Bravo pour cette analyse! Oui, la première trilogie de Robotech ne parle finalement que d'une seule chose : l'amour sur le fond d'une guerre (de Troie?). Oui c'est la mort et la ruine Robotech, mais jusqu'au bout on croit à l'amour, même sur un monde en ruine. Tout à fait d'accord, les paroles sont parfois très surprenante de maturité (notamment la voie off qui ouvre et clôt chaque épisode). Merci d'avoir osé partager ton ressenti sur cette série étonnante, touchante, maladroite mais attachante.
Ton message me fait chaud au coeur. Mille mercis ! Plus besoin de café, ce sont les commentaires comme les tiens qui boostent l'énergie. J'espère que tu apprécieras les autres analyses du même type. A bientôt !
@@ewanlobejr.784 en vrai je suis tombé par hasard sur ta vidéo et j'ai était étonné de la qualité de ta vidéo ! En plus tu mets de la philosophie sur tes analyses. On en veut plus des vidéos analyse sur One Piece 😎🤜🤛!
En réalité pour être un bon stratège. je pense qu’il faut connaître la nature humaine. Il faut faire ses devoir et s’intéresser à la psychologie, philosophie, littérature, sociologie…
Tu as parfaitement raison. "Faire ses devoirs" est une bonne manière de voir les choses car dès lors que l'on se considère comme un étudiant, la souplesse d'esprit nécessaire à l'apprentissage en devient plus facile à adopter.
Salut Michael ! Figure-toi que j'y pensais ! J'ai lu et relu la Pierre et le Sabre et la Parfaite Lumière de Yoshikawa. Il y a aussi la Voie du Sabre de Thomas Day. Musashi forever !
Bonjour vous deux, merci pour ce podcast aux questions pertinentes. Je continue de soutenir ma comparaison avec GoT, mais comme vous le dites, ton livre n'est pas que ça et est bien à toi. 😉
Le monstre a un quart de siècle et n'a jamais été si fringuant. One Piece paraît ne pas pouvoir perdre haleine. Son infatigable créateur, Eiichiro Oda, marche sur les brisées des anciens poètes, rien n'arrête son ébouriffant recyclage des grands récits. Au coeur de la philosophie de ce monstre de pages et d'écrans se dresse l'auto-conviction, pouvoir d'entre les pouvoirs. Héros d'aventures et incarnation de la jeunesse idéale, Monkey D. Luffy s'auto-convainc de ses facultés à devenir le roi des pirates. Son sens infiniment personnel de la réalité le conduit au fil des épreuves à affirmer son caractère, à s'imposer en eaux troubles. "Pourquoi pas moi ?" lui tiendrait lieu de maxime et de cette avantageuse disposition d'esprit naît un exemple à suivre pour tous ceux qui endurent la réalité des autres et celle du sort. Alors maintenant, bats ton pavillon et avance !
Honnêtement One piece fait partie des œuvres majeurs de notre siècle et je pense qu'il va impacté beaucoup d'œuvres, surtout quand le manga sera terminé.
@@fadihallak3743 Je suis entièrement d'accord avec toi. L'inventivité de One Piece est totalement ahurissante. Hyper structurée tout en étant follement libre de ton. On le compare à l'Odyssée d'Homère ici et là et c'est pas délirant.
@@ewanlobejr.784 effectivement j'ai déjà vu cette comparaison avec odyssée de Homere. Je ne lis pas de poésie mais je sais que c'est une grande épopée. Un classique.😎 Est-ce que tu l'as lu ? Si oui c'est aussi dense et riche que One Piece ? 🤓
cette series anglaise est excellente et tahar rahim est époustouflant dans la série le serpent par contre le couple de francais sont nul nul nul a chier en tant qu acteur hyper hyper hyper mauvais choix de casting les anglais et anglaises sont le top du top dans toutes les domaines le trio tahar rahim , Jenny colman , amish edireweera sont exceptionnelles 👍
Tu n'es pas tendre avec les Français ! Un de ces jours, je consacrerai une analyse détaillée des différences entre le jeu des comédiens français et celui des comédiens anglo-saxons. Toutefois, Tahar Rahim fait honneur aux monstres sacrés du cinéma français. Et puis sa maîtrise de l'anglais est top. Merci à toi d'avoir écouté mon podcast, ça fait chaud au coeur !
Je me délecte de la relecture de Lestat le Vampire d’Anne Rice. L’histoire m’en paraît plus hypnotique que la première fois. L’extrait que j’ai choisi de lire à voix haute dresse le portrait psychologique d’un Lestat que n’a pas encore affligé le Don Ténébreux, un jeune homme chez qui l’on sent déjà pointer la robustesse hors-norme et l’intense curiosité métaphysique. Ce Lestat-là, encore humain et gâté par la nature, s’ennuie à périr comme bon nombre de jeunes coincés entre la moralité de leurs parents et l’étroitesse de leur milieu. Mais sa soif de donner un sens à la vie le distingue, aiguillonnée par sa frustration ; c’est un jeune qui rêve, talonne ses rêves, remet en question le réel ! A ce titre, il en devient exemplaire. La conduite future de ses affaires, en revanche, peut prêter le flanc aux critiques… âmes sensibles s’abstenir !
Le roman Respire de Tim Winton plaide en faveur de la jeunesse idéale: vibrante, risque-tout, instable, mais affamée de perfectionnement. La planche de surf en devient la métaphore, le trait d'union entre l'enfance angélique et l'âge adulte périlleux. L'Australie des intempéries, des vagues de seize mètres de haut, arrêts de mort magnifiques, sert de cadre à l'émancipation de deux jeunes gaillards hypnotisés par leur mentor. Ce séduisant baroudeur ne cessera de les pousser dans leurs retranchements, de leur mettre la tête sous l'eau pour leur apprendre à respirer envers et contre leurs peurs. De ce baptême immersif où rode la noyade doit jaillir l'art de surfer à la crête des épreuves sans jamais y perdre le sourire...
Ah enfin tu t'es décidé à la regarder !!! Ça fait plaisir ! Je dirais en complément que ce qui participe au succès de la série, c'est tout simplement une forme d'envie, une forme de jalousie et de nostalgie; Ca parle autant aux jeunes qui quelques part se rendent compte qu'un monde où tout n'avançait pas aussi vite qu'aujourd'hui pouvait être fabuleux, ici par l'amitié et tout les loisirs que les héros pratiquent ( et que la plupart considère comme rétro ou ringuard) et surtout par cette culture aujourdhui dites "pop"; et ça parle aux "anciens" qui ont vécu une période folle et qui leur rappelle tout simplement leur jeunesse... Quand je regarde cette série, moi qui ai 30ans , ça me donne envie de prendre la Dolorean et aller voir comment c'était quand la technologie n'était pas aussi omniprésente dans nos vies...
Chris ! Merci d'avoir écouté et réagi, monsieur l'alpiniste ! Je parlais de toi à ma mère il y a une heure ! Ce que tu accomplis en ce moment est très inspirant. Tiens bon ! Je te rejoint en ce qui concerne Stranger Things. C'est une nostalgie bienfaitrice que nous inspire cette série. Je l'ai adoré. Vivement la saison 5 !
Elvis de Baz Luhrmann comporte plusieurs niveaux de lecture comme tout film réussi. « Gloire et Déchéance d’une icône », « Croissance douloureuse d’un fils privé de sa mère », « Rapacité du show-business : mode d’emploi », « Esprit libre aux ailes rognées » et ainsi de suite. Tous ces niveaux de lecture m’intéressent mais celui qui m’excite appose inconsciemment la tragédie grecque d’hier sur la tragédie occidentale d’aujourd’hui. Elvis Presley se confond avec Dionysos, dieu de l’étrangeté attaqué pour sa différence et, à travers cette improbable association, c’est notre propre rapport à l’hors-norme que le film indexe. Nous ne sommes pas, en tant que modernes, beaucoup moins arriérés que nos parents des années 50 ou les Grecs des cités-états. Les bergers de la morale se sont même multipliés puisqu’on ne les trouve plus seulement dans le nid d’aigle des privilégiés. Le politiquement correct se répand. La censure ne tombe pas que du ciel ; elle frappe de tous côtés. Pourquoi pas après tout ? La censure stimule le franc-tireur. Le prochain Dionysos ne manquera pas d’occasions de se déhancher en bouffant du raisin. Et on l’applaudira derrières nos grilles.
