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Quelques précisions: Région : Sud-est du Morbihan Les jardins sont amendés au fumier de vache. La culture traditionnelle d'un potager sur "terre nue" implique un amendement de ce type. Le sol reste vivant et sa texture poreuse est conservée d'année en année.
Je me suis lancé grâce à ta vidéo : 100 plants repiqués début juin, ras pd la croissance. On est fin septembre les plants comment à être très attaqués par les limaces et les rongeurs je vais les déterrer rapidement sinon bcp de perte... Merci 😊
Des lingots d'or 😂 tu m'as fait bien rire. Je t'envie de vivre dans une région où les sols sont humides la majeure partie de l'année. Dans mon Gard méditerranéen le jardinage est une gageure. Le cumul pluviométrique annuel au pied des Cévennes est supérieur à chez toi mais quelles longues périodes de sécheresse et le mistral asséchant! J'ai un sol lourd et alacalin. Bref une vraie sinécure! J'ai aménagé une maison dont le terrain a été négligé pendant des décennies. Il y a des bouts de terrain où l'herbe ne pousse plus. Pour la zone de culture je mets du compost, du fumier sous feuilles mortes de chêne. J'attends un régénération du sol sur plusieurs années. Et surtout je n'ai aucun ver de terre ni dans le sol, ni dans mes composteurs!
Tu n'as pas de possibilité de faire creuser un puits sur ton terrain ? Car en réalité ton seul et unique facteur limitant, c'est l'eau ! Avec de l'eau, de la matière organique et du soleil, on fait des miracles ! Moi j'envie les régions où on peut faire sécher les récoltes sans se casser la tête pour trouver un rayon de soleil 😅 ! Cette année j'ai dû finir de sécher mes haricots secs dans le séchoir à châtaignes pendant 3 jours afin de sauver la récolte. Impossible de forer un trou dans les nuages pour faire apparaître le soleil !
@@AgricultureVivrière On est jamais content de ce qu'on a ! Merci pour ta réponse. Je suis stupéfait que tu récoltes des châtaignes en Bretagne ! Je croyais que c'était essentiellement dans le Massif Central que les châtaigners étaient cultivés Pour l'eau, je m'en doutais un peu mais me suis laissé dire que les particuliers ne pouvaient plus faire de forage.
@@cekilechef648 Il y a des châtaigniers dans toute la Bretagne mais ils ont surtout été greffés et cultivés dans la zone de Redon où nous nous trouvons. Le sous-sol et le climat y sont assez favorables. Non les forages domestique de moins de 1000m3 ne sont pas encore interdits (sauf dans certaines zones comme les zones de captages, à vérifier). C'est peut être le moment de se pencher sur la question car je ne parierai pas sur la possibilité de le faire dans 20 ans... Ça nécessite une déclaration en mairie.
Adepte du broyage puis du rotavator sur un vieux motoculteur professionnel (très bien entretenu), j'ai essayé moutarde, fèverolle, trèfle, Ray grass... Le résultat est vraiment convaincant sur un terrain tamisé à cause des pierres. Merci pour les vidéos !
Bonjour, vivant avec des poules en complète liberté, depuis 4 ans elles dorment toujours sur le même arbre et elles ont chacune leur place. Le fait que se soit en extérieur et soumis aux différents aléas du temps me semble être la raidon de k'absence de poux rouges. J'adore vos vidéos et surtout le côté ingénieur. Merci belle journée
Bonjour. Y a t il une grande différence entre la houe triangulaire que tu utilises pour faire ton sillon et le butteur que tu utilises pour faire le buttage ? Les deux outils se ressemblant sur la forme, ne peuvent ils pas faire l'une et l autre action ?
Bonjour, Chez moi les deux outils ont leur utilité mais tout dépend de l’état du sol au moment de tracer un sillon par exemple. Lorsque mon sol a été très bien travaillé (par exemple grelinette + rotavator dans le grand jardin) le butteur-sillonneur suffit. Mais lorsque mon sol a légèrement repris en masse (très légèrement, on ne parle pas d’un sol tassé non plus) et que je souhaite semer des petites graines il est préférable de retravailler un peu le fond du sillon en tapant avec la pointe de la houe afin de l’ameublir pour permettre aux petites graines d’envoyer rapidement leurs racines profondément. Il ne doit pas y avoir de lissage ou de « point dur » au fond du sillon. On peut aussi noter que si on travaille en sol plus sablonneux, le butteur-silloneur peut tout faire. Si on est en sol plus argileux, la houe est préférable.
