Ce que vous dites est pire que faux. C'est l'inverse du fonctionnement réel des MLC. Toutes les transactions réalisées en monnaie locale doivent être comptabilisées, donc elles sont soumises à tous les prélèvements obligatoires. Si ces transactions sont effectuées par des structures juridiques assujetties à la TVA, peu importe la monnaie utilisée, la TVA s'applique. Les monnaies complémentaires locales sont adossées à l'euro avec une parité fixe, et ne modifient en aucun cas la comptabilité des entreprises en ce qui concerne les cotisations sociales.

Vous confondez peut-être avec les monnaies dites "libres". Mais les monnaies locales sont strictement encadrées par la loi et participent triplement à la solidarité nationale. D'une part en étant soumises aux mêmes prélèvements que l'euro, et d'autre part parce qu'elles obligent à l'argent de circuler sur le territoire Français plutôt que de lui permettre de partir sur les marchés financiers internationaux (comme l'euro....). Pour finir, chaque unité de monnaie locale doit être contre garantie par un dépôt en euro. Le réseau des monnaies locales et le mouvement SOL déposent leurs fonds de garantie sur des comptes épargne éthique à la NEF. En retour, la NEF s'engage à prêter le double des montants déposés, à des projets écologiques, sociaux, ou culturels, sur les territoires desdites monnaies.

Une mare dans un jardin. Qu'en dire ?

Climatiquement les sociétés préindustrielles étaient dans l'incapacité d'injecter dans l'atmosphère tout le CO2 que l'utilisation des énergies fossiles implique. J'ai également dit que tout ce qui était ancien n'était pas désirable pour autant. Simplement, les sociétés préindustrielles ont perduré au moins 10 000 ans sans induire de bouleversement climatique global, ce que la société industrielle a réussi à faire en moins de 200 ans.

J'ajouterai que c'est le basculement dans l'ère industrielle qui a permis l'explosion démographique que vous corrélez aux dégâts dans votre argumentaire.

@@gregoralecian il semble pourtant que la déforestation avant l'âge industriel a bouleversé le climat : Lorsque l'on parle de réchauffement climatique, la première référence qui vient à l'esprit est celle de la révolution industrielle. C'est à partir de cette époque-là que l'on peut identifier le bouleversement causé par l'activité humaine. Pourtant, plus loin dans le temps, l'homme a déjà bouleversé la planète. Une étude menée par des scientifiques de l'University College of London (UCL) et relayée par Slate dévoile en effet l'impact radical qu'aurait eu la colonisation du continent américain. L'exploration de ces nouvelles terres par les Européens va durer plusieurs centaines d'années. Mais l'impact humain se fera ressentir très vite, à court terme. Selon les estimations, entre 1492 et 1600, pas moins de 56 millions d'autochtones sont morts. Un chiffre incroyable atteint par le cumul du massacre des Amérindiens et les diverses épidémies apportées par les colons. Mais l'étude permet de découvrir que cette baisse drastique de la population a eu des effets environnementaux à l'échelle de la planète. Concrètement, la disparition de cette population aurait aussi eu pour conséquence l'abandon de nombreuses terres cultivées. Celles-ci ont été recouvertes très rapidement par la végétation. On parle d'une surface de 56 millions d'hectares (une dimension proche de la France). Conséquence directe ? Une baisse du taux de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère et une baisse de la température globale sur Terre. La période était déjà identifiée par les scientifiques sous le nom de « petit âge glaciaire », mais son origine reste disputée, les facteurs naturels étant jusque-là privilégiés. Les chercheurs précisent qu'il s'agirait d'un des facteurs. « Une fois que l'on a pesé tous les éléments, on comprend que si le petit âge glaciaire était si intense, c'est à cause du génocide de millions de personnes », insiste le professeur Mark Maslin, un des coauteurs de l'étude.

@@gregoralecian je ne vois pas l'explosion démographique comme un mal... a moins de considérer la mort de quelqu'un comme d'un bienfait... Sans la modernité industrielle, on aurait fait de la planète ce qu'on a fait de l'île de Pâques de toutes façons... Pas en 200 ans, mais on y serait arrivé de toutes façons...

Beaucoup de conditionnel dans cet extrait, et une réduction du champ des causes identifiées comme probables par la communauté scientifique (vous ne parlez pas du forçage orbital, du volcanisme...), et cela ne contredit en rien le fait qu'il y a de bonnes choses à prendre dans les sociétés préindustrielles. Comme je l'ai dit ailleurs, on s'inspire, on ne copie pas. Je n'ai jamais dit que les sociétés préindustrielles étaient un paradis éthique et environnemental. Ce qu'on dit simplement, c'est que pour réduire le recours aux énergies fossiles et notamment au couple charbon/pétrole, il y a des choses à aller piocher dans des époques où cette consommation à outrance était impossible.

Bonjour, vous me prêtez des présupposés que je ne fais pas. S'inspirer ne veut pas dire copier. Et je l'ai précisé dans la conférence. Mais pour ça il ne faut pas partir du présupposé que l'intervenant ne va dire que des âneries, ni guetter votre loto-bingo des mots que vous n'aimez pas sans écouter le fond du propos.

Cette définition "pour les enfants" est simplement là pour rappeler que la permaculture n'est pas une technique agricole, mais qu'elle tente de proposer une approche globale de la conception des lieux de vie humains, dans toutes leurs dimensions attendues (alimentation, habitat, énergie, etc).

Oui malheureusement nous avons eu un soucis technique avec le prestataire...

Tu oublies Didier Gustin.

J'adore écouter vos conseils. Merci à vous.