Je propose une piste : votre nostalgie du passé est un fantasme. Il peut vous renseigner sur votre situation présente. J‘ai des idées semblables. Je pense souvent à une occasion que j‘ai laissé passer quand j’étais jeune adulte et je la revis souvent. Un jour j‘ai compris que cette rêverie me renvoyait à mon présent qu’elle exprimait une insatisfaction ici et maintenant et dont ma rêverie est une mise en scène. Je n‘en demeure pas moi sous son emprise. Votre rêverie me fait penser à une problématique œdipienne (la star inaccessible du passé) que vous avez déjà évoquée.
Tout à fait, c’est lorsque que j’étais insatisfait dans le présent que la nostalgie et cette manière aberrante de la vivre s’enclenchaient. J’ose parler au passé car les choses se sont tout de même atténuées avec temps. J’arrive de mieux en mieux à me raisonner. Avez-vous compris par quel processus vos rêveries se mettent en place et en marche ? Avez-vous cerné des liens, des points communs, entre cette occasion que vous mentionnez et vos rêveries ? Comprendre le processus peut nous aider à prendre du recul sur ce que notre psychisme peut nous faire subir.
Oui j‘ai analysé tout ça. Ce serait un peu long à décrire ici et surtout un peu personnel. La nostalgie que je ressentais masquait un désir présent dont ma rêverie éveillée était la transformation symbolique. A première vue c’était bien le passé que je regrettais mais à mieux y regarder c’était une frustration dans mon présent. Si vous analysez cette rêverie éveillé comme un rêve vous comprenez mieux
Je vous remercie pour vos apports qui enrichissent ma réflexion sur ce thème. Je me suis penché sur la piste du fantasme que vous mentionniez hier. Cette piste est intéressante. J’ai abordé ma problématique sous cette approche mais, me concernant, d’autres matériaux et manifestations de ma nostalgie (que je n’ai pas mentionnés dans cette vidéo, mais que je pourrai aborder plus tard sur la chaîne) penchent plus en faveur du déplacement que j’ai expliqué. Mon psychisme utilise très souvent le déplacement pour atténuer la tension qui peut y régner. J’ai d’ailleurs utilisé ce mécanisme qui a contribué dans le passé à la genèse de mes phobies. ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-sDkojbgyqWI.htmlfeature=shared
Moi je suis conscient que l'homme que j'aime est mon papa de cœur. J'ai eu un coup de foudre dès que je l'ai vu, cet amour n'est pas vu progressivement mais direct ! J'ai le souci d'avoir eu déjà 21 ans lors de la rencontre et donc perçu adulte même-ci ce n'est pas du tout mon identité profond. Mon papa de cœur avait été touché quand je lui ai écrit mes sentiments mais je suis resté muet, impossible de communiquer avec lui à cause du vide de l'homme de ma vie qui n'a jamais été là avant cette rencontre. Les besoins que j'ai avec lui sont de passer du temps ensemble sent forcément être trop collant, j'ai le grand besoin de câlins de sa part. Aucun autre homme n'a se droit, de base, je n'aime pas le contact physique, il est le seul à pouvoir (j'ai découvert mon autiste que récemment et je suis Transgenre depuis ma petite enfance). Il a connaissance de mon passé, je lui ai raconté. C'était un encadrant théâtre en maison de quartier, il était éducateur de rue et comédien quand il était plus jeune. J'ai maintenant 29 ans et lui 64 ans, on s'en fiche de l'âge mais je précise quand-même. Est-ce que ça s'appelle le complexe d'Oepide se que j'ai ? Une médium dit que mon papa de cœur est mon père spirituel, d'où mes sentiments forts. Si c'est spirituel, il devrait lui aussi avoir une énergie d'amour pour moi, je sais qu'il m'apprécie, mais pas de là a être proche. Ma demande lui fait peur, ça aurait été plus simple si j'avais 10 ans. D'ailleurs, mon identité sur l'âge est 10/12 ans. "Syndrome" Peter Pan, j'ai comme exemple Michael Jackson, peut-être même que je le