Je bosse dans une des plus grandes entreprises françaises (même européennes) et en 15ans avec l'arrivée des process j'ai surtout vu une infantilisation des salariés, au point que les gens ne comprennent même plus ce qu'ils font. Et le pire c'est que les gens qui monte en grade sont ceux qui acceptent le plus ça.
Un air bag /amortisseur doit etre securise au mieux afin de proteger les dirigeants ....et le plan de carriere...c est la laine du mouton qui est le meilleur isolant..pas les crocs du loup...verstund..??
C'est un objectif qu'on ne peut pas atteindre en entreprise puisqu'elle contraint les salariés à agir d'une certaine façon alors que pour "devenir la cause" il faut avoir le choix de ses actions.
À 9:45.......lorsque quelqu’un vous dit...c est pour ton bien.....c est toujours pour le sien.....toujours. Merci Julia....celle là elle est top et tellement vraie
Bruno, vous écrivez : "C'est pour ton bien ..... et " c'est toujours pour le sien".... faux, car ce n'est Pas toujours . Pourquoi ? Parfois il y a des personnes naÏves qui ont besoin qu'on leur explique gentiment ou fermement, mais il y a des individus qui ont besoin de faire leur propre expérience bonne ou mauvaise. Cela s'appelle des prises de conscience. La nature est en perpétuelle équilibre entre le Trop et le Peu. L'homme participe à ce déséquilibre et il est en train de s'en rendre compte. Moi aussi j'essaye de comprendre quel est ma place dans tout ce désordre !!! Merci Julia pour cette vidéo.
Non elle est fausse, toute son intro basée sur une confusion volontaire entre "conscience des risques" et "angoisse paralysante" est mauvaise (niveau Onfray dirais-je). Ça ne remet pas en question la qualité du reste, mais les premières minutes je n'en retiendrais pas grand-chose à votre place quand-même 😅 En l'occurrence "c'est pour ton bien" est tout-à-fait valide venant de quelqu'un qