Bonsoir et merci pour vos encouragements 😊 Je vais réfléchir à votre suggestion 👍

Merci pour votre message. Le vécu individuel est bien sûr souvent différent des résultats des études ...

Merci pour votre message. Le métier difficile de parents 😊

Merci pour vos encouragements. Il y a tellement de choses à transmettre !

Tu as raison une amie a été abusé par son grand frère et elle m’a avoué qu’elle a abusé son petit frère 😮 la mère à fermer les yeux 👀 😮

Merci pour votre témoignage. Le soutien des parents est la première protection que l'enfant victime devrait recevoir. Malheureusement, cela n'est pas la règle, et vous en connaissez les conséquences...

Bonjour, merci pour votre témoignage, je le trouve hyper interessant! J’ai une question cependant concernant ce dernier, qu’entendez-vous par « vie sexuelle » et à quel(s) endroit(s) la dissociez-vous de la vie affective ? (Une question que je pose avant d’avoir regardé la vidéo, je précise). Merci d’avance à vous!

@@evat2945 Merci pour votre retour. Alors tout d'abord, je tiens quand même à repréciser que je rapporte les propos de mon amie et que je n'en suis pas l'auteur si cela manque de précisions ou d'assurance. Je vais essayer de répondre en rapportant le plus fidèlement ce qu'elle a pu me confier. Par rapport à sa vie sexuelle, c'est là où je n'arrive pas à vraiment mettre le curseur, est-ce que depuis, elle a une vie sexuelle plus intense que les autres filles ou est-ce que elle a une vie sexuelle qui prends trop d'importance à cause de ce qu'elle a subi? C'est toujours très délicat de savoir jusqu'à quel point ses attouchements ont bouleversé sa vie sexuelle et comme elle le dit elle-même, on ne le saura jamais. Je sais qu'elle sait déjà mis dans des situations dangereuses volontairement pour éprouver de la peur et de la domination (elle fantasme sur le fait de ce faire violer) et elle a vraiment besoin du sexe dans sa vie mais est-ce quelque chose de normal ou est-ce que cela est vraiment déraisonnable? Je ne saurai pas le dire, en tout cas, elle ne semble pas être un cas à part je pense. Pour ce qui est de la relation affective, j'ai l'impression qu'elle a dû mal à tomber amoureux ou à s'attacher à des copains alors qu'elle a déjà eu beaucoup de déclarations. Dès que ces derniers deviennent trop attachés à elle, jaloux, ou trop amoureux, elle s'éloigne volontairement d'eux. Elle se demande si elle arrivera vraiment à trouver le grand amour, l'être qui pourra faire battre son cœur. J'espère avoir été plus clair et précis. Merci.

Bonjour, La description de ce que vit votre amie appelle plusieurs commentaires : - La théorie de la trahison de Jennifer Freyd avance que la personne agressée par un proche, pour maintenir le lien d’attachement, peut en arriver à ne pas voir la trahison. Elle appelle cela la « cécité à la trahison ». On le voit essentiellement avec des parents incestueux, car le lien d’attachement est vital pour l’enfant. L’enfant en arrive donc à penser que c’est lui qui a voulu ces contacts sexuels, qu’il en est le responsable ou qu’il n’y a rien de répréhensible à cela. C’est une façon de ne pas voir, de ne pas se rendre compte, que le parent ou le proche l’a manipulé et a trahi sa confiance : au lieu de le protéger et de l’aider à grandir, il a profité de lui sexuellement. - Les fantasmes de viol sont assez fréquents chez les victimes d’agression sexuelle de l’enfance. En fantasmant sur une agression sexuelle, la victime peut essayer de reprendre le contrôle sur une agression au cours de laquelle elle a été impuissante. Être à l’origine du scénario de viol peut l’aider à le restructurer, à en reprendre le contrôle, et peut-être aussi à donner un sens à l’agression et à réduire l’anxiété liée au souvenir. Mais le fantasme de viol peut aussi induire un état dissociatif qui permet de « s’absenter » pendant la relation sexuelle et de la supporter. Malheureusement, dans ce cas, la personne n’est plus dans son corps et la relation avec le partenaire en pâtit. Le fantasme de viol peut aussi refléter l’association qui a eu lieu, durant les agressions passées, entre la violence sexuelle et l’excitation, surtout si le contact physique a généré des sensations de plaisir. Une question importante, c’est de savoir si votre amie a un seul fantasme de viol, intrusif, qui tourne en boucle et dont elle est prisonnière, ou si elle a d’autres fantasmes qui viennent enrichir sa vie sexuelle ! Aucun fantasme n’est bon ou mauvais en soi. Mais a-t-il des conséquences positives ou négatives ? - Tout irait bien pour votre amie si elle était vraiment libre de faire ses choix et totalement consentante. Mais si elle multiplie les relations sexuelles et les partenaires, s’agit-il d’un véritable choix, ou est-elle victime d’une compulsion sexuelle ? - Il n’y a pas de mal, en soi, à aimer la sexualité. La victime d’agressions sexuelles de l’enfance doit parvenir à se réapproprier sa sexualité, en étant consciente de toutes les contradictions qui sont normales. - Votre amie souffre de ne pas pouvoir créer un lien amoureux durable avec un partenaire. On sait que les agressions sexuelles de l’enfance provoquent des perturbations dans l’attachement et des difficultés relationnelles. C’est peut-être là que réside les conséquences les plus négatives de ses agressions passées. Comment vivre adulte une relation saine qui associe l’amour et la sexualité ? L’homme qui l’a agressée enfant était un ami de la famille qu’elle devait bien aimer, probablement. Elle a donc associé l’affection avec l’agression sexuelle et la trahison. Rompre la relation affective, c’est donc éviter une nouvelle trahison. Multiplier les relations et rompre permet de maintenir un contact avec les autres tout en évitant l’angoisse associée aux relations affectives intimes. Votre amie a-t-elle une assez bonne estime d’elle ? Car une victime ayant une mauvaise estime d’elle peut se sentir indigne d’être aimée et mettre fin aux relations amoureuses. De plus, les victimes ont souvent tendance à idéaliser les hommes. Lorsque la victime rencontre, adulte, un partenaire, l’idéalisation du début, associé à un attachement intense, fait ensuite inéluctablement la place à de la déception et à une rupture. Je suis désolé de la longueur de ce commentaire, mais j’espère qu’il vous apportera quelques pistes de compréhension. Ce ne sont que des hypothèses, car faute de plus d’informations concernant votre amie, il est impossible de répondre de manière plus satisfaisante.

