Je respecte chaque individu. Mon commentaire n'a pas de but positif ou négatif mais exprime une opinion. Je ne vois que de l'ego surdimensionné d'individus bien né. Aucune reconnaissance de sa propre responsabilité sur le système, aucun aveu sur son envie de fortune pourtant bien présent et même exacerbé, malgré que le besoin de reconnaissance à été vite fait dit en début de conférence. Souffrir n'enlève en rien la gravité de nos choix. Pour moi qui suis humilié depuis ma naissance, c'est insultant et la révolution c'est pas encore pour demain Je ne vois que des prédateurs en mal de domination qui veulent simplement inverser les pouvoirs . Des individus riche qui exposent une infinité à travers ces projets pour cacher la multitude de leur ignominie
Petite précision concernant l'anecdote sur amazon et les "contenus associés" : je sais d'expérience qu'il faut payer pour y figurer. Ce ne sont donc pas réellement des "conseils de lecture d'amazon" mais des auteurs ou des maisons d'édition qui sont classés ou pas dans la même catégorie, dans le même genre ou sous-genre (il existe plusieurs formules de publicité) et qui versent de l'argent à la plateforme pour que leurs produits soient mis en avant. C'est pour cela que les contenus associés sont de moins en moins pertinents.
à 1:20:50: "On m'a élevé avec cette phrase: "Quand on veut on peut" Une abomination issue du credo de la "toute puissance" Nietzschéenne, du même genre que: "la fin justifie les moyens" Il y a quand même, dans ce profil psychologique particulier, un important "déconditionnement éducatif" à ne jamais perdre de vue, mais il semble que A.M soit que la bonne voie de la "prise de conscience" définitive.
à 1:12:22: "Le harcèlement qu'elle subit de sa hiérarchie, elle nous le fait subir, aussi " ouais ,mais à un niveau de la "chaîne de conductivité électrique", faut qu'il y en ai un qui dise "non" (qui porte ses c.....) sinon, c'est comme le soldat nazi qui pleurniche à Nuremberg: "Je ne faisais qu'obéir aux ordres" ... Mais c'est bien là le problème, les gars, et c'est là qu'est la "Responsabilité" avec un grand R. De plus si tous les "moutons blancs" mettent leur masque et s'auto-censurent, ça signale aux bergers qu'ils peuvent aller encore plus loin: "No limits" et dans la tonte journalière et dans la transformation en côtelettes
"Si c'est scientifique c'est forcément bien". T'as raison, parce que c'est les gens les plus amoraux de la planète, près à rééditer, en toute occasion, le pacte de Faust avec Méphisto.
Faut savoir que ce sont les mêmes qui s'octroient allègrement, des "indemnités fictives" en tous genres, ou autres avantages en nature, à répétition, et vous demandent dans la foulée, de leur dresser des rapports sur les économies de fournitures de bureau ou la machine à café. Ce sont exactement les mêmes, je le sais d'expérience.
Cherchez la "reconnaissance" de ses pairs est éminemment "névrotique". Quelque chose qui a des relents de "réclamation parentale" Donc, se convaincre de très bonne heure de ne jamais manifester ce genre de demande dans le monde du travail
Assez d'accord. Je n'attend pas de reconnaissance dans le travail en fait je n'y ai jamais cru. Je fais le même boulot de dev, je veux juste que mon taff tourne et basta je prends le pognon. Les boites nous louent et nous font rever a de la reconnaissance. Tant mieux pour ceux qui y croit et veulent fêter les "reussites".
Merci pour cette conférence. Je viens de vivre un episode ou on m'a enlevé a nouveau d'une tache que je maitrisais, de l'aveu de la hierarchie pour me mettre sur autre chose. Mais tout le reste je le vis aussi. A savoir meme qu'on nous a affecté une ligne gratuite pour nous aider psychologiquement au cas ou. Ou tout un tas d'autres petits détails qui si je ne suis pas dans le privé, je vous assure que nous vivons la meme chose (peut etre moins violemment) dans le service public. Merci encore.
Justement on va arrêter de faire des voitures pour tout le monde donc vous aurez plus de problème avec Ford ou Taylor puisque vous aurez plus de voiture
D'où tu veux des félicitations pour ton travail ? Ils n'ont pas à te féliciter parce que tu fais ton travail, on te paies pour ça ! Et surtout, il ne faudrait pas que tu crois que tu fais du bon travail, tu risquerais d'avoir des prétentions salariales.
