Le Mans Université, c'est : 12 000 étudiants sur 2 campus : Le Mans et Laval 1 100 personnels 3 facultés, 2 IUTs et 1 école d'ingénieurs 15 laboratoires de recherche, font 6 affiliés au CNRS 3 piliers : Recherche Formation Innovation
❤ Carole ...native du Mans . J ai beaucoup apprécié vos propos sur le "je" nécessaire selon moi pour un "nous" plus fort authentique et qui permettra selon moi de combattre le totalitarisme qui arrive à grands dans nos sociétés. Ce serait un réel plaisir d échanger avec vous ... habitant près du Mans .
On nous présente l’algérienne Assia djebbar mais les images sont des ruelles de Fès et même chose pour le château où on filme cette autrice. Chose un peu bizarre, surtout qu’on parle d’identité.
Finkielkraut "joue toujours un rôle", comme il le dit lui-même. Les contradictions sont enrobées dans des citations pour noyer dans ce flot la question. Il reste un idéologue, un partisan . Évidemment, pour lui le monde est bipolaire, démocraties vs totalitarismes. L'islam et LFI sont dans son viseur. Et il bricole sa litanie autour de cette fausse problématique. La problématique unissant tous les courants politiques d'une certaine gauche jusqu'à l'extrême-droite. Il ne change pas.
Représentation de soi ...oui ....mais ces écrivains n ont pas échappé à l assimilation.....ils vivent toujours le déchirement....mais c est un bel exposé.....
Une très belle édition de Campus en Fête cette année encore. Merci à l'Université, à EVE, aux associations et à tout les bénévoles qui ont donné de leur temps et de leur énergie. Et merci aux étudiants d'être venus si nombreux pour l'édition 2023 !
Je résume l’argument très pertinent de Descombes ainsi: Du à une ambiguïté dans notre utilisation du mot identité, nous n’arrivons pas à résoudre le conflict intérieur qui sous-tend notre notion d’identité. Explication plus détaillé: Souvent, quand nous utilisons le concept d’identité pour décrire notre expérience intérieur, nous supposons sa définition logique, qui consiste à désigner ce qui est (objectivement) en apparence différent mais qui néanmoins est similaire sous un aspect. Par exemple, ces deux objects ont des couleurs différentes et des formes différentes mais sont tous les deux des chaussures. Sous cet aspect, ils sont identiquement des chaussures. Quand nous parlons de nos identités, cette conception logique nous entraîne dans l’erreur. De supposer que nous pouvons être identiques à nous meme à un instant t suppose aussi qu’il y a des moments où nous sommes pas identiques à nous même. Or dans l’exemple précédent, l’object est une chaussure ou ne l’est pas. La chaussure n’est pas chaussure à un instant t et pas chaussure à t+1. La conception logique d’identité ne fait donc pas de sens quand on parle de notre expérience intérieur. Due à cette erreur, nous nous attribuons perpétuellement des identités pour ressentir ce que nous supposons être une égalité avec nous même, cette notion d’identité au sens logique. Ces « identités » doivent être arbitraires ou contingentes car ce qui nous définit logiquement (notre taille, notre poids, la couleur de nos yeux, nos actions) ne peux pas être changé ou sélectionné à volonté. Or, ce que nous essayons vraiment de faire quand nous sommes à la recherche d’une identité à nous meme c’est plutôt de résoudre la tension qui existe entre les exigences de la vie qui forment la personne que nous sommes ou avons été et les exigences de la vie qui suggèrent la personnes que nous devons être ou voulons être. Nous cherchons donc à retrouver à retrouver une unité au delà de ces contingences qui nous tirent dans des sens contraires. Sous cet angle, la création perpétuelle d’identités contingentes ne fait qu’empirer notre tension intérieur. Elle crée de nouvelles exigences en tensions avec celles que nous avons déjà et ne résout pas la tension d’origine qui nous hante. Justement, la solution de Descombes est plutôt de se focaliser sur une synthèse des exigences concrètes de notre vie qui nous tiraillent pour retrouver notre unité intérieur plutôt que retrouver cette unité en vain en s’attribuant perpétuellement des identités arbitraires qui ne s’amorcent pas dans les exigences concrètes de notre vie et exacerbe notre tension intérieur en la démultipliant.
