J'aime cette époque que nous vivons où nous avons besoin de nous secouer, de nous réveiller, de créer, de nous dépasser pour être à la hauteur des changements qui nous attendent.
Aujourd'hui, j'accompagne les hommes et leur offre ce qui m'a manqué : des repères dans un monde qui change. www.etiennehayem.fr
Merci beaucoup ! C'est touchant et poignant cet Amour qui circule entre vous. Merci. ❤ Votre élan est magnifique et je souhaite que plein de rhizhommes naissent et jaillissent sur toute la planète et dans tout l'univers 🤩😁😜😘😘😘
Non je pense pas que tu serais ridicule comme tu dis d'avoir une érection ou que quelqu'un te voit en érection, peut-être c'est plus ue peur des autres, nous sommes tous pareils. Moi je vais sur des plages naturistes, pas pour matter, simplement profiter de l'eau, c'est puissant, de lire ou d'écouter de là musique , nu sur la plage c'est pour moi plutôt un bonheur. Être hétéros ou homo dans le cas de la plage, si tu dois avoir une érection c'est possible, mais c'est pas très grave.
J'ai un plaisir de regarder les vidéos qui m'apporte beaucoup. Je suis tellement renfermé sur moi même, avec un passé pas très facile depuis ma jeunesse jusqu'à maintenant et je découvre des personnes que je peux entendre et découvrir avec plaisir. Merci beaucoup à vous de nous faire revivre, ou du moins survivre, merci à l'équipe.
1:00:50 "L'importance de laisser la place à ces pères, à faire des erreurs, sans être sanctionné par les mères". Pour avoir travaillé dans le soin, j'ai vu des femmes qui me soutenaient, qui étaient présentes autant pour moi dans ma manière d'accompagner que pour les personnes soignées. Elles m'ont transmis une sorte de confiance et sans elles, je ne me serais jamais cru bon dans ces sphères d'action. Elles me guidaient sans trop en dire et me soutenaient tout en me laissant pleurer ma vie lorsque je n'arrivais pas à faire les choses parfaitement (car j'avais peur du jugements des femmes; et certaines m'ont accueillies). À l'inverse, il y a aussi eu des femmes qui me mettaient constamment en situation d'échec, qui me croyaient super fort, qui me chicanaient à chaque fois que je ne faisais pas les choses telles qu'elles le voulaient; elles étaient hyper-contrôlantes et abusaient de leur pouvoir puisque c'étaient des supérieures qui ont fragilisé ma confiance.
48:20 "Il y a une telle peur de souffrir par l'amour que je porte à l'autre que je préfère aimer discrètement et à distance." J'adore!!! Personnellement, j'ai développées d'innombrables qualités qu'on attribue typiquement aux femmes, je me suis outillé dans ce domaine. Je suis massothérapeute, je travaille en cuisine, je fais le soins de personnes âgées. Ma mère ne croyait pas en ma capacité d'habiter seul en appartement pour la simple raison qu'elle m'aurait préféré chez elle tout le restant de sa vie. Je me suis rendu compte que j'étais excellent dans ces tâches à force d'avoir peur de mal faire. Mais la peur de mal faire, bien que ça été un moteur, reste là; elle se pointe le bout du nez et parfois, notre culture est particulièrement méchante pour créer et recréer cette peur. Mais c'est comme ça. Je ne peux qu'en parler et me soigner moi. J'ai été en couple et je m'accueillais lorsqu'on tentait de me reprocher des choses sous l'égide de la surpuissance féminine au foyer. Les femmes, tout comme les hommes, ont un égo de femme. C'est-à-dire qu'iel se sentent insécure si elles se croient ne pas être au pouvoir du foyer ou d'enjeux sociaux. Iels sont autant insécures les unes que les uns. Il faut être plus que parfait pour oeuvrer dans les métiers féminins avec une apparence virile; tout comme il faut être plus que parfaite pour oeuvrer dans les métiers masculins avec une apparence vulnérable. Je ne me suis pas conformé aux normativités féminines. Et je subis régulièrement des attaques gratuites simplement parce que je n'ai pas une apparence féminine. "C'est un homme, je ne pleure pas en sa présence, car c'est sa faute, il est indélicat avec les émotions". Je me suis accueilli dans ce lieu, je me suis donné une présence masculine, réconfortante, là ou la femme se croyait surpuissante. Car j'ai souffert, en solitude, de femmes méchantes. Ça existe. Et ça n'est pas à moi, en tant qu'homme, de gérer leur égo et leur sentiment d'incompétence avec la sphère intime/foyer/familiale.
