À la recherche des nouveaux pères 

Je suis papa depuis 21 jours : j'ai pris 6 mois de congés parentales... Ma compagne 8. J'adore changer mon nourrisson la nuit, je lui donne le biberon et je prends soin de lui et la maman... Ensemble, on reconnait quand il a faim, quand il veut qu'on lui change sa couche... Ah ouais, j'ai oublié de dire: je suis en Allemagne...

Bonjour, j'ai trouvé cette émission très intéressante. En particulier, la réflexion sur l'apprentissage des compétences de parents fait tout à fait écho à mon expérience personnelle de père d'une petite fille de 8 mois. A sa naissance j'ai pris un mois de congés. Pendant cette période, j'ai eu le sentiment d'être vraiment "en responsabilité". Etant moins fatigué que ma compagne, j'ai pu mieux apprendre les gestes, les soins, et ainsi porter la fameuse charge mentale tandis qu'elle se concentrait surtout sur l'allaitement. Mais une fois mon congé terminé, j'ai senti peu à peu ce rôle m'échapper. Jusque là c'était moi qui "savais", alors qu'ensuite je me suis retrouvé à demander ce qu'il fallait faire ou à attendre des directives. En revanche, il y a un point qui m'interroge et qui n'est pas propre à cette émission en particulier, c'est lorsqu'une intervenante, chercheuse, revendique son travail comme féministe et parle même de "lutte" pour le qualifier. Je me demande comment il est possible de concilier une démarche scientifique, qui demande de suspendre son jugement et d'examiner son objet d'étude sans a priori, avec ce prisme qui assigne un objectif de lutte sociale à la recherche. C'est une vraie question.

Merci beaucoup pour cet épisode. Votre invitée parle très très vite, mais elle était vraiment très très intéressante ! J'ai découvert près de chez moi une association qui s'appelle : "Entre père" (à Montréal) et je pensais justement aller les voir. S'ils ne vous connaissent pas je leur parlerais de votre podcast, il est tout aussi valable au Québec et mérite d'être entendu. Merci pour tout ce que vous faites, j'ai bien hâte de découvrir la saison 4 !