bat à ce niveau là 😅 Mes différences, je suis ok, j'en n'ai pas honte, sinon je le mettrait pas publiquement en commentaire ! La différence fait peur aux autres, surtout dans ma situation d'aimer un homme comme papa à 21 an. 29 aujourd'hui, ça n'a pas bougé, mes sentiments et mes demandes sont là. J'aimerais trouver un équilibre avec lui, mais son équilibre à lui c'est de ne plus se voir, il a même coupé tout contact téléphonique avec moi. Mon père géniteur, je ne l'ai jamais reconnu ni aimer. Si je pouvais avoir le sang de mon papa de cœur et jeter Dark Vador ce serais bien. Cette situation est déprimante, au point de vouloir mourir ! Je sais que je suis pas fou, je suis hypersensible et cet amour "impossible" me bouffe. J'en veux aux gens de ne pas être à l'aise avec la différence, j'en veux qu'un homme prend peur parce-que un jeune de 20 ans lui déclare un amour père fils. Même pas possible d'établir une relation d'amitié, il s'en va. Il m'apprécie, on a même fait une balade sur sa moto une fois après son atelier théâtre. Je pense qu'il regrette de m'avoir proposer cette balade, c'était pourtant les plus belles minutes de ma vie ❤🩹❤ Au début, il disait que c'est à cause de son cadre pro qu'il ne se permettrait pas cela, il m'a avoué que plus tard que personnellement, ça le dérange. S'il m'apprécie, pourquoi me faire tant de mal ? Oui je dois évoluer, ensemble c'est mieux. Merci de m'avoir lu.
Bonjour, C’est alors le moment de se tourner vers soi-même, de se questionner. Qu’est-ce qui vous anime et vous tient à cœur ? Avez-vous des conseils à donner ? Avez-vous une expérience à transmettre ? Quelles sont vos passions ? Qu’est-ce qui importe à vos yeux ? … Je vous invite à vous poser toutes ces questions.
Salut. Entièrement d'accord avec vous. Chatgpt est votre assistant virtuel. Il vous stimule, vous motive et vous enrichit intellectuellement. En plus il est à votre disposition H24. Allez trouver un humain comme ça ! Chatgpt est aujourd'hui comme internet à ses débuts y a près de 40 ans. C à la fois une promesse et une menace à la fois. Y aura des dérives c sûr mais les possibilités et opportunités à saisir sont hallucinantes. Personnellement je suis plutôt enthousiaste avec cette nouvelle technologie. Je vous invite à voir ou revoir le film de Spike Jones: "her". C une histoire d'amour entre un mec et une IA. C vertigineux. Avec Joachim phoenix et Scarlett Johansson. A+
Bonsoir, Oui tout ça m’a aussi fait penser à l’arrivée et à la démocratisation d’internet dans les années 90. On peut aussi penser à l’arrivée du chemin de fer et bien d’autres inventions qui ont bouleversé la production dans l’histoire. Je crois même qu’on appelle ce phénomène la « destruction créatrice » si je ne me trompe pas. Merci pour l’idée du film, je vais aller googler ça pour en savoir plus 🙂
Né dans une ville moyenne de Silésie, Schildknapp était fils d'un employé des postes dont la situation dépassait le niveau subalterne sans toutefois lui donner accès à la sphère réservée aux détenteurs de titres universitaires. Un emploi comme le sien n'exige pas de diplôme ni de formation juridique ; on l'obtient au bout de quelques années de travail préparatoire, après avoir passé l'examen d'aptitude au secrétariat général. Schildknapp senior avait donc suivi cette voie. De bonne éducation, d'ailleurs ambitieux de s'élever, la hiérarchie prussienne l'excluait des cercles supérieurs de l'endroit ou, si elle l'y admettait exceptionnellement, le soumettait à des vexations. Irrité de son sort, mécontent, aigri, il déversait sur son entourage l'humeur atrabilaire de sa vie ratée. Rüdiger, son fils, nous racontait avec une verve où le sens du comique l'emportait sur la piété familiale, comment la rancune sociale du père avait empoisonné l'existence de sa mère, de ses frères et la sienne. Thomas Mann. Le Docteur Faustus.
