02-Le greffage 

Merci...mais n'exagérons pas trop :=}}

Merci

vous êtes super ne peur pas parle

Ghost-70 Oui, c'est important, sinon il y a risque d'asphyxie de la larve.

Cela dépend de votre région. En général, en été il y a encore des mâles. En juillet par exemple.

Je ne mets pas de gelée royale. Je greffe à sec. Aucune différence avec ou sans.

@@aristeebee3226 ok merci de votre réponse

Cela dépend bcp de la température bien sûr, mais surtout de l'hygrométrie (et du vent). Les larves sont assez tolèrentes à de légers refroidissements mais pas pour le dessèchement. En intérieur ou abrité, ces contraintes sont moins importante. Entre 1/2 h et 1h semble qd même à ne pas trop dépasser . Les larves n'étant pas alimentées pendant ce temps par les nourrices.

@@aristeebee3226 super merci beaucoup de ta célérité, c'est très sympas je vais tenter de ne pas dépasser 30 mn. merci beaucoup de toute façon là il faut plus de 20 degré je vais les protéger dans un e glacière et le temps de greffer ne dureras pas plus de 20 minutes super merci!

@@marcb3628 Le mieux est d'envelopper le cadre dans une serviette ou un torchon, propres, humidifiés avec eau autour de 25-28 degrés. 20 degrés va bien aussi. L'important est d'éviter la déshydratation des larves. Si tu mets longtemps à greffer (au début s'est compréhensible), tu peux vaporiser très légèrement les larves avec de l'eau à ces températures. Très légèrement, comme un brouillard.

@@aristeebee3226 merci pour l'astuce je vais faire cela! merci beaucoup .

@ Mammeri. Oui, c'est tout à fait possible. Et se pratique souvent. Il y a plusieurs façons de procéder selon que l'on souhaite utiliser un starter ouvert de nombreuses fois pendant la saison, ou pour quelques séries, voire pour un seul élevage. Je vous indique ici une méthode simple, parmi tant d'autres, assez classique qui peut être mise en place sur le rucher même. On utilise pour cela une forte colonie. On retire la reine avec 1 ou 2 cadres de couvain et les abeilles qu'ils portent + les abeilles de 2 autres cadres secoués. Cela revient à faire un essaim avec la reine. On écarte cet essaim à un autre endroit du rucher. La ruche souche reste sur place sans sa reine. Elle est resserrée. On laisse ainsi 9 jours. Cette colonie, devenue orpheline élève des cellules royales de sauveté sur le couvain restant. Au bout des 9 jours, on détruit ces cellules de sauveté. A ce stade, la colonie n'a plus ni oeufs, ni larves. Elles prendra donc en charge les cellules greffées que vous lui donnerez. Vous obtenez ainsi un starter ouvert qui peut être utilisé pour demarrer 2 ou 3 séries d'élevage (selon sa force). Si vous lui rajouté régulièrement (disons toutes les semaines) 1 cadre de couvain operculé (sans larves, ni oeufs) vous pourrez démarrer davantage de séries. Bien sûr, après les 24 ou 36 heures au starter, il faut retirer le cadre d'élevage pour le placer dans une colonie finisseuse. Si vous ne faites qu'un seul élevage, vous pourrez reconstituer la colonie de départ en réunissant à nouveau l'essaim avec la reine et la colonie-starter. J'espère avoir répondu à votre interrogation.

@@aristeebee3226 merci bq

@ Tsugeku Toto : assez peu. En été je travaille en short, il fait trop chaud sous une combinaison. Ces jours-ci, 35 à l'ombre, j'ai travaillé torse nu. Et pourtant, j'élève de la noire. Il y a des jours où tout me monde est coopérant, d'autres où vaut mieux déranger le moins possible, ou remettre des interventions lourdes à plus tard si c'est possible.

Aristée Bee merci de votre réponse c’était pour savoir vu que je me suis jamais fais piquer pour l’instant et que je voulais envisager à avoir une ruche

@ Tsugeku Toto : il faut que vous sachiez si vous êtes allergique ou non. Enfler est normal. On parle d'allergie lorsque apparaissent des démangeaisons plus ou moins généralisées, des petites irruptions cutanées.

Aristée Bee merci de me l’avoir dit je ne le savais pas 😀

@ Liliane Taiepoa. Pas d'expéditions en été à cause des chaleurs.

Je comprends pas bien votre question. Cette ruche a une reine puisque l'on prélève les larves pour élevage de reines. C'est même une ruche avec une reine sélectionnée.

Cettel méthode...

@ GS. Non, ce n'est pas nécessaire avec les cellules en plastique. Par contre, oui si vous faites vos amorces de cellules avec de la cire.

@ nolan. Pour vous répondre : et bien......on effectue quand même les interventions à faire. Sous la pluie ! Dans les moments extrêmes, on met en place des subterfuges qui amoindrissent les difficultés. Par exemple pour l'introduction de CR par très fortes pluies, on tend une bâche en arrière du camion et on apporte les ruchettes ou les nuclei, un par un, sous la bâche. C'est un exemple. Nous avons plusieurs petites astuces selon les cas de figure.

