plutôt que de casser les prairies, un éleveur doit tenir à coté de ses prairies, 10 ou 15% de sa surface en rotation intensive où il cultive une succession de céréales et de fourrages dérobés ( RGI, trèfle incarnat, sorgho, crucifères fourragères ... ) cette surface, non labourée, sera plus productive mais aussi plus coûteuse, que la même surface en prairie permanente.
Très beau bois avec un grain très fin. Il ressemble au poirier, mais vieux rose/rouge au lieu de rose pâle, beaucoup plus lourd et dur. Il a un veinage délicat et discret et qui prend un très beau poli avec un aspect satiné. J'ai eu l'occasion de l'utiliser en placage et je regrette de ne plus en avoir.
on peut nourrir la planète avec des sols vivants et donc l'agriculture de conservation des sols, mais on ne pourra JAMAIS sauver les campagnes sans mettre AUX NORMES les villes !!! en France les recyclages de l'eau et de la matière organique sont inexistants !! Les stations d'épuration sont des armes de désertification massive ! non seulement l'eau est jetée en rivières pollue TOUTES les rivières mais TOUTE la fertilité des sols ( la matière organique) disparait dans des incinérateurs ou des décharges ! La France ne manque pas d'eau, la consommation (potable, industrie et agricole) ne représente que 2.5% des précipitations annuelles, mais juste de réserve. Actuellement les rivières françaises rejettent entre 50 et 70% des précipitations (alors qu'il ne faudrait jamais dépasser les 30% ...) ce qui provoque des inondations, un assèchement mathématique des bassins hydrologiques. Tous les ans les indemnités sécheresses et inondations coutent des milliards aux contribuables (sans parler des vies humaines ... ) alors qu'avec quelques millions on résoudrait en même temps les deux problèmes. Sans oublier l'énergie propre que peut fournir une turbine associée à une retenue, en France nous avons largement de quoi doubler notre production hydroélectrique !
Super👍 Mais du coup , comment ce débarrasser du chiendent ? Quelle pratique adopter ? Je suis jardinier ( sans bêchage, en couverture permanente sauf au printemps, pas de fito, pas de NPK ) Je cherche à améliorer cette pratique, très difficile depuis 2014. J’écoute ver de terre production et MSV aussi. Merci à vous 3.
Détendez-vous, le réchauffement climatique n'est pas d'origine anthropique. Il s'agît simplement d'un cycle naturel (cf. optima climatiques antique et médiéval).
De ce que j'ai vu la meilleur de tes conférence ! Chapeau l'artiste :) Il faut l'expliquer àu niveau des communauté de commune non ? Comment faire ?!?!?!!!!
Un point intéressant : le fumier ! Mathieu préconise un retour de 5t de fumier pour chaque tonne de foin récolté. Seulement une vache qui mange une tonne de foin fournie 2,5 tonnes de fumier, soit deux fois moins que la préconisation. Il n'y aurait donc pas de fumier pour fournir la paille de la litière et encore moins de fumier pour cultiver des patates. La prairie peut, je l'espère être productrice nette, et ainsi être le socle agronomique d'une ferme. Comme la forêt où il n'est pas nécessaire de faire de restitution suite aux prélèvements bien faits, la prairie intelligemment gérée peut produire une ressource exporté comme du foin, sans restitution, mais il faut peut être sortir du dogme productiviste pour cela.
Un point intéressant : le fumier ! Mathieu préconise un retour de 5t de fumier pour chaque tonne de foin récolté. Seulement une vache qui mange une tonne de foin fournie 2,5 tonnes de fumier, soit deux fois moins que la préconisation. Il n'y aurait donc pas de fumier pour fournir la paille de la litière et encore moins de fumier pour cultiver des patates. La prairie peut, je l'espère être productrice nette, et ainsi être le socle agronomique d'une ferme. Comme la forêt où il n'est pas nécessaire de faire de restitution suite aux prélèvements bien faits, la prairie intelligemment gérée peut produire une ressource exporté comme du foin, sans restitution, mais il faut peut être sortir du dogme productiviste pour cela.
Encore merci AP 32 pour cette conférence et ce beau tour d'horizon de nos chères indésirables et mal connues. Question: dans un contexte de potager un peu sauvage, doit-on laisser certaines comme le rumex et le chardon croîtrent avec nos cultures, notamment pour les apports de cuivre et de phosphore; est ce utile pour la production de pommes de terre sous compost/foins pris dans des chardons ?
Autrement dit, selon leurs présences sur nos terrains comme le plantain lancéolé, mourron blanc à l'instar de leur comestibilité, faut il les préserver avec nos légumes, les limiter ? les garder totalement. Merci de vos lumières. Naturellement.
