Le Groupe de recherches et d'études sur le livre au Québec (GRÉLQ) a été fondé en 1982 par les professeurs Richard Giguère et Jacques Michon. Actuellement, Pierre Hébert, Marie-Pier Luneau et Josée Vincent en assurent la direction. Une vingtaine de chercheurs, professeurs et étudiants, forme l'équipe du GRÉLQ.
Depuis les débuts du GRÉLQ, de nombreux travaux sont parus sous forme de livres et d'articles et plus d'une soixantaine de thèses et mémoires en histoire du livre ont été soutenus à l'Université de Sherbrooke. La somme de ces travaux a conduit, dans un premier temps, à la réalisation de l'Histoire de l'édition littéraire au Québec, en trois volumes (1999, 2004 et 2010), sous la direction de Jacques Michon et parus aux Éditions Fides.
Aujourd'hui, les chercheurs du GRÉLQ participent à divers projets de recherche et organisent plusieurs activités reliées à l'histoire du livre et de l'édition.
J'ai beaucoup écrit sur les représentations de l'autre en LEJ. L'image de l'autre, publié en 1995, invitait les maisons d'édition à représenter l'autre sous toutes ses formes. Il y a eu des changements chez certaines maisons d'édition dont Soulières éditeur. D'autres maisons ont ajouté quelques titres. En arrière-scène, c'est la place de l'immigration dans les écoles qui incite les maisons d'édition à rejoindre le lectorat issu de l'immigration. Je trouve que la question de l'immigration n'a pas beaucoup été soulevée, car c'est elle qui conditionne nos perceptions, nos valeurs et nos préjugés. Bref, si j'avais assisté à la présentation, j'aurais posé de nombreuses questions à Thomas Campbell.
Merci de votre approche sur les gens du livre et de ses riches informations. Aujourd’hui, l’État, la Ville de Genève continuent d'acheter pour leurs fonds des livres qui sont conditionnés par une tabelle imposée par les groupes des éditeurs (Hachette, Lagardère) au travers des diffuseurs suisses romands ! En résumé les acheteurs paient leurs livres 30 à 40 % plus chers qu'en France ! Des centrales d'achat étatique, ville canton font donc payer au contribuable la facture ! Sans compter une réduction de 2,9 % des budgets sur les fonds de ces bibliothèques ! Pour simplifier, si ces bibliothèques publiques achèteraient 6% de leurs fonds sur un marché qui existe à Genève, ils retrouveraient à nouveau à leur budget ! Il faut savoir que la politique des économies ne semble pas intéresser le gouvernement genevois (Ville de Genève y compris). C'est donc un problème de nos politiques. Il serait temps qu'ils appliquent du respect à la libre concurrence
Très intéressant! Je vais diffuser cette communication ici parmi les collègues du Brésil. PS: Dans le sens de la récupération de témoignages plus anciens de cet imaginaire, je viens de rencontrer cette pièce du XVIIe siècle, "Staple of News" de Ben Jonson (<archive.org/details/stapleofnews00jonsuoft>). Une bonne lecture pour ceux qui s'intéressent à ce sujet, mais qui va plutôt dans le sens de l'imaginaire autour des changements dans les modalités de circulation de l'information et des rapports sociaux et économiques qu'ils impliquent.