Moi je suis plutôt d'accord avec Onfray, dans le sens où c'est dangereux de mélanger fiction et réalité et de ne pas le préciser. Mais sinon le film est juste génial.
Excellent film pour découvrir Cyrano ! Bien sûr qu'à partir aussi de ce film on a envie de voir la pièce Cyrano de Bergerac et de lire les passages parfois tenter de les apprendre. De mieux comprendre Cyrano pour m'en inspirer dans ma vie
Une pièce ne peut être le reflet fidèle de l'Histoire. Les tragédies de Racine, les drames shakespeariens - et le "Cyrano" de Rostand, bien sûr! - se servent de personnages historiques pour faire passer un message d'une autre nature. Peter Shaffer, dans "Amadeus" par exemple, n'a pas voulu faire une pièce sur le "véritable" Mozart (si tant est qu'on puisse le connaître)...,mais sur une rivalité d'ego, une jalousie, un sentiment d'injustice... une révélation à soi-même aussi (Mozart est porté par un "don de Dieu"; Salieri éprouve ce qu'est le sentiment de "médiocrité" face à l'indicible du génie). A ce titre, on retrouve le thème abordé par "Equus"... un thème qui obsède le dramaturge P. Shaffer. Bien sûr, le spectateur doit être conscient qu'il n'est pas question d'"histoire" au sens scientifique du terme, mais d'une création dramaturgique. Les arguments de Onfray ne tiennent pas, à moins qu'il veuille dire que, dans nos sociétés, on prend aisément des fictions pour argent comptant... Peut-être, mais 'Histoire donne aussi lieu à des hypothèses, des incertitudes: le "Freud" de Onfray contient une grande part de... Onfray lui-même... Il faudrait que chacun soit conscient que, même l'Histoire, repose sur une part d'incertitudes... elle est aussi, pour une part, une "reconstruction" mentale. Un historien russe ne voit pas Napoléon comme un historien français, etc. ... mais c'est une autre "histoire"...
Je suis d'accord avec Alexis... J'ai vus le film et j'ai eu envie de m’intéresser à Edmond. Comme le compositeur Bellini, il n'écrira qu'une seule pièce majeure, "La Norma"...une...mais un chef d'oeuvre. Pour Edmond ce sera "Cyrano de Bergerac"...un chef d'oeuvre...Ça c'est le "Panache".
ALEXIS MICHALIK - EDMOND - 2019 Voilà un film dont on ne peut rien dire vraiment car il est parfait, tel que nous ne pouvons que le rêver de bout en bout, alors pourquoi alourdir le verdict d’une dissection décortiquante. Bien sûr que nous portons en mémoire cinq ou six versions de cette pièce que nous avons vues dans des théâtres ou au cinéma. Bien sûr que nous ne pouvons que penser à Depardieu, mais ici le rôle étant explosé entre la vie réelle et la pièce, entre l’auteur, Edmond Rostand qui crée et invente la pièce, lettre à lettre, et dieu sait s’il en écrit beaucoup, certainement plus de trois car SOT n’est pas dans notre univers, et d’autre part un de ses amis qui jouera un second rôle et qui est amoureux d’une actrice et ne sait pas lui faire la cour, ami de Cyrano dans la pièce (et la vie réelle il y a fort longtemps ?), et enfin le Cyrano dans la pièce, le Cyrano historique Constant Coquelin, bien sûr joué par un autre acteur vivant, lui. Le plus amusant est que le film n’hésite pas à citer une ou deux fois Daniel Mesguich et son éternel éphémère, et la trappe est un tour que ce Daniel Mesguich a souvent utilisé dans son inspiration farcesque de boulevard. Mais surtout quelque part nous nous y perdons dans les temps, et le seul temps qui ne se propulse pas sur scène est le temps du vrai Cyrano de Bergerac au 17ème siècle, sinon une épitaphe que nous nous devons de tous connaître. Mais il est bien sûr que Cyrano n’est que le prétexte pour parler d’Edmond Rostand qui a perdu dans la brume de ce monde son frère, le grand spécialiste qui disséquait des grenouilles, vivantes bien sûr, Jean Rostand. Mais c’était un temps troublé, la troisième république qui se finit en 1939 et qui offrit quatre années de boucherie guerrière à la fin de la vie de notre Edmond Rostand. Mais Jean Rostand devait ne pas être bien loin. Mais il est sûr que l’on nous mène en bateau sur la Seine, à la godille plus qu’à la rame, et que les lieux ne sont pas tous, loin de là, vraiment ceux que l’on vous dit. Le théâtre de la Porte Saint- Martin prend à la fin une ampleur qui ressemble plutôt à un Palais Royal. Mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, j’entends l’absinthe. Dr. Jacques COULARDEAU
j'ai vu le film hier et j'ai adoré, c'est plein d'humour, c'est une revisite de Cyrano et je me fous pas mal que ce soit la vérité historique ou pas, que Rostand est mis 3 semaines ou 8 mois pour écrire son chef-d'oeuvre ou pas. pour moi, c'est un excellent film
Au delà du fait que je ne parviens pas à comprendre pourquoi une telle haine, le mot est faible, envers M. Onfray (l'avez vous seulement écouté?) , une seule question donc:" ce film est-il présenté comme une fiction ?". Si oui, cela clôt le débat . Dans le cas contraire, je serai d'accord avec ce monsieur: c'est extrêmement dangereux. Effectivement, demandez à "cette jeunesse" (et les autres !!! :-) ) ce qu'elle sait de Mozart. Et l'on ressort ce fou pétomane. Et si vous lisez le (vrai) E. Rostand...il en a "bavé" pour écrire cette pièce. Que d'efforts, de ratures, vite réduits à "dernier acte écrit pendant que..."...
