Éducation, le grand n'importe quoi - Dialogue avec Isabelle Filliozat 

Merci beaucoup pour tous ces entretiens. Je vous suis depuis peu. Ce dialogue m'a beaucoup appris et confortée sur des thèmes essentiels que sont le travail sur la régulation des émotions et les "techniques" utilisées. Je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fait qu'il est essentiel pour l'enfant d'être en contact avec la nature ou tout simplement le monde extérieur. Je travaille depuis deux ans dans des structures qui me laissent la liberté de sortir avec les enfants et d'explorer la ville et la nature. Ces enfants sont nettement plus stimulés que ceux qui restent entre 4 murs.

Ça part mal dès le début: " pour éduquer in enfant, ce QU'ON a besoin" ...!!!😂 beaucoup de belles paroles et théories abstraites qui ont pour moi un goût d'extrémisme qui pue tout autant que la violence gratuite et banalisée. Le chemin sain est quelque part au milieu et il faut le chercher au coup par coup, enfant par enfant, car nous sommes différents. La généralisation dans ce domaine est absurde et ridicule.

J’ai eté élevé avec des règles à respecter et c’est très bien comme ça !!!

Beaucoup depend aussi de la disponibilité, de la vie, du passé des propres parents. Beaucoup de parents ne sont en réalité trop chargés de passés lourds pour pouvoir voir l'enfant dans toute sa beauté, et l'accompagner dans son chemin de développer dans son chemin positif et constructif afin de devenir un être accompli.

Bel entretien qui ouvre la réflexion : merci 🙏

Lorsque je suis sortie de la maternité j’ai fait un passage chez le pédiatre de l’hôpital et une phrase de sa part m’a choquée lorsque mon bébé s’est mis à pleurer pour une piqûre.. il a dit » laissez le pleurer c’est des caprices »!!! Sidérée je l’ai pris dans mes bras pour le consoler… il s’est direct calmé. Même chez les pédiatres j’ai pu entendre des idioties pareilles.

Très intéressant, merci👍✌️🍀🌹

Le constat est accablant👎et certains propos que j'entends là ne vont pas arranger les choses, à force de considérer que toute intervention sur un enfant est violence et y opposer l'éducation positive et bienveillante, les parents ne trouvent pas de juste milieu, ils laissent faire, il n'y a plus de cadre...c'est normal, si on dit quelque chose on est un mauvais parent, méchant, violent....j'apprends même que tous les adultes qui n'appliquent pas à la lettre l'éducation positive frappent leurs enfants ( pourtant je n'ai jamais levé la main sur eux !!!) Venez donc dans les écoles interroger les enseignants et les encadrants qui ont 25 enfants à s'occuper...plus de respect de l'adulte, plus de respect des autres, non respect des règles, on se fait insulter, on reçoit des coups des enfants...c'est positif puisqu'il n'y a plus d'obéissance, n'est ce pas? En tant qu'adulte, j'obéis aux règles de la société et aux ordre de ma hierarchie parce qu'on m'a appris à le faire....quels adultes demain ? En tant que professionelle, je connais déjà ces théories.....Malheureusement, les résultats sont catastrophiques sur le terrain car la théorie est mal appliquée par les jeunes parents....

Bonjour J'ai beaucoup lu Isabelle fillozat et je trouve ce qu elle dit en général très pertinent. Mais il me semble qu'ici ses propos manquent de nuances. Il me semble que les petits enfants doivent apprendre l'altérité, les limites. Quand au time out cela peut éviter la violence de parents débordés. Bien sûr c'est désagréable pour l'enfant mais si par ailleurs il est sur de l'amour de ses parents j'ai dû mal à imaginer que cela soit un trauma. Tout est affaire de nuance. Vous mettez tout au même niveau.

Le mot “enfant “ est trop vague. On ne peut pas traiter un enfant de huit ans comme un bébé d’un an... le Time out est une manière d’échapper à la tentation de la violence, d’un côté comme de l’autre. Et de faire comprendre l’idée de limite, sans être un horrible parent autocrate. Je vois trop de parents essayer de gagner l’amour de leur enfant en ne lui donnant aucune limite, ils le payent cher à l’adolescence.

Vous déclarez: "La France est un pays particulièrement violent avec ses enfants" (sic) Par contre vous n'avez aucun chiffre , aucune étude statistique, rien de tangible pour pouvoir affirmer si doctement une telle accusation ! Pour ma part cela suffit presque à discréditer tout le reste, car ce qui compte au final c'est la réalité, pas vos théories . J'ai vu des éducations autoritaires permettre à des êtres de se développer pleinement , d'autres opprimer gravement les libertés des enfants; La même choses pour des éducations non violentes qui sont parfois de cuisant échecs, parfois de réelles réussites. Vos généralisations peuvent être, à mon avis, dangereuses car trop dogmatiques.

Un peu trop schematique a mon gout. Ou les parents considerent que l'enfant est un merveilleux petit etre qu'ils respectent et qu'ils aident a se developper (bons parents) ou les parents considerent que l'enfant est un etre mauvais pervers mechant qu'il faut dresser (parents déviants). Entre ces 2 visions il y a un monde. Je travaille dans le monde de la petite enfance et je n'ai jamais vu de parents considerant leurs enfants comme pervers ou mauvais. Rien ne justifie la violence physique ou psychologique avec un enfant. Tout le monde est d'accord la dessus. Malheureusement les derives de l'education bienveillante sont enormes surtout sur les jeunes parents qui veulent bien faire. Par exemple un enfant de 3 ans qui pique une crise de colere en en donnant des coups de pied dans les jambes de sa maman. Et là la jeune maman les yeux plein de larmes de douleur le console en lui disant d'une petite voix plaintive "je comprends que tu sois en colere et tu es un merveilleux petit garçon et je t'aime et maman est desolée d'avoir oublié de t'acheter..." Tout ça pendant que le gosse continue de hurler et de la taper. L'enfant (sans qu'il soit considéré comme pervers ou mauvais a visiblement besoin de limites et d'etre securisé dans ces limites. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Il faut faire tres attention a la façon dont le message de l'education bienveillante est compris et mis en pratique par des parents un peu perdus et qu'ils veulent si bien faire qu'ils se culpabilisent en permanence et ne se sentent pas à la hauteur de leurs roles de parents