C'est plutôt l'obscurantisme, ou une superposition d'obscurantismes qui détruisent l’identité. Il faut une définition plus scientifique comme la génétique, pour parler d'identité.
En entrant en licence pro, s'expose-t-on au risque de ne pas pouvoir poursuivre en master ? En effet, il paraît que les responsables de masters préfèrent recruter des étudiants de licences générales, plutôt que ceux de licences pro. Ils disent que le contenu de la licence pro serait trop tourné vers la pratique, et pas assez vers la théorie ; que ce manque d'enseignements théoriques préparerait mal les étudiants à la poursuite en master pro, où la théorie reste très importante, malgré tout, notamment à travers la rédaction du mémoire de recherche. Ils disent également que le contenu de la licence professionnelle serait hyper spécialisé, alors que celui de la licence générale reste assez... général ; ce qui, là encore, préparerait mal les étudiants au master 1, dont le contenu ne se spécialise qu'en 2e année. Du coup, il paraît que seul un excellent dossier en licence pro permet de contourner la finalité professionnelle de la licence pro. En clair, il paraît que, après une licence pro, le refus en master est la règle, l'admission, l'exception. *Ma question :* Après une Licence Pro, avez-vous noté une réticence de la part de certains responsables de master, pour le recrutement d'étudiants issus de licence pro ? "Cherchent-ils la petite bête" à ces profils ? En examinant leurs candidatures, se posent-ils des questions telles que : _"Pourquoi avoir choisi une licence pro, si, au final, il poursuit en master ? Ce n'est pas très cohérent, tout ça. Cet étudiant est une personne illogique : son système de pensée est incohérent. Or, il ne pourra jamais réussir en master, avec un esprit incohérent."_ Diriez-vous que l'accès en master est plus difficile pour un étudiant issu de licence *pro* que pour un étudiant issu de licence générale ? ou contraire, diriez-vous qu'il n'existe AUCUNE différence de traitement dans les candidatures en master, que celles-ci elles émanent d'un étudiant de licence générale ou d'un étudiant de licence pro ?
Bonjour, je me pose aussi la question si il est possible après une licence pro de partir en master… j’ai lu énormément de personnes disant que c’était très très difficile mieux vaut peut être tenter une licence générale… avez vous eu des réponses ? Merci d’avance
Amusant en un certain sens de réécouter cet entretien à l'heure où la Russie menace d entrer en l' Ukraine et que les grands de ce monde , ont en coulisses , les yeux braqués sur cet endroit menaçant de l'occident. ( conciliabules , dignes élégants diplomates réveillés de leur profond sommeil etc ... Nous avons pourtant avec les pays de l' Est , paraît-il , les mêmes valeurs civilisationnelles ? L'histoire remettra t'elle les pendules à l'heure comme toujours ? , et les chevelures seront elles decoiffees avec ou sans foulards .?
25 mn . "Civilisation française. " La France est elle une civilisation ? . L'occident oui . La France comme l'Angleterre , l' Allemagne etc...sont des nations qui appartiennent à une même civilisation , non ?
C'est censé être quoi, selon vous, la "force" ou la "puissance" d'une croyance ôu d'une représentation culturelle, sinon sa capacité à orienter l'action, et donc à se traduire dans le réel ?
Le père Noël aussi est une représentation sociale historiquement construite, avec des effets concrets, puissants portés par les institutions, des composants festifs ancrés dans nos réalités calendaires et institutionnelles. Néanmoins cela n'empêche pas qu'il soit, après toute enquête sérieuse, une chimère peut importe ses forces de représentations...
"Le père Noël existe" renvoie à une existance de quelque chose de concret, d'une chose matérielle (une personne nommée père Noël). Qu'il existe en tant que tel ou non relève de la seule rationalité. L'identité, quant à elle, est une donnée abstraite. Elle existe au même titre que le père Noël existe comme idée, comme fiction, comme "mythe" véhiculé dans le monde de la représentation. Et on peut d'ailleurs dire que le Père Noël, comme croyance infantile, est même un exemple que ce qui peut faire partie d'une certaine identité culturelle occidentale. Pour retourner votre démonstration, on peut donc dire que l'existence du Père Noël montre bien que l'identité existe elle-aussi.