24: 45 "Pour ne pas, moi, devenir l'agresseur d'une femme" vous avez encaissé ce qu'une femme vous a fait. J'ai plusieurs scénarios dans ma vie ou je perçois cette fonction qu'on attribue à l'homme que d'être stoïcien. Je crois qu'il est bon de nommer comment la féminité se construit sur la non-masculinité. Qu'il est bon de nommer qu'il y a des enjeux sexués ou l'homme subit, ressent, se sent impuissant; qu'il n'est pas au pouvoir. En ce sens, on peut certes dégenrer dans l'intention de se donner un espace d'écoute. Mais on peut aussi sexuer les enjeux afin d'entendre la souffrance que vivent les hommes comme celle que vivent les femmes. L'intersectionnalité et le féminisme vont théoriquement en ce sens; les souffrances que vivent des minorités font l'objet d'une sensibilité universelle, humaine. Et il arrive que ces minorités, au sens sociologique, soient des hommes. On ne peut pas simplement dire "les hommes sont des violeurs", s'appuyer sur des statistiques et leur faire porter le chapeau du stoïcisme. Le stoïcisme est quelque chose de construit que certains‧es féministes déplorent alors qu'iels en sont aussi des constructeurs‧rices. J'ai lu des ouvrages féministes et j'ai toujours été un allié exceptionnel qui accompagnait bien. Or, j'ai une apparence virile et on m'attribuait un rôle. Ce rôle, je l'ai parfois joué, mais on ne s'est presque jamais soucié de me demander ce que je pensais du pouvoir et des violences de manière générale. On m'a plutôt regardé comme quelqu'un qui devait donner quelque chose au femmes parce qu'en potentiel je serais un agresseur. Et c'est cette hypervigilance qui m'a toujours fait peur et dont je n'ai jamais pu parler. Pourtant, bien que j'aime ma mère, elle en a été la cause et il n'y a aucun processus judiciaire pour me protéger parce que la femme, dans nos cultures, ne peut pas être perçue comme une cause d'effets néfastes pour conserver foi en la capacité de la femme à gérer les émotions ainsi que son supposé rôle au foyer qui lui procure aussi, comme Cyrulnik le nomme, le privilège de la tendresse.
L'intention de se rapprocher intimement fait l'objet d'un consentement. C'est-à-dire qu'on le sent si la relation nous va ou si elle ne nous va pas. Les outils qu'on nous met à disposition sont ceux ou l'on perçoit la génitalité comme symbolique d'un non-consentement. Ça fait parti des croyances que nous avons, que la féminité se construit sur la non-masculinité. Le masculin, dans cette école de pensée, serait la personne qui n'écoute pas ses émotions. Alors qu'on peut être cent fois plus performants sur le plan émotifs, avoir une meilleure écoute, on peut toujours être sur le qui-vive, se sentir menacé d'être pris pour un potentiel violeur. Ce genre d'attaque fragilise la manière que les hommes se conçoivent en société. Les homes sont vulnérables de se croire méchants; et cela devrait être pris en charge. On ne peut pas laisser ni un petit garçon, ni une petite fille se croire mauvais ou méchant; il faut admettre les deux tout autant vulnérables à s'effondrer psychiquement. Bref, l'abus, lorsqu'on ne le réduit pas à la génitalité, est une intention de se rapprocher qui est non-consentie. On peut se sentir étouffé psychiquement par des gens de qui on ne partage pas la même vision du monde. Se sentir obligé de donner sous l'égide qu'on serait de potentiels violeurs; ça fait partie de violences qu'on subies en tant qu'homme. Le point n'est pas de déplorer, mais de redonner la responsabilité aux femmes en ce lieu tout en se donnant le droit de de dire qu'on se sent impuissant, non-outillé, vulnérable, fragile, dans ce lieu. Et que si un homme y est passé, je peux m'en sortir moi aussi. Des femmes me caraissaient les fesses cet hiver. C'était des attouchements sur mon lieu de travail. J'ai dû nommer et renommer que j'avais besoin d'un espace, car elles niaient m'avoir flatté les fesses, elles niaient leur intention de profiter d'un espace de cuisine pour se rapprocher physiquement et psychologiquement de moi. Elles ridiculisaient ma colère. J'ai appris à m'affirmer et ça m'a été bien utile dans cet espace. Ça n'est pas le premier métier typiquement féminin dans lequel je subis des violences.