Bonjour je suis auxiliaire de vie sociale burnout en 2017 ,3 dépressions. Aujourd'hui en formation d'aide soignant...bravo à vous...j'ai eu pas de chef ou sous chef comme vous les décrivez...merci beaucoup
6:48 "le but de l'homme moderne sur cette terre, est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir et dans tout les sens, afin de pouvoir dire fièrement à l'heure de sa mort, je n'ai pas perdu mon temps" Pierre Déproges
Merci pour cette conférence. Et surtout pour la distinction entre coopératif et collaboratif ! ( ainsi que pour sainte Danièle ). Cela m' a fait du bien. Etre coopératif ( et vouloir du fait de son travail, aboutir à une augmentation des primes et participations pour tout le monde, tout en obtenant de meilleurs moyens de travail, et même crée des postes ) dans une entreprise qui prône en réalité le collaboratif, avec un chef de site ( tout puissant avec l'appuie des services DRH ) qui n'a pas envie de travailler plus et qui doit donc contre piloter le site dans cet objectif tout désignant à chaque fois un coupable responsable de la lente évolution du site : d'où brun out + harcèlement avec la collaboration intéressée des kapos.
Bonjour Arthur, Animatrice QSE j'ai rédigé les procédures et autres documents pour modéliser le travail. Votre témoignage est très parlant pour moi, merci beaucoup.
@Val DICI C'est une bonne piste oui : depuis tout petit on apprend à obéir, à être sage, à reconnaitre toutes les figures d'autorité possibles et s'y soumettre, fortement encouragé par la reproduction sociale, les rapports de dominations plus ou moins intériorisés (et conscients), le conformisme qui est lui aussi très puissant pour s'intégrer où que ce soit... Les questions posées par Milgram et son expérience sur l'état agentique et la capacité de dire non n'ont toujours pas de réponse définitives.
J'ai toujours énormément de respect pour ces gens qui montent sur scène en était pas du tout du monde du spectacle... Ya rien de plus difficile...surtout quand c'est pour leur plomber le morale 😂.
Y a juste a écouter les arguments que te donne ton manager lors de l évaluation annuelle pour se rendre compte que déjà ils ne regardent pas ce que tu fais. Pour la plupart ils ne savent pas tes points forts de tes points à améliorer donc imaginez les objectifs qu’ils te donnent après ça...bateau, non valorisant... atteignable ? Quantifiable ? Quels sont les moyens qui vont être mis à dispositions ? ... bref si même une DRH ne sait pas ce que c est que la reconnaissance attendue d un salariée, on peut en conclure que lors du recrutement du personnel managerial celui ci ne sera pas un critère .. mais plutôt comment ils font pour que l equipe s adapte aux changements en leur mentant...
Bonjour et merci pour le témoignage. Je relaye une vidéo qui vous rend hommage à vous et aux autres confériencier(e)s gesticulant(e)s ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE--ldiGf64t_c.html&ab_channel=LaMarchePacifique
Je vais rebondir sur un petit aspect. Pour en avoir fait l'expérience, je peux dire que pour se payer le luxe d'être malade, faut être en forme et riche ! Par ailleurs, je suis frappée du nombre de personnes ayant fait un burn-out qui ont enchainé sur un cancer. cela fait plusieurs fois que je vois ce combo...
Oui, et oui :-( Je sais pas si je l'ai dit ce jour là à Toulouse, mais je le dit quand j'y pense: je suis un homme, blanc, hétéro, valide, cis-genre... "On a pas tous droit au burnout." Et pour le combo... C'est une sombre et douloureuse vérité. Cette souffrance au travail nous touche profondément. Et c'est très dangereux pour beaucoup d'entre nous!
Les auto-entrepreneurs d'aujourd'hui sont les "taĉherons" d'hier. Il y a encore quelques années (années 90), dès lors que le lien de subordination était clairement établi (exemple le tâcheron qui utilisait l'outillage prêté par le donneur d'ordre), la fausse sous traitance (le louage d'ouvrage) était requalifiée en contrat de travail.
Si vous avez regardé ma conf, svp, faites-moi un retour... Laissez un commentaire, ou envoyez-moi par mail vos avis, remarques, critiques... L'éducation populaire c'est ça... On avance en s'éduquant les un.es les autres... Je vous offre mon témoignage et mon travail. Offrez-moi au moins votre avis :-) Vos avis, vos ressentis sont précieux pour moi.