Emission hyper intéressante, et rare. Je me retrouve 100% dans vos analyses. Je suis père au foyer à temps partiel par choix, je me permet de témoigner, pas pour débattre ou faire de la morale, mais juste parce que je me sens très isolé. J'ai voulu l'autonomie et la responsabilité, une répartition égale, me mettre à fond dans le Care. J'ai voulu être seul avec bébé pour apprendre à être père car je suis angoissé en présence d'autres adultes, et pour avoir une relation privilégier avec mon enfant. Rien n'a été facile : bien placer mes "congés" (cad arrêter de bosser) autour de la date d'accouchement estimée, puis en relai du fin de congé estimé de la mère, de façon à faire au moins autant en durée que son congé - soit 5 mois. Prévoir finances (je suis prof de musique indépendant). Relayer ma compagne à la maternité a été quasi impossible, on m'a même suggéré d'aller me reposer!... D'ailleurs a peine le dos tourné ma compagne fait une crise d'épilepsie, dûe à fatigue extrème (...faut-il le préciser?) Retour à la maison : la plupart du temps elle prend les devants pratiques, avec ses inquiétudes +fréquentes ou en tout cas +pro-actives, et sa culpabilité (j'en ai conscience), mais il n'y a pas de projet pour changer cela. Faute de propositions de sa part, je devine que je devrais adopter les mêmes attitudes qu'elle, ou alors être en conflit quotidien. Je n'ai pas la même façon de faire, mais je me retiens. Donc la plupart du temps je me suis mis en "exécutant" de ses initiatives, en attendant impatiemment mon congé de papa solo. Mais ce mode de relation que j'adopte en attendant m'éloigne peu à peu de mon bébé. Lorsque ma compagne sort ou prend un bain, je me rue alors sur bébé pour faire des trucs qui me font sens à moi, sans prendre en charge les inquiétudes de la mère. Comme elle allaite, je suis dépendant des tirages de lait, ou alors je dois viser entre 2 tétées pour sortir seul. La nuit je ne sers à rien. etc J'en parle autour de moi, on me dit que c'est normal, que ça va passer, et que "Ah, les mères, leur attachement est naturel!". C'est faux et ça commence à me mettre en colère. Je suis en train de perdre des mois de relation avec mon bébé, que je ne revivrai pas. Ma compagne retourne alors travailler. Première semaine seul avec bébé : hardcore au début. Mon manque de sommeil me rend migraineux, absent, exécrable, j'ai de la jalousie face à mon bébé qui a le droit à mon assistance permanente. Je craque, je pleurs en écoutant un podcast sur la parentalité, puis la tendance s'inverse, les gestes deviennent mieux gérés : j'apprends, j'écoute mon bébé, je vis à son rythme, je me met à sa hauteur, je ne pense à rien d'autre... Magique. Je veux que ça continue. Et là PAF! Confinement : retour à la vie à 3 permanente. Je me referme, je déprime, j'attends le retour de mon congé. Mai : ma compagne télé-travaille et ne veut pas essayer de mettre bébé à la crèche même 1 jour (on y a droit vu qu'elle est instit), donc je retourne travailler uniquement quand elle ne travaille pas, le minimum pour ne pas la laisser dans la "double-peine"... Re-enfermement. Elle surveille ma façon de m'occuper de bébé même en télé-travaillant. Je me distancie. J'attends. Dans mes rêves j'aimerais tester une garde alternée, juste pour voir... Fin juin : les instit renvoyés bosser 8 jours. Joie ! Je retrouve bébé, la vie au foyer : ménage, cuisine, sieste, musique, linge, linge, linge... on sort faire du tourisme, on parle à des passants, on se prend en selfie ^^. 8ème jour : je dois laisser bébé à sa grand-mère pour travailler l'aprèm. Sensation horrible d'arrachement. Il me manque une partie de moi. J'ai besoin d'en parler mais ça ne résonne pas. Il paraît que la fusion c'est le truc de la mère. Je prépare ma revanche en envisageant une garde de mon bébé pendant les heures de travail de ma compagne (donc à la rentrée) Vacances scolaires d'été : je réalise qu'avoir un projet égalitaire n'est rien face à un travail qui permet d'avoir 2 mois de congés. Normalement j'ai 4 semaines, ce que je trouve déjà énorme - et ça n'était pas un pb avant d'avoir un enfant. Cette fois je prends les 2 mois quasiment, car