I desor pa de Vendàie... mais j'y viens régulièrement chaque année depuis ma jeune enfance, alors je ne sais pas ce qui m'a pris mais cette année en passant à la médiathèque j'ai cherché comme ça des livres sur le patois du coin, et belle surprise que d'apprendre l'existence du parlange ! Je suis tombée sur votre livre très intéressant et depuis j'essaie de me renseigner un peu sur le sujet, apprendre des bases :)
Il y a mille et une variétés de poitevin ... Et encore plus en y ajoutant les variétés de saintongeais. Et beaucoup de ces variétés ne roulent pas les "R"...
@@ericnowak5634 Oui, bien sûr ! Le roulement des R est originel à nos parlers endémiques, et cela bien au delà de nos frontières. l' avoir perdu avant ne fait pas légitimité. Votre expression n' a rien d' originel.
@@albertfrancois2316 C'est le même débat que dans quasiment toutes les langues régionales. Perso je suis d'avis que si au moins une part significative des locuteurs natifs ont perdu le r roulé dans la langue, on peut plus vraiment considérer que c'est inauthentique, car l'influence du français fait quand même partie de l'histoire linguistique de toutes les langues de France. On peut toujours juger le r roulé préférable si on veut, mais dans beaucoup de cas c'est un peu pinailler que de dire que le r uvulaire est incorrect, surtout qu'y a plein d'autres choses qui font la phonologie d'une langue et sur lesquelles on s'attarde généralement beaucoup moins alors qu'elles le mériteraient.
@@nicolasglemot6760 C' est ce que prétendent les sophistes de la langue. Quand on perd la musicalité d' une langue; on perd son âme, et peu à peu l' intelligence de sa mélodie, tout aussi significative. Encore une fois, il y a beaucoup de prétention dans l ' institution, mais la maîtrise est ailleurs. En toutes langues, l' arasement ne date pas d' hier, mais fut massif après guerre. Maints chercheurs émérites du Cnrs on accompli le travail alors qu' il était temps, avec moulte documents audios à l' appuis. Pour autant, les prétendus locuteur de notre temps n' en on cure, ils font fi de ce qu' ils ne maîtrisent pas. Une langue est avant tout une modulation de la parole, qui se transmet, par filiation. En tous domaines, on a éradiqué les patrimoine endémiques des pays en légitimant des ersatz de langues, de races, de métiers. Il n' y a en cela aucune marche normale du monde, mais une chute irreversible et exponentielle contre nature et hautement nuisible, à laquelle le monde enseignant a contribué, collaboré activement, les idiots utiles de pouvoirs destructeurs des identités. De nos jours, les pseudos spécialistes peuvent compulser tout ce qu' ils veulent, ils n' ont plus aucune légitimité ni maitrise fondamentale.
Vraiment passionnant, ce travail de plain-pied sur la langue et son évolution, son histoire, par les parlers pratiqués. L'intérêt va bien au delà des "parlers" poitevins, saintongeais, marchois. Il devrait éclairer les jeunes génértaions qui n'ont pas ces parlers dans l'oreille. Par exemple pour tous ceux ont une pratique nouvelle de ces parlers, dans toute la France, lorsqu'on les écoute, ils ont tous le accents. L'accent "français moderne". Manque d'accentuation tonique, "r" à la parisenne. Or l'intérêt de retrouver ces langues est aussi dans l'oralité, dans la musique de ces "parlers". Max Rouquette regrettait que le domaine occitan n'ait plus cette musique méridionale qui rappelle le catalan, l'italien, le portugais, et des écrivains comme Bernard Manciet, des "rappeurs comme Claude Sicre ( des fabulous Troubadors), ou Jan dau Melhau, du limousin pratiquaient la langue dans sa réalisation orale.A cette mode, les basques français et les basques breton semblent bien parler deux langues différentes. De même les catalans. Il est étonnant que les arpitans, les bretons, les bourguignons, les berrychons, les occitans se mettent tous au "r" guttural. Ce n'est pas qu'une question de passéisme, ni perfectionisme. C'est juste la même démarche que sauver ces parlers, ces langues, ces dialectes...
Bravo. Beaucoup de ressemblance avec la langue occitane! Cela nous rappelle Guilhem de Peiteu, Guillaume de Poitiers, premier toubadour, XI siècle, inventeur de la littérature européenne moderne, grand-père d'Aliénor d'Aquitaine, reine de France puis d'Angleterre, enterrée à Fontevraut avec ses enfants Richard Coeur de Lion et jean Sans Terre.
En France, celle qui est équipée d’arceaux est une 404 bâchée, l’appellation pickup ça se disait (surtout pour la 504) mais c’est plutôt américain à la base. Sinon, on dirait un harder qui parle volontairement de façon faussement naïve à sa partenaire dans un film classé x ... 😂
J’ai entendu dire que l’occitan remontait jusqu’à la Loire dans le haut moyen âge ? Cela correspondrait à la Limite entre Neustrie et Aquitaine, voire plus anciennement aux provinces de Gaule Lyonnaise et Gaule Aquitaine ?
le mot "aider' se prononçant a-i-der, on comprend mieux le caprice supposé de notre langue. Cela nous réconcilie avec notre orthographe qui en fait, nous raconte une véritable histoire. Salutations du Québec, cousin !
C'est vrai que beaucoup de canadien on des origines du Poitou. Moi je m'appelle Tallon par exemple, avant il y avait qu'un l. Et il y en a beaucoup des talon au Canada qui viennent de france
Bonjhour = Hello (Pronounced "Bon- 'hhour") I me noume = My name is Ol ét in pllésir de te rencuntràe = Nice to meet you "O va bén ?" or "Coument vas-tu ?" = How are you ?
On entends des éléments de l'accent acadien dans ce patois. Dans certaines régions de l'acadie, les gens prenoncent "aider" et "boire" de cette façon. Les Acadiens du Canada sont descendant de la region de Poitou, Charente et Saintonge. Très intéressant.
Les Québécois proviennent plus de la Normandie, de la Picardie et aussi de l'Île de France. C'est pour cela qu'il y ait des différences encore aujourd'hui.