Bonjour, Oui, j’ai fait une psychothérapie pendant presque 7 ans. J’en parle plus en détail dans cette vidéo : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-wfUb_rLK6YI.htmlsi=EH-OJIvDDsRkG2Xt
Merci pour ce témoignage qui me conforte dans mon abstinence , ça fait un an que je n'ai plus touché à l'alcool . J'ai consommé pendant quinze ans, à peu près ,d'une façon assez exagérée 7 j sur 7 . J'ai donc vécu plus ou moins les mêmes problèmes que vous avez cité , il faut souligner le facteur cognitif qui rentre en jeu ,plus de réflexion trop compliqué , moins d'attention , de compréhension et d'analyse dans la lecture ,pour un musicien ça me mettais hors jeu ! Maintenant je revis ,j'ai repris la musique ,je fais du sport et j'ai des projets , désolé si j'ai été un peu long ,mais ça fait du bien de mettre des mots écrits sur ce que l'on ressent . Merci encore à vous ..
Merci beaucoup pour votre retour et votre commentaire qui démontre votre courage et votre force de caractère. Je me retrouve aussi dans ce que vous soulignez sur le facteur cognitif, j’avais de plus en plus de difficultés à me concentrer sur des taches intellectuelles.
c'est pervers et ça a séparé les frères... les gens font se qu'ils peuvent avec les ressources psychiques et émotionnelles dont ils disposent et oui il n'y a pas vraiment de responsable....
mais on ne peut pas aller plus vite que la compréhension du patient et comprendre ne suffit pas, il faut arriver à faire répartir l'energie psychique pour relancer la dynamique libidinale, le psy n'est là que pour permettre le zoom au point de fixation, il n'a pas le droit d'intervenir sur le travail personnel psychique à la place de l'analysant. Le souci est que c'est une posture inconsciente et l'oubli, à 7 ans... On y a pas accès tant qu'on ai pas analysé...mais c'est dans le récit et écouter qu'il faut laisser le patient aller à son rythme et retrouver la trace de son histoire.... par contre le complexe d'oedipe est dépassé mais nous n'avons jamais fini de le ^passer car à chaque fois qu'il ce passe un évènement bon ou mauvais ou qu'on prend une décision, il y aura ce même processus psychique qui se reproduira sauf qu'il ne viendra plus s'actualiser chez l'adulte et impacter la sexualité génitale... Bravo en tout cas pour le témoignage
Le roman « Maeva » est un très beau récit, facile à lire et bien écrit . C’est une histoire bouleversante, car tirée de faits réels pour la plupart , avec des rebondissements tristes et joyeux à la fois. J’ai vraiment apprécié ce livre.
Stanislas, un sincère remerciement pour votre bienveillance et vos précieux conseils qui m’ont permis de voir plus clair. Une nouvelle page s’ouvre à moi. Longue vie à vous et à votre chaine.
C'est très fort ce que tu proposes Stan ! Je te souhaite beaucoup de réussite, et de succès dans la résolution des difficultés de ceux que tu vas accompagner.
Très intéressant, merci. Si ce n'est pas indiscret, votre refoulement a t'il débouché sur des symptômes organiques ? Quel médicament preniez-vous? Bonne continuation.
