Et que penser de la bonne transgenre? On la croit sortie d'un cabaret transformiste de la rue des martyrs (chez Michou, Me Arthur). Ce que peut aussi laisser penser ce choix c'est qu'il s'agit peut être d'un couple gay du type cage aux folles entre le prof et son compagnon qui fait la bonne!!!
C'est bien évidemment un choix plus profond. La bonne représente l'autorité et la servante à la fois. Quoi de mieux qu'un grand homme à la forte voix dans une robe de servante pour illustré cette dichotomie. Vous ne comprenez pas le théâtre, allez chercher des poux autre part. Humblement.
Quelle belle pièce ! La Leçon est une pièce plutôt déconcertante qui peut être mal interprétée par les auditeurs (voyant le maître comme un fou hystérique), et en effet elle met en scène une relation maître-élève en rajoutant la figure d'autorité et de sexisme envers la Bonne, forcée de se taire et de faire des tâches ménagères. Cependant, je pense qu'elle a un sens caché bien plus important. Elle dénonce les régimes totalitaires avec les dictatures durant le 20ème siècle et la 2ème Guerre Mondiale. Cette pièce témoigne également le pouvoir des dirigeants et leur absence de sentiment. Ils sont sans pitié pour ceux qui résistent (dans la pièce : élève qui se plaint d'une douleur aux dents et maître autoritaire, même grossier n'hésitant pas à mettre fin à ses jours). Au final, je ressens de la compassion et de la tristesse pour la pauvre élève tandis que j'éprouve de l'amertume et du dégoût envers le maître, qui paressait pourtant gentil au début de la pièce. On ressent donc ici une sensation de censure comme c'était le cas à l'époque. Finalement, on constate que la pièce dénonce un épisode historique très important en mettant en scène une scène de tous les jours, en apparence tout banale. Cette pièce est donc très engagée... Un réel chef d'oeuvre :)
Mise en scène et interprétation peu convaincantes! Le professeur semble tout droit sorti d'un cartoon de Walt Disney!! quant à la décoration elle laisse plutôt perplexe! et qu'est ce que Jacques Brel vient faire là-dedans? Bref assez décevant dans l'ensemble. J'invite les internautes à courir voir l'interprétation au théâtre de la Huchette dans le quartier Latin pour se faire une autre idée du génial Ionesco!
Christophe, tout d'abord, merci pour votre commentaire qui va susciter de ma part quelques compléments d'informations pouvant éclairer votre jugement. Tout d'abord, cette pièce est jouée par des amateurs dans le cadre d'une seule représentation lors d'une animation d'été. Ensuite, chaque metteur en scène est libre de respecter scrupuleusement l'esprit de l'auteur ou de l'adapter. La décoration simpliste et décalée est là pour mettre en valeur les bustes indiquant le côté 'pervers' du professeur. La chanson de Jacques Brel récitant son latin est un clin d’œil à l'enseignement de l'époque! Vous ne pouvez pas comparer une interprétation professionnelle à cette représentation amateur 'One Shot'! Mais effectivement, j'invite les internautes, après cette période de confinement, à aller voir cette pièce qui ne semble pas programmée au théâtre de la Huchette. Théâtralement vôtre! Cordialement, la production.
@@littoralprod Votre réponse me surprend car cette pièce dont la mise en scène est de Marcel Cuvelier est jouée depuis le 16 février 1957 sans interruption à la Huchette : extrait du site du théâtre. "Depuis près de soixante ans, le Spectacle Ionesco est devenu une institution". Du mardi au samedi à 20h on peut voir successivement La cantatrice chauve et en seconde partie La leçon.Cordialement.
(Je sais que ça fait 1 an mais je veux quand même revenir dessus) premièrement ce n'est pas.des professionels comme ils ont dit, deuxièmement si vous voulez du théâtres professionels allez en voir, mais ne critiquez pas des décors qui, pour du théâtres d'amateurs, font très bien l'affaire. Votre commentaire est inutile, sans vouloir vous manquer de respect.
Effectivement, vous avez raison. C'est juste un choix du metteur en scène qui a adapté la pièce d'Eugène Ionesco pour s'adapter à une durée de représentation.