à défaut d'accomplir mon rêve (confirmé) de père au foyer, je ne vais pas laisser ma compagne gérer seule alors qu'elle est elle en congé (un congé mérité, je précise!). La relation à-trois obligatoire se poursuit donc, mais ma compagne est moins dans le contrôle de mes gestes. Elle se fait même relayer par des copines-mères... D'ailleurs avec l'une d'elle je passe un pact : "je garde vos gosses, vous sortez ensemble avec ma compagne... non, pas besoin de me rendre l'appareil : la société vous l'a déjà fait faire !..." Elle s'étonne que ma compagne ne veuille pas me laisser bébé +de quelques heures seul, alors qu'elle n'allaite plus. La rentrée approche. Ma compagne ne veut pas se mettre à 80% comme beaucoup de ses collègues maman : ouf ! car on sait que c'est synonyme d'augmentation de double-peine pour les mères. Au même moment on reçoit une réponse positive pour une place en crèche en partiel (19h/semaine) et une autre à temps complet. Je défends alors mon nouveau plan de vengeance ! : choisir la crèche à temps partiel et m'occuper de mon bébé le reste du temps ceci toute l'année ! Ma compagne est ok, ouf !! Elle en en est même presque fière quand elle en parle... Ah j'espère bien ! ^^ Ca fait maintenant 1 mois que mon rôle de père s'installe doucement. J'apprends, je découvre, j'aime. Je suis bien sûr maladroit, angoissé, parfois un peu en jalousie ou en rejet. Mais ça se gère. Je prends confiance en moi. Quand la mère rentre, elle prend relai et initiative, mais je suis serein. J'attends toujours qu'elle soit ok pour me laisser 2 jours sans elle avec bébé, car pour l'instant c'est trop dur pour elle : 1 nuit ailleurs, à 10 mois... Durant ces derniers mois on m'a parfois conseillé d'être "ferme" face à la mère, de "faire ma place de père" en ne lui laissant pas le choix, ou en ignorant ses inquiétudes. Ma psy m'a parlé d' "arrachement de l'enfant à sa mère". J'avoue que je trouve injuste (et même violent) qu'elle m'empèche de partir 2j avec mon bébé, notamment. Je ne sais pas ce que ça aurait donné si je l'avais fait quand-même. Mais je trouve ça violent aussi, d'arracher. Et puis ça manque d'analyse sociale... Cela dit ne rien faire, c'est être complice d'une structure très injuste aussi... Bref Coté amis-papa il n'y a pas de partage : ça ne les intéresse pas. Et je jure que j'essaye. Par contre je peux voir certaines copines en journée, leur présenter ma progéniture. Avant de faire un enfant, je n'avais pas imaginé à quel point le début est magnifique...Une pépite dans ma vie. Pour ça, il fallait que je sois seul. Je le souhaite à tout père. La fameuse "fusion mère-enfant" dans la nature, c'est de la fumisterie. Ou alors : Merci d'ajouter les pères! En tout cas moi. Et puis de toute façon c'est une question d'éducation. Je me rend mieux compte aussi bien sûr de la charge que représente de s'occuper de bébé pour les mères, même sans arriver à la même masse de travail invisible que ça représente. Quand on doit porter bébé pour faire pipi, ou faire des siestes en même temps que son bébé, passer l'aspirateur en porte-bébé pour qu'iel n'ait pas peur, préparer un sac de sortie pendant 1h et que finalement bébé a sommeil, chercher sur internet les temps de conservation du brocoli cuit-mais-pas-en-purée en croisant les sources, préparer le rdv de médecin avec les questions de ma compagne et retenir les réponses, connaître les réunions du soir de ma compagne... Voilà voilà. Je partage tout ça parce que j'aimerais qu'on le fasse avec moi, et que c'est pas mauvais de parler de soi. En parallèle des analyses structurelles du patriarcat. J'irai voir la recommandation de Myriam Chatot. Il y a aussi les films Daddy Cool, qui sont chacun bourré de clichés, mais encourageant et drôles. Je vois parler de "médaille" dans un commentaire. Et ben moi j'en veux bien une ! ... Les mères ont mérité des médailles bien plus énormes, bien sûr, notamment celle de la culpabilité intériorisée, mais j'ai au moins droit à la médaille de la solitude. Bon en parlant de culpabilité votre émission m'a rendu indispo pendant hyper longtemps, faut que je retourne dans mes couches !! Paradoxe ^^. A suivre.