Arthur Conf bonjour, je vais donner mon experience dans le monde du travail, tout d abord je fais partis des gens les plus bas de la sociétée, je viens d une famille extremement pauvre, j ai arr^té l'école dés que j ai pu a 16 ans pour travailler, je n ai aucun diplôme. mes premier emploi étaient des emploi saisonnier dans les champs a genoux toute la journée dans le froid et l'humiditée,premier boulot aucune résistance physique au bout de 2 semaine j ai une tentinite sur chaque poigné et la peau bruler a cause d un pésticide présent sur les légues qu on récolte mais je continue dans bosser dans ces conditions, j ai ni le choix, ni les moyens de faire des études, puis je traine ce genre de boulot saisonnier jusqu a mes 18 ans, la dureté de ce type d emploi je le sent m a endurcie contre la douleur et au niveau rendement, ensuite je travail en usine le travail y est moin physique mais psychologiquement c est la douille, les horaire changent toutes les semaines, le temps est long les gens sont cons et se crache a la gueule en permanence, se dénoncent entre eux, leche le cul des chefs pour être bien vue... il m a pas fallut longtemps pour comprendre que la sociétée était de la merde et que ça aller être compliquer d évolué professionnellement antourer d autant de gens pourris. premier craquage a 22 ans j en peux plus de ce milieu et de ces gens immondent, je quitte l usine et trouves un travail au black dans le batiment, l employeur me formen sur le tas, ça se passe bien mon employeur et sa famille on prévu de quitter la région et il est pret a m embaucher si je les suis dans leur nouvelle région, sans hésiter j accepte et me retrouves a 1000km de chez moi. tout se passe bien, ça me plait et une nouvel région me donne le sentiment d un changement possible de vie. au bout d un an la femme de mon patron attrape un cancer qui se généralise en 6 mois et finit par en décédé, mon patron se pendra quelques mois plus tard. je repars a zero totalement, ne voulant plus retourner a l usine je tente de contacter des employeurs dans differents domaine, je me suis fait arnaqué 3 ou 4 fois de cette façon en travaillant pour des patrons qui au final ne m avaient jamais déclaré et parfois même sans recevoir de salaire du tout, puis au final j ai compris que y avait rien a faire et que j allais devoir retourner en usine. puis pendant des années j enchainerai differente usine,avec des contrat toujours précaires, les même ambiances, les mêmes ouvrier immondent...etc et au fur a mesure du temps qui passe je sent qu je suis entrain de me bousiller moralement mais je tombe pas en depression, j ai plutôt de la haine qui me sert de moteur, mais cette haine m a conduit de nombreuse fois a me faire virer lorsque je refuser d accepter des caprices de petit chef ou lorsque je refusé de me laisser parler comme un chien par ces chefs. j ai fais un deuxieme craquage il ya peu de temps a 35 ans, je venais de trouver un boulot en usine, tout se passer normalement et au bout de 2 semaines une petite chef me fait des reproche sur une chose que j ai pas faites, je ferme ma gueule et continue de poser puis 5 minutes plus tard je la vois provoqué une panne volontairement sur la machine, elle ne sait pas que je l ai vue et viens m engueuler en me reprochant la panne et me parle comme de la merde, j ai un moment d hésitation mais ne peux m empecher de lui dire que je viens de la voir provoquer volontairement cette panne et que donc ça servait a rien de me casse les couilles gratuitement et je fini ma journée en oubliant l incident. le lendemain j arrive au boulot et direct un haut responsable vient me voir en me disant que j étais viré et que ce n était pas tolérable de manquer de respect a la petite chef de ligne et me demande si je souhaites donner ma version sur l incident, je lui réponds que visiblement sa décision semblait prise avant même que je donne ma version et que donc en tant qu interimaire j avais pas a penser et que j avais juste a fermer ma gueule. ce jour la le sentiment d injustice a était plus fort que d habitude même si j ai compris depuis longtemps que je n étais rien d autre que de la merde au yeux de cette société capitaliste, mais est la premiere fis de ma vie que pendant 2 jour j ai hésité a attendre le responsable de cette usine un soir sur le parking pour lui fracasser la gueule et d aller chez la petite chef pour la choquer et l humilié devant ses enfants, mais je l ai pas fait mais ça m a fait prendre conscience que ce type d emploi et de personnel était entrain de me rendre totalement bargeot et depuis ces faits je ne travail plus et je n arrives même plus a me motiver a aller travailler et me dire que tout ce cirque va recommencer, j ai toujours de la haine mais plus assés pour qu elle continue a me servir de moteur. je ne suis pas en activité donc on ne peut pas dire que c est un bun out même si cela est dû au milieu professionnel, c est donc une depression, je pourrai aller voir des psy qui probablement me droguerons au anxiolitique pour que je puisse accepter ma réalité plus facilement mais ce ne serait que me voilé la face, ma réalité c est que l usine et le personnel de ces milieu me rend malade.
