DISCOGRAPHIE Double album « Abysses & Ivresse des profondeurs » - 09.2024 Album « Éternel » - 12.2022 Album « Pleine Lune2 » - 10.2019 Album « Bx Vice » - 06.2019 Album "Pleine Lune" - 10.2018 Album "Fantôme" - 02.2018 Album "Masque de chair" - 03.2017 Album "Abysses" - 02.2013 EP "Second souffle" - 06.2012 EP "Thermocline" - 10.2011 EP "Immersion" - 06.2009
Est-ce que tou aussi, tu pleures le soir. Tu sais qu'tout est fini, jusqu'à c'qu'on annonce que ton âme est sortie du mitard. Est-ce que toi aussi, t'a l'impression que tout est éphémère ? Comme si tu goûtais un fruit, et que tes erreurs s'énumèrent. Est-ce que tu vois, qu'là politique est u jeu ? Gouverner par des rois, qui n'pense qu'à foutre le feu. Alors tu prends les armes, et tu sais qu'ça mène à rien. La guerre fait du charme, uniquement aux gens biens.
J'ai eu la chance de vivre la vie que la plupart d'entre eux rêvent J'ai goûté le succès, j'ai connu la gloire, j'en ai eu des vertiges Ah oui très souvent je me suis senti monté au 240ème ciel J'ai même eu accès, du moins je crois, à des niveaux interdits J'ai trouvé la vérité sans même la chercher J'ai pris la route de l'éternité en sens inverse J'ai plus d'idées, j'sais plus quoi faire, j'ai tout essayé Rien ne t'arrive à la cheville Rien ne t'arrive à la cheville Et j'ai tout essayé mais tout paraît fragile J'ai tenté de m'payer leur soi-disant paradis Mais rien ne t'arrive à la cheville Rien ne t'arrive à la cheville Je me suis déprogrammé, je n'étais qu'une machine Je suis parti voir de l'autre côté de la matrice Rien ne t'arrive à la cheville Rien ne t'arrive à la cheville Jouer les célébrités, je suis censé faire, oui Je ne sais même plus si j'ai existé avant que tu ne m'aimes, oui J'aimerais croire que quelque part je trouverais mieux que toi, vie Rien ne t'arrive à la cheville Rien ne t'arrive à la cheville J'ai vu un ami pleurer, j'ai vengé un frère Ivresse meurtrière et frisson de la violence Ah oui j'ai aimé jusqu'à ce que j'm'en désintègre J'ai écrit un texte sur le dos d'une baleine volante Oui c'est des scènes, j'en ai fait brûler bon nombre J'ai vu des centaines de milliers de visages hurler mon nom J'ai retourné ce monde dans tous les sens pour tenter de trouver quelque chose Qui puisse ne fût-ce que briller plus fort que ton ombre Oui j'ai tout essayé mais tout est fragile J'ai bu jusqu'à la dernière foutue goutte de magie Rien ne t'arrive à la cheville Rien ne t'arrive à la cheville Oui j'ai tout essayé, à cette heure je fatigue J'ai goûté jusqu'aux extrêmes les saveurs de la vie Rien ne t'arrive à la cheville Rien ne t'arrive à la cheville Je ne sais même plus si j'ai existé avant que tu ne m'aimes Je refuse de partir pour l'éternité sans que tu m'laisses Je sais déjà que nulle part je trouverai mieux que toi, vie Rien ne t'arrive à la cheville, ma fille
Merçi à toi Scylla et à tout le rap français, on a subit, mais on sera toujours toujours neutre mi ange/mi démon pour nous notre armée, insaisissable, pour la cause...
J'oublierai pas où tout commence, ma mère qui m'appelait "mon ange" Les BMX dans les aires de parking On rêvait de passer devant la Lune en wheeling volant On les mettait en boucle, on connaissait qu'trois-quatre films J'oublierai pas l'écran, la taille d'la télécommande Mon grand-père, Les Temps Modernes de Chaplin Notre adolescence, la violence des années nonante À l'époque où BX avait des airs de Sad Hill J'oublierai pas nos rêves, nos premières passions Histoires d'meufs et d'love, on y goûtait qu'à tatillon J'oublierai pas mes balades, seul, la nuit Avec "Si dieu veut" de la F.F Et dans ma poche, mon fameux couteau papillon Le goût d'la trahison, celui de mille excuses Avec l'recul, je crois bien que le pire des trucs C'est voir les yeux d'quelqu'un qui, d'puis le début, t'a aimé à la folie Se vider d'un jour à l'autre et t'voir comme si t'existais plus J'oublie pas ces fils de pute qui ont plié mon frangin Déguisés en gens biens, dans leurs uniformes J'oublie pas cet ancien en train d'agoniser au sol Me jurer qu'il a cru voir une licorne (licorne) J'oublie pas ces rues, rein n'tient d'bout À dix-sept piges, dans une ville plein d'fous On en voyait, des trucs de dingue Et puis on rentrait s'endormir devant un DVD de film hindou J'ai fouillé toute mon histoire Même si des souvenirs ont quelques dents cassées Quelques dents cassées Jusque là, tout m'inspire à crier "victoire" Je ne trouve toujours rien à remplacer Rien à remplacer J'ai fouillé toute mon histoire Des fois, j'en souris, des fois, j'ai le sang glacé Foutu sang glacé Jusque là, tout m'inspire à crier "victoire" Je ne trouve toujours rien à remplacer Rien à remplacer Yeah, rien à remplacer J'oublierai pas où tout commence Quelque part dans les abysses En bas, j'écoutais fredonner la foudre Chaque texte, chaque rime J'les écrivais la nuit dans ma vieille Renault Mégane rouge Quinze ans plus tôt, j'vois les ados qu'on était Y a p't-êt' que l'rap qui nous permettait vraiment d'lâcher prise À cette époque-là, tous les quartiers de BX Se butaient grave au R&B et aux mixtapes HMD J'oublie pas nos réf', ouais IAM, Wu-tang, Big Pun, les Mobb deep, les Nas, les Lunatic Ouais, tout fier, j'ouvrais grand mes fenêtres J'faisais péter l'son pour toute la ville (la ville) Qui aurait cru qu'ce putain d'rap Serait le tout premier amour d'ma ie-v Ouais, en fin de compte, il me l'a prise (l'a prise) J'oublie pas mes premiers katas, les battes à côté d'la table Toutes les calles placardées de stickers OPAKA Les kickages en facecam, Crown ou Saké Zaka Tous les allers-retours en balle, à Paname, avec Hkar L'ivresse que ça donne quand le fantôme sous les toits s'livre Les centaines de poèmes ectoplasmiques Le visage du Latif, les images de ma team Chacun de mes feats avec le fils à Gelati J'oublie pas l'époque où j'avais privilégié l'ogre J'croyais qu'en criant plus fort, le blues disparaîtrait J'oublie pas la tarte que j'ai mangée Quand j'me suis pris pour la première fois des bails Genre "Despo Rutti, Arrêtez" J'oublie pas les nouveaux rappeurs qui ont poppé Qui ont toisé et puis qui ont disparu aussitôt dans l'Triangle des Bermudes J'oublierai pas qu'j'ai gratté "L'enfant et la mer" Sur une falaise en Bretagne, en été, un foutu soir de Pleine Lune J'ai fouillé toute mon histoire Même si des souvenirs ont quelques dents cassées Quelques dents cassées Jusque là, tout m'inspire à crier "victoire" Je ne trouve toujours rien à remplacer Rien à remplacer J'ai fouillé toute mon histoire J'en ai rien à foutre de vivre dans l'passé Vivre dans l'passé Jusque là, tout m'inspire à crier "victoire" Je ne trouve toujours rien à remplacer Rien à remplacer Rien à remplacer J'oublie pas l'époque des troisièmes couplets J'oublierai pas où tout commence D'où viennent les soifs de vengeance Les plis des regards noirs des amis d'enfance rongés par la jalousie Ce midi, je viens encore d'en croiser un J'peux te jurer qu'il rêvait de me voir en sang J'oublie pas ces fois où j'tempérais la violence Dans mes équipes, j'ai toujours été le moins pire, je crois Mais la vie m'a appris que l'intelligence est d'être tendre Et qu'il faut aussi pouvoir entrer dans ces chiens comme il se doit J'oublie pas ce poto Qu'aimait la sœur d'un autre, qui a fini par la tuer Puis se brûler avec elle La naissance de mon premier fils, moi qui me croyais blindé Contre tout type d'émotion J'étais préparé à tout Sauf à prendre de plein fouet le bonheur extrême Ouais, c'lui-là, j'l'avais pas vu v'nir J'oublierai pas les expériences mystiques et spirituelles Parce qu'avec le temps, mon mental va prétendre que c'était faux J'oublie pas la dif' entre vécu et virtuel L'manque de loyauté d'ceux qui t'appellent "frérot" qu'sur les réseaux J'oublie pas ce sentiment qu'j'ai eu la première fois qu'j'ai rencontré ma femme Comme un con, j'ai pas réussi à parler J'me suis senti nostalgique, comme si j'la connaissais déjà Comme si j'l'avais aimée depuis treize virgule huit milliards d'années J'ai fouillé toute mon histoire Des fois, j'en souris, des fois, j'ai le sang glacé Ouais, jusque là, tout m'inpire à crier "victoire" Ouais, je ne trouve toujours rien à remplacer Pour tout l'or du monde, rien à remplacer Rien à remplacer (toi) Rien à remplacer (Toi) Rien à remplacer Rien à remplacer
Je t ecoute depuis BX vibes, donc ca veut dire tres longtemps. J aime vraiment ton evolution. Tu es tres talentueux Scylla. J ai grandi depuis mon adolescence avec toi. Force a toi.
Très très très fort !! La puissance !!!! Incroyable !!! Malheureusement le rap c'est ça !!!! Mais tu et trop soue côté !!!! Propagé !!! Ce son !!!! Ce clip partout !!! Il mérite fort plus de force que ça