Merci beaucoup pour ce genre de réflexions et questionnements. C'est ce que personnellement je recherche dans la culture... D'abords apprendre, savoir, puis relier, relire, les savoirs, les uns par rapport aux autres afin d'essayer de faire émerger une logique si il y a lieu, qui fonde leurs réalités spécifiques, les unissant et les séparant, et qui les dépasse en les justifiant. En vue d'éclairer pour nous un tant soi peu l'opacité et la complexité du Réel...
Bonjour, "Essayer de faire émerger une logique (ou une cohérence), s'il y a lieu". " S'il y a lieu" tient toute sa place dans votre phrase, pour laisser de l'espace, ou proposer une idée sans ne jamais l'imposer, qui passe donc le plus possible par la connaissance, du contexte, et pour éviter les conclusions hâtives. Merci pour votre commentaire qui encourage à cette démarche. Il y aura par ailleurs une nouvelle version de "Mythe cosmogonique et Bible" après la série Monothéisme. Cordialement, S. Mirensky
@@mmemirensky7725 " Merci pour votre commentaire qui encourage à cette démarche. " C'est le but quand je commente quelque communication de la part de personnes qui font le travail de recherche et celui de le partager. C'est la moindre des choses de la part de ceux qui comme moi sont en position de recevoir. Pour les remercier et leur montrer qu'au moins pour partie leurs efforts ne sont pas inutiles. Merci beaucoup donc à tous ceux qui travaillent à l'élaboration de savoirs et à leurs partages. " ...laisser de l'espace, ou proposer une idée sans ne jamais l'imposer, qui passe donc le plus possible par la connaissance, du contexte, et pour éviter les conclusions hâtives. " C'est ce que je m'efforce parfois, entre " moi et l'autre ", et aussi évidemment " sérendipitivement " (excusez le néologisme), d'apprendre en expérience maintenant depuis des décennies. À découvrir, redécouvrir, pratiquer pour le cheminer de ce terrible apprentissage qu'est la vie. Je trouve en cela que la psychanalyse est en droite ligne, même si extrêmement tordue, heureusement en cela, du travail d'exhumation du savoir enfoui dans le réel de la vie...
Je n ai jamais pensé de lire les commandements comme vous l avez expliqué mais toujours comme une suite. Maintenant je ne peux plus les lire comme avant... incroyable.
En quoi l'Absolu passe par le judaïsme. Désolé, l'Absolu n'appartient à aucune approche religieuse, ni même philosophique. Elle est d'ordre métaphysique cosmo/universelle et se vit pour qui se donne à Être.
@@mmemirensky7725 pour info du shabbat au shabbat vous n'étes pas au 7e jour mais au 8e jour cad dans un jour appelé par (dieu) lui méme impur et pour les chretiens du dimanche au dimanche c'est pareil sa fait pas le 7e jour mais le 8e jour cad dans un jour appelé par (dieu) lui méme impur il ya sur ma chaine le deconte des jour d'aprés dieu lui méme
Oh non, pas du tout, il y a inversion ici : ce n'est pas Jésus qui a pris de la culture hellénistique mais bien le christianisme qui n'est pas de Jésus, mais de goyim, des non juifs hellènes, dont le mystérieux paul de tarse, duquel aucune mémoire juive ni aucun historien, ne parle, si ce n'est ces lettres qui lui sont attribuées par le vatican et les sectes qui ont suivi. Assez incroyable cette méprise culturelle dans vos propos répétés. Les prêches et mission de Jésus ont été hellénisés, dont ce dieu faisant des enfants avec des humaines, ou divisible par 3. Comme le dit l'évangile, les Pharisiens étaient des gens du livre, des lettrés, d'où le sens de Pharisien, de racine FRS comme les Persans, les Farsis, des élites par leur savoir. Jésus était issu d'une famille de lévites, les gardiens de la Torah, et rapidement, lui et son cousin, également lévites Jean le Baptise ont été considéré comme Dissident, des Natzirim, Jésus le Nazoréen, et non d'une ville qui n'existait pas à son époque, mais inventée par des missionnaires chrétiens et romains, cette culture hellène. Donc oui, Jésus et Jean était attachés à la Torah, et les Pharisiens (donc les rabbins jusqu'à nos jours) étaient des talmudistes, des législateurs, une torah parallèle.
j'ai beaucoup aimé ce magnifique témoignage sur cet homme inconnu et merci à vous. Son nom m'a intrigué: en hébreu et en persan, Shoushani, c'est celui qui est originaire de la ville de Suze, en Iran. Or la ville de Suze est connue pour le tombeau du prophète Daniel qu'elle honore. Daniel déporté avec les siens et ses amis, de Judée par Nabuchodonosor, dont il a su interpréter les rêves, dont "le colosse aux pieds d'argile". Suze se situe presque à la frontière Iran-Iraq.Monsieur Shoushani se vivait peut-être comme un homme des frontières puisqu'l connaissait tant de langues et donc autant d'interpêtations du monde.