Mon père a été élevé à la dur. Dans le respect des valeurs, du travail et du respect à l'autorité. il a reproduis ce schémas avec nous. Il travaillait énormément et on ne le voyait que le week-end où il essayait de ce reposer. Qu'un jeune enfant ce réveille si tôt le matin et commence à jouer bruyamment alors que lui ne souhaitait que ce reposer. C'était un manque de respect. Ma chambre était située à l'étage au dessus de la chambre parentale. Je me souvient encore de la terreur que j'ai ressentis quand j'ai entendu mon père monter l'escalier à tout allure et que j'ai compris que j'allais me prendre une fessée. Je n'en garde aucune séquelle physique bien évidemment. Bien des années plus tard, je travaillais en apprentissage chez un artisan. Et un jour j'ai poussé une exclamation car je venais de foirer un geste sur la restauration du meuble d'un client. Alerté mon patron s'est approché un peu vite pour vérifier l’étendue des dégâts. J'ai instinctivement levé mon bars pour me protéger. Mon patron a stoppé net. il m'a regardé comme personne ne m'avait jamais regardé, avec de la pitié dans le regard. C'est ce jour là que j'ai compris que battre un enfant n'est pas normal.

Les enfants ne sont pas sournois, ils ont des droits. Autant que leurs parents d’être respectés. Respecter ça s’apprends. Ça s’apprends en posant des limités que l’on explique. Si on ne pose pas de limites et que l’enfant n’est pas confronté à ces limites ( qu’il va rencontrer dans la société face à d’autres) et donc au fait d’être frustré, et de gérer cette frustration, ça va être compliqué pour lui et le reste de la société ensuite. À 6 ans, les parents qui ne donne ni limités, ni explications et qui préfère calmer les mômes avec un écran, c’est dangereux.... regardez bien ce qui est en train de se passer dans notre société...

Pédiatre ? Pédo-psychiatre ? Non.. Mais "grande prêtresse de l'éducation positive" !!!

« Éduquer, c’est donner les clés - des techniques pour arriver » … c’est génial! L’illustration est parfaite!

17m .. « l’obéissance est une conséquence au stress » 😂😂 Bientôt quand un enfant sera bien éduqué on dira qu’il est traumatisé 🤬🤯

l'éducation est un rapport de force subtile... Si vous ne faites rien , l'enfant devient un animal. Il répond mal, avec mépris. Il continue de dire "non" aux consignes jusqu'à l'adolescence et meme apres. Si vous réagissez , c'est considéré comme une violence par cette psy ?? L'entrave au sentiment de toute puissance de l'enfant est forcément une violence ou vécu comme telle... Il vaut mieux avoir un adulte qui a eu des petits trauma mais qui a été structuré correctement plutot qu'avoir des adultes qui sont restés des enfants rois...

La violence des français envers leurs enfants choque les québécois… je vis au Québec , à l’inverse le laxisme des québécois envers leurs jeunes est tout aussi choquante. Sans parler des parents, c’est tout un environnement qui pose problème. Comment expliquer qu’un enfant harcelé au primaire et même agressé se retrouve insecure car son agresseur n’a aucune sanction visible et connue , qui fait que par la suite l’agresseur peut se permettre de continuer son intimidation en disant à tous les autres élèves que sa victime est un menteur?! Je suis navrée mais c’est certain que pour une population qui excuse systématiquement tout comportement inadmissible , quand un parent gronde et sanctionne son enfant ça choque. Venez vivre et observer ce qui se passe dans la vie réelle au lieu de vous fier aux rapports de personnes dans leur bureau et qui intellectualise tout.

Plus vous philosophez sur l'éducation plus les sociétés occidentales se dégradent. La relation parent enfant doit rester naturelle avec tous ses hauts et ses bas. Arrêtez de parler de trauma et de violences. En occident on voit bien les résultats catastrophiques de l'éducation livresque que ces académiciens prônent. Laissez les choses aller naturellement et tout ira bien.

la dame ne donne pas ses sources. il faut etre plus pro

Hum! Pour ma part je ne pense pas du tout que les enfants soient des êtres sournois (!!) et cependant je ne suis pourtant pas du tout du tout d'accord avec ce que dit Mme Fillozat! Caricatural

Heureusement qu'il y a les Etas U. et l'union Europ. pour nous dire et montrer comment éduquer les futurs esclav.

Quel bonheur d'entendre votre passionnant dialogue !! Moi même maman de 4 enfants et maintenant grand mère de 2 petits fils de 3 et 4 ans, j'aurais voulu avoir ces infos à l'époque... Mais je ne me culpabilise pas et grâce à vous, je vais même pouvoir évoluer et mieux comprendre mes petits fils. Un grand merci à tous les deux 🙏🌸

