deux ? - J' veux bien, monsieur, j' vous r'mercie Vous êtes vraiment bien gentil - Ça s'ra tout ? - Ce s'ra tout, ce s'ra tout pour aujourd'hui Et comme la papeterie N'est pas très loin de la mairie Sans faire beaucoup de chemin Tous deux, en se donnant la main Victor et la p'tite secrétaire Sont allés voir monsieur le maire {Refrain :} Bonjour, mad'moiselle Simone - Bien l' bonjour, monsieur Victor Ça n'est pas pour du carbone Ni... ni pour du stencil Armor Nous avons, c'est très pratique De l'Armor pour toute la vie On va ouvrir une boutique Mais... mais il faut qu'on nous marie Et tous les deux ont dit oui Oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui - Ce s'ra tout ? - Ce s'ra tout pour aujourd'hui {Parlé :} Ce disque qui chante, ce courrier qui m'enchante, c'est Armor isoplex, c'est Armor isoplac

Mayol a terminé sa discographie par une série d'une douzaine (environ) de disques Parlophone enregistrés électriquement. Tous sont rares.

🎉Tout l'art de chanter une chanson "s'exprime ici ,d'une manière à la fois si savante et si simple pour interpréter un trésor venu du fond des âges ,de l'ancienne France ou le génie de notre peuple etait anonyme mais si vigoureux ! Yvette Guilbert a sauvé nombre de chefs d'œuvre de cette sorte , et c'est miracle que cette gravure nous soit parvenue! Rêvons encore et espérons que un jour prochain l'on pourra voir les images filmées pour lesquelles cela fut enregistré

Bonnes camarades , Jane Pierly (qui était son aînée de qq années ) et Marie Dubas ont chanté (et enregistré) au moins deux mêmes chansons ! Si Marie Dubas fut séduite par cette mélodie que l' on entendait sans la voir interpréter par JP , dans. le film éponyme, Jane Pierly fut la première à reprendre (et enregistrer) après MD,qui venait d'en faire un immense succès, "Mon Légionnaire ", donc avant même La Môme Piaf ! Jane Pierly fut une comédienne et "diseuse " de grand talent , dont la carrière s'étend d'avant 1914 à la fin des années 30 .

Jane Pierly eut une très belle Carrière ,comédienne et chanteuse , elle avait un répertoire tre éclectique . Si Marie Dubas reprit D'amour et d'eau fraiche, il est intéressant de savoir que Jane Pierly fut la première x à enregistrer , après Marie Dubas , Mon Légionnaire, donc avant la Môme Piaf !

This is the most securely and plangently sung rendition of Leonora's Aria I've ever heard.

Emmenez-moi, mes amis Vers les îles, vers les îles Eaux très chaudes et tranquilles Dans une mer bleu de nuit Loin, très loin dans le midi Emmenez-moi, bonnes gens Aux îles Sous-le-Vent La la hé ! À peine j’ai fermé les yeux Que je les aperçois lointaines Suspendues entre mer et cieux Légères comme flocons de laine Je devine leurs parfums étranges Une saveur de musc et d’orange Me fait venir l’eau à la bouche Mais j’ rêve aussi de terre farouche Au bout des mers du Levant Y a des plages, y a des plages Où de grands oiseaux sauvages Teintés d’azurs et de sang M'enivreront de leurs cris Emmenez-moi, mes amis Aux îles dans le vent La la hé ! C'est qu' voyez-vous, j'en ai plein le dos De vos trains d' banlieue et d' votre métro J'ai soupé d' vos jardins grognons Et d' vos bâtisses en rangs d'oignons Je n' veux plus d' vos caves ni d' vos ruelles Ni d' votre pluie couleur d'eau d' vaisselle J' veux contempler, au lieu d' bistrots Des paysages de ciel et d'eau Amis, nous aborderons Des rivages, des rivages Bâtis d'écume et de rage Les embruns nous gifleront Conduisons notre bateau Par-delà les horizons Au diable s'il le faut La la hé ! Mais hélas ! à peine j'arriverai Là-bas que j' m'y embêterai Ces fleurs gluantes, ces fruits trop mûrs Cette salade de musc et d'azur Ces mers vides et ces terres en sueur Bien vite me tourneront sur le cœur Partons quand même, moi, mes enfants Il faut toujours que j' foute le camp Emmenez-moi, mes amis Vers les îles, vers les îles Eaux très chaudes et tranquilles Dans une mer bleu de nuit Loin, très loin dans le midi Emmenez-moi, bonnes gens Aux îles Sous-le-Vent La la hé ! Merci !!!

