Super podcast! Ça amène tellement de réflexions. Au Québec, la diminution de l’empreinte carbone passe surtout par le transport alors c’est vrm important qu’on prenne cet enjeu au sérieux. Super idée d’avoir invité cette experte :)
Moi qui prend le transport en commun au quotidien à l’aube de mes 30 ans, j’aurais aimé qu’on nous partage des projets de transport collectifs plus visionnaire pour le Québec et sous un angle un peu plus positif. J’ai sentie que le dialogue parfois manquait d’optimisme. Par contre les gars vous m’avez fait beaucoup rire. Et vos questions ont été très pertinentes!
L’accès à la nature ça ne devrait pas seulement être loué un chalet sépaq de temps à autre , cela devrait être accessible quotidiennement et pour cela je ne crois pas que la densification soit la réponse. Premièrement, plusieurs études prouvent que passé du temps en forêt diminue le stress et améliore donc la santé globale. Deuxièmement, qui dit densification dit ilôt de chaleur en raison de l’absence des arbres en ville et même si on plante des arbres, on voit ce qui arrive avec le verglas. Troisièmement, en ayant un accès à la nature de façon régulière, les gens prendraient conscience de leur environnement et de l’importance de la protection de leur écosystème.
J’ai également trouvé ce point très douteux! La nature c’est au quotidien et doit être accessible tous les weekends. Selon moi, un chalet l’été pour 1 semaine est un plan pour devenir malheureux. La nature apporte tellement de bénéfice on doit s’en rapprocher et non s’en éloigner!
Justement, en densifiant, on peut garder des parcs arborés pour le quotidien et avoir du transport public efficace qui emmène plus loin à la montagne/campagne/lac. La densification ne signifie pas seulement les tours à condos. Les quartiers de Montréal et du centre de Québec sont très arborés tout en étant denses avec une majorité d'immeubles de 2-4 étages. Cette densité en banlieue serait largement suffisante sans créer d'ilots de chaleur (créés surtout par le stationnement d'ailleurs...).
57:10 Pour ce qui est des avantages de tramway vs autobus, je trouve que ça a été assez minimisé... Au niveau du passager, c'est plus confortable et plus rapide (car il y a un plus grand nombre de portes, donc le temps d'arrêt moyen est plus court). Au niveau de l'opération, les coûts d'opération sont moindres. Aux É-U. les salaires comptent pour autour de 80% des coûts d'opérations des systèmes de transports en commun. Avec un tramway, tu as une capacité de 300 personnes pour 1 chauffeur vs environ 100 personnes dans un bus articulé. Donc 3 bus pour 1 tram, donc 3x plus de chauffeurs, 3x les coûts, pour le même nombre de passagers. Ainsi, sur un corridor avec un grand volume projeté de déplacements, à long terme, les coûts de construction sont absorbés et le système devient moins cher que l'opération avec des autobus. Avec un métro, on a le même principe, mais il faut encore plus de volume de déplacements pour rentabiliser l'investissement qui est 5-10x plus cher. Bref, non le tramway n'est pas un miracle qui résout tout, mais il a quand même des avantages face aux autobus... De plus, les autobus à batteries ont des difficultés avec les chaleurs intenses, les froids intenses, les côtes, etc. En espérant que ça s'améliore avec les nouvelles innovations, mais disons que Québec n'a pas le territoire/climat idéal. C'est aussi grandement plus efficace énergétiquement des tramways que des autobus électriques.
Le syndrome de la grenouille dans l'eau bouillante : Si l'on plonge subitement une grenouille dans de l'eau chaude, elle s'y échappera d'un bond ; mais si on la plonge dans l'eau froide et qu'on porte très progressivement cette eau à ébullition, alors la grenouille s'engourdit ou s'habitue à la température pour finir ébouillantée (LE QUOTIDIEN, SOPHIE LAVOIE). En passant, encore une fois, super podcast. Femme hyper intéressante... À quel moment elle se présente en politique pour que je vote pour elle.
Super intéressant, j'ai apprécié la franchise de l'invitée et les questions challengeantes. Il ne faudrait pas oublier la grande partie de la population qui vit avec des revenus faibles. On ne peut pas bâtir des villes et des sociétés sur le principe que les gens ont les moyens de se payer des chalets, des voitures, des voyages, etc. Il faut les inclure dans le planning urbain et leur garder un droit à l'accès à la nature gratuit. Aussi, il faut bien se rendre à l'évidence que si on ne diminue pas notre consommation de tous ce qui n'est pas essentiel, on n'arrivera pas à sauvegarder l'écosystème et la diversité. Aucune technologie ne peut compenser pour l'abus des ressources. Bottom line. On est privilégiés et on abuse de nos priviléges. Il est temps qu'on envisage un retour à l'existence plus modeste. On peut avoir du temps de qualité chez soi. Aussi, il faut envisager le partage des voitures, il y a déjà plusieurs réseaux de carshare qui servent les gens qui ont besoin d'une voiture seulement de temps en temps. Anyways, gros sujet, merci de l'avoir abordé!
j'habitais a Montreal ya de ca 5 ans pis je trouve que le transport en commun est vraiment nice... j'habite maintenant a Winnipeg et c'est tres axe sur le char.. J'ai jamais voyagé autant en char depuis que je suis a Winnipeg. Si tu n'as pas de voiture a Winnipeg, tu es pogné.
Échange de gens complètement déconnecter, qui prennent pas la voiture vers 8h am à quebec pour déposer les enfants et aller a la job après et passer 45min / 1h30 dans des bouchons. Et en plus qui vont pas a Levis. Super discussion ....
Quand on passe 1h30 sur la route pour se rendre au travail, c'est peut-être la distance entre la maison et le travail qui est le problème, non? Personne ne vous oblige à habiter si loin, ou à l'inverse, d'accepter un travail si loin. C'est votre choix et faut en assumer les conséquences. J'ai jamais accepté de travailler à plus de 25-30 min de chez moi. C'est une planification importante dans une qualité de vie et c'est à nous de la faire. On est responsable de notre malheur.
Si on développait mieux nos structures de transport collectif et actif, alors plus de gens prendraient le transport en commun ou feraient du transport actif. Il y aurait donc il y moins de voitures sur la route, donc pour les personnes qui ont réellement d'une, c'est gagnant. Tout le monde est gagnant si on a un fort réseau de transport collectif et actif et c'est ce qu'on dirait qu'on a de la difficulté à comprendre en Amérique du Nord...
