C'était un super jeu, très beau. Personnellement c'est Doom qui m'avait le plus impressionné à l'époque du point de vue de la performance des développeurs. Quand je vois tous ceux qui se font passer pour des développeurs de génie de nos jours, ils devraient en prendre de la graine...
Les graphismes vectoriels sont rasterisés de façon logicielle avec des procédures écrites en assembleur. Sur Amiga le blitter a été largement utilisé pour accélérer le remplissage des polygones
Merci pour cette proposition et cette invitation à augmenter nos UX avec la norme Midi et toute la diversité ludique et l'éducation par exemple, qu'elle peut nous proposer d'offrir différemment à tous les publics et sur tous les sujets.
Il faut de l'abnégation et des parents fortuné et compréhensif 😂 les miens se foutait de moi des que j'essayais de réparé par moi même les circuits, de ma collection de ''dechet'' électronique et sabotait mes constructions en jetant les éléments essentiels... Et ça voulais que je sois ingénieur en plus, j'ai réparé ma super Nintendo a vue sans connaissance, mais tout ce qu'il voyait c'était les trou disgracieux pour atteindre l'intérieur. Du coup mes notes scolaire on chuté, pas aider par les profs qui te disent ''c'est pas au programme''. Du coup je suis devenu concepteur de jeux vidéo 😂
Après la vidéo sur Rust vs Go et maintenant sur malloc, je me demande si vous connaissez le langage Odin, connu pour être utilisé dans les programmes de JengaFX qui fait des miracles dans le rendu/simulation volumétrique temps réel ? Odin a notamment ces fonctionnalités: « Custom allocators that are simple to use: Memory arenas/regions, pools, stacks, etc. which can be easily added »
Merci pour cette analyse ! Je vous conseille chaudement un autre jeu d'Eric Chahi de 2011 (en collab avec une petite équipe d'Ubisoft Montpellier) : From Dust, un jeu bac à sable (au sens propre, quasiment) dans lequel on aide la population autochtone d'une petite île à survivre face aux éléments tels que mer et volcans. J'ai bien aimé avoir l'impression de maîtriser la nature, jusqu'à ce que la simulation physique me montre à quel point je n'avais pas tout anticipé ^^
Impressionnant, en effet. J'aurais jamais fait aussi bien et j'admire beaucoup Eric Chahi. Je dois quand même avouer que je m'attendais à quelque chose d'un peu plus incroyable quand j'ai lu le titre et vu la longueur de la vidéo. Au-delà de ça, sur une note plus philosophique, on peut remarquer que même avec ce talent de programmeur et de créateur, il n'est pas simple de faire plus d'un jeu mythique. Et on peut aussi remarquer qu'un jeu mythique un jour peut ne plus intéresser grand monde peu de temps après (hors nostalgiques). Beaucoup de gens ont claqué des sommes conséquentes pour jouer à Pong dans des bars, alors qu'aujourd'hui, personne ne paierait ne serait-ce que 50 centimes pour y jouer. On peut se demander pourquoi ce qui est génial un jour peut devenir sans intérêt le lendemain.
@@regisbeguin5259 Il y a des choses qui durent. Les échecs restent un jeu célèbre et très pratiqué après plus d'un millénaire. Ils sont même sans doute plus populaires maintenant qu'à leurs débuts. Et il y a des choses qui ne durent pas, comme la plupart des jeux vidéos. Comme les courants musicaux (le disco était ultra-populaire dans les années 70, maintenant ça n'intéresse plus grand monde). Comme certaines tendances dans la décoration ou le design (les gens trouvaient la Renault 5 très bien en 1972, aujourd'hui ça ne se vendrait pas). Comme le cinéma. Comme plein de choses. On est dans une société du jetable. On adore un truc puis rapidement, ça ne nous intéresse plus. Je pense que ça veut dire quelque chose. Ça veut au moins dire que l'on a tendance à ne pas avoir nos propres goûts, et qu'on adopte ceux qui prévalent autour de nous à un moment donné. On suit des mouvements de masse.
@@brinckau mon fils a 7 ans, il joue à la switch. Je lui ai montré Another world, il m’a dit : « papa, ça c’est un bon jeu ». Je m’amuse à passer du michael jackson entre 2 merdes actuelles et il me dit : « papa, laisse ça c’est bien » quand je met michael jackson. J’ai été dj, tout le monde dansait sur michael jackson. Ce qui est genial le sera toujours et dépassera les tendances, c’est au dessus des modes, c’est bien plus profond, ça touche à l’inconscient.