Bonjour! Pourriez-vous s’il vous plaît en dire plus sur les victimes d’agressions sexuelles et l’idéalisation des hommes ? Ou connaîtriez-vous des ressources intéressantes sur le sujet ? Merci d’avance! 🌷

Bonjour, Je ne connaissais pas cette théorie et je la trouve très intéressante. C’est vrai que même si c’était un ami de la famille. Mon amie a toujours considéré cette personne comme un membre de cette famille. De plus, comme cette personne était son agent, elle était « censée » la défendre et la protéger aussi d’une certain façon. Je crois que c’est beaucoup plus tard, vers 14 ans, qu’elle s’est rendu compte de la trahison de cette personne en particulier envers ces parents qui lui faisait confiance. En effet, beaucoup de fantasmes de viols ou liés à la domination et parfois aussi des relations incestueuses. Il y a en effet d’autres fantasmes, de multiples fantasmes qui lui viennent en tête et des choses qu’elle aimerait reproduire. Est-ce que c’est mal de réaliser ou de te « tester » ces fantasmes là ou même d’en parler avec elle ? Pour le moment, je ne vois pas de conséquences négatifs. Elle prend du plaisir à les imaginer et a m’en parler et je crois qu’elle voudrait que l’on en parle plus, pour les explorer (pas forcément physiquement mais en échangeant dessus, comme dans un jeu de rôle dans laquelle elle aurait ce rôle qu’elle avait eu par le passé). Je crois que cela rejoint ce que vous avait dit. Peut-être essayer de reprendre le contrôle sur une situation où elle n’en avait pas, même si elle a pris du plaisir dans ces situations. Quels conséquences pourrait être négatives dans cela ? Je crois qu’elle est libre et consentante. C’est un peu difficile à dire. Parfois je me dis aussi que je veux forcément trouver un problème quelque part alors que peut-être il n’y en a pas forcément et que malgré ces agressions qu’elle a subi dans son enfance, elle a réussi à aller de l’avant sans de trop grande conséquences négatives dans sa vie et en particulier dans sa vie sexuelle. Votre dernier paragraphe est encore une fois très intéressant et apporte de quoi réfléchir. Je crois qu’elle a une bonne estime d’elle-même et est assez objective et consciente de ce qu’elle est et représente. Elle est par contre toujours très surprise de l’image qu’elle peut renvoyer sur les autres. Lorsque beaucoup de ses anciennes relations font l’éloge de sa personne et du fait qu’ils n’ont pas pu l’oublier, elle a dû mal à y croire et elle a l’impression qu’il parle d’une autre personne, de quelqu’un d’autre, mais pas d’elle. Ce genre de remarques est récurrente et elle est toujours surprise de cela. Je vous remercie pour cette réponse complète et longue sur ce sujet, il n’y a pas de problème pour la longueur du texte bien au contraire car il est difficile de trouver de la documentation spécifique sur ce qu’elle a pu vivre. On a rarement des témoignages « positifs » de la part des victimes dans les agressions sexuelles, ce qui a pu lui causer aussi une forme de culpabilité aussi. La honte d’avoir aimé et pris du plaisir à travers ces agressions. Je comprends parfaitement que c’est difficile de répondre et comme je me permets de faire également l’intermédiaire, j’essaye de ne pas trop altérer son propos et son ressenti Merci encore pour cet éclairage très instructif.

