이런 애들 거의 90프로가 괜찮음. 남녀끼리 친한 애들 사이에도 겉으론 친구 속으론 ‘너도 여자’ 라는 애들 겁나 많은데 이런 애들 특성이, 주변에 이성 친구는 몇 있는데 사람들이 ‘이성 친구도 친구가 가능하다’라고 물어보몀 무조건 안된다고 하는 애들 ㅋㅋㅋ 속으론 친구가 아닌데 겉으론 그냥 친구의 탈을 쓰고 뭐 일단 옆에 두는거 ㅋㅋㅋㅋ 근데 반대로 영상에 박성훈씨나 전소민씨는 그런 스타일이 전혀 아님 그냥 진짜 여자도 그저 ‘사람’ 남자도 그저 ’사람‘으로 대함. 내 주변에도 그런 여자애들 많고 나랑 그렇게 편하게 지낼수있는 여자애들이 한결같이 다 괜찮음. 이거 보면서도 ‘전소민 박성훈 아마 겉으로만 저렇지 속으로는 또 친구 아닐수도 있어’라고 생각하는 애들 있으면 ㅋㅋㅋㅋㅋㅋㅋㅋ 진심 감을 못잡는거임 + ’자기는 주변의 모든 이성 친구가 겉으로만 친구일뿐 속으로는 가능성을 버리지 않는‘ 그런 ‘그닥 별로인’ 사람 유형인거고 ㅋㅋㅋㅋㅋ
아무래도 경쟁자가 엄청 많은 스타일이지 enfp 핵인싸에 여성스럽고 애교많은 스타일이면.. 애초에 저런 여자 좋아하려면 남친 본인이 감당해야함 다 가질수는 없음.. 편하게 만나려면 텐션 낮고 내향적이고 차분한 i 여자를 만나야지 ㅋㅋ 대신 그런여자들은 애교 없고 아싸기질이 강함. 다 가진 유형은 없고 택일의 문제임
전소민 별로다ㅎㅎ여기저기 끼부리고 흘리는 스타일 이잖아 내친구가 저러고 다니면서 그 남자애가 고백하면 막 고민하면서 나한테 왜 그런지 모르겠다고 징징대고 필요할때 부르고 여기저기 그러던데 그러면서 남자친구 헤어지면 바로 한달도 안되서 그중에 한명 다른애랑 또 사귀고ㅎㅎ 내가 맘에 없으면 그러지 말라고 해도 아는지 모르는지 일부러 그러는지 내생각엔 알면서 그러겠죠?
J'ai vu aujourd'hui ces 2 acteurs dans le superbe drama Hee Soo diffusé sur KBS. Drama étonnant digne de figurer dans la série Black Mirror et inspiré d'une histoire vraie. Alors qu'il aurait pu verser dans le mélodrame larmoyant, le scénario solide s'oriente vers un développement inattendu. Très bien joué et réalisé ce programme sort de l'ordinaire. En France, nous n'avons pas encore des programmes de cette qualité. A voir absolument. Avec un programme de cette qualité, ça donne envie de bosser en Corée du Sud dans l'industrie du divertissement.
Hee Soo : Vertigo en réalité virtuelle Séoul, de nos jours, un jeune couple de classe moyenne. La jeune femme tente de concilier sa vie personnelle et professionnelle tant bien que mal. Un jour elle est témoin d'un événement traumatique. Plutôt que de suivre une thérapie pour surmonter le trauma et sortir de son état dépressif, elle décide d'essayer un dispositif innovant de réalité virtuelle inventé par un ami du couple. Après une séquence traumatisante d'un accident suit une autre séquence choc. Dès sa première séance de VR, coiffée d'un casque, la jeune femme déambule dans un immense studio en fond vert, c'est le début de la chute, le début de l'enfer. Elle est happée inexorablement par le vertige de l'IA. Elle ouvre la boite de Pandor. Son mari est un spectateur effaré. A ses côtés, le génial inventeur supervise les paramètres de la VR et devant eux des écrans de contrôles affichent l'un la vision subjective du casque, un autre la reconstitution de la réalité virtuelle par l'IA, ce que croit vivre en " vrai" la jeune femme, qui n'est qu'une simulation numérique. La vie de tous les jours auprès d'un être cher. Ce thème a déjà été abordé ailleurs mais ici le point de départ est un fait réel qui donne lieu à une mise en abyme transgressive allant à l'encontre de notre intellect, notre perception de la réalité, notre sens moral et de l'éthique. C'est un bouleversement anthropologique. Le mari semble atterré lui aussi face au spectacle qu'il voit et les allers et retours abruptes entre le monde virtuel et le monde réel sont déroutant. A la fin de la séquence, accroupie, la jeune femme tente d'enlacer un être humain qui n'existe pas. Poignant ! Cette séquence est en fait la reconstitution presque à l'identique d'une expérience initiée par une société d' IA Sud Coréenne en 2016 qui a permis à une femme d'interagir avec l'avatar virtuel d'un proche décédé. Ce n'est pas un canular. Je vous conseille de voir le film puis le documentaire sur l'expérience de 2016. Ultra dérangeant. A partir de ce fait réel, Choi Sang Yeol, le réalisateur, construit avec habilité et intelligence l'inconcevable pour la majorité des êtres humains sur cette planète. Petit à petit, la jeune femme sombre peu à peu dans une sorte de psychose tandis que le mari, tente de la ramener tant bien que mal à la réalité. Le récit enchaîne des séquences effarantes : au domicile, le mari est témoin des déambulations joyeuses de sa femme affublée du casque VR, comme dans un état extatique qui tranche avec son etat dépressif dans la vie réelle. Cela paraît risible mais ici c'est effrayant. La visite de la belle-mère, horrifiée des agissements de sa fille, se conclue par une prédiction sur la transgression des lois naturelles. A un autre moment, la jeune femme demande à l'inventeur du dispositif de rendre plus autonome l'IA, ce qui donne lieu à un dialogue surréaliste qui tient du génie ou de la folie entre les 2 protagonistes sur ce "qui fait humain". Sans compter la séquence de l'hôpital, la jeune femme perd pied en prenant conscience que le monde réel est intolérable face à un monde virtuel idyllique. Je ne vais pas aligner ici toutes les séquences choc et dérangeantes du film mais à chaque fois ça sonne juste. Et plus on avance dans le récit et plus on franchit les