Tu as les mêmes tamis que moi : j'empile la série du plus gros au plus fin et je sépare différent types de graines (pas nécessairement de la même espèce ) .
@@AgricultureVivrière seigle/pois/ moutarde/mauvaises herbes( je la réutilise pour engazonner) par exemple : le principal étant d'avoir des graines de grosseur différente .
Merci encore pour cette magnifique vidéo qui explique très bien le rôle de l'animal dans le système de culture maraîchère. Je ne sais si tu enseignes dans les lycées agricoles (ce que j'espère) mais chaque futur ou actuel maraîcher devrait suivre ces cours. Merci de partager toutes tes connaissances, c'est un régal de te suivre. 🙏 J'admire également l'ironie que tu apportes sur le paradoxe des vegans... 😄👍
Oui, il y a forcement une différence car entre un fumier frais et un fumier parfaitement composté, on n'a plus du tout le même produit ! Puisque la vie a tout "réorganisé". Les molécules de départ ne sont plus les mêmes à la fin du processus de compostage. Résultat : on ne va pas stimuler les mêmes espèces dans le sol donc le fonctionnement du sol ne sera pas le même. C'est pourquoi je pense que l'apport d'un fumier demi-frais (ou demi-composté) est le plus intéressant ! On va stimuler la vie bien adaptée au fumier frais ET celle adaptée au fumier composté ET celle adaptée aux molécules transitoires apparues au cours de compostage. Si on veut produire tous les "humus" possibles au sein du sol, c'est par la diversité des apports et des micro-organismes qui y vivent qu'on pourra le faire. De la même manière, je pense qu'un tas de fumier "à l'ancienne" avec des parties plus ou moins tassées et plus ou moins oxygénées permettra l'apparition d'une plus grande diversité de molécules. Aujourd'hui il y a ceux qui prônent l'intérêt du "bokashi" (tas de fumier tassé et fermenté) d'un côté et ceux qui prônent les tas de compost bien oxygénés de l'autre. Les deux ont raison et les deux se trompent à la fois. La vie n'est pas extrémiste. Exactement comme le système digestif de la vache n'est pas parfait, le compostage ne doit pas l'être ! Lorsque j'apporte du fumier, tous les stades de compostage sont visibles à l'oeil nu. Ça va du morceau de bouse sèche et au fragment de paille encore jaune jusqu'à de la poudre noire en passant par des trucs très humides qui étaient en anoxie au milieu du tas (comme dans un bokashi). Ainsi, si on réfléchit bien, la gestion à l'ancienne, en accumulant le fumier sans retourner le tas et en allant piocher dedans lorsqu'il a commencé à se "défaire" un peu, est sans doute la meilleure méthode. Le seul truc moderne à ajouter, c'est de pouvoir bâcher les tas de fumier pour éviter le lessivage par les pluies. Bien entendu, en fonction des cultures, il y a le côté "sanitaire" à prendre en compte. Avant de semer des radis de 18 jours par exemple, on apportera un produit bien composté.
@@AgricultureVivrièred'une, merci d'avoir pris le temps de me répondre et deux pour ces précisions claires et explicites. Je partage l'idée que les extrêmes ne sont jamais bénéfiques... Merci encore 🙏
Bravo pour tout ce que tu fais. Je récolte mes graines, également. J'utilise un grand saladier en plastique (demi boule) pour vanner en soufflant. Sinon, je procède à peu près comme toi. A propos du choix des tamis. Superflu d'avoir toutes ces tailles. Je me contente du N°14, N°10 et du N°6, tamis 10mm. A quelques rares situations, je palis au manque de la bonne taille en en extrayant des grosses particules à la main. Consulter les semences buissonnières sont un excellent moyen de comprendre. Je ne produis pas les graines des plantes qui d’hybrides facilement. Merci
Merci Je produis énormément de semences de toutes les tailles en partant du céleri-rave jusqu'à la fève. Donc il me faut toute la gamme de tamis ! Soit pour nettoyer, soit pour calibrer les semences avant semis. Mais c'est au fur et à mesure de mes besoins que je me suis équipé. C'est évident que ça ne sert à rien d'acheter toute la collection de tamis si on en n'a pas l'usage.
Les vegans nous gonflent. Il n'y a pas de gentille façon de vivre. Laissons les à leurs délires et je pèse mes mots, contre-nature. Et le fumier de poule alors ? J'élève des poules me dites pas que c'est pas un bon amendement organique.
