Un des maîtres contre-ténor malheureusement récemment disparu. Voix très pure, intonations magiques, mais une certaine mollesse à la prononciation qui a dû être handicapante bien des fois...
Deh, memoria, e che più chiedi? Ch'io rammenti il primo affetto? Se m'annidi eterna in petto, Ben il sai, mentre lo vedi. Deh, memoria, e che più chiedi? Ahi, ahi, partir non può dall'alma Quell'imagine gradita, E sospesa con lei la vita, Recta gelida la salma. Tu da me, che vuoi, pensiero? Ch'io sospiri il mio tesoro? Egli è spiento. Io sempre moro, Che veder più non lo spero. Tu da me, che vuoi, pensiero? O sapessi quante volte Chiamo l'ombra del mio bene. E gli mostro le catene Che conservo al core avvolte. VIeni, dice, E trammi teco nella tomba In cui dimori. Ch'a vederti in quegl'horrori, Anco Amor vuol' venir meco. Ma s'il Ciel ha ritardata La fortuna del morire, Sto sepolta col desire In quell'urna sospirata.
Ce qui est remarquable dans la troisième partie de cet air c'est la façon dont la musique illustre les paroles : à trois reprises une des voix tient la note tandis que la seconde fait des vocalises "autour" de la première. Puis à la fin elles font des vocalises en parallèle s'enroulant en quelque sorte l'une autour de l'autre. Or les paroles disent "O mon amour entoure mon coeur de chaines immortelles". Une construction totalement baroque puisque cette époque a adoré, en sculpture et en peinture, le thème de la colonne torsadée!
J'ai découvert A. Deller et J. Bowman à l'université. J'apprécie beaucoup ces 2 grands interprètes notamment J.Bowman et E. Kirby interpretant un superbe Stabat Mater . Douceur, fluidité, amplitude ...tel est le souvenir que je garderai toujours de la voix de ce grand monsieur. L'homme semble sympathique et souriant, ce qui ajoute à sa séduction musicale.
Great singing but this aria was written for a tenor and is suited to a strong male voice I understand why Emma Kirkby wants to sing this aria because it is so great but-----it smacks of a female take over.
Adieu, James Bowman - et merci ! Et que Marie, que vous avez si magnifiquement louée dans ce Salve Regina intercède pour vous auprès de Son Fils, et qu'il vous accueille comme un ami, et un enfant aimant et aimé !
Oh … my … goodness! In what century do you reside? How dare you! Adding insult to injury, the RU-vidr gave you an acknowledgment! I’m sure I can find this musical piece on another RU-vid video so I don’t add viewing for the benefit of this RU-vidr.
Il étudie la philologie classique à l'université de Gand, tout en suivant des cours de chant avec le ténor et chef d’ensemble Louis Devos, ainsi qu’avec le contreténor Alfred Deller. Sa technique particulière de chant mixe sa voix de ténor naturelle et son registre de tête d'alto : cette mezzana voce ou « voix moyenne » le distingue d'autres falsettistes qui n'utilisent que le registre de tête fort limité en puissance. Il a interprété à l'opéra des rôles comme Orphée de Gluck ou Alessandro et Admeto de Haendel. Il enseigne le latin et le grec pendant trois ans avant de se consacrer uniquement à la musique. En 1977, il crée son ensemble le Concerto Vocale qui se spécialise dans l'étude et l'enregistrement de partitions vocales méconnues des débuts de la musique baroque, dont des œuvres de Heinrich Schütz, Marc-Antoine Charpentier, le cycle des cantates Membra Jesu Nostri de Buxtehude et plusieurs opéras de Francesco Cavalli, dont La Calisto qui est monté à La Monnaie de Bruxelles. En parallèle, René Jacobs enseigne notamment à la Schola Cantorum Basiliensis et, depuis 1988, il assume également des responsabilités au sein du Centre de Musique baroque de Versailles. En 1991, il devient directeur artistique du festival d'Innsbruck. En tant que chef d'orchestre, il effectue un important travail musicologique sur des manuscrits en réécrivant l’instrumentation et l’ornementation des parties vocales de nombreuses œuvres de la période baroque. En 2001, l’Académie Charles-Cros lui a attribué le prix In honorem, qui est la plus haute récompense de cette académie, pour son enregistrement de Croesus de Reinhard Keiser et pour l’ensemble de sa carrière. En 2004, il obtient le Cannes Classical Award pour Rinaldo de Georg Friedrich Haendel et plusieurs distinctions dans des revues spécialisées en Angleterre (la revue Gramophone) et en France (les revues Diapason et Le Monde de la musique). Son enregistrement en 1995 de l'oratorio Maddalena ai piedi di Cristo d'Antonio Caldara reçoit notamment le Diapason d'or de la l'année et un Gramophone Award du magazine Gramophone. Au début de l'année 2005, René Jacobs est élu « artiste de l’année » par le MIDEM, qui distingue également sa direction des Noces de Figaro de Mozart en lui attribuant deux MIDEM Classical Awards. Quelques semaines plus tard, ce même enregistrement est distingué à Los Angeles par un Grammy Award.