Je pense qu'avant tout il faudrait dire que les parents sont abîmés (notre intervenante en parle un tout petit peu) et surtout qu'ils continuent de l'être dans une societe où il y a bcp de violences et de pression, un rythme absurde, des parents qui s'occupent seuls de leurs enfants souvent les meres assez seules. Si on ne prend pas en compte cela on va éluder un pbm de fond et juste ajouter une pression supplementaire sur les parents deja abîmés et qui ont du mal a gerer le quotidien, le mode de vie qu'on a cree. Oui les enfants n'ont pas a payer mais les parents non plus. Dans cette histoire de violence il s'agit de violences envers l'enfant ET les adultes. Les adultes devraient le reconnaître, reconnaître notre besoin d'aide, mais + que de l'aide (car le pbm n'est pas juste que le parent est incapable par lui-même) : reconnaître que ce l'environnement a ete cree n'est pas bienveillant et soutenant. Un parent qui n'est pas aidé, réparé, et qui est chaque jour violenté lui aussi (meme des violences subtiles qd c'est répèté ca devient une violence forte et c'est ce que la dame dit), ne pourra pas etre un parent hyper présent, doux, compréhensif blabla. Surtout que dans un contexte "moderne" où on a crée une société de pseudo abondance avec plein de choix, l'enfant se sent constamment frustré de ne pas pouvoir avoir tout ce qu'il veut, il se sent privé de ne pas pouvoir utiliser son téléphone autant quil le veut etc etc donc énormément de frustration cumulee mais pour des raisons pas du tout naturelles et que le parent se prend en pleine gueule (car c'est tres pressurisant) et doit bien sûr gerer avec amour, douceur et maitrise de soi. Alors que ce n'est pas normal ni pr l'enfant ni pr le parent. Alors bien sûr si le parent lui offre un bon cadre, le fait sortir, lui prepare telle activité blabla l'enfant n'aura pas autant de frustration. Mais a quel prix pr le parent ? Dans notre contexte avec notre rythme de vie, la charge de la maman, la solitude des parents etc cest extrêmement lourd en plus de faire le poids face à toute cette abondance de "plaisirs", avoir la casquette de psy, d'animateur/trice, etre present alors que tu es épuisé etc. Il faudrait parler d'une violence plus globale ou bien on nourrira encore une injustice et encore des personnes lésées.

A 13 minutes vous dualisez la conception qu’a l’adulte de l’enfant. C’est dangereux. Déjà tout être vivant a des droit et des devoirs, et les devoirs sont moins appréhendés par l’individu. A l’âge adulte on a le droit à son individualité mais on a pas le droit de l’exercer si elle va à l’encontre de l’intégrité des autres ( genre un pedophile, la vengeance, le meurtre ,le vol, la calomnie…). Au stade de l’enfance on a le droit à son individualité mais on a pas le droit de s’éloigner où on veut dans le magasin, de prendre ce qu’on veut dans le caddie, de jouer au point de déranger les voisins, de frapper qui que ce soit, de voler les affaires des autres… C’est l’adulte qui pose le cadre de référence, de sécurité et c’est non discutable. Par contre on explique beaucoup et on fait preuve de fermeté souvent. Du coup, des fois on fait preuve d’autorité, on exerce son pouvoir de parent. Et c’est ok pour l’enfant. Ce n’est en RIEN un trauma ni même de la violence! Petit conseil: Il doit pouvoir expérimenter les limites et des fois, quand il essaye de les dépasser , il peut ressentir du stress face à la réaction/ conséquence que cela implique. Et cela est saint. Et Dieu c’est mieux.

J ai lu aussi MMe Filliozat mais étant maman de 2 enfants je me suis rendue compte que mon problème n était pas le manque de bienveillance ou le manque d empathie ou de communication avec mon enfant mais bien le manque d outils pour lui apprendre les limites, le respect d autrui (valeur chère à mon cœur) les codes sociaux qui le feront évoluer sereinement dans notre société… je pense plutôt qu elle m a rendue confuse sur le sujet! Je suis contente aujourd’hui d avoir entendu d autres conseils

Au regard du résultat assez pitoyable de ce qu’est devenu la société américaine: crise majeur des opioides, démantèlement de la cellule familiale, enfant mis sous calmant dès qu’il manifeste le montre trouble d’inattention, tueries de masse quasi quotidienne…des qu’elle a parlé de l’émergence de cette théorie aux US+ conseil de l’Europe….j’ai zappé.

Il y a une différence entre éducation insecure et éducation laxiste. Le problème est que la plupart des parents ne font pas bien la différence entre les deux. On peut donner attachement, confiance, sécurité et confiance, mais il faut poser des limites saines. " ceci est possible, ceci ne l'est pas-je t'explique pourquoi-, si tu maintiens ta volonté de passer outre, je suis capable de dire non et de maintenir mes limites. 26 ans que j'enseigne et mère d'une jeune adulte très " secure". Je vois la différence entre un enfant qui ne connaît pas les limites et un enfant, puis un adolescent, puis un jeune adulte, à qui ( même avec amour ) on a appris la gestion de la frustration. Oui, nous sommes des êtres sociaux, et la société nous impose des limites. Ils doivent l'apprendre aussi, combien cela leur sera utile après. Ps : " les parents français... etc", il est tout a fait patent que les enfants anglo-saxons ( par exemple... ) sont des modèles d'enfants secure, équilibrés et parfaitement heureux stables et adaptées. A un moment il faudrait atterrir, je suis franco-italienne, j'ai grandi avec des anglophones et des scandinaves. Permettez-moi de sourire. Autre chose: Freud est très largement dépassé, mais les dérives anglo-saxonnes pseudo " scientifiques " sur l'éducation ne me paraissent pas proposer une meilleure direction. Ayez des enfants, aimez-les et éduquez les "en conscience", jour après jour, et soyez, comme l'écrivait Mélanie Klein, une mère ( un père) " suffisamment bonne ( bon)", et ça ira très bien. La plupart des gens de ma génération n'ont pas grandi au milieu d'arbres et d'hirondelles, et j'ai plus de 50 ans.Vous parlez de quelle époque ? Vos références sont-elles la famille Ingals et Claudine à l'école ? Rafraichissez vos données ... le titre de la vidéo était en parfaite adéquation avec son contenu.

J'ajoute que parmi les nombreux suicides chez de jeunes adultes, l'alcoolisme ou la dépendance on retrouve un passé de violences, verbales ou physiques. Pour le time out, même peu de temps, j'avoue ne pas être convaincue, je trouve que c'est aussi une forme de violence, il vaut mieux expliquer, même à un tout petit, avoir aussi de l'humour et du recul, et surtout apprendre à gérer ses propres émotions. Pas toujours facile quand la vie autour nous stresse... mais primordial. Et surtout, il faut savoir demander pardon et dire, en effet que l'amour est toujours là.

“Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier. Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin. Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ; Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.” Khalil Gibran

Lisez: Il est permis d'obéir. L'obéissance n'est pas la soumission. De Daniel Marcelli.

C'est franchement dommage de répéter qu'en France on est particulièrement violent avec les enfants (il n'y a visiblement que ce pays qui est maltraitant d'après ses dires). Quand monsieur Midal lui demande s'il y a des études elle répond qu'elle n'a pas connaissance d'études c'est seulement ce que lui aurait confié une personne dont elle ne cite même pas le nom donc on ne sait même pas si cette personne est compétente. Elle répond que c'est une "constatation quotidienne" ? Ah ! Elle est psychothérapeute, demander des études devrait être un réflexe, pas besoin d'être sociologue pour ça, surtout quand on affirme des faits aussi importants. Je ne dis pas que ce qu'elle dit est faux mais ça ne fait pas sérieux du tout de reposer son argumentaire sur une perception et un ''on m'a dit que''. L'échange est intéressant mais ça part franchement très mal.

Dolto une fois excéder par les provocations d'un jeune lui a mit une gifle... Bien embêté elle lui a dit (de mémoire) : "je suis désolé, je n'aurais pas dû, mais maintenant si tu en as envie d'une autre, tu sais comment faire"... Le jeune a expérimenté la limite d'autrui, et malheureusement cela peut être violent... C'est une vidéo intéressante, mais tout n'est pas à prendre pour argent comptant. Je trouve binaire sa vision éducative, sois c'est violent sois c'est "bienveillant", alors que la plupart des parents font comme ils peuvent et selon le contexte et la charge mentale des parents, ils veulent être bienveillant, des fois ils se ratent, mais des fois il faut marquer une limite lorsqu'il y a provocation, lorsqu'il y a violence envers le parent, lorsque l'enfant se met en danger, ou met en danger les autres... Cela fait parti de l'amour, et ce n'est pas de la bête "opposition". L’obéissance est une réaction de stress... Euh... non !!! C'est une réaction saine d'une personne en adéquation avec ce qu'on lui demande (quand ce qu'on lui demande est positif), isoler un jeune (avec consignes et supports) est une punition top !!! Elle permet le début de l'introspection, de se dire non mes besoins ne doivent pas outrepasser les règles de vie commune ou de bien commun. Genre je vis avec l’autre uniquement s'ils se plient à mes besoins... Et bien bonjour les futurs tyrans ! Ils ne supporterons pas la moindre secousse de la vie, ni le moindre frustration car ils ne sauront pas gérer ! Et aucune construction de la résilience... On le voit bien dans la vie, celles et ceux qui n'ont jamais eu de problèmes, ces gens hyper-sécures qui au premier coup hard de la vie s'écroulent ad vitam... Alors que ceux qui en ont bien chiés eux passent les épreuves sans broncher... Alors être positif au max, et considérer l'enfant et ses besoin bien entendu, c'est la base, mais ne jamais punir, ou montrer ses limites, merde non !!! ça c'est de la maltraitance douce, aux conséquences délétères bien concrètes.

32 min: « la résistance à la frustration s’acquiert avec la confiance, pas avec le traumatisme » et quelque seconde plus tôt Madame dit: « ceux qui résistent le moins sont ceux qui n’ont pas confiance en l’adulte, chez qui il y a un manque de cohérence et de constance» J’ai une question: si avant d’entrer dans un petit magasin j’exprime le fait de ne pas toucher à l’étalage car c’est mal poli ou périlleux (casse) à mon enfant de 5 ans. Qu’une fois à l’intérieur mon enfant explore mains derrière le dos 😊 tandis que moi je fais la file. Qu’au bout de 1 minute il décroise ses mains, 1 minute après il manipule, je lui signale ( par code sonore discret dont on a l’habitude) qu’il ne respecte plus la consigne. Il se reprend. 1 minute plus tard il recommence, je me déporte de la file pour lui faire enlever sa main de l’étalage sans rien dire et je me remets dans la file. (Pour être honnête je peux même mettre une pichnette sur la main coquine). Mon enfant qui revient vers moi pour attendre sagement dans la file avec moi de sa propre initiative et sans déboire affectif est-il traumatisé ? Ou a t il eu un rappel de la constance de sa mère ? Et pourtant j’ai fait preuve d’autorité: j’ai posé une règle qui va à l’encontre de son besoin naturel de manipuler pour appréhender son environnement. Je l’ai repris lorsqu’il a craqué, je l’ai frustré et pourtant ai-je été violente ? Est il traumatisé ? Il a obéit parce que c’est son rôle. Et vous savez quoi ? A chaque fin de journée qu’il passe avec moi, quand bien même il y a des règles et des frustrations et des limites que maman pose avec « autorité », il sait que je le fais pour son bien, pour le bon déroulement de la journée; il est fier d’avoir été sage et remarque que c’était une bonne journée 😇 Par contre je joue beaucoup avec lui, lui laisse le plus de choix/responsabilités possibles, je vais me promener, je fais des sorties sportives, je lui suggère une occupation loin des écrans lorsque je ne suis pas disponible pour lui, j’explique en amont, je rappelle pendant et sanctionne s’il faut. Mais souvent je n’en ai pas besoin. Et si des gens comme vous me voient sanctionner sans savoir le global vont me juger ou même intervenir 🤮 Ps: je parle comme une maman célibataire mais non; je suis mariée avec le papa, qui pose lui même une éducation bienveillante à base de : c’est un enfant du coup je lui explique en douceur ce que j’attends de lui, je me contiens quand il ne coopère pas avec une bienveillance qui sonne faux, et je culpabilise l’enfant qui est un être de vérité, de rendre mes efforts infructueux. Finalement il est plus vite dépassé, plus vite en détresse (le papa) et mon fils ne sait pas réellement comment se comporter par manque de transparence, cohérence, constance… Quelle éducation est positive ? Bienveillante ?