Très bien, en fait tu traite de rhétorique ici, voici de la morphosémantique ! ce n'est évidemment pas Vain qui est dit en hébreu, mais שוא, et le champ sémantique de ce terme traite de déséquilibre, quelque chose d'inapproprié. Et Meod, le phone D est l'archétype du prolongement, de l'extension, d'où le mot Dyn ou Adonaï ou même David mais besoin de plus d'explication dans ce cas précis.
Le S est l'archétype du mouvement, d'une onde, d'où le mot Lisan ou lashon (le sh est ici une prononciation tardive) en hébreu. Le terme Son est une fréquence, une ondulation, mais auss une force qui Soutient, Shamaym. La torah et le qur'an ont maintenu les traces de l'origine du langage humain, les archétypes.
Et non au sujet de sliha et lehassel, je ne peux t'expliquer ici comment fonctionne la morphosémantique de l'hébreu-arabe, mais il ne fonctionne pas sur des spéculations sémantiques ou poétiques comme tu le fais. Tu dois d'abord déterminer l'étymon, la racine archaïque d'une racine trilétaire, par exemple Sliha pourrait être SL+H ou S+LH, c'est de la syntaxe. Si tu renverses le COD et le sujet, le sens de ta phrase sera complètement différent, de même dans une racine trilétaire. Bon, les mécanismes internes d'une racine sont plus complexes que ça, mais tu as un exemple général ici, de comment comprendre la construction du sens selon la forme de la racine : morphosémantique.
NaQA ne signifie pas laver, le sens des mots hébraïques a profondément changé, évolué. Le Q est l'archétype du positionnement, et le N celui de l'Unité. Seul le N pourrait aller dans le sens de Nettoyer. Donc NQA c'est le fait de conserver l'intégrité de quelque chose, l'unité de quelque chose. Note que le terme Tiqqun comportent les mêmes unités sémantiques, mais là il s'agit d'un exercice que l'on applique à soi, Ti- et QN est un positionnement unique. Tu vois là que renverser les lettres pour extraire un sens ne mène que sur des confusions.
@@Sevedejour7194 Lorsque l'écriture est apparue, les lettrés, les savants, étaient entourés de gens comme toi. J'ai mis en ligne des centaines d'articles sur ce thème sémantique, et peut-être bientôt des vidéos.
C'est honteux dosé mentionner l'hypothèse selon laquelle Mr chouchani ne serait peut être pas juif !! Surtout Lorsque l'on sais que son ocupation principale étais d'étudier la torah et que le rabbi de loubavitch (qui avait étudié avec lui a paris) lui a envoyé un talith et un set de guemara (shass) à Montevideo dans les années 60... Le rabbi qui avait le rouach hakodesh (Saint esprit) nu lui aurait pas envoyé de talith et n'aurait pas étudié avec lui si il étais pas juif sans mentionner les célèbre cahier de chouchani notamment son interprétation sur le psaume et la shoah pour savoir que pour avoir tellement de connaissance en torah en kabale et hassidouth on ne peut etre que juif... et surtout que aujourd'hui ça a été prouvé qu'il etais bien hilel perlman...
On dit de lui qu'il parlait 30 langues , une érudition hors du commun, mi homme, mi - ange .... Il faut savoir qu'une grande partie de l'humanité est descendante des Nephilim
L'intelligence ne peut qu'a cédrr à la religion. Mais connaître Dieu et pouvoir recevoir le Saint-Esprit est une grâce divine.; c''est Dieu qui nous tend la main selon sa miséricorde à nous donnée avant la création du monde(Éphésiens 1:4; 2 Timothee 1:9) afin que nous le connaissions.