Lorsqu’Alfred Deller s'aperçoit, au sortir de l'enfance, que, s'il perd sa voix de soprano, celle-ci garde un timbre étrangement aigu et une étonnante élasticité ; il se forge seul une technique de contreténor. Personne ne peut se charger de sa formation vocale, cette tessiture ayant disparu depuis deux siècles. Le compositeur Michael Tippett le remarque dans les chœurs de la Cathédrale de Canterbury et lui fait faire ses débuts à Londres en 1943 dans une interprétation de Purcell où il confond public et musicologues grâce à son timbre magnifique, ses libertés prises avec le rythme et ses modulations raffinées, légères et naturelles qui contribueront grandement à repenser la musique ancienne avec intuition, instinct et spontanéité. Alfred Deller intègre, de 1947 à 1961, les chœurs de la Cathédrale Saint-Paul de Londres, fonde le Deller Consort en 1948, et enregistre son premier disque avec Walter Bergmann en 1949. Interprète magistral et inégalé de la musique élisabéthaine et baroque, il s’intéresse aussi à la musique contemporaine. Ainsi Benjamin Britten écrit-il pour lui le rôle d’Oberon dans Le Songe d'une nuit d’été, qu’il crée en 1960. Le luthiste Desmond Dupré et le claveciniste Harold Lester participent à ses enregistrements. Il a contribué, en priorité, à la vocation et à la formation de nombreux contreténors, dont son fils Mark Deller. Parmi ses disciples, il faudrait encore citer, sans exhaustivité, James Bowman, René Jacobs, Henri Ledroit ou Gérard Lesne, ces grandes voix, chacune singulière, qui lui doivent tant. Nikolaus Harnoncourt se rappelle avec admiration « l’assurance imperturbable du chanteur le plus significatif de cette musique ancienne en train d’éclore ». Gustav Leonhardt décrit avec une grande précision l'art et la manière de ce « musicien, c'est-à-dire un cran au-dessus [d’un chanteur], et qui plus est, d'un chanteur-musicien exceptionnel », débordant de vitalité et d'humour. Quant à lui, René Jacobs évoque le « chanteur-poète »... Tous s’accordent à mettre en évidence l’art intuitif de ses intonations fines, l’expressivité des sons filés, dont il refusait de privilégier la beauté pour demeurer en accord avec le texte. Alfred Deller s’abstenait des vocalises quotidiennes, détestait les répétitions et préférait la spontanéité du concert. Marié à Peggy Deller, il eut deux fils et une fille. Né en 1938, le premier fils, Mark Deller, devient par la suite chef d'orchestre et à ses heures perdues chanteur d'opéra. Né en 1944, le second fils, John Deller est gendarme à Londres. En 1970, il est promu commandeur dans l’Ordre de l'Empire britannique.
I volunteered at a church in Boston, the Emmanuel, and they have a group that does cantata's every Sunday. That was my first intro to this music. I love Emma, and the Academy was the first exploration into classical music. I wanted to explore the sound of original instruments from the period. Thank you so much for sharing a perfect experience for me, Emma, Academy, and Bach!!🙏