@@regisbeguin5259 Another World est presque mort. On est passé d'un enthousiasme énorme à un désintérêt quasi-total. Bien sûr qu'on va trouver une personne par ci par là qui va aimer le jeu. Moi, ma mère aime toujours les bals musette. Ça ne veut pas dire que c'est à la mode. Les bals musette, c'est comme Another World, c'est mort. La même chose s'est produite avec Michael Jackson. Michael Jackson lui-même a abandonné le style de musique qu'il faisait à ses débuts.
Merci Monsieur Poncet, vos explications techniques sur les astuces en programmation informatique d'Eric Chadi sont passionnantes. Ce gars est super génial. 👍
Super intéressant merci! D'autres jeux ont utiliser cette machine virtuelle/moteurs ? Ce serait possible avec la version cpp ? (on a aussi accès au tool d'édition vectorielle/animations ?)
Non c'est le seul jeu ayant utilisé ce moteur et les tools n'ont jamais été releasés. Tu peux trouver une implémentation moderne de la VM dans la description
J'y ai joué sur Atari ST à l'époque. La qualité des animations était vraiment fantastique. Il ne faut pas oublier qu'a l'époque il n'y avait pas de calcul flottant, et donc juste l'affichage de polygon c'était galère (en zieutant le code, je vois que ça passe par du fixed precision floating point, comme on le faisait dans les démos)... Je me demandais comment le script du jeu dans la VM récupérait les inputs pour contrôler le joueur. En zieutant le source, je vois qu'à chaque frame la VM set des variables avec la dernière touche pressée et la direction du mouvement dans des variables qui sont lues par les scripts. Y-a-t-il quelqu'un qui a fait un reverse des scripts pour la VM?
Vidéo super intéressante. Par contre si c’est la version Amiga, je suis étonné par la taille de 1,44Mo. Les disquettes SD faisaient 880ko, les HD 1,760Mo 🤔. 20:50 L'Amiga 500 affichait 32 couleurs en basse résolution (320x256 en Pal). Mais comme le ST ne pouvait afficher que 16 couleurs, les éditeurs ne s'embettaient pas refaire tout les graphismes en 32 couleurs juste pour l'Amiga, et nous nous retrouvions avec avec des graphismes niveau ST sur une machine qui faisaient le double de base. il y avait tout de même certains éditeurs (bitmap brothers, psygnosis, team 17 fut même créer à cause de cette tendance) qui exploitaient l'Amiga correctement.
Merci 👌 Pour le 1,44Mo je parlais évidemment de la version PC, le format Amiga étant un poil différent en effet. Comme je l'explique pour les couleurs, Chahi a visé le dénominateur commun à Aix plateformes visées.
Месяц назад
Salut Olivier ! toute ma jeunesse 🙂 Les productions d'Eric Chadi sont absolument inouïes pour l'époque. J'ai commencé sur Oric jeune ado et déjà il se démarquait par la qualité de sa prod, puis sur Amiga. Je ne m'étais jamais plongé dans la technique de ce jeu, c'est juste dingue comme démarche en 1990.
A propos de la Ferrari, SEGA avait été embête par eux pour le fameux jeux outrun. Ils ont eu à enlever le cheval cabré sur la sprite de la voiture, donc si, ça aurais put poser des problèmes à l'époque. EDIT: en fait ils ont probablement payé une licence après coup pour la version arcade, qui a bien le cheval cabré sur le sprite, ensuite cela dépends des versions du jeu.
Merci pour ce retour dans le passé ! Another World sur Atari, je crois bien que je n'ai jamais eu le courage de le finir ! Par contre, le fichier téléchargeable sur le site d' Eric CHAHI est une démo, qui renvoie ensuite vers une page vide pour acheter le jeu complet ... dommage. C'était quand même un génie de l'informatique, avec des idées en avance sur leur temps, du multi-threading en 1989 ...
Super travail qui m'évoque une tartinée de jeux originaux et inventifs tournant à l'époque dans les 1.4 Mo des 5.1/4 d'apple II, enfin 2.8Mo lorsque poinçonnée à la pince à tiercé. J'avais à l'époque avec quelques passionnés créé le 2e jeu (d'aventure) utilisant les nouvelles cartes graphiques à 256 couleurs (l'apple II et ses 2x3 couleurs + 1).