@@tubyou2937 Merci pour ce témoignage. Je ne peut que comprendre. C'est la société qui est malade du capitalisme. Nous sommes nombreux a vivre ce genre de situations. Nous ne sommes pas seuls. Il faut s'entourer autant qu'on peut pour passer ces périodes sombres...
interessant sur l'individualisme, j'etais manager d'une centaine de personnes et j'avais batailler pour des prime de groupe avec objectif de groupe, les gars s'ils reussissaient un objectif avait tous la prime et tous la meme.... evidemment apres changement de directeur de site et ma mise au placard ils ont vite changer ca en objectif individuel..... j'en ai des tonnes dans le meme genre ! bon maintenant je fais du fromage et j'suis bien plus heureuse ! ah et sinon c'est moi qui ai fait le moins pire des cancer: la thyroide ! l'annee de mon licenciement economique apres avoir eu des aigreur d'estomac a me bruler les entrailles pendant des mois :)
Merci pour ce récit qui fait sourire et grincer des dents. Travaillant en SSII, j'ai retrouvé beaucoup de choses que je connais, heureusement, j'ai la chance de connaître moins de galères. Je te souhaite une excellente continuation, et notamment, une situation professionnelle épanouissante.
Je veux dire que ce soir là, j'ai oublié de parler des syndicats... Nous en avons parlé dans le débat qui a suivi. Nous avons biensur besoin des syndicats... Pour se fédérer, se défendre et s'organiser...
Bonjour, Excellente conférence. En terme de prestation, déjà, c'est fluide, intéressant et bien développé. On ne décroche pas. Sur le sujet: C'était très parlant pour moi: mon ex-beau frère est dans la même branche, peut-être un poil au dessus en terme de qualification (il est ingénieur en informatique), à son compte. Il est mieux payé... mais il n'a plus droit aux tickets resto, aux congés payés, aux formations pour se tenir à jour, les indemnités journalières de la sécu quand il est malade, c'est tellement peanut qu'il continue de travailler même malade. Il a choisi de ne travailler que à proximité de chez lui (accès en vélo) pour pouvoir être rapidement là si ses gamins ont un problème (et accessoirement éviter de perdre 4h à 6h /jour dans les transports). Mais ça a un coût financier puisqu'il est moins bien payé que lorsqu'on l'envoyait en Chine ou en Australie pour 3 mois, ou que s'il travaillait de l'autre côté de Paris. Donc il travaille plus, pour compenser. Et même s'il était chez lui le soir entre 18 et 19h, il était trop crevé pour s'occuper des affaires courantes, de ses enfants et de sa femme. Elle s'est senti délaissée, et a fini par le quitter. Pour les entretiens professionnels individuels, c'est tout à fait ça. Même fonctionnaire, je recherche de la reconnaissance. Donc je donne beaucoup. Jusqu'à être épuisée. Et pour rien. Exemple: on a une grille d'évaluation à 4 cases pour chaque 'objectif': Insuffisant, objectif non atteint, objectif atteint, objectif dépassé. Je travaille sur 2 missions différentes dont l'une sur laquelle je suis responsable. Sur cette dernière on attend de moi un taux de réussite de 64%. Quand j'ai récupéré le truc, cela faisait des année que le taux oscillait entre 50 et 54%. Ce taux dépend de la réussite du portefeuille de mes 35 collaborateurs sur le terrain dont je suis le travail. Je prépare leur travail en amont, je vérifie leur progression et je les contacte quand ils sont en difficulté sur les résultats (grâce à un tableau excel de suivi). Ma hiérarchie met une pression de dingue sur ces collègues et présuppose qu'ils trichent et sont fainéants. Donc on est obligé de suivre des protocoles avec des mails hyper nuls pour les 'aiguillonner'. J'ai tout de suite râlé à propos de ces mails, en disant que j'avais honte d'envoyer des trucs comme ça à des gens, parce que c'est démoralisant. J'ai donc changé la forme du mail et remplacé par un appel téléphonique ou je leur demande comment il vont en premier. J'ai arrêté de pinailler sur les détails et je leur ai donné un coup de main pour que leur progression soit plus visible, même s'ils n'atteignent pas toujours les objectifs. Je