La créativité des artistes japonais ne semble accepter aucune limite. En matière d’animation, on eût pu croire à un zénith avec Dragon Ball jusqu’à ce que One Piece enclenche son turboréacteur. Depuis, c’est la foire aux empoignes de l’inventivité et de l’audace. Gambling School sait rendre coup pour coup : esthétique léchée, sauvagerie jouissive, moralité débattable et fracassement des stéréotypes en font tout l’intérêt. Il y est question de la fièvre du jeu, de cette fièvre spécifique à notre espèce et sans laquelle, nous autres bipèdes, n’aurions pas quitté la grotte de Lascaux. Jouer, c’est apprivoiser le monde, en fixer les bornes ; mais c’est aussi pulvériser les bornes et se pulvériser soi-même dans la tentative. Qu’allons-nous faire alors? Rester à la grotte ou rejoindre l’académie des parieurs cinglés ? Je dis que rien ne va plus !
Les grandes histoires font la promotion de l'être humain dans l'exercice de sa combativité, de son acharnement, de son audace à faire la nique aux forces du chaos. L'instinct de survie est le départ de l'exercice, la transcendance son arrivée et entre les deux points... la mort taquine. Les créateurs de Stranger Things tiennent la recette d'une grande histoire bien en mains. Leurs bad-asses des années 80, tout en cheveux et en nervosité, taquinent la mort en retour lors même que la vie, pour eux, ne fait que commencer. Comble du paradoxe: ils sont drôles, ces gosses ! C'est avec l'humour en bandoulière et la fraîcheur de leurs facultés qu'ils campent devant le portail aux cauchemars. Haut les coeurs, kids ! Nous prendrons exemple.
L'histoire d'une famille surpuissante rongée par ses névroses et son penchant pour l'autodestruction. Une fable d'aujourd'hui inscrite aux sommets des gratte-ciels américains mais tirant sa source en pleine tragédie grecque. Rire noir, cruauté, exubérance; un menu gratiné avec en guise de cerise sur le gâteau la question suivante : Devenir adulte, qu'est-ce que c'est ?
Les aventures d'un jeune alpiniste solitaire, déchiré entre sa folie des hauteurs et son besoin viscéral de contacts humains: voilà Ascension ou le reflet de ce que nous sommes... colosses aux pieds d'argile. Quelle voie choisir ? La voie de l'émancipation au sacrifice des liens communautaires ou la voie de la communauté au détriment du soi ? La solitude submerge, la plénitude écrase. Faites vos jeux !
Mois aussi je dois avoir ce syndrome du vieux con ayant re regardé Californication , dexter , breaking bad , xfiles .... bravo à toi pour tes dires avec lesqueles je suis bien d'accord !
MONSTER n'est pas moins dérangeante que les oeuvres en prises de vues réelles les plus noires. Naoki Urasawa ne descend pas moins bas que David Fincher, Cary Fukunaga ou Jonathan Demme dans les abysses de l'esprit humain. Ce chassé croisé mortel entre un docteur en cavale et un ange de la mort personnifié soulève les éternelles questions de la hiérarchie entre les êtres. Qui a droit de vie et de mort sur qui et pourquoi ? Le messianique docteur Tenma cherche à interrompre la logique de prédation de l'homme sur l'homme, mais son adversaire principal ne lésine pas sur les moyens de l'isoler et de le détruire. MONSTER te soufflera par sa maestria esthétique et par la profondeur douloureuse de son propos. Tu peux écouter le PODCAST, je n' y dévoile rien de décisif. Mange, coco-cocotte ! Que ton appétit d'art et de culture reste monstrueux !