Love Jerry Lewis ❤

First😂

underrated

❤angelico🎉

Paul Chack était un officier et un écrivain de marine français né à Paris le 21/02/1876 et mort à Arcueil. Jugé après la Libération pour intelligence avec l'ennemi, il est condamné à mort et fusillé le 9 janvier 1945.

Paul Chack était un officier et un écrivain de marine français né à Paris le 21/02/1876 et mort à Arcueil. Jugé après la Libération pour intelligence avec l'ennemi, il est condamné à mort et fusillé le 9 janvier 1945.

TRAUMHAFT 🎉

Il est une danse très gentille Bien plus bath que l' tango C'est la biguine des Antilles Lancée par les négros Faut voir Titine à la Villette Avec un gigolo Danser cette danse au bal musette J' vous jure, c'est nouveau {Refrain :} La biguine à Titine C'est un pas vraiment rigolo La biguine à Titine Ça s' danse avec le bas du dos Ah ! c'est rien chouette Cette nouvelle troufionnette L'un contre l'autre on se frotte sans chichi Jusqu'à ce que l'on s' soit usé l' nombril La biguine à Titine Comme l'amour, ça se danse à deux La biguine à Titine Ça fait du bien aux amoureux Quand Titine est dans une guinguette Elle danse plein d'entrain Elle se laisse conter fleurette Par des types qu'ont l' béguin Si l'un hésite à faire sa conquête Elle lui dit : Mon coco Viens donc chez moi, dans ma chambrette Danser du nouveau {au Refrain}

Air de Joseph - Joseph (Duval - Méhul 1807) Vainement, Pharaon, dans sa reconnaissance S’empresse à flatter mes désirs Au milieu des honneurs, de la magnificence Mon cœur est tourmenté par d’amers souvenirs Champs paternels, Hébron, douce vallée ! Loin de vous a langui ma jeunesse exilée Comme au vent du désert se flétrit une fleur Ô mon père, ô Jacob ! dans une pure ivresse Tu m’appelais l’espoir, l’appui de ta vieillesse Et sans moi tu vieillis en pleurant mon malheur ! Frères jaloux, troupe cruelle ! C’est vous dont la main criminelle À son amour m’osa ravir Vous avez pu voir, sans frémir / Avez-pu voir, sans frémir Ses pleurs, sa douleur paternelle ! / Ses pleurs, sa douleur paternelle ? Ingrats ! je devrais vous haïr... Et pourtant, malgré ces alarmes Malgré cet affreux souvenir Si vous pouviez vous repentir Je serais touché de vos larmes Merci. 😊

Depuis le jour… (Saint-Pol-Roux - Gustave Charpentier) Opéra Louise (1900) Louise : Depuis le jour où je me suis donnée, toute fleurie semble ma destinée. Je crois rêver sous un ciel de féérie, l’âme encore grisée de ton premier baiser ! [Julien : Louise !] Quelle belle vie ! Mon rêve n’était pas un rêve ! Ah ! Je suis heureuse ! L’amour étend sur moi ses ailes ! Au jardin de mon cœur chante une joie nouvelle ! Tout vibre, tout se réjouit de mon triomphe ! Autour de moi tout est sourire, lumière et joie ! Et je tremble délicieusement Au souvenir charmant Du premier jour D’amour ! Quelle belle vie ! Ah ! Je suis heureuse ! trop heureuse... Et je tremble délicieusement Au souvenir charmant Du premier jour D’amour ! Merci et… bon dimanche. 😊

Partant pour la cueillette Je rencontrai Colas Emmène-moi, Guillaumette Me dit-il, où tu vas Dans mon verger, non, non Que nul ne s’introduise J' me méfie des garçons Qui cueillent par surprise La c’rise, la c’rise La cueillent et puis s’en vont La c’rise, la c’rise La cueillent et puis s’en vont Ma belle mignonnette Je n’ suis pas d’ ces gars-là J’ai ma récolte prête Je tiens d’ mon papa Dans votre verger, non, non N’en ayez pas rancune J' n'écoute pas les garçons Qui proposent à chacune Des prunes, des prunes Et puis après s’en vont Des prunes, des prunes Et puis après s’en vont Cruelle Guillaumette Tout l'été j'ai langui Les pressoirs sont en fête Vendangeons en amis Fouler à deux l' raisin Est d’apparence bénigne Mais je pense aux pépins Qui sont la suite maligne Des vignes, des vignes Que grappille le voisin Des vignes, des vignes Que grappille le voisin Voyez la tourterelle Bécoter son ramier Pourquoi n’ pas faire comme elle À l’ombre du pommier Sous le pommier, nenni L’histoire nous apprend comme On s’attire des ennuis Pour peu que l’on consomme La pomme, la pomme Que le serpent fournit La pomme, la pomme Que le serpent fournit Que me faut-il donc faire Afin d’ nous accorder ? Demander à ma mère Ma blanche fleur d’oranger A fallu y passer N’a pas perdu au change Quand ôtant mon corset Cueillit, joie sans mélange L’orange, l’orange Qu’est le fruit d’ l’oranger L’orange, l’orange Qu’est le fruit d’ l’oranger