29:29 "Cette honte de passer pour un faible" n'existe plus lorsqu'on est en couple. Nous sommes vulnérables, en tant qu'homme, dans la matrice hétéronormative, de passer pour impuissant en face d'une femme que l'on n'impressionne pas. On a tendance à faire reposer l'ensemble des violences sur les épaules des hommes, on impute la responsabilité à l'homme ainsi que le sentiment de culpabilité à la femme, on sexualise. Les discours scientifiques, objectifs et sociaux ont tous la même manière de sexualiser les choses. De systématiquement dire "c'est la faute des hommes" est un construit que plusieurs gens dans les hautes sphères de l'objectivité perpétuent. Or, mon point, c'est que nous avons intériorisé cette idée qui pèse sur les hommes. Même si on affronte notre honte, nos peurs, on est vulnérable et fragile de paraître comme non-séduisant; et perdre une sorte de pouvoir dans la matrice hétéronormative sur notre capacité à être en couple. On peut viser l'autonomisation de l'intimité, les liens relationnels et le travail psychique, mais ça ne règle pas que c'est un pouvoir que la femme a, que de choisir une personne a apparence virile. La virilité, ou le fait de se positionner devant la peur, peut être utile lorsqu'on a soi-même peur d'entrer en relation avec la personne qui nous attire. Toutefois, on n'entend parler de la virilité que pour ses mauvais effets lorsqu'elle méprise sa peur et celle de son‧sa partenaire, on verse dans le non-consenti. Certes, cela existe. Mais j'attends toujours des femmes pour faire autant de pas que moi dans la séduction; j'attends toujours des femmes qu'elles n'occultent pas leur désir ou leur crainte de virilité sous l'égide d'un discours mysandre ou je serais, objectivement, socialement, juridiquement, psychiquement, tenu le lieu de violence et de destruction de l'intimité. Ça, c'est dit. Il faudrait simplement instaurer des limites à "oui, j'ai honte de passer pour un homme moins fort", afin que ça ne devienne pas le lieu d'une humiliation infinie dont peut abuser des gens. Dans quelles conditions peut-on s'avouer honteux et jusqu'ou? Voilà des questions qui peuvent fournir des contraintes permettant ainsi aux hommes de s'exprimer afin de consolider davantage d'égalité.
A 1h39 pour répondre à Boris , pourquoi se limiter au cercle de femmes ou cercle d'hommes,pourquoi ne pas s'identifier en masculin sacré ou féminin sacré , et donc certaines femmes se sentant plus masculines ou s'exprimant dans leur masculin et vice versa, pas de polarité juste du ressenti d êtres unifiés.
Bonjour Revelessence, les cercles non mixtes ont leur intérêt. Les cercles mixtes ont leur intérêt également. Il s'agit de propositions différentes avec des intentions différentes. Pour moi les deux sont utiles, bienvenus et apportent des situations différentes. Souvent quand on parle de cercle d'hommes ou de cercles de femmes, les personnes nous disent pourquoi pas mélanger? ça se fait. L'un ne doit pas empêcher l'autre. Et le fait de se retrouver uniquement entre hommes ou entre femmes ne doit pas cacher le malaise de certains ou certaines à justement à être uniquement avec des personnes de même sexe, de leur sexe.