Tout dépend de la teneur du fumier de poule en litière et de la nature de cette litière. Plus on se rapproche de la fiente pure, et plus le fumier ne sera qu'un engrais organique qui fait pousser les plante car très vite minéralisé. Plus il y a de copeaux ou de morceaux de végétaux ligneux et plus on peut s'attendre à un effet structurant pour le sol (amendement).
Même les professionnels comme moi se regale de regarder tes vidéos car il y a toujours un conseil, une idée qui viendra parfaite nos techniques. Merci pour ce magnifique travail et ce partage. 🙏
Salut merci j'ai a peu près la même méthode. J'utilise aussi une grande soucoupe a pot de fleurs en faisant sauter les graines dans le vent et/ou en soufflant. Sinon question qui n'a rien a voir mais j'ai pu constater que tu as un esprit pratique assez développé alors je me permets ma question: aurais tu une technique infaillible pour nettoyer les noix sans trop se faire caguer. Merci a plus
Ça doit sans doute aider mais là on sort de mon champ de compétences. Je ne maitrise pas la culture hors sol sous lampes. Je sais juste qu'il y a des lampes plus adaptées que d'autres en fonction de leur longueurs d'onde. Il faudrait voir avec des amateurs de "culture indoor".
Super ! Merci . Et félicitations pour le " je ne pourrai pas faire mieux que semences buissonnières , voici le lien " . Tellement rare cette démarche sur RU-vid ! 👍
En réalité ça fait très longtemps que j'ai mentionné la chaine "semences buissonnières" dans les descriptions de certaines vidéos mais comme personne ne lit les descriptions qui accompagnent les vidéos, j'ai préféré en parler en même temps que je traite le sujet des semences. Et puis j'ai tendance à penser que la "rétention de l'information" est un des poisons de ce monde... Alors je partage l'info !
Cette année pour la premier fois j’ai fais une petite partie de mes oignions par semis, la grande majorité de ma petite production je l’ai faite par bulbille acheter dans le commerce. La différence de prix entre les deux est énorme ( graine Lidl 30 ct contre 3 euros les 250g de bulbille). Résultat des course les oignons en graine avais le meme calibre a la récolte que les autres, cela dit j’ai semé de l’oignon blanc que j’ai manger en frais. Que pense tu entre les deux méthode? Et t’il possible de semé de l’oignon de conservation en graine?
Oui on peut tout à fait semer les oignons de conservation. Surtout si on souhaite cultiver une variété qu'on ne trouve pas en bulbilles. Néanmoins, j'ai toujours obtenu de plus gros calibres au moment de la récolte avec les bulbilles. Ce qui est normal puisqu'on plante les bulbilles fin-février/début-mars et qu'on sème les graines début-mars en pépinière. Un bulbille bénéficie déjà de plusieurs mois de culture chez le producteur et démarre avec une grosse réserve d'énergie. À noter que les oignons de conservation issus de bulbilles ont tendance à moins bien se conserver que ceux issus de semis (pour une même variété).
Salut! Vidéo toujours au top! j'en regarde régulièrement, c'est toujours tres instructif et j'aime bien tes méthodologies. J'ai peut être une autre astuce pour toi. Pour ces graines (oignons, poireaux) tu peux faire un tri dans un seau rempli d'eau. Les débris et "graines vides" vont se retrouver à la surface et tu peux alors les "écumer" et ensuite tu récupères le fond (les bonnes graines) dans une passoire très fine puis tu fais sécher les graines au soleil sur un linge blanc avant de les conserver. ça marche très bien!
Salut, Oui en effet, pour de nombreuses semences on peut utiliser l'immersion dans l'eau. D'ailleurs sur la chaîne "DIYseeds" que je conseille, ils procèdent par immersion pour les oignons.
Salut, Oui bien sûr avec une source de vent régulière (sèche cheveux, ventilateur) on peut faire un travail de vannage encore plus fin en soufflant sous le tamis.
Bonjour et merci pr cette nouvelle capsule. 🙏 Barre de rire avec Jean-Michel du cadrage, j'adore, ahaha. Vidéo très utile, merci beaucoup, merci également pr la ref DIYseeds, je vais regarder ça. D'autres RU-vidrs peu scrupuleux auraient gardé l'info secrète pr faire du copier/coller et faire des vues donc juste bravo ! Question: est ce que vous envisagez de vendre des graines à vos followers pr la prochaine saison? Merci d'avance et @ bientôt, NoOne. ✌️
@@AgricultureVivrière merci pr la réponse, je comprends tt a fait. 👍 J'en fais déjà mais le site DIYSeed est une véritable pépite, ça va m'aider. Bon dimanche ✌️
Oui, vous pouvez replanter des oignons du commerce qui commencent à germer au mois de mars (à moduler en fonction de la région et de la météo de l'année).