Merci pour votre réponse très rapide Ce qui me gêne le plus étant dans le massif central, ce sont les variations brutales de températures au printemps ... Par exemple, demain je dois impérativement mettre des cr10 en nucleis à 10 degrés et pluie.... Toujour peur de mortalité sur le couvain

@@nolanmazure9729 Oui, je comprends bien, étant aussi dans le massif central. Je démarre les élevages fin mars en général. Donc avec des gelées matinales ou de la neige les jours d'intro. Et souvent des retours de neige et froid en avril et parfois en mai ! Pour les intro en mode C3J sur couvain, il n'y a pas d'inquiétude à avoir s'il y a suffisamment d'abeilles. Les larves ne craignent pas trop le froid et sont prises en charge de suite. Le cas le plus risqué est en mode C10J avec intro dans des petits nucs sur micro paquets d'abeilles (500-600 ml) sans couvain. Voici comment je procède si météo pas favorable : Les C10J sont récoltées qqs jours avant ou la veille et placées en incubateur. Je peuple les nucs (sous la pluie ou par temps froid ça se fait avec des méthodes particulières). Les nucs sont entreposés fermés à mi obscurité dans l'atelier. J'introduis les CR dans l'atelier, au chaud (20°), tranquillement. Ils sont munis d'une feuille plastique en couvre cadre avec une petite languette pour introduire juste la CR entre deux cadrons. 2 ou 3 abeilles s'échappent mais pas toujours. Elles sont attirées par la lumière (soit lumière du jour par les vitres, soit une lampe à incandescence, éloignée de l'opérateur). Pour l'éclairage de l'opérateur, j'utilise un tube à leds. Les abeilles sont peu attirées par les leds. Les nucs sont mis en place dehors après naissance des CR, donc 2 à 3 jours après. Les reines imago ne sont plus fragiles. J'ai le même système pour des ruchettes 5 cadres (essaims artificiels classiques) avec : soit une feuille plastique similaire, soit un trou, dans le nourrisseur couvre cadre, placé au dessus d'un intercadre. Ayez conscience que beaucoup de grands éleveurs sont au Danemark par exemple, le frère Adam était dans les landes écossaises et d'autres au nord du Canada. Ils élèvent des milliers de reines qui sont exportées dans le monde entier. Ces régions ne sont pas réputées pour la clémence de leur climat !

Bonjour Une nouvelle fois merci pour votre réponse Si je peux abuser d un peu plus de votre temps, j aurais voulu savoir comment vous gérez face à une loque européenne ou un couvain sacciforme

@@nolanmazure9729 Avant de vous dire mon attitude face à ce genre de problème, en premier lieu, vous devez vous interroger sur les causes profondes. Ces symptômes associés (deux pathologies différentes) signent souvent une déficience grave de la colonie. Dans le contexte actuel, depuis la présence du varroa, je suspecterais, dans un premier temps, un problème au niveau du contrôle de la population de l'acarien. L'infestation par varroa est sournoise. On ne voit rien et, tout d'un coup, les colonies s'effondrent. Ce qu'on appelle les "pseudo loques" d'aspects symptomatiques, de types loque européenne associés à des symptômes de type sacbrood, sont bien souvent les conséquences d'une infestation importante par varroa. Bien que l'on n'observe pas de varroas sur les abeilles. Cette situation est très fréquente au printemps. Dans un second temps, je m'interrogerais sur la génétique de la colonie en question ou de mon cheptel si le cas est assez récurrent. L'abeille noire ou ses métissages sont particulièrement sensibles aux maladies du couvain. C'est un trait caractéristique de ces abeilles. Il m'arrive d'avoir de temps en temps, mais assez rarement, une colonie qui présente ces symptômes. Je les rencontre plus souvent chez des apiculteurs débutants que je conseille ou accompagne dans leur installation. Il faut être radical. La colonie est immédiatement fermée (en fin de journée), rapatriée à l'atelier et euthanasiée. Les rayons avec les cadres en bois sont brûlés. La caisse est désinfectée au chalumeau. Les articles en plastiques désinfectés à l'eau de javel. C'est par une gestion sanitaire irréprochable que l'on parvient à un cheptel de qualité. Et surtout que l'on endigue les pathologies sournoises qui, au fil des années, envahissent tout un rucher et, par contagion, tout une exploitation. N'hésitez pas, si je peux répondre à vos interrogations, dans la mesure de mon expérience et de mes connaissances, ce sera avec plaisir.

No es necesario

@ ks informatique. De prime abord vous n'avez pas tort. L'année où cette vidéo a été tournée, le printemps était très pluvieux et venteux sur ce rucher et ceci plusieurs semaines de suite. Pas de miellée. On aurait pu penser : faut nourrir pour compenser. Mais là, il s'agit d'une souche. C'est à dire d'une colonie qui abrite une reine de choix que l'on veut conserver le plus longtemps possible. Elle est âgée (une ou deux années de test en rucher de production, puis réduite en population pour la conserver et servir à multiplier). Or, en nourrissant lors des périodes de confinement pour cause de mauvaise météo, rien de tel pour pousser à l'essaimage (surtout une vieille reine). Ce que l'on veut éviter pour conserver cette ces reines là. Donc, on maintient ces colonies et on les conduit de telle sorte à minimiser le risque de voir la reine partir dès le retour des premiers beaux jours ou s'épuiser à pondre (stimulée par le nourrissement). Près de 50 ans d'apiculture pro m'ont enseigné cette prudence.