Et prendre le risque de se retraumatiser ? certainement pas... les thérapies de dernière génération prouvent le contraire.

Merci pour votre conseil. Mais cette petite animation avait surtout pour objectif de décrire le processus de dissociation à l'œuvre dans le stress post traumatique. Il en faudrait une autre pour aborder les aspects thérapeutiques 😊

Ok au temps pour moi 😊

Merci pour votre message. La thérapie EMDR peut en effet être utilisée pour créer et renforcer des ressources, comme des figures nourricières et protectrices qui viendront protéger et rassurer l'enfant blessé 😊

Merci pour vos encouragements 😊

Merci pour votre message. Malheureusement, il m'est impossible de vous donner des conseils. Je ne peux que vous proposer d'aller jeter un œil sur l'annuaire des thérapeutes Emdr sur le site de l'association Emdr France (www.emdr-france.org). Vous dites que votre mari est suivi, mais son thérapeute est-il formé aux traumatismes psychologiques ? Mais quel que soit la thérapie, les traumatismes complexes que sont les agressions sexuelles de l'enfance nécessitent du temps, parfois beaucoup de temps pour que l'état psychologique de la victime s'améliore. Ne perdez pas espoir. Et votre mari a évidemment besoin de votre soutien 😊

Merci pour votre message. Qu'entendez vous par continuité ?

je comprends les termes honte, colère etc.. et je comprends le ressenti, j'ai vécu cela avec l'exposition aux violences intra-conjugales, familiales et une éducation qui mettait en place toutes ces projections mortifères sur l'enfant, les décharges émotionnelles et accusations dysfonctionnelles... .. le propre des adultes blessés, infantile émotionnellement aussi... les héritiers de la guerre aussi..tout un contexte d'immigrés aussi...bref.. ils ont fait avec ce qu'ils ont reçu aussi. J'ai fait une thérapie, avec un psychiatre (psychanalyse orientation freudienne..) autant dire qu'à ce moment là, je ne savais pas ce que c'était. Le fait de me faire parler de mon enfance, de mon vécu.. de me faire "voir" (car le psy met des mots sur le comportement des adultes) mes parents avec ce prisme là, m'a fait ressentir du dégôut de moi-même, de la colère.. très fortement...énormément de tristesse aussi. J'ai vécu un véritable éfondrement... l'horreur.. sauf que (mi année 1990 et Laborit avait déjà parlé du système nerveux - les 3 F - ) rien ne m'a été proposé pour soutenir et pour la suite, remettre en place une structure saine. D'accord c'est sans doute nécessaire que le moi (faux-self) s'éffondre, mais il n'y a pas eu de réunification du moi si je puis m'exprimer ainsi, pas de restauration, et le système nerveux n'est pas pour autant restauré, dans mon cas du moins.. quand je dis continuité, je parle de la guérison.. ne plus retomber dans les mêmes schémas d'adaptation, clivage et autres mode de communication relationnel biaisé par la peur. Rester dans son corps, ressentir et comprendre ce qu'il dit par ex. Est-ce-que vous pouvez donner des pistes pour aider ? pour illustrer,au décès de ma mère, récemment, j'ai à nouveau été confrontée au système familial et dans l'état émotionnel qui était le mien.. je me suis retrouvée à nouveau "figée" face à la violence.. Je suis très reconnaissante de tout le travail d'informations qui est fait aujourd'hui, le mental comprend... ça aide.. mais le reste du système a aussi besoin d'être informé, ré-informé.. du coup, là je suis en mode dorsal depuis 2 ans, je sors de chez moi que pour l'essentiel...ça me rend très triste puisque je ne sais plus comment faire face à l'autre qui abuse aussi lègèrement cela soit-il, les petites agressions du quotidien... est-ce-que c'est plus clair pour vous ? merci en tout cas de prendre le temps de lire les commentaires. Bien à vous 😊🙏

Merci pour votre message. Je ne pense pas que le cillement soit un signe car les muscles des paupières ne sont pas liés au nerf vague, mais au nerf facial ou au nerf oculomoteur. Mais c'est une bonne question qui mériterait qu'on se penche dessus 😊