J'ai personnellement beaucoup de réserve face aux propos d Isabelle Filliozat et à ses sources. Aussi bien en ce qui concerne l etat alarmant de la violence parentale en France qu elle décrit comparativement aux autres pays occidentaux, que ce qu elle rapporte de Freud. Avez-vous pu vérifier la véracité des informations qu elle donne et qui semblent plutot etonnantes ? Aussi bien sur les échanges de lettres qu elle cite avec Fliess au sujet des freres de Freud, que sur son expérience chez Charcot avec des violences faites aux bébés, mais aussi ses statistiques sur les violences en France. Je suis tres perplexe et mal à l aise à son écoute. Tout son discours qui est bien structuré me semble partir d une base à questionner. Je ne sais pas de quelles attaques ou controverses Isabelle Filliozat fait l objet actuellement, mais il me paraît utile d aborder avec recul et calme son interview et de laisser reposer les choses pour y réfléchir avec un peu de distance en verifiant ses affirmations alarmiste et polémiques.

Essayez de parler à un enfant en pleine crise... Pour moi le time out permet de pouvoir expliquer calmement les choses après la tempête émotionnelle.

Je suis du Québec; j'ai 68 ans et j'ai été élevé dans un climat d'amour, où papa expliquait plutôt que de frapper et quand j'entends les histoires que racontent Isabelle je suis en gratitude envers mes parents et le souvenir de ma maman qui s'appelait Isabelle et qui chantait sitôt le repas terminés elle portait la joie en elle et enfant moi je croyais que s'était ainsi dans toute les familles et aujourd'hui quand je partage des histoires de mon enfance j'entends souvent comme commentaires que j'ai eu des parents avangardistes.

Merci, j'ai deux enfants et je venais d'accoucher de ma fille quand toute cette polémique est apparue, cela m'a beaucoup bousculée. L'éducation bienveillante est ce que j'essaye de pratiquer au quotidien et dans le bouleversement de la naissance, les discours tenus dans les médias m'ont mis beaucoup de doutes... en plus, la pression sociale à être "stricte" en France est terrible. Maintenant je retrouve un équilibre, quand je vois mon fils, curieux, intelligent, calme (qui a 4 ans) et ma fille (qui a maintenant un an) dans toute sa joie de découvrir le monde, je prends confiance en moi et dans cette approche éducative, Merci Mme Filliozat

Je viens d'écouter ce dialogue entre F.Midal et I.Filliozat et je suis assez dubitative... Dès le début de l'entretien, il y a un manque de sérieux flagrant, notamment quand l'invitée parle de la France, qui serait restée dans un rapport violent à l'enfant ou " Dans toute l'Europe, il y a trop de violence, notamment en France" ...??? ou sont les chiffres, les études ?? " je ne suis pas sociologue tient a indiquer Filliozat, non certainement on a bien remarqué ça n'empêche que lorsque l'on avance de telles remarques de façon si péremptoire, 'il vaudrait mieux les étayer. Un autre problème c'est de dire constamment : "l'enfant" sans parler de son age.., on ne s'adresse pas à un enfant de 2 ans comme à un enfant de 8 ans.... D'autre part il y a un flou constant dans l'identification de la violence dont parle Filliozat, on aura assez vite compris, qu'il n'y a pas d'utilité a différencier telle ou telle violence, mais la violence dont elle parle et veut parler est éducative. Donc si la violence dont elle parle est uniquement éducative, quelle est la solution pour ne pas être violent, d'aucune façon, ? On voit que l'on ne doit pas faire obéir son enfant, ce n'est pas "bien" ou un but en soi, qu'on ne peut pas le frustrer, c'est violent, on ne peut pas utiliser le "time out" c'est une violence également etc .... alors ou sont les solutions ? C'est là que cet échange aurait pu m'apprendre quelque chose mais malheureusement, à part fustiger l'éducation "violente" des Français d'aujourd'hui je n'ai rien entendu de bien cohérent ni intéressant .

Comment osez-vous citer Freud‼️‼️alors qu’ Anna Freud, sa fille a dénoncé les agressions sexuelles qu’il a pratiqué sur ses trois filles ‼️‼️‼️il n’est certainement pas une base éducative pour des enfants 🤮🤮

Le problème c'est de vouloir qu'un enfant s'intègre parfaitement dans le monde des grands. C'est, je trouve, assez courant dans la société occidentale où les pleurs, la colère et la tristesse de l'enfant ne sont pas toujours bien accueillis. Alors que les adultes passent leurs journée à s'insulter, à se rabaisser, à être aggressifs au travail, dans la rue, dans les transports en public (impunément !)... Plus de bienveillance et d'acceptation dans la manière d'élever les enfants contribueraient certainement à une société plus apaisée et heureuse.

J'ai l'impression que vous insistez beaucoup sur ce qui est négatif. Nous avons aussi une formidable capacité de rebond. La résilience est une réalité.

mais parler français, non?? Time out ....... comme si on ne pouvait plus parler d'éducation sans faire rèférence à l'anglissisme. C'est juste insupportable. J'arrête à cette minute même.

Mais comment peut on dire que les parents sont aussi manichéens? soit enfants sains soit enfants pervers???? Mais qu'est ce qu'il ne faut pas entendre? Comment peut on dire que les Français sont violents sans étude sérieuse? Comment mettre sur le même plan des "petites violences " et des violences sexuelles? Tout est mélangé ...Pas étonnant que beaucoup s'y perdent et que leurs enfants en grandes difficultés arrivent de plus en plus chez des psychologues avec des parents en burn out.

Les deux façons de regarder l'enfants décrites ici au début de la vidéo sont fausses. Je suis étonnée par vote vision si simpliste des choses...