Bonjour, Je prenais de la Paroxetine. Concernant les symptômes, quand je revois des photos de cette époque, j’avais le regard hagard et des traits marqués par l’épuisement. J’étais comme perdu. Mes fonctions intellectuelles étaient comme décuplées, je me réfugiais dans mes cours et mes études, puis ensuite mon travail. Je pense avoir été happé par quelque chose comme une « hallucination » visuelle en 2004 qui a donné du grain à moudre à mes angoisses. Mais je ne pense pas que ce point avait un quelconque rapport avec le refoulement, il était plus en lien avec le déplacement d’une angoisse. Enfant, ce déplacement avait été mis en œuvre pour faire face à une angoisse ancienne que je ne pouvais pas gérer à l’époque. Ce déplacement m’avait sauvé en quelque sorte. J’explique tout ceci et ce déplacement dans la vidéo 8 si ça peut vous intéresser : ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-sDkojbgyqWI.htmlsi=Dyopwt-zwyph1pjt J’espère avoir répondu à vos questions. Merci pour vos encouragements.
Thomas Mann propose une clé pour décoder l'épilepsie de Mychkine. Ce dernier, incapable de fertiliser une relation amoureuse (échec avec Marie puis Nastassia Filippovna et enfin Aglaïa Ivanovna), compenserait par la pathologie ce qu'il ne peut trouver avec une femme... Le lundi d'avant, dans ses développements sur l'amour comme puissance pathogène, l'analyste avait été amené à parler de l'épilepsie : cette souffrance vue par l'humanité, à l'ère préanalytique, comme une épreuve sacrée, voire prophétique, et une possession diabolique, il l'avait abordée en des termes tantôt poétiques, tantôt impitoyablement scientifiques : pour lui, c'était un succédané de l'amour et un orgasme du cerveau. Thomas Mann. La Montagne magique.
Bonjour, je suis en pleine rupture avec mon chéri car justement je pense qu'il a une névrose envers sa mère et j'ai une question à vous poser à ce sujet. Je m'explique. Cela fait 4 mois que nous nous frequentons. Il est étranger. Le malaise a commencé quand je me suis aperçue qu'il passait des heures tout les jours en visio avec sa mère qui est dans son pays natal. Il m'expliquait que son pays lui manquait... Ok. Mais vraiment son comportement avec sa mère était insupportable pour moi. Il l'a appelé alors que nous étions nus dans le lit! Elle était constamment au téléphone en train de s'incruster dans nos moments à deux, et bien sûr, malgré quil semble amoureux de moi, j'avais des réflexions sur mon ménage, mon manque de docilité etc... Ça ne lui ressemblait pas mais jai compris aujourd'hui que sa mère était derrière. Il m'a montré une publication sur Facebook, où il clame que " malgré toutes les bénédictions que Dieu mettra sur son chemin, aucune n'égalera sa mère " jai trouvé cette citation excessivement gnangnan. Mais maintenant jai compris. Il me disait que lorsque cette dernière est malade il reste au téléphone jusqu'à ce qu'elle s'endorme 😮De plus, il disait qu'il pouvait passer des mois sans rien faire au lit, comme votre exemple. Ce qui me gène dans cette histoire, c'est le rôle que sa mère avait. Je trouve qu'elle entretenait ce lien malsain autant que lui. Elle l'appellait autant, elle tenait le téléphone des heures durant à admirer son fils, se laissant admirer, sans parler... Et jai constaté des petits pics de jalousie à mon égard. Ma question est donc: Ne pensez-vous pas que le parent du sexe opposé qui laisse cette névrose perdurer n'a pas lui aussi un problème psychique car en tant que mère je ne pourrai pas laisser mon fils prendre autant de place dans ma vie.
Bonjour, D’après vos dires, il y a en effet un lien excessivement fort entre votre chéri et sa mère. Sans pouvoir me prononcer sur votre situation, d’une manière générale il se peut que le parent est aussi une difficulté à couper le cordon, ce qui n’aide pas l’enfant à le couper… Avez-vous eu l’idée de consulter à deux un sexologue ou thérapeute qui saura vous conseiller et aussi lui faire prendre conscience de ce lien excessif avec sa mère ?