Dans les prisons de Nantes Les cloches de Nantes La fille du geôlier Le prisonnier de Nantes Les variantes vagabondes abondent (quatre titres pour cette chanson du XVIIe siècle). Les seconds vers sont bissés. Les troisième et quatrième vers sont repris comme premier et second vers. « Ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! » ponctue les onze couplets. Dans les prisons de Nantes Y a-t-un prisonnier Personne ne va l’y voir Que la fille du geôlier Et lui porte-t-à boire À boire et à manger Un jour, il lui demande : Quoi qu’on dit donc de moi ? Il n’est que bruit en ville Que demain vous mourrez Eh ! si demain je meurs Déliez-moi les pieds La fille très aimante Lui détacha les pieds Le prisonnier alerte Dans la Loire a sauté Toutes les cloches de Nantes Se mirent à sonner Ah ! vivent, vivent les filles Qui sont à marier ! Et moi j’en voudrais une C’est la fille du geôlier Si je reviens à Nantes Ça s’ra pour l’épouser ! Merci. 😊

Quel bijou !. Je ne connaissais Paulette chantant que dans Becassine. Merci cher Serge.

Belle trouvaille, bravo

accordéon Lou Logist

À Parthenay - Traditionnel (Poitou et Touraine - XVIe siècle) Les sept (ou neuf) couplets sont suivis de cette ritournelle : J’aime lon la landerirette / lon la lon la dérirette J’aime lon la landerira / lon la lon la dérira ! À Parthenay il y avait Une tant belle fille L’était jolie, elle le savait ben / Elle était jolie, elle savait ben Mais elle aimait qu’on l’lui dise, voyez-vous Elle était jolie, elle savait ben Elle aimait qu’on lui dise Un jour, son galant vint la voir Un doux baiser il lui prit, voyez-vous Un jour, son galant vint la voir Un doux baiser lui prise Pernez-en iun, pernez-en deux Et passez-en votre envie, voyez-vous Pernez-en iun, pernez-en deux Et passez-en votre envie Mais quand vous m’aurez ben bigée / bijée Dame, n’allez pas lou-z-ou dire, voyez-vous Mais quand vous m’aurez ben bigée / bijée Dame, n’allez pas lou-z-ou dire Car si mon père il le savait Il m’en coûterait la vie, voyez-vous Car si mon père il le savait Il m’en coûterait la vie Quant à ma mère, elle le sait ben Mais elle ne fait qu’en rire, voyez-vous Quant à ma mère, elle le sait ben Elle ne fait qu’en rire Elle se rappelle ce qu’elle faisait Dans le temps qu’elle était fille, voyez-vous Merci. 😊

Penser que j’ai voulu mourir ! (Suzette Desty - Jane Bos 1934) R. Penser que j’ai voulu mourir Pour toi Penser combien j’ai pu souffrir Par toi Cela me paraît maintenant Inconcevable Oh ! je ne ris pas ; cependant C’est effroyable Après tant d’amour, ce néant C’est pitoyable Penser que j’ai voulu mourir Pour toi. Pourquoi ? Lorsque tu m’as quittée, quand pour une autre femme Tu as brisé mon cœur Cliché ? je sais Quand j’ai vu s’achever dans le plus triste drame Ce qui me semblait le bonheur Quand tu m’as dit, cynique et par trop désinvolte : Adieu, j’en ai assez Chiqué ? hé, hé, je sais Je n’ai pas eu un cri d’orgueil ni de révolte J’ai pensé seulement m’en aller. Ah ! s’enfuir ! dormir ! Le temps n’allège pas la peine, il en altère Seulement les raisons Cliché ? mais non Et si l’on se souvient, on ne comprend plus guère L’ancienne déraison Pourtant, ne plus souffrir, parler d’une voix nette En prononçant un nom Chiqué ? mais non C’est un autre chagrin, c’est une autre défaite Et c’est mourir vraiment que d’oublier un jour l’amour ! Merci. 😊