Je suis une enfant d'un pervers narcissique et personne ne peut comprendre sans l'avoir vécue ! Le trauma est énorme et impact toute les sphère de ma vie Les français sont les maître du jugement

Ah désolé, je suis complètement en désaccord. Au Québec, les enfants n'apprennnent plus rien et ils ne font plus rien. On voit la violence partout, mais la vie est violente!

Ce dialogue devrait être diffusé au journal de 20h merci Fabrice

Wow! Absolument incroyable ce dialogue 👏 et très éclairant. Merci

Bonjour Fabrice, Votre interview d'Isabelle Filliozat fut un très beau moment et je vous remercie pour cela. De par mon expérience, je trouve que l'éducation envers les enfants est source de tellement de bouleversements pour les parents et de souffrance pour les enfants et les parents que tous les éclairages d'Isabelle sont des bouffées d'oxygène bienvenues. Ce serait formidable de lui proposer un nouveau temps d'expression avec vous.

C'est très difficile d'être parent, ou mono parent, le monde n'est pas fait pour que nous puissions prendre soin de nos enfants. Le travail non choisi, la fatigue que cela induit, les problèmes d'argent, les injustices n'aident pas, mais il est évident que le parentage positif est la seule façon valable de permettre à nos enfants de grandir en harmonie avec eux mêmes et leur environnement, tout en affirmant leur unicité, leur valeur, en leur permettant une intégration saine, sans pour autant les soumettre bêtement.

Immense Gratitude pour cette montagne d'informations si prodigieusement éclairantes à Isabelle Filliozat et à Fabrice Midal !!!

Pourquoi ne pas parler simplement d'éducation non violente comme on parle de communication non violente ?

Je suis à 11 minutes mais déjà je m’interroge : comment peut on baser tout son travail, sa vie, ce qu’on croit sur un postulat de violence faite à l’enfant en France et ne pas pouvoir citer une seule étude allant dans ce sens !?

Cette femme est une imposture et l'éducation positive est une catastrophe juste bonne à générer des coachs en parentalité et des formations à 600 balles pour apprendre à être parents ! En tant que prof, on voit les ravages de ces délires.

Magnifique interview qui est une mine d’informations et de compréhensions Tout le monde devrait s’y intéresser. Cela permet une remise en question personnelle et une déculpabilisation immédiate ! Merci pour ce partage 🙏🏼

Quel ramassis d'inanités pseudo-scientifiques. Ces personnes n'ont manifestement jamais lu le moindre livre d'éthologie.

L'amour fait des merveilles mais à notre époque il faut aller le chercher dans notre être profond ..car ce monde qui veut tout contrôler,tout aseptiser, tendre vers le risque zéro a un impact sur nos enfants par voie de conséquence... à nous d'ouvrir nos coeurs et nos âmes pour ceuillir du bon sens et du "prendre soin" c'est simple au fond...Merci Fabrice pour ce partage toujours empreint de bienveillance et générosité

Je suis étonnée et même choquée d'entendre que les français seraient plus violents que les autres. J'ai voyagé dans le monde entier et vu la violence sous de t'as de formes différentes. À l'inverse, le retour que j'ai eu partout sur l'éducation à la française à toujours été au contraire particulièrement admiré. Le fait qu'un enfant ne coupe pas la parole de l'adulte en permanence, se lève pour dire bonjour à un visiteur et apprend très tôt la responsabilité de ses actes, est non seulement apprécié mais recherché. Par ailleurs un enfant certes ne fait pas de caprices mais va interroger les limites de ses parents et a besoin de les découvrir et les connaître. Le problème en vous écoutant c'est que vous niez que l'enfant recherche la violence de son parent parce qu'il ne le comprend pas et sait parfaitement comment la faire ressortir chez son parent. Et je suis navrée, mais on peut écouter un enfant et ses émotions mais pas être le punching Ball de leurs débordements sinon ils apprennent à déverser leurs émotions non contrôlées sur autrui en permanence sans jamais apprendre à les gérer. Ce que vous stipulez nécessite d'avoir déjà un bagage sur le sujet et travaillé un peu sur soi. Cependant sur les 100% des parents qui vous écoutent et vous lisent, seulement 2% ont ce bagage et fait ce travail. Donc 98% comprennent que ce qu'ils veulent/peuvent comprendre. Et c'est énorme ! Merci de rappeler que c'est l'intention derrière l'acte qui a de l'importance. Et je ne crois fondamentalement pas que c'est en interdisant les violences physiques que la violence va disparaître. Il est tout aussi violent de laisser un enfant impunit que de lui donner une gifle. L'impunité crée tout autant d'insécurité, voire davantage car ça pousse le parent démuni dans sa réponse éducative à être démissionnaire et donc fragilisé et insecurisant aux yeux de l'enfant. Des travaux ont été faits aussi sur ce sujet. Pourtant, vous n'en faites jamais part.

Hooo grandiose cette dame, on comprends d'où elle tient son génie ! Une mère psychanalyste, une enfance sans violence, c'est l'idéal ❤ Je suis choquée par ce que je viens d'apprendre sur Freud et une fois de plus, la France fait exeption, ça commence à faire beaucoup..L'élite française serait-elle malade ? Voudrait-elle nous imposer sciemment leurs règles amorales pour faire de nos enfants des êtres vides et sans convictions ? Bravo au coup de gueule de Justine au festival de Cannes 👏🏽 Les mentalités bougent car nous avons touché le fond, il faut sortir la tête de l'eau et vite ! Nos pratiques éducatives doivent changer et en premier à l'école !!!!

Merci Fabrice et Isabelle pour cette interview exceptionnelle, dont nous avons tous besoin! ❤

Merci pour cet entretien ! Je suis maitresse de maternelle et chaque jeudi matin, nous sortons en foret ou dans un autre espace vert pour " l'ecole du dehors" . Nous n'avons pas reussi à faire comptendre a tous les parents l'intérêt pour leurs enfants de ces sorties.. et quelques uns refusent.. ( par peur ou parce qu'ils pensent que c'est du temps perdu !) Quel dommage !