Non mais merci pour ce sujet qui pose des questions très pertinentes et fait énormément réfléchir. Et surtout car le sujet me touche personnellement puisque je suis enceinte mais vivant en Espagne et plus précisément qu pays basque, ici la maman à 16 semaines de congés maternel et le papa à aussi 16 semaines, avec les 4 premières semaines obligatoire a prendre ensemble. L'implication du père et donc tout autre qu'avec les petits 15jours qu'il y a en France.. Et surtout sachant que le papa se retrouvera seul avec le nouveau-né lors d'une partie de son congé. Le passage sur l'instinct maternel dont vous parlez et la vision dont vous faites part est particulièrement intéressante et j'ai hâte de voir par moi même les effets sur le papa de garder et s'occuper de son bébé a plein temps pendant 3 mois. Encore MERCI pour ce podcast !!

Quel change d’avoir ce podcast. Merci victoire !

Merci pour cette émission très intéressante où je me sens moins seul et je continue à avoir des réponses à un grand nombre de questions. Vos émissions au sens large sont toutes très intéressantes aussi. Merci 🙏 beaucoup.

Mon mari s'occupe des tâches domestiques, change, habille, s'occupe de tout ce qui est médecin, emmène et récupère à l'école ma fille, l'emmène au parc, joue avec elle et lui enseigne des choses. Il a toujours souhaité être papa et même si ce n'est pas toujours simple, il assume son rôle avec une grande joie et beaucoup de naturel. Cela ne lui a jamais dérangé de s'occuper des tâches cataloguées "féminine" car comme il le dit "un Homme qui ne fait ni le ménage, ni la vaisselle, ni ne repasse son linge est juste un ado".

Très bon podcast, comme à votre habitude ! J'ai trouvé ça important de pointer du doigt les défauts que l'on peut trouver à la "paternité moderne" tout en re-contextualisant, faire preuve d'empathie comme le disait la Professeure Chatot, pour la situation du père qui, comme pour beaucoup de causes sociales, est un énième dommage de problématiques systémiques. Je pense que c'est un travers dans lequel on peut tomber facilement que de se contenter d'être critique envers les hommes, la masculinité, le patriarcat, quand on observe les choses au travers de théories qui s'inscrivent dans des courants féministes, et je suis le premier à tomber dedans et continuer de tomber régulièrement, c'est pourquoi cette prise de recule m'a semblé rafraichissante et très pertinente. Encourageons les attitudes positives de paternité quand elles apparaissent, car agir sur le système nous sera à toutes et à tous très compliqué.

J'ai eu mon premier enfant en 2007. Préparation à l'accouchement, couches, biberons, bains, câlins....Je me suis impliqué énormément. On s'est séparés 3 ans après. j'ai demandé une résidence alternée et on me l'a refusée. Depuis j'ai fait 4 demandes de résidence alternée alors que j'habite dans la même rue que la mère et l'école, que j'ai un emploi du temps souple pour chercher et déposer mon enfant à l'école, je n'ai raté aucun Droit de Visite et d'Hébergement, j'ai toujours payé la pension alimentaire..... Mon fils va avoir 13 ans et il est désormais habitué. C'est lui maintenant qui ne veux plus de la résidence alternée. 10 ans après, j'ai voulu refonder un foyer et j'ai refait un enfant. Après 10 ans de bataille juridique, c'est reparti pour mon 2e bébé. L'homme est présumé coupable de ne pas s'occuper de ses enfants et d'être violent. Il suffit qu'une femme dise que vous êtes violent ou que vous consommez de l'alcool et des drogues pour que, de facto, on vous refuse la garde de vos enfants. Officiellement, l'autorité parentale est partagée mais en pratique, vu qu'on a pas la garde, on a aucun droit.

Alors parlons de congé parental dans mon cas lorsque j'ai eu ce congé là par rapport à mon fils mon ex-mari en a eu un également mais il s'est passé que lui il a vécu ça comme des vacances et donc il ne m'a absolument pas du tout investi pas pratiquer son rôle de père J'avoue que cela a été une pure escroquerie envers notre famille une escroquerie envers notre fils et aussi grave une escroquerie envers ce congé parental

Mon ex-mari disait de notre fils je m'en occupe pas quand il est petit je m'en occuperai quand il sera grand. mais à partir de âge ?

C'est assez drôle que cette vidéo sorte le lendemain de l'augmentation du congé paternité

Je ne me reconnais pas du tout dans le rôle de "l'ancien père" car c'est moi qui m'occupe majoritairement de ma fille et qui aie la majorité de la charge mentale vis à vis d'elle car je m'occupe réellement de tout et pas d'une minorité des tâches. Ce qui me rend triste c'est que j'ai demandé à travailler un peu moins (arrêter de faire des heures supplémentaires) pour assumer plus facilement ce rôle mais ça m'a été refusé. Pourtant des emplois du temps à 80% ont été aménagés pour des collègues au féminin dans mon entreprise. Cela fait un moment que je me fais la réflexion que je n'ai aucune fréquentation qui est un père travaillant à 80% pour raisons familiales....