Merci de nous partager vos vulnérabilités, ces sujets, vous êtes magnifiques. Nous avons besoin de vous entendre partager vos « profondeurs » et vos expériences. Je rêve de cercles mixtes et d’animer aussi des cercles d’hommes pour y apporter de la douceur … 🙏❣️🙏
J' adore vos qualificatifs, merveilleuse promesse pour un monde d une profonde richesse humaine avec TOUS nos cœurs débordant d AMOUR !!! Félicitations à vous deux, Etienne et David d OSER enfin entrer dans le vif de ce sujet, tellement essentiel pour vivre vraiment épanoui dans nos VIES de couple.
bien le bonsoir et merci à vous 2, Brigitte Loew (Thérapeute de l’Être et du Couple) et Etienne Hayem. Tres précieux vos partages, échanges d'expériences concrètes et vivantes ! Continuez le besoin etant bien là ; notre MONDE re-connecte chaque jour davantage à son humanité originelle pleine d'AMOUR !
Mitakuye Oyasin Très heureuse de voir qu'il y a de plus en plus souvent des cercles d'hommes. En tant que femme, je fais partie moi aussi d'un cercle. Et quel bel outil que cette pratique de cercle qui rapproche le masculin et le féminin pour nous ouvrir à un avenir de partages plus limpide. Aho
J ai bien ecoute quasi jusqu a la fin. Curiosité. Ca m a fait du bien de voir qu il y a plein de facon d etre un homme et que ce n est pas seulement d avoir un penis qui fait qu on en soit un. Cela me fait echo a une phrase de S de Beauvoir On ne nait pas femme on le devient. Je dirai pareil pour les hommes. C est avec tendresse que je vois tout ce cheminement a la fois interieur et exterieur . Merci pour la video et de l avoir ouverte et de la generosite des participants
Oups, je reviens pour vous demander de l'AIDE, une potentielle GUIDANCE, désirant m'inscrire à un STAGE TANTRA mixte SENIOR...à 68 ans en ARIEGE.GRATITUTDE encore pour tous vos cadeaux !
oui ETIENNE : confiance dans votre genéreuse chaine, confiance en vous...7 merveilleuses âmes si uniques et magnifiques, fantastique démonstration de votre BEAUTE de COEUR. puis aussi confiance en nous TOUS...femmes incluses ! selon Marc VELLA : chaque UN de nous...totalement PARFAIT, sommes dans notre divine IMPERFECTION ! enfin, je vous souhaite surtout de conserver vos précieux grains de folie si bienfaisants à recevoir.
Bravo pour votre coeur à l'ouvrage tous 3 et surtout continuez à cultiver... sourire, humour. En effet, vous passerez alors rapidement à 5000 personnes interessées en direct, cher ETIENNE ! En ce qui me concerne : les gens SERIEUX...s abstenir. Ainsi, sachons demeurer simples, authentiques, intègres tout simplement et le MONDE tournera à nouveau...à l'endroit. JE nous AIME...des Pyrénées vers FOIX, car j'ai une FOI inébranlable en le divin-humain; un merveilleux re-NOUVEAU est déjà en cours de tissage, réellement à l'oeuvre, en pleine action...derrière le rideau de fumée apparent !
Bonne nouvelle pour nous tous, Etienne : la pilosité survient aussi dès la puberté , exactement de la même façon chez les filles. Quant à l'équivalent pour les hommes, de notre ménopause : l'andropause...bien connue des femmes en tous cas !
oh oh... immense JOIE de découvrir votre merveilleuse initiative que j'attendais avec quelque impatience et superbe CONFIANCE néanmoins. Alors, MERCI du fond du COEUR, je partage avec beaucoup d'ELAN et vous soutiens de toutes mes forces...au lendemain de mes 68 ans ! A l'image de Stephane, fraichement sortie également d'une 3è formation en massage tantrique mixte et femmes...chacun de ces stages extrêmement nourrissant ma merveilleuse équipe corps-esprit !