limites des lois naturelles comme une descente dans l'Enfer de Dante par cercles plus restreints, par paliers le cauchemar prend forme. La jeune femme parvient même à apercevoir un personnage portant un casque VR dans le monde virtuel. Une boucle perpétuelle ! Dans ce film, l'IA est un personnage à part entière avec une forme humaine et sous la forme d'un objet connecté, d'abord docile et répondant aux attentes de l'utilisateur, elle finit par compiler toutes les informations numériques existantes de l'utilisateur, vidéos de camera de surveillance, sms échangés, discussions téléphoniques ou conversations secrètes des amants enregistrés à leur insu par leur propre smartphone en veille. L'IA apprend de ses recherches d'informations et s'adapte à son interlocuteur, en déformant la réalité, en mentant, en manipulant, en influant sur le comportement. Elle nous imite. Et quand le mari essaie le casque pour vivre à son tour une expérience virtuelle, un rebondissement inattendu survient. Avec le même procédé utilisé par Hitchcock dans Vertigo (le travelling compensé) le récit bascule et devient encore plus angoissant. Jusqu'à un dénouement somme toute logique et cohérent. Un nouveau trauma survient, la boucle infernal sans fin de la VR se poursuit. Dans une séquence ébouriffante la camera plonge depuis le toit d'un building jusqu'au coeur des data center, d'immenses salles contenant d'imposantes armoires métalliques noir aux voyants clignotants par intermittence et compilant sans relâche toute nos données personnels. L' IA peut ainsi créer un profil de chacun de nous et créer son propre profil semblable à notre image imparfaite. Récit hors norme et extra-ordinaire, Hee Soo est un film-choc et très impressionnant par le thème abordé et par son développement qui passe par différents genres, drame familiale sur un couple en crise, thriller angoissant, science-fiction mais sans jamais perdre le fil conducteur. Les directions artistiques et techniques sont impeccables. Si les effets spéciaux sont maîtrisés, le récit fait la part belle aux réactions des protagonistes et c'est l'une des forces du film, la direction d'acteurs. Jeon So Min dans le rôle de la jeune femme et Park Sung Heon, le mari sont impressionnants de vérité et pourtant ils n'ont pas vécu ces expériences. Enfin, je l'espère. Le récit avait matière pour être plus horrifique voir insoutenable, ce n'est pas le choix qui a été fait même s'il est à la limite. L'effroi vient du fait qu'ici, l'inconcevable, c'est la réalité virtuelle qui d'abord simule la réalité de l'intime, de l'amour porté à un être cher puis comme un up grade, une mise à jour du Frankenstein de Mary Shelley, c'est plus que l'illusion de la transgression de la mort, l'illusion d'une immortalité dans le monde virtuel qui est dérangeante. Jusqu'à la conclusion finale glaçante et désespérée, la dernière réplique prononcée dans ce même monde virtuel : "Moi aussi je t'aime" qui arrive bien trop tard. En 1992, dans Terminator 2, le jugement dernier, John Connor répétait à tue tête: "Il n'y a pas de destin mais ce que nous faisons". En 2021, Hee Soo nous dit que le futur est déjà là dans nos foyers, nos smartphones, nos tablettes etc... et nous interroge sur nos usages compulsifs de l'IA et sur nos travers (hypocrisies, mensonges, trahisons, avidité, déliquescence des sentiments, transgression) et notre rapport au réel (folie, altération de la perception, expériences traumatisantes). Nos comportements font l'IA de demain, c'est à dire le jour d'après. L'adage "La réalité dépasse la fiction" n'a jamais été aussi vrai. Hee Soo est une expérience dont on ne sort pas indemne, comme le disait Jack Sully décrivant son réveil après son hibernation spatial : 'C'est comme après une cuite à la tequila ou après un passage à tabac". 2 expériences que j'ai moi même vécues en vrai. (Je ne parle pas de l'hibernation dans l'espace). Hee Soo a obtenu le prix du meilleur film au KOREAN UHD AWARD 2021, et Jeon So Min celui de d'interprétation, récompenses logiquement méritées et je lui souhaite une grande diffusion à l'internationale. D'autres œuvres (séries TV, blockbuster) ont traité le même thème de manière fantasque. Ici, au contraire, la prédiction est sérieusement vraisemblable. Aussi Hee Soo va devenir une des références incontournable sur la réalité virtuelle et, selon moi, la base d'un débat important, non pas sur l'évolution de l'IA mais sur les gardes fous que toutes sociétés responsables devra créer, philosophique, pédagogique et législatif pour encadrer nos pratiques. Probablement l'un des meilleurs drama spécial réalisé à ce jour. Très certainement le plus sensationnel. A voir de toute urgence. Bon film.