C'est tellement intéressant ce qu'elle dit que je trouve dommage ce format qui ne veut pas être une interview mais qui, je pense, devrait en être une, poser des questions, relancer l'autre c'est un vrai métier et ça sert le propos...les interventions complaisantes de M.Midal font limite de l'ombre voire discreditent Mme Fillioza selon moi...c'est dommage de tourner le dos au journalisme sous pretexte qu'il y en a des mauvais...le travail d' un bon journaliste aurait davantage mis en valeur ses propos... Après globalement je ne supporte pas le format posecast je trouve qu'il ne rend pas service à celui ou celle qui a quelque chose à dire mais donne de la place à celui qui n'a rien à dire sans doute pour flatter son ego...

Je n'accroche pas...Certains concepts sont difficile à appliquer dans le quotidien...

Merci pour ce dialogue hyper passionnant. Concernant l'expérience de Walter Mischel sur les enfants de moins de 3 ans, il faut aussi préciser qu'ils n'ont pas la notion du temps qui s'écoule et que 5 minutes peuvent leur paraître aussi longues que 5 heures pour nous ; du coup, s'pas facile de résister à l'appel du marshmallow 😉

Commencer par : « Tous les parents ont envie d’être bienveillants. » lui retire toute crédibilité.

Merci pour ce partage très enrichissant, qui permet de prendre conscience et de comprendre divers événements vécus et incompris … Merci 🙏 très beau week-end à vous 😍🙏☀️🌸💞💞💞

Je suis déçue Fabrice, J'apprécie énormément votre travail et la qualité de vos interwues. Cependant j'ai été étonnée sur cet épisode avec Mme filiozat que vous n'ayiez pas plus vérifier les sources, les éléments scientifiques et historiques. Vous validiez tout ce que mme filiozat disait comme une vérité. Or, ce n'est pas toujours le cas et il s'agit parfois plutôt d'interprétation, de corrélations, d'opinions. Peut-être serait il intéressant d'inviter d'autres points de vues sur la question de l'éducation et de l'évolution de la parentalité dans l'histoire. ?Mme Véronique Lemoine cordier, psychologue spécialisée, me semble très pertinente sur le sujet et surtout bien en lien avec une clinique éprouvée auprès des familles et sur la durée. (À la différence de Mme filiozat qui travaille avec uniquement les paroles des parents rapportées en formation).

Merci de nous avoir permis de rappeler nos fondamentaux grâce à votre invitée de choix 🙏

Bonjour Mr Midal et merci pour cet échange très intéressant. Pour avoir une vision complète de l'éducation, il serait vraiment intéressant d'avoir les arguments qui vont à l'encontre de l'éducation positive. Pourquoi pas un podcast avec Caroline Goldman ? Merci et bravo pour ton travail ;)

Merci Fabrice pour cet entretien qui ne fait que renforcer mon admiration pour Isabelle Filliozat et son travail pour une éducation formatrice ,responsable et respectueuse…

Il m'est très difficile d' écouter sans partie pris dans le calme et de chercher à comprendre tant tous se babillage me semble contre nature et émis par des extrémistes dystopique. Qui veulent tordre le monde pour qui colle à leurs réalités !!!! Un peu comme ces écolos des villes qui n'ont jamais fait pousser des carottes.... Ça me fait penser à solveig halloin! Écoutons comprenons apprenons et dépassons nos apriori ( même si ça reste un problème de riche 😂...)

Aucun parent ne prend son enfant pour un pervers à 9 mois ou à un autre âge, ça c'est son interprétation, très loin de la réalité, Heureusement.

La réflexion est nécessaire, par contre, avancer l'idée qu'en France l'éducation est plus violente et qu'elle choque dans de nombreux pays sans preuves c'est un peu particulier 10:04 10:30

"quand un mec te poursuit avec un coureau, tu ne lui réponds pas avec une boîte à musique d'Edith Piaf* ... Tu m'as fait hurler de rire, j'en ai recraché mon café par le nez ! 😂

Merci à vous deux, je suis prête en tant que parent de continuer à m'éduquer grâce au travail d'Isabelle😉

Nous apprécions ENORMEMENT ce que vous proposez Mr Midal , mais nous retrouvons dans votre introduction cette même GENERALISATION lorsque vous avez remis en question dans plusieurs vidéos TOUTES les autres pratiques de méditation ..

Merci que vos échanges sont rafraîchissants et mobilisent l'espérance que le bon sens l'emporte sur le dogme !!!

Réécouté une 2ème fois et trouvé cet entretien encore plus passionnant que la 1ère fois. Un grand merci à tous les deux. Anne Marie

Merci pour cette entretien tellement essentiel pour les parents que nous sommes et pour et pour les interactions sociales ! Oui, j’ai fait des erreurs en tant que maman, je m’en rends compte mais j’ai toujours eu à cœur de respecter chez mes trois filles les adultes qu’elles seraient un jour… 💖🙏

Les Bisounours vous parlent!

Il me semble important de préciser qu'effectivement, une fois adulte, il est possible de "réparer" ce qui n'a pas possible pour l'enfant dans des milieux violents. Nous avons une grande capacité psychique à renverser les processus en question. Ce qui nécessite généralement une grosse introspection, écoute de soi, et apprentissage sérieux pour murir émotionnellement. Il n'est pas suffisant "d'interdire" les violences pour qu'elles cessent. Il est essentiel d'apprendre à se réparer en soi, pour cesser de reproduire les schémas de nos parents.