La saga One Piece combine savamment l'exubérance de la forme à l'intelligence du fond. Son héros Monkey D.Luffy, hilare et redoutable, en est la parfaite démonstration. Quels enseignements pratiques peut-on tirer d'un personnage si populaire ? A une époque où la jeunesse mondiale croule sous les incertitudes, l'enthousiasme épatant de Luffy directement emprunté au bouddhisme zen et à l'auto-conviction, a nettement de quoi concourir à la paix de l'esprit. Le podcast ci-dessus décortique les rouages de cet enthousiasme, les ressorts d'un immense appétit de vivre éprouvé par un garçon qui ne se laisse pas gêner par ses faiblesses. Savoure, Coco-Cocotte !
L’alter ego fictif de Charles Sobhraj transpire la maîtrise de soi et par voie de conséquence celle des autres. Tahar Rahim offre à cette version fantasmée du prédateur asiatique un indubitable magnétisme. Mon podcast sur RU-vid croque le mode opératoire de ce magnétisme et voici qu’il me revient à l’esprit la composante sexuelle de ce piège à longue portée. Sobhraj fait la connaissance de Marie-Andrée en Inde. Il la séduit immédiatement, mais dédaigne de lui faire l’amour pendant plusieurs semaines. La stupeur de l’amour-propre coïncide rapidement avec la frustration sexuelle chez la très belle Marie-Andrée et cette stupeur et cette frustration sexuelle donnent lieu à une dépendance amoureuse en jachère. Le dédain de son corps par cet homme qui partage son lit de fortune attache Marie-Andrée au plus près de lui. Twisted diraient les Américains, mais crédible. Laissé à l’appréciation du spectateur, Sobhraj passe pour un homme frigide, seulement fouetté par ses idées noires de revanche sociale, incapable d’éprouver la vivacité d’une émotion. Rien n’est plus éloigné de la vérité ! Ce grand manitou de la maîtrise de soi implante la dépendance affective à dessein dans le cœur de sa victime. Son évaluation du comportement de Marie-Andrée tombe juste ; il sait qu’elle lui restera soumise. Faire l’amour, enfin, au bout de plusieurs semaines, debout contre un mur, ponctue la traversée volontaire du désert sexuel par l’oasis escompté. Sobhraj n’est pas tant incapable d’éprouver la vivacité d’une émotion ; c’est plutôt qu’il libère cette vivacité au moment opportun. D’ailleurs, avant d’être un cerveau implacable, le malfrat n’est qu’une boule de nerfs engendrée par sa mère et par le système colonial. Le serpent n’a pas le sang si froid. Une fois Marie-Andrée mordue, la tâche du serpent consistera à la cadrer à la mesure de ses ambitions criminelles. Dénaturer cette femme au visage de porcelaine, la téléguider à loisir, disloquer son sens moral aux quatre vents du continent asiatique… quelle sainte horreur ! Mais quelle putain d’expertise
Toujours aussi stylé tes vidéos ! Et ton livre me donne envie de le lire. Il y a un livre qui pourra te plaire de Luca Di Fulvio : Le soleil des rebelles excellent même si j'ai préféré le gang des rêves. Je te laisse le soin de découvrir si tu ne les a pas lu.
Oasis ! Ton message fait chaud au coeur. Mille mercis ! Je n'ai pas lu Di Fulvio, mais les quatrièmes de couvertures sont prometteurs. Je vais y jeter un oeil. Les 5 premiers chapitres de Prince de Sang sont disponibles à la lecture sur Wattpad. Enjoy !
Salut j'ai bien aimé la vidéo sur le film The king sur Netflix. Une petite suggestion dans le même délire si tu peux faire une vidéo sur le parrain. Une cellule familiale, des tradition l'ascension du père Puis du fils et du neveu. L'envie la jalousie le pouvoir. La trajectoire tragique d'un homme (Michael Corleone) acculé par une menace extérieur et intérieure. Corleone et lannister n'est pas si différent finalement. Un père tywinn, vito tout pour la Familia. Michael et tyron doivent composer avec ceux qu'ils ont et ceux qu'ils sont. Ne voulant pas se mélanger, s'immiscer dans les affaires de la famille. Par leurs tignasses on les forcera à rentrer de dans.
Oasis, je te remercie vivement pour l'intérêt porté à mon travail d'analyse. Le Parrain est sublime, cela va sans dire. Je vais réfléchir à ta suggestion, à un angle d'attaque original pour aborder cette histoire. Merci de me stimuler !