Je ne dirai pas tout (Adrienne Gallon - Émile Desportes) Sur l’herbette fleurie Dedans un jardinet Sylvinet et Julie Se faisaient un bouquet R. Et autre chose itou Que je n’oserais dire Et autre chose itou Je ne dirai pas tout En le faisant, la belle Regardait son berger Beau berger, lui dit-elle Prends-moi donc un baiser À ces mots, il l’embrasse Ma foi, sur le gazon Et là, tout plein d’audace Il lui prend le menton Puis le berger peu sage Enflammé, plein d’ardeur Lui fait voir qu’à son âge On a toujours du cœur S’étant conté fleurette Notre couple badin S’endormit sur l’herbette En se tenant la main Se réveillant seulette Pensant à Sylvinet La bergère coquette N’avait plus son bonnet 😊 Merci pour le partage de cette charmante version.

Air des lettres - Opéra Werther (Jules Massenet 1893) (Édouard Blau, Paul Milliet, Georges Hartmann) Le 24 décembre à cinq heures du soir, Charlotte… : [Qui m’aurait dit la place Que dans mon cœur il occupe aujourd’hui ? Depuis qu’il est parti, malgré moi, tout me lasse ! Et mon âme est pleine de lui !] Ces lettres ! Ces lettres ! Ah ! je les relis sans cesse... Avec quel charme... mais aussi quelle tristesse ! Je devrais les détruire... je ne puis ! « Je vous écris de ma petite chambre Un ciel gris et lourd de décembre Pèse sur moi comme un linceul Et je suis seul ! seul ! toujours seul ! » Ah ! personne auprès de lui ! Pas un seul témoignage de tendresse ou même de pitié ! Dieu ! comment m’est venu ce triste courage, d’ordonner cet exil et cet isolement ? « Des cris joyeux d’enfants montent sous ma fenêtre Des cris d’enfants ! Et je pense à ce temps si doux Où tous vos chers petits jouaient autour de nous !... Ils m’oublieront peut-être ? » Non, Werther, dans leur souvenir, votre image reste vivante... Et quand vous reviendrez... mais doit-il revenir ? Ah ! ce dernier billet me glace et m’épouvante ! « Tu m’as dit : À Noël, et j’ai crié : Jamais ! On va bientôt connaître Qui de nous disait vrai ! Mais si je ne dois reparaître Au jour fixé, devant toi Ne m’accuse pas, pleure-moi ! » Ne m’accuse pas, pleure-moi ! « Oui, de ces yeux si pleins de charmes Ces lignes...tu les reliras Tu les mouilleras de tes larmes... Ô Charlotte, et tu frémiras ! » Tu frémiras ! Tu frémiras ! Bonjour et merci pour ce petit trésor. 😊

Allez donc faire ça plus loin (Paul Misraki - Raymond Wallace, Jack Rolls 1935) On chante des chansons d’amour Et d’autres encore plus bêtes Mais moi primesautier comme toujours J’en veux faire à ma tête Je vous propose un p’tit refrain De la meilleure école Vous chant’rez en chœur le prochain Ret’nez bien les paroles R. Allez donc faire ça plus loin Allez donc faire ça plus loin / Lui dit-on à brûle-pourpoint (R. 6) 😊 Là tout au moins Y aura pas d’témoin Allez donc faire ça plus loin Il était une fois sur un banc Deux amants enlacés Tout allait bien quand un agent Soudain vint à passer Il les r’garda attentivement Et dit d’une voix narquoise : Vous offensez publiquement La bonne morale bourgeoise Le baron d’Crac joue au trictrac [baron du mensonge] 😊 Aux dames, aux dominos Chez la duchesse de Plotignac Il bridge avec brio Il dit : Si nous jouions, madame Pour terminer la fête À pic et pic et colegram Elle lui dit : Comme vous êtes [Tandis que près d’une humble hutte Jean-Pierre jardinait Une aviatrice en parachute Au vent se balançait Elle vint atterrir tout à coup Dans le jardin d’Jean-Pierre Pourquoi, dit-il, choisir mes choux Pour tomber sur l’derrière ?] V’là les pompiers, le ciel soudain S’emplit de lueurs fauves Une femme est dans la salle de bain Vite, il faut qu’on la sauve Lors, n’écoutant que son devoir Le brigadier s’élance Mais elle lui crie de sa baignoire : Ciel ! gardez vos distances Pour ne pas réveiller Clémence Dupont, sur le palier Se déshabille en grand silence Puis monte l’escalier Mais il avait bu un coup d’trop Et voilà, ô surprise Qu’c’était l’escalier du métro Qu’il montait en chemise Bonsoir et merci. 😊

très belle cette chanson