Merci pour ce podcast ! Un podcast sur l'hypergamie serait le bienvenu

Un congé paternité conséquent pourrait aussi diminuer la discrimination à l'embauche.. dans le sens où l'embauche d'une femme qui risque de s'absenter pour "devoir maternelle" est un problème alors que dans l'embauche d'un homme il y aurait pas ou peu de risque.. Merci pour ce podcast ^^

Merci pour cette émission. Je suis fan des autres saisons, je construis ma sexualité d'adulte avec ( j'ai 20 ans)

Merci pour votre travail que je trouve très pertinent ! Au delà de l'époque, le contexte géographique joue énormément, il suffit d'aller regarder un peu du côté des différents systèmes de parenté en anthropologie notamment ou au moins d'observer les multiples organisations qui découlent de systèmes sociaux différents des notres (dont on pourrait parfois s'inspirer)...

Après avoir tout écouté, je n'ai pas aimé sa conclusion "les pères peuvent apprendre si on les met en situation de..." 😮 Mais enfin, ils sont tout à fait capables de se mettre EUX MÊMES en situation, si vraiment ils ne demandent que ça !

Est ce que les hommes ont des promotions quand ils font des enfants ou est-ce que c'est parce qu'ils ont des promotions qu'ils se sentent + à l'aise pour faire des enfants ??

Merci !

Et statistiquement qui s'occupe le plus des nourrissons la nuit ? C'est une vrai question, pas un troll, pas une façon de contester le discours global. Je suis juste curieux parce que c'est toujours mon père qui faisait les nuits ("elle s'occupe du bébé toute la journée, normal que je la laisse se reposer la nuit" disait mon père) et je me demande dans quelle mesure c'était quelque chose de commun ou d'exceptionnel

Mon frère vient de devenir papa. A l'hôpital, il demande à la sage-femme comment il doit s'y prendre pour donner le bain à sa fille. Elle lui montre. Mon frère commence et elle lui sort: "monsieur, vous vous y prenez très bien. Avez-vous déjà des enfants?" Ben non, autrement, il n'aurait pas demandé. A sa compagne, personne ne lui a demandé si elle avait déjà des enfants alors qu'elle s'y prend également très bien. En ce qui concerne l'école, comme vous dites, c'est toujours moi qu'on appelle. Au point que dans l'ancienne école de mon fils et qu'ils n'arrivaient pas à me joindre, le personnel ne pensait même pas à appeler son père. C'est comme ça qu'un jour où ma batterie avait lâché et où je n'étais pas à la maison, j'ai récupéré un petit garçon de 4 ans avec une fièvre de cheval à la fin de l'après-midi alors qu'il était malade depuis le matin. J'habite en Belgique pour info mais c'est pareil. Avant d'écouter ces podcasts, je pensais que le monde était plus évolué mais depuis, j'observe beaucoup et suis souvent frustrée ou choquée, au choix.

Le rôle du père c’est d’aider la mère, et cela dès l’arrivée de l’enfant ...Quand ils jouent ce rôle efficacement, automatiquement les mères ouvrent le cercle maman-Bebe et le trio trouve toute sa puissance 🗽💝🙏

Intéressant mais un peu étonné que l’homoparentalité ne soit pas abordée dans cet épisode

L'intervenante parle si vite

En même temps, si les pères les perçoivent aussi comme des "nourrissons" soit juste des petits ventres qui ne savent ni ressentir si penser mais uniquement téter, je peux comprendre leur incompréhension. Les bébés en bas âge sont des nouveaux-nés, pas des "nourrissons"

Myriam Château c'est dommage que vous parliez si vite, cela rajoute du stress -dans notre vie qui l'est déjà tant !- et rend indigeste vos propos qui sont pourtant si intéressants !

J'apprécie le point de vue partagé dans cette vidéo, et je suis d'accord avec ce qui y est dénoncé. Mais je trouve malgré tout qu'il y a un manque d'objectivité ; Exploiter les statistiques permet de considérer l'inégalité de la situation, mais pas de son équité. Pourquoi ne pas sensibiliser les couples à discuter des responsabilités parentales avant d'envisager d'avoir des enfants ? Chacun, sans considération de genre et en fonction de sa situation pourrait expliquer de ce qu'ils attendent de la parentalité et du partage que ça implique, afin de trouver le compromis le meilleur pour eux ? Bien sûr tout ne peut pas être prévu, et le compromis doit toujours pouvoir être reconsidéré, toujours de façon équitable. Concernant la réplique "Les pères ne demandent qu'à en faire plus", c'est sûrement vrai pour certains, mais ça sonne surtout comme un prétexte. Un couple n'a peut-être pas à être égalitaire sur la parentalité, il devrait peut-être surtout être équitable et compréhensif.