Contrairement aux cultures de chasseur-pêcheurs-cueilleurs (> 95% de l'histoire de notre espèce et 100 % des humains antérieurs) nous avons un tel héritage culturel d'hostilité à la nature, imprégnant même notre vocabulaire, bien le plus souvent nous n'en sommes même plus conscient. Ce travers n'épargne même pas les protecteurs de la nature. Exemples même dans cette vidéo : • "assainissement" est pertinent lorsqu'on assèche une maison humide. C'est de la propagande impliquant que soit exclusivement positif le bilan du dessèchement de zones naturelles humides ou aquatiques. Alors que, globalement, leur intensité en fait des écocides de masse ; • un paléontologue américain, dans un livre consacré aux espèces n'existant plus, précise que les espèces ne s'éteignent jamais,. Car le terme implique un processus interne comme "se développer" ou provenant de qui le subit comme "se suicider". Mais dire qu'elles disparaisse reste une neutre, ce qui un biais très tendancieuse. Quand une espèce cesse d'être sur terre, c'est qu'elle a été exterminée : par un épidémie, par l'irruption d'un prédateur ou d'un concurrent venu d'ailleurs, par une altération écologique majeure, par une éruption volcanique, par la chute d'une aérolithe, etc. Depuis quelques millénaires, encore plus depuis deux ou trois siècles, encore plus depuis la seconde guerre mondiale, la quasi-totalité des espèces tuées en masse le sont, directement ou indirectement, par les humains. Et lorsqu'une espèce en devient une autre, peut-on réellement parler de disparition ?
Modulation par la prise en compte de l'histoire évolutive. Oui, un cours d'eau "normal" est un cours d'eau avec castors. Depuis des millions d'années Castor fiber, l'espèce d'Eurasie, a été omniprésent dans les eaux douces d'Europe continentale. D'où des millions d'années d'évolution des autres espèces des eaux douces dans des habitats influencés par les activités des castors, d'autant plus que les cours d'eau sont petits. Au contraire l'introduction de Castor canadensis (l'espèce d'Amérique du nord) à la fin des années 1940, par cupidité (fourrure) dans l'extrême sud de l'Amérique du sud a eu un impact écologique catastrophique. Car les communautés animales et végétales d'eau douce d'Amérique du sud n'ont nullement évolué en présence de castors et de leurs ouvrages. En Europe l'extermination (et non pas "disparition") par une chasse pour la fourrure, avec cupidité à court terme, sans souci de ménager la ressource, ne s'est généralisée qu'à partir du XIII° siècle inclus, jusqu'à être quasi-totale vers 1900. Cette extermination n'a été plus précoce (depuis l'antiquité) que dans les péninsules italiennes et balkanique. Car, dans ces parties de l'Empire romain, la densité humaine alors était approximativement dix fois supérieure à ce qu'elle était au nord du limes, frontière nord de l'Empire.
L'archéologue préhistorienne Bryony Coles, lors d'un de ses séjours dans le bassin de la Drôme (ou je réside), m'a dit que : - des fouilles ont montré que dans les régions à Castor d'Eurasie, les premiers agriculteurs ont utilisé les ouvrages de la manière qu'évoque Quesada ; - bien plus récemment, les colons d'origine européenne, ont fait de même en Amérique du nord et que ceci est documenté, sans avoir besoin de fouilles archéologiques. Ceci dit, l'agriculture est aussi apparu dans aires sans castors : tout l'hémisphère sud et une partie, de l'hémisphère nord : au sud de la Méditerranée, Asie tropicale, etc.
Merci beaucoup pour votre partage, l'exposé intéressant me donne envie de mettre en pratique la trogne, de détecter les jeunes plants d'arbres entre les ronces et de mettre le vivant à l'honneur.
1:16:00 je "m'amuse" a semer du xanthium quand j'en trouve, je n'arrive jamais à le faire germé, pour moi celà montre bien que ces plantes "problématique" apporte plus de solution que de probleme
je comprends mieux en effet, 1:30:10, sur ma parcelle, il y a du lotier corniculer, de l'oseille commune et la luzerne d'acheté ; c'est pas du pipeau les plantes bio indicatrices, celle la ronce pourrai me causer probleme, elle appelle la foret ... reste à moi de choisir qu'elle type de foret je souhaite
Quel bonheur de vous écouter messieurs. Vous nous faites voyager dans un monde magique et féerique. Je le vois comme dans le film "AVATAR ". C'est ainsi que sera notre monde une fois que l'humanité se réveillera de sa torpeur. De vos travaux on conclut que la condition normale du monde est l'Abondance. 1+1 est > à 2.
Passionnant ! Comme je suis heureuse de vous avoir découverts. Et tous les principes auxquels vous faites plus ou moins consciemment référence sont tous transposables à l’organisation des communautés humaines. Oui, tout est possible ! Merci