Mes amitiés à Jean Michel, et on ne peut que remercier en effet l'association Longo Mai pour toutes ces vidéos sur autosuffisance de la reproduction des semences, et merci pour ton boulot.
Malheureusement, je n'ai pas encore identifié un fabricant de référence. J'achète ce genre de baquets dans les magasins de type Lidl, Aldi, Norma lorsqu'il y a un arrivage (souvent au printemps). Ce ne sont jamais les mêmes fabrications. Parfois ils sont excellents (j'en ai certains depuis 2016) et parfois trop cassants comme les derniers que j'ai achetés...
J'ai dû les retirer du jardin parce que les fourmis étaient en train de piller toutes les graines. Ce que j'ai pu nettoyer iront pour le semis, et ceux qui ont encore les enveloppes, je les sème aussi, je ne crois pas que ce soit un problème pour la germination.
Merci pour les details sur les tamis. J'ai été, sur tes conseils lors de ta vidéo précédente, sur le site que tu donnes. Il est absolument genial, j'ai pu trouver comment faire les semences sur les legumes que je cultive. Non seulement merci pour tes vidéos mais aussi pour le partage de vudeo youtube d'autres chaines.
On congèle à la température d'un congélateur standard. Entre -15°C et -20°C. Avec la congélation des semences, il y a 2-3 règles à respecter : - Ne congeler que des semences bien sèches. Ici, je laisse encore les graines d'oignons sécher une bonne semaine dans une assiette à l'air libre dans la cuisine. Ensuite seulement je les congèle. - Il faut faire attention à bien enfermer les graines dans un sachet hermétique (type ziplock). - Lorsqu'on veut utiliser les semences, on laisse le sachet fermé pour le temps de la décongélation. Ça évite d'avoir de la condensation sur les semences. - Après avoir effectué un semis au jardin et qu'on souhaite re-congeler le reste de semences, on s'assure de ne pas rentrer de terre ou de particules humides dans le sachet.
Bonjour et merci pour cette video ! Je suis allée cet été à Espelette et le producteur rencontré m'a expliqué que ce sont les graines qui renferment le plus de capsaïcine, ce qui donne le plus de goût pimenté 😊 aussi, si vous voulez une poudre beaucoup plus forte, il faut la laisser. Belle journée
J'en profite pour te poser cette question : pourquoi avoir choisi la Crimson crush ( et aussi donc la Crimson blush , même si tu l'as exclue de l'expérience ) comme tomate de base ? Y a t'il une raison pour ne pas avoir choisi des variétés F1 plus " communes " ? J'ai voulu en commander sur le site mentionné dans une ancienne vidéo (sur les explications de l'expérience ) mais ils n'envoient pas /plus en France ...
La variété Crimson crush possède des gènes de résistance au mildiou reconnus (nommés Ph2 et Ph3 par les scientifiques). C'est à l'heure actuelle la variété de tomate la plus résistante au mildiou tout en étant plutôt agréable au goût. En effet, depuis le Brexit ils n'expédient plus. Mais en cherchant bien je crois qu'on trouve désormais de la Crimson crush F1 en France ou en Belgique.
Merci J'utilise cette recette : nicrunicuit.com/faire/fermenter/cornichons-lacto-fermentes-croquants-comme-en-europe-centrale/ Ne pas avoir peur de verser l'eau salée encore bouillante sur les cornichons dans le bocal. À la base il s'agit de la variété de courgette "Goldrush F1" ... que j'ai stabilisée 😄
Bonjour, je suis paludier indépendant et aimerais faire mon sel fin , donc concasser mon gros sel, pensez vous que c'est possible avec votre système ? Merci Cordialement
Bonjour, Je ne pense pas que ça puisse fonctionner avec ce type d'appareil. Le taux d'humidité du gros sel l'empêcherait de traverser les grilles. Ça va bourrer dans la chambre de concassage. Sans compter les problèmes de corrosion.
Cest sympa la facon d'expliquer ton protocole, les carotte ont teandance a fourcher a cause de l'exces d'azote + que d'une pierre, les pierre c'est le sucre de la terre.