Témoignage vraiment très intéressant et qui montre le pouvoir, terrible et fascinant, de l'inconscient.. Très courageux, en effet, de vous dévoiler ainsi. Mais cela montre aussi tout le chemin que vous avez parcouru et le recul que vous avez maintenant sur vos anciens schémas de pensées. J'espère que j'y parviendrai aussi, en tout cas, votre témoignage est encourageant. Bravo, et merci !
Je vous remercie pour votre retour positif. Vous y parviendrez, il n’y a pas de doute à avoir. Aussi, c’est un chemin passionnant avec nous-même et bénéfique à parcourir. Vous vous en sortirez encore plus fort. Force à vous.
Merci, merci, merci. Vos discutions m'aident à comprendre les souffrances de mon fils, moi qui suis incapable de l'aider. J'espère qu'il aille consulter un thérapeute, il a tant de poids de l'enfance. Gratitude à vous. Valérie
félicitations pour le chemin parcouru et merci beaucoup pour l'espoir ! tu as fait un long chemin qui a l'air en même temps très beau ; tu donnes la vaillance de le suivre ! longue vie !
Merci à toi pour ton chaleureux message 🙂 En effet, ce fut un long et beau parcours qui eut tout le mérite d’être vécu. On en ressort plus fort et plus mature.
Est ce que je peux avoir votre aide concernant le complexe d electre non resolu.le concerné doit prendre un traitement psycho ou doit faire quoi pour resolu le probleme c est quoi les etapes de traitement svp???
Bonjour, Me concernant, ma psychothérapie s’est surtout basée sur un travail de fond, via la parole et l’expression, afin de mettre en lumière tout ce qui freinait mon épanouissement en lien avec le complexe d’Oedipe qui n’avait pas été résolu. Avant de continuer, je précise que, au-delà du complexe d’Oedipe, j’ai dû traiter d’autres problématiques qui se rencontrent toutes, car leurs frontières entre elles sont poreuses (avec des liens évidents dont il faut prendre conscience) et par conséquent qu’on ne peut séparer simplement. Je les aborde sur la chaîne (je pense notamment à l’angoisse d’abandon et aux troubles obsessionnels compulsifs). En d’autres termes, chez moi, le complexe d’Oedipe non résolu n’a été qu’un maillon d’une chaîne délétère qu’il fallait déconstruire. Mais revenons au complexe d’Oedipe. Dans mon cas personnel, j’ai dû pendant un temps prendre une faible quantité d’anti dépresseur, en début de thérapie, car ce début de thérapie fut pour moi une période émotionnellement difficile à gérer (je prenais conscience d’éléments de ma vie pas évidents à assimiler ni à accepter au départ…), d’autant plus que j’entrais dans la vie professionnelle et qu’il fallait que j’aborde sereinement cette nouvelle étape (ô combien importante) de ma jeune existence. Quant aux étapes de la thérapie, pour résumer, ma propre expérience m’a montré qu’il y avait : 1) Tout d’abord, la prise de conscience de mon mal-être combinée à l’expression des émotions et sentiments qu’autrefois je ne voulais pas voir chez moi. 2) Ce mal-être n’était en fait que la conséquence d’une problématique plus profonde en lien avec mon passé et avec l’environnement dans lequel j’avais vécu (et que j’aborde longuement dans mes vidéos). Il a fallu alors comprendre comment tous mes freins et certaines de mes croyances nocives s’étaient construits. Cette mise en lumière a été une étape essentielle pour m’en sortir. Elle a nécessité lucidité et assiduité, et bien sûr du courage. 3) Changer son comportement, se corriger en conséquence. Je veux dire : changer sa manière de penser, l’adapter pour une vie adulte pour dépasser l’enfant que j’avais été et qui me retenait. 4) Continuer à vivre, à avancer. Commettre encore des erreurs pour apprendre et encore se corriger. Ne pas avoir peur de se tromper… Car c’est grâce à l’erreur qu’on évolue et grandit. Chez moi, ces étapes n’étaient pas « séquentielles ». Tout s’est fait « en parallèle », progressivement. Enfin, je dirais que l’honnêteté avec soi-même et la force de caractère ont été des éléments indispensables pour m’en sortir. C’est aussi ce genre d’expérience avec nous-même qui nous forge et nous rend solide. On en ressort grandi. J’espère vous avoir éclairé avec ces quelques éléments. Force à vous.