Shalom, merci pour votre développement. Si je peu me permettre d'apporter quelque éléments supplémentaires car étant moi même karaïte... Les karaïtes rejettent pas la totalité de la Torah orale mais plutôt sa "sacralisation" qui elle, est non révélé et provient de l'intellect humain (les rabbins) et donc faillibles, seule la Torah révélée est parfaite et infaillible. (Voir les 10 pilliers de la foi de Yehouda Hadassi), cependant si il y a des lois ou coutumes non contraire et non contraignante, nous pouvons les suivres. Ensuite, le Talmud lui-même nous apprends que deja a l'epoque de Hillel Hazaken (l'ancien) il y avait parmis les pharisiens, des juifs qui rejettaient la sacralisation de ces lois orale, ils basait uniquement leur foi sur la Torah écrite (Talmud traité chabbat 31a), on ne les nommaient pas encore karaïte, qui est venu bien plus tard au moyen âge avec le 'hakham Benyamin al Nahavendi, avant cela on les nommaient, juifs tout simplement. Je n'ai jamais cru ( contrairement a la propagande rabbinique) que les Karaïtes de Crimée, Russie, Lituanie,...ect ont pu passés des chabbat d'hivers dans l'obscurité, dans le froid glaciale en mangeant des mets froids car il est ecrit " tu feras de mes chabbat un délice " et aussi qu'il y a toujours eu des dérogations des 'Hakhamim dans certains cas extrême où la vie est en danger, la Torah de dire "choisis la vie", c'est-à-dire que les Karaïtes ne sont pas "litteralistes" mais plutôt contextualiste. Il suffit d'analyser la définition que vous faites du "feu " a l'epoque du prophète Moché qui n'a aucun rapport avec une cuisinière ou une lampe.... Les archéologues disent qu'au temps du temple, les juifs hotaient leurs sandales et s'y prosternaient comme les enfants d'Israël et tous les prophètes le faisaient avant eux... le judaisme rabbinique a voulu se démarquer absolument de l'islam, au detriment de la priere originelle, qui pourtant est rappeler dans de nombreux passages bibliques et dans l'histoire de nos prophète et patriarches. Portez-vous bien, chabbat shalom
Merci beaucoup pour ces informations qui sont nouvelles pour moi. Je vais en tenir compte. Les karaïtes ont de même contribué à la Torah orale, de ce que je sais sur des questions de grammaire. J’eus l’occasion aussi de lire des textes sur les tentatives de rapprochement entre les deux communautés. D’autre part, quand à la ”sacralisation” du Talmud ou de la Torah orale, que vous avez bien fait de mettre entre guillemets, je ne suis pas sûre -sans vouloir être puriste- que ce terme est adéquat en ce qui concerne le Judaïsme. Les rabbins se contredisent parfois avec véhémence entre eux et ça nous arrivent à tous de ne pas tomber d’accord avec des explications. C’est une grande question à laquelle il serait difficile de répondre en quelques phrases. Le fait est que le mot sacralisation est peut-être inapproprié. Je ne suis moi-même pas karaïte, mais ne considère pas que tout ce qui a été écrit par les rabbins, parfois fort intéressant, parfois populaire, soit sacré. Merci encore pour votre partage et amical shalom שלום.
@@mmemirensky7725 Je vous invite donc sur ma chaîne pour en savoir plus...ça dépend le milieu que vous fréquentez, si ce sont les liberaux ou réformés ils auront ce discours identique concernant la loi orale, tandis que les Juifs orthodoxes vous diront qu'elle a la même valeur que la Torah écrite, ce que nous ne pouvons être d'accord pour de nombreuses raisons.... Oui les Massorètes seraient karaïtes, en tout cas nous avions dans notre patrimoine de nombreux grammairiens, linguistes,... shalom Portez-vous bien
Merci beaucoup pour vos éclaircissements ! Je suis musulman et je faisais des recherches sur les similitudes entre la prière musulmane et la prière chez les juifs Caraïtes. De ce que j'en ai tiré est le peuple juif est complexe à cerner de par ses différents courants de pensée et de leurs influences par rapport à l'islam et le christianisme.
Video qui me fait decouvrir la religion juive. Je decouvre que le Talmud prévaut dans l éducation de ce peuple. La torah ecrite pas vraiment étudiée. Je l apprends je pensais que les juifs s'en réferaient à l ancien testament. Intéressant.. Merci
Bonsoir, Les juifs se référent totalement à la Torah écrite, mais à la lumière du Talmud, qui est d’ailleurs très important. Sans lui, il aurait été difficile de comprendre la Torah. Il analyse la Torah sous tous ses revers, du point de vue grammatical, syntaxique et a permis de fixer plus clairement les lois. Il ne s’agit pas d’une critique du Talmud, mais d’un courant qui s’y est opposé et qui s’est par ailleurs démarqué du peuple juif par la suite. Merci pour votre intérêt.
Bonsoir, merci pour votre intérêt et pour cette référence. On m’en avait parlé il y a quelques années. Je vais prendre le temps de regarder. Cordialement.
@@mmemirensky7725 je pense que vous vous complétez merveilleusement...c est une référence historien ..archéologue..et grand spécialiste des sujets que vous évoquez... enseignant a Lausanne...j ai regardé entre autres ses cours sur l origine du mot Yahvé.. toujours très prudent dans ses propos...je vous vois quand je l écoute...vous m intéressez beaucoup chère Madame mirensky.. bravo
Bonsoir Madame.. Dans un souci de perfection. J avais en memoire que les premiers progroms dataient de l Egypte antique.en Alexandrie.sans rapport avec le christianisme... Etes vous d accord Bien a vous Christian BOTIA
Bonsoir, Le terme même de pogrom n’existait pas. C’est un mot russe qui signifie Tonnerre en raison des nombreux pogroms perpétrés en Russie au XIX siècle. D’ailleurs, de nombreux juifs russes pour cette raison émigrèrent vers l’Amérique. En ce qui concerne l’Égypte à l’époque hellénistique, des juifs étaient effectivement dominés et employés militairement au service de l’Égypte. De mémoire on parle aussi de galères. Bien entendu, l’antisémitisme ou la judéophobie a eu dans l’histoire d’autres sources, comme (sans aller chercher trop loin, c’est dans la Bible), l’empire Perse sous le règne d’Haman qui voulait exterminer tous les juifs. Bien cordialement et merci pour votre intérêt, S. Mirensky