préfère les encourager que les fustiger (sauf quand c'est réellement nécessaire, parce qu'on a quand même 1 ou 2 escrocs sur le lot). Et je garde en mémoire sur un fichier les problèmes qu'ils rencontre. J'évite qu'un point négatif sur leur grille d'évaluation ne soit reporté sur tous les autres critères, en analysant mieux leurs statistiques, au-delà du logiciel de suivi.Du coup ils se font moins enguirlander par les RH. Et quand l'équipe RH envoie un de ces mails désobligeants, je vais tout de suite dans leur bureau pour leur dire ce que j'en pense, puis j'appelle mon équipe pour faire la psy (ce qui n'est pas dans mes attributions), je réconforte, j'apaise, j'encourage, j'écoute leur mécontentement (d'abord dirigé contre moi puisque je fais partie du personnel de bureau), c'est dur. Psychologiquement c'est épuisant. J'ai demandé à changer de poste parce que c'est même trop difficile pour moi qui ai déjà subi du harcèlement professionnel et qui ai une tendance à la dépression. Mais ma hiérarchie a refusé. Je leur ai dit que les collègues étaient trop chargés en terme de volume de travail, que c'était trop diversifié et donc qu'on augmentait le risque d'erreurs et de pertes, j'ai ajouté qu'un jour ils auraient des morts avec leur management de merde et que je ne voulais pas être complice! Depuis que je leur ai dit ça on a eu un burnout, deux arrêts maladie de plus de 3 semaines pour de l'épuisement, 3 personnes qui sont proche du burnout et qui s'effondre en larmes au téléphone régulièrement, et un AVC dans l'équipe terrain. Mais on me répond que la charge de travail et le management ne sont pas en cause, ce sont les collègues terrain qui ne sont pas bien organisés. Et les AVC ça arrive à tout le monde, même aux retraités alors qu'ils ne sont pas stressés par le travail eux. J'ai fini par craquer et parler de suicide, donc ils ont dû appeler les pompiers pour moi. Au moment de mon évaluation, au bout d'un an et demi, j'ai remonté le taux de réussite à 63.8%. Et je connais presque toute mon équipe. Pourtant je ne les vois que 3 ou 4 fois par an lors des formations, en coup de vent pendant leur pause. Mais lors de mon évaluation, on m'a mis 'objectifs non atteints'. Ma N+1 avait mis en appréciation générale disant que j'étais très investie dans mon travail, que je le faisais bien et que j'avais quand même effectué une belle progression. Elle a rajouté que ma demande de mobilité a été refusée pour la seconde fois (ça ne dépend pas d'elle et même ma N+2 avait donné un avis favorable). Mon N+3, un mec d'une condescendance crasse et d'une servilité abyssale à l'autorité, qui gagne 2.5x mon salaire, sans doute pour des compétences (qu'on ne voit jamais à l’œuvre), mais qui ne maîtrise pas la base, c'est-à-dire dire bonjour à son équipe, se laver les mains quand il sort des toilettes, nettoyer quand il pisse à côté ou laisse des traces au fond (et ce mec a eu l'audace de me servir que mon mode de vie mettait en danger la santé de mes collègues, parce que j'ai refusé de me faire vacciner covid!!!) a voulu qu'apparaisse le fait qu'il a fallu appeler les pompiers pour moi et que 'mon inaptitude à gérer mon stress est un problème pour le service'. Il voulait voir la mention 'insuffisant' sur mon évaluation. Heureusement ma N+1 a refusé de se plier à la demande pour la mention avec le soutien de ma N+2, et a bien tourné le truc: "rencontre des difficultés liées à la dimension psychologique du poste et à la charge de travail qui risquent d'avoir un impact sur sa santé. A demandé une mobilité pour ce motif, mobilité qui lui a été refusée par 2 fois". La différence entre un bon et un mauvais supérieur hiérarchique. Là, on a 2 personnes qui partent dans l'équipe bureau, où on est déjà en tension sur les pics de charge, et elles ne sont pas remplacées. Je n'en peux plus. J'envisage de passer à 80%. Même avec une perte de revenus, si je pouvais me reposer ce serait bien. Mais je sais qu'on ne modifiera pas ma charge de travail, j'aurai juste moins de temps pour le faire. Quand le public est géré comme du privé! YOLLO!!!