Sur la société et la mer, on peut penser aussi à ce passage de Balzac : La Société procède comme l'Océan, elle reprend son niveau, son allure après un désastre, et en efface la trace par le mouvement de ses intérêts dévorants. Honoré de Balzac. Une ténébreuse affaire.
👋🏻je suis de retour 😊 Je voudrai aborder la question du lien entre Œdipe et névrose d’échec. L’œdipe/castration: la renonciation et le maintien de cette renonciation dans le cadre de la métaphore paternelle: produit un Manque (castration). La chaîne désirante fonctionne à partir de ce manque: manque/désir/jouissance. Sans manque point de désir ou encore le manque ou le désir, il faut choisir 😊 ce qui explique les conduites d’échec, l’échec de son désir. Si œdipe est non résolu, on veut réussir sa vie, ses projets, mais on se met en situation d’échec incsment. Ces échecs répétés au-delà de la douleur qu’ils provoquent viennent dire l’échec de l’œdipe: une part de nous n’est pas d’accord et se manifeste à sa manière et c’est tant mieux. Elle vient mettre en péril ce désir tant qu’il n’est pas dégagé de la question œdipienne.
Bonjour, Oui, en effet, il y a un schéma qui se répète en dépit du fait que ce schéma est sans cesse voué à l’échec. Me concernant, j’ai toujours pensé que ce schéma était une conséquence de certaines de mes croyances qui s’étaient construites en réponse à un environnement passé loin d’être salutaire. Jeune adulte, j’étais inconsciemment l’initiateur principal de mes déboires… La succession d’échecs amène à une véritable souffrance et à de la révolte (issue du conflit, de l’antagonisme, que vous mentionnez avec justesse). Mais cette souffrance s’annonce salutaire si le sujet s’en sert pour se transformer en profondeur, en partie en abandonnant certaines de ses croyances et en se libérant (enfin !) de certains de ses mécanismes de défense qu’il a usés dans l’enfance (mécanismes protecteurs dans le passé… mais emprisonnants aujourd’hui).
@@praxisetpsyche1717 oui l’Autre est acteur dans ce qui nous arrive. L’œdipe est en lien avec les parents, donc il a 2 autres personnes. De cette relation triangulaire dépend la résolution facile de l’œdipe ou pas. Dans mon cas, un père qui n’a pas joué son rôle de tiers séparateur, en lien avec sa propre histoire et une mère possessive castratrice qui disqualifiait le père. Dans ces conditions, ou les parents ne jouent pas leur rôle, il faut chercher soi-même à avancer avec l’aide d’un analyste. Cette question d’échec: je la rapproche de 3 mots: grandir, réussir, désirer. Si dans la relation avec les parents, on a le message contraire, c’est un problème: le père ne dit rien et valide ce qui est une erreur et la mère demande à son enfant de rester un enfant ce qui est symboliquement carrément craignos (incestuel): on voit bien comment l’influence de cette triangulation se traduit sur: grandir, donc se détacher de ses parents, réussir: parce que grandir ses avoir ses propres projets et désirer: c’est le pivot de l’ensemble, puisque grandir reviens à aller vers son désir en dehors du cercle familial et essayer de le concrétiser d’une réussite.
« C'est précisément parce que la forme est aussi essentielle à l'essence que celle-ci l'est à elle-même que l'essence n'est pas concevable seulement comme essence, mais aussi bien comme forme, et dans toute la richesse de la forme développée. » On attend le jeu maintenant !
:o incroyable ce témoignage, beaucoup de résonnances, merci pour la clarté, la précision et la profondeur de la mise en conscience de tout le chemin parcouru..et bravo !!