Tout cela est bien gentil mais entre la théorie et la pratique il y a un océan à franchir. J’aimerais vous voir (littéralement) éduquer/enseigner jour après jour 30 enfants dans une classe survoltée. La violence, physique ou verbale, est une partie inhérente de notre être, tout est question d’usage et de dosage. Également, vous ne prenez pas en compte les différences culturelles. En tant que prof en Australie, j’ai eu dans ma carrière plus de difficultés à enseigner à 5 enfants d’origine libanaise qu’à 25 enfants d’origine indienne, grecque, nigérienne, pakistanaise ou anglo-saxonne. Ca n’est pas du racisme primaire, simplement un rappel que la culture familiale et les rapports parents-enfants ont des conséquences qui s’étendent bien au delà du cadre familial et que donc, toutes les règles ne valent pas pour tout le monde. Nous ne sommes ni des Américains, ni des Canadiens et fort heureusement du reste.

Le bon et le mauvais parent, la manière juste et la manière maltraitante, quel manque de nuance ! Pourquoi cet amalgame entre contraintes et violence ? Entre responsabilisation et humiliation ? A force d'abuser des termes on rend impossible le débat et la discussion. Violenter physiquement ou psychiquement un enfant est inacceptable, mais lui signifier clairement des interdictions et des décisions (négociables ou non) c'est assumer son rôle et sa responsabilité de parent et aussi montrer à l'enfant qu'on l'estime capable de réflexion. Fantasmer que l'enfant est un être parfaitement bon mais incapable de se contrôler, un être qui ne fait jamais de caprices, c'est une idéologie qui conduit à le maintenir dans un état de toute puissance dont tout le monde fera les frais (l'enfant y compris). N'est-ce pas alors là de la maltraitance éducative par négligence ?

Ho le duo magnifique, merci à vous deux. Madame je vous adore tellement. Vos propos sont tellement intéressants et sensés je m'intéresse à vos études déjà qqs temps. Et ça fait du bien ❤

Super vidéo, merci beaucoup. A partager sans fin ! Tellement de bon sens 👏

Je suis normalement enseignante. Et ben non. Dans l'état où sont les enfants désespérant. Oui l'enfant a des droits mais des devoirs aussi. Sinon ingerable.

Chère Isabelle Fulliozat, un grand merci à vous! Il y 17 ans j'étais une jeune maman perdue et stressée. Grâce à votre livre, j'ai pu construire une belle relation avec mon fils et l'éduquer sans violence, en confiance et avec plaisir ❤.

C'est bien gentil tout ça, mais avec l'émancipation des femmes, des mamans, ou plutôt l'aliénation au travail *, les enfants voient plus leur nourrice que leurs parents à l'âge où tout se détermine... Avant d'être confiés à l'usine à crétin de l'éducation, nationale ou privée. Cherchez l'erreur ! * puisqu'il faut maintenant deux salaires pour vivoter, le progrès est en marche...

Pour éduquer un enfant, ce DONT on a besoin ( parce qu'on a besoin DE) ;) . Désolée mais au bout d'un moment si on fait des interviews qui ont l'air intellectuelles avec des livres derrière et tout ça... c'est mieux de parler correctement ;)

Oui il ne faut pas preter des intentions d'adulte aux enfant. Ce qu'il faudrait que l'on nous apprenne c des astuces lorsque l'on est épuisée arrivé a temporiser c difficile documentaire super intéressant tres instructif merci❤

Juste formidable!! Cela devrait être enseigner qd on attend un enfant!!

A la relecture de cet entretien,je mesure toute l'humanité de cette approche,je conseille à tous de partager cet entretien avec tous les parents , c'est libérateur et responsabilisant...

Cette émission me confirme dans les limites de l'éducation positive, que d'ailleurs Madame Filliozat veut imposer à tous le monde puisqu'elle la considère comme "la seule éducation qui respecte la loi". Tout n'est pas à mettre de côté loin de là, j'en utilise les techniques avec mes enfants. Mais je crois que je ne suis pas d'accord avec la philosophie de base qui met l'enfant au centre de tout et qui néglige l'adulte. Les adultes ont aussi des émotions, ce ne sont pas des machines mais juste des humains. Dans les relations familiales chacun doit comprendre petit à petit les limites des uns et des autres et s'ajuster avec plus ou moins de frictions : la zen-attitude absolue et en toute circonstance favorable au développement de l'enfant est, je pense, impossible et très hypocrite. Et d'ailleurs est-elle idéale ? Ne conduit elle pas à être débordé par ses enfants et à les faire grandir dans l'illusion que le monde va s'adapter à eux ? Et lorsqu'un adulte est débordé ne réagit il pas finalement plus violemment qu'un adulte qui connait ses limites et qui parfois les pose de manière unilatérale sans discuter ? Ce qui pour certain est déjà de la violence éducative. Rien d'idéal donc pour moi dans le discours d'Isabelle Filliozat. Soyons humble dans les questions éducatives et n'imaginons pas avoir trouvé de solution définitive dans un type d'éducation. D'ailleurs, l'éducation c'est de l'essai/erreur ou réussite en piochant un peu partout, et en espérant que nos enfants nous pardonnent nos erreurs ! Nos enfants ne seront ni meilleurs ni moins bons que nous, juste différents de la génération qui les précèdent.

Très intéressant, cependant je trouve que c'est un peu manichéen. Les mots utilisés 'pervers', 'mauvais' me semblent extrêmes. On peut avoir des actions éducatives comme le time out sans envisager son enfant de cette façon, sans penser à aucun moment que son enfant est pervers. Je trouve ça caricatural et culpabilisant...

Éduquer c’est donner des ressources : enfin quelque chose avec quoi je suis en phase !!! 😘

Vous pouvez éduquer vos enfants comme vous le voulez, l’école fera en sorte de tout détruire dans tous les cas. Et pour élever ses enfants, à moins d’être extrêmement riche, c’est juste impossible. Nos enfants n’ayant même plus le droit de vivre librement, et nous non plus, c’est assez difficile de faire quoique de soit.

Merci beaucoup pour cet interview! C’est très intéressant 🌺 toutes vos interview sont formidables 💋🇨🇭

Elle n’aborde pas les véritables difficultés des enfants de 10 à 18 ans.