@@christophepomes Si elle existe toujours sinon il vous faut en trouver une : - Prenez une pince à tiercé - Positionnez-la à hauteur de l'encoche existante mais sur le côté opposé de la disquette - Poinçonnez pour reproduire une encoche similaire (ou utilisez un ciseau) - Formattez la nouvelle face Et vous avez une disquette 2.88Mo. Et pour la/les protéger en écriture, un morceau de scotch sur l' ou les encoches.
@@christophepomesLes disquettes 3,5 pouces avait un ou deux trous sur leurs bords en haut. Un trou avec un plot en plastique qu'on pouvait déplacer pour mettre la disquette en mode lecture seule ou lecture / écriture. Le deuxiéme trou était présent uniquement sur les disquettes 1,44 Mo. Si il n'y avait pas le trou alors elle faisait 720 Ko. L'astuce était d'acheter les disquettes 720 Ko (moins chères) et de faire un trou pour pouvoir la formater en 1,44 Mo. Et ça marchait très bien.
Un jeu mythique - je n'ai pas eu l'occasion de le tester, ni d'y jouer à l'époque : un grand regret. Le coup des frame buffer, c'était une grosse optimisation pour les Amiga et Atari ST de l'époque, comparé au PC. Sur l'Amiga, tu pouvais changer l'adresse mémoire de départ de l'écran, donc pour changer l'image très rapidement, c'était juste un déplacement d'un pointeur mémoire, tandis que sur PC, fallait copier l'image à la bonne adresse. Un gros handicap pendant des années pour avoir des scrollings fluides. Rien qu'avoir une mémoire linéaire pour l'affichage a pris un temps fou sur PC.
Ça te dirait pas de faire un tutoriel pour nous montrer comment implémenter cette machine virtuelle ? 500 lignes de code, c'est comme mon émulateur Chip8 et mon interpréteur Forth, j'y vois d'ailleurs des ressemblances dans l'implémentation. Le code m'intéresse, mais les explications que j'ai trouvées ne me permettent pas de comprendre...
Le choc que ç'a été à la sortie. Mes parents me l'ont acheté sur Amiga la semaine de sa sortie à la Fnac Micro, je l'ai toujours, d'ailleurs il est toujours soigneusement rangé chez eux. Ma mère s'en souvient encore, c'était la première fois (et la dernière aussi d'ailleurs) qu'elle s'intéressait à un jeu vidéo qu'elle m'offrait en le voyant tourner. Ce qui m'impressionne encore plus aujourd'hui -au-delà de l'exploit technique du mec qui code un truc pareil dans sa piaule à 18 ans, c'est la maturité artistique. De l'illustration de la pochette au design de la planète en passant par le manuel sous forme d'un carnet de notes manuscrites par Lester, tout respire le bon goût, le soin et le souci de l'immersion du joueur dans un univers inédit. Même la roue des codes de protection était mémorable. Une œuvre d'art et à mon sens le premier vrai jeu vidéo graphique et narratif.
Je ne connaissais ni le jeu, ni l'informaticien Éric Chadi que je découvre grâce aux explications d'Olivier Poncet. A seulement 18 ans, E. Chadi est un génie du codage. Et ça force le respect. 😊
Voir la vidéo du talk d'Eric Chahi au GDC 2011 (2010 ?) "Classic Game Postmortem - Another World". Effectivement le niveau de pertinence du gars à cet age dans toutes les disciplines et considérant l'époque est assez époustouflant.
Merci beaucoup pour cette vidéo. Puisque que c'est du vectoriel, et donc des coordonnées, on pourrait faire lever le pied ou même un grand écart au héros avec une 20aine de lignes de code en plus ?
@@ponceto91Merci pour la précision ! Ça n'empêche pas de voir sortir des petites productions incroyables aujourd'hui encore, même si ce n'est plus fait par un seul mec dans son garage (et encore...).
Ce sont les jeux à licence qui se ressemblent tous ou bien ceux qui utilisent les assets génériques des moteurs de jeux. Sur les milliers de jeux qui sortent chaque mois sur steam entre autre, il y a de la variation et pas que des bouses.