L'exploitation voilà un vilain mot, mais a lui seul il est le pivot du fonctionnement voulut, exploité l'adulte au maximum l'oblige à laisser a la société du fait formater l'enfant a un fonctionnement profitable au système, la réforme de l'éducation pour ne pas dire la dégradation en est une des preuves constatable sans difficulté, la surpopulation et la concentration de celle-ci en augmente le mécanisme au profit du système. Ce débat est intéressant mais il y manque ce paramètre pour prendre le problème a bras le corps.

2:20 Pourquoi les hommes s'occupent si peu de leurs enfants? Partant du constat que ce sont les femmes qui s'occupent de l'éducation des enfants comment ces garçons deviennent-ils ces hommes? Votre question résonne avec cette interrogation que je me pose sérieusement sachant que l'on considère que ce sont les mères qui s'occupent de à peu près tout en ce qui concerne "la maison" (devoirs, ménage, courses etc) comment ce fait-il que l'on retrouve ces garçons devenu des hommes violents, misogynes voire masculinistes qu'en est-il de la place de l'éducation? Ces déviances sont de l'inné ou de l'acquis?

J'ai la chance d'avoir des enfants, et une chance inouïs de pouvoir m'en occuper dès le début, pour moi s'occuper de ses enfants n'est pas du tout une corvée comme on peu le lire ou l'entendre parfois. Vive les papa.

Les femmes n empeche pas les pere de s en occuper.... on doit choisir entre la santé du gosse et le faire nous même. Sans compter ceux qui ont des techniques pour ne pas faire.....en faisant mal. Laisser sortir le gosse en tee-shirt en novembre alors que le père a sa grosse veste..... on fait comment on passe pour une harpis ou on le dis.

Parler aussi des mères avec des enfants porteur de maladie chronique !!!!

Je dois dire que dans notre couple avec ma femme, on a pas mal réussi à trouver une équilibre des taches ménagère (50-50) et de s'occuper de notre petite de 18 mois et je connais beaucoup de couples autour de moi ou c'est le cas et où le père se retrouve aussi souvent, voir plus souvent seule avec son enfant en bas age pour s'en occuper, mais je ne comprends pas pourquoi ce genre d'émission ne parle pas de ces couples là et de ces père là (qui ont pris ce rôle de père au sérieux depuis le début) et prend toujours l'habitude d'enfermer le rôle de l'homme comme quelqu'un de maladroit à qui il faut apprendre d'être père. J'ai souvent entendu les femmes se plaindre de paternalisme, et je suis d'accord que c'est une très mauvaise chose, mais là j'ai envie de crier au maternalisme. Alors peut être que je connais plus de pères impliqués car je suis vis en Finlande, mais j'en connais aussi en France et le problème, c'est qu'on ne parle jamais des bons exemples!

qui vous finances ?

Super podcast qui permet d’avancer vers plus d’inclusivité! Si vous voulez approfondir le sujet je vous conseille cette vidéo: ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-jlHg0C4iVdY.html

Les mères n'ont qu'à pas être si doué ! Voilà problème reglé Soyez plus nule

On se demande toujours pourquoi le système dans lequel nous vivons est appelé patriarcat. C'est un mot délibérément accusateur et victimaire qui ne reflète pas la réalité.

Vu le taux de pères pédophiles comparé à celui de mères pédophiles je ne suis pas pour un remplacement de la place de la mère par le père. Les laisser seuls avec le père toute la journée, leur faire faire le bain etc c’est faciliter le passage à l’acte. C’est niet, c’est moi qui m’occuperait le plus de mes enfants.

Je me souviens d'un article dans lequel une femme expliquait avoir perdu toute libido à force de voir son homme pouponner ... c'est sympa vos idées ... mais non merci 😊