Très belle vidéo , qui me permet d'apprendre la théorie sur les tubes . Etant autodidacte , cela me permet d'éclairer ma lanterne ….Merci encore et bon courage pour la suite .
Je vénérais mes profs d'électronique avec lesquels 36 années après j'ai des contacts Un niveau qui n'existe plus aujourd'hui Mon prof d'électronique théorique toujours en costume la grande classe et un sacré niveau Aujourd'hui je le retrouve en vous clarté du propos pédagogie élégance prestance le tout avec un excellent niveau Hé oui calcul matriciel théorie dès quadripôles bravo et merci Ma génération n'a pas appris les lampes grâce à vous j'essaye de combler cette lacune
J'ai du retard à l'allumage, je viens seulement de découvrir vos vidéos ( il y a quelques jours..). Avant de visualiser celle-ci, j'ai bien entendu regarder celles concernant la triode. J'ai 57 ans, je suis électronicien mais je n'ai jamais étudié les tubes. Cependant après le cours sur la triode, j'ai représenté son modèle équivalent, et j'ai abouti à une source de courant pente* tension grille débitant sur la résistance interne avec résistance d'entrée infinie ( un net avantage par rapport au transistor bipolaire). Une transformation Norton-Thévenin permet de retrouver votre modèle équivalent puisque l'on retombe sur µ = S*rho
J’ai remarqué que sur la plupart des préamplificateurs à tubes on trouve des résistances d’anode de : 47K, 100k avec la ECC83 et avec la EF86 une résistance de 220k. Je considère un tube comme un convertisseur tension / courant, (c’est encore plus vrai pour une penthode), on lui applique une tension variable (signal) sur la grille et il donne un courant variable à l’image de la tension d’entrée, et comme il faut retransformer pour l’étage suivant en tension variable le courant variable de l’anode, on utilise une résistance dans le circuit anodique, plus cette résistance sera grande plus le gain en tension de l’étage sera grand. Ne pourrait-on pas alors utiliser des résistances de l’ordre du Mégohm dans le circuit anodique quitte à monter la HT (le maximum étant de 550V) pour que le gain du premier étage soit le plus grand possible ?
Votre raisonnement est bon. En augmentant la résistance anodique le augmente et la distorsion diminue avec les triodes. Par contre il faut aussi augmenter la tension anodique à des valeurs qui outre leurs dangerosités sont aux limites des caractéristiques. Pour pallier à ce problème, les ingénieurs de l'époque ont conçu des circuits avec des charges anodiques dont la valeur ohmique est augmentée électroniquement ce qui évite une tension anodique excessive. De nos jours il est possible de créer une charge anodique pseudo infinie pour une triode avec des semi-conducteurs. J'ai prévu de faire un épisode ou une série précisément sur ce sujet, qui relève de la réduction de la distorsion dans les étages de tension.
J'étais en voyage ces dernières semaines mais je mettrai en ligne la suite de cet épisode concernant l'effet miller et les effets de la charge dynamique sur la distorsion
Je revisionnais cette vidéo et je me suis amusé à faire les calculs de gain (avec une Ra de 100K) pour une 12AT7 (G=54) et une 12AU7 (G=15). Quand on débute on confond facteur d'amplification et gain. Alors je ne comprenais pas pourquoi en pratique j'avais quasiment autant de gain avec une 12AT7 (ρ=100) et une 12AX7(ρ=60), alors que facteur d'amplification est quasiment de moitié pour la 12AT7. Maintenant c'est clair pour le gain, 12AX7 G=63 et 12AT7 G=54, ben finalement les gains ne sont pas si loin, dû à la faible résistance interne de la 12AT7.
En fait, je n'ai pas trouvé dans la littérature une approche des montages élémentaires par le calcul matriciel qui s'appliquerait parfaitement aux tubes en particulier quand on les considère comme "linéaires" avec des faibles excursions, ce modelè serait parfaitement adapté à la cascade d'étages. Mais j'ai renoncé sur ce canal aux matrices car j'ai volontairement limité mon propos à l’algèbre linéaire et aux méthodes graphiques.
Le problème est que l'on a été biberonné au transistor à effet de champ on ne peut s'empêcher de faire des parallèles Ou sont les pièges de ce raisonnement et ses limites ? Merci
Vous avez raison d'indiquer que le FET est le composant qui se rapproche le plus de la triode en termes de raisonement attendu que le FET comme la triode n'a aucun courant grille. Il y a néamoins plusieurs differences, le regime de saturation n'existe pas avec un tube, il est plus juste de parler de tube bloqué (cut-off) et de tube entrant en courant grille ce qui n'existe pas avec un fet. Il y a deux regimes avec un FET un regime dit "triode" qui possède une zone linéaire et un regime de saturation inexistant avec les tubes. La saturation d'un tube étant l'incapacité de la cathode à fournir plus de courant, mais la saturation d'un tube est un régime destructif. Cependant la polarisation d'un FET ou d'une triode est identique en termes de raisonnement. Les modèles équivalents à faible excursion sont identiques. Enfin le réseau de caractéristiques d'un FET se rapproche plus de celui d'une pentode. Il y a un bon article technique en ligne de l'école des mines de saint étienne et si vous regardez à partir du transparent 25 vous verrez les mêmes méthodes de construction graphiques qui sont issues de celles appliquées aux tubes. www.emse.fr/~dutertre/documents/2_cours_MOS_2019.pdf
Merci de votre réponse. Mon problème c' St que triode ça pourrait aller mais les autres lampe pentode et autres etc j'ai du mal Merci pour le lien je vais me régaler