Onfray assez pitoyable, qui n'offre aucune analyse conceptuelle de ce qu'est le "vrai" ou la "vérité", ce qui devrait être le rôle du philosophe. A la place, seulement des grognements d'un vieux réac qui est effrayé par la perte du contrôle d'un dogme qu'il estime légitime car avéré historiquement.
Il apporte une contrepartie nécessaire au débat et n'est pas dans la complaisance. Par ces remarques, et les réactions que cela procure, il enrichit la conversation, très agréable par ailleurs.
Alexis Michalik fut rapidement condamné par Onfray qui lui a dit ce qu'il aurait dû faire ! Eh oui, Onfray sait tout, sur tous les sujets. Vous aimez les frites ? Onfray vous fait un discours sur l'histoire des frites des origines à nos jours et vous annonce qu'un projet de livre est en cours. En fait c'est un affabulateur, un clown médiatisé, sans doute imposé à François Busnel, car ce dernier n'aurait pas organisé cet HOMMAGE à M. Onfray. Ce fut pitoyable ! A oublier au plus vite !
B assez d'accord relou ces intellos qui semblent sortir de la cuisse de Jupiter jadore Michalik en plus d'être talentueux il est tellement sympathique... L'opposé d'Onfray
Moi je préfère toujours la vraie histoire pas de fiction à part que la personne dans la pièce ,n'est pas une personne connue là c'est d'la pure fiction ...
Onfray qui cherche la vérité.................encore une fiction digne du film réalisé par Michalik la création de la pièce de Cyrano de Bergerac par Edmond de Rostand.
C'est amusant d'entendre Onfray défendre l'histoire quand on sait qu'il adhère à la thèse mythiste complètement fallacieuse et que, pour cela, il dénigre la très grande majorité des historiens.
Monsieur Onfray, vous êtes très loin de la sagesse, et du savoir être en plus. Du jamais vu dans cette émission, j'aimerais bien que ce "philosophe" n'y retourne pas, monsieur Busnel
Onfray sait-il qu’il y a le cinéma ? Franchement, qu’il est lourd et insupportable, il se croit dans ONPC, il parle d’ailleurs sans avoir vu le film qui est magnifique !
Michel Onfray ne comprend pas ce qu'est une oeuvre d'art. Il aurait possiblement demandé à Rostand de raconter la véritable histoire de Cyrano. Qui n'a rien d'intéressant.
Bon bah le point godwin il s'appelle déjà "la part de l'autre" d'Éric Emmanuel Schmitt. J'arrête là le visionnage ce fut un débat stérile. Merci au revoir
Vive la culture et la langue françaises ! Non au tout- à - l’anglais ! Non à l’anglais partout ! Ne laissons pas mourir la langue française ! Avec de fortes complicités dans les « élites » politiques et économiques de notre pays et de l'Union européenne, une politique d'arrachage linguistique, dont le peuple français n'a jamais pu discuter, se met en place : en violation de la Constitution et de la loi Toubon, il s'agit de substituer le tout-à- l’anglais à la langue française dans tous les domaines : Travail, commerce, enseignes, publicité, recherche, université, chanson, médias, etc. Cette politique linguistique ne détruit pas seulement la langue française - qui est un des piliers de l'identité républicaine française -, elle ne sape pas seulement le socle linguistique de la francophonie internationale ; elle est également porteuse de lourdes discriminations et d’inégalités socio-linguistiques ; l'imposition insidieuse d'une langue unique menace en outre lourdement la liberté de pensée et la diversité culturelle en France, en Europe et dans le monde. Sauvons la langue de Molière, de Diderot et de Hugo et appelons notre peuple, les francophones du monde entier et tous les amis de la liberté et de l'égalité entre les peuples, à entrer en résistance contre le totalitarisme linguistique et la colonisation culturelle ! m.facebook.com/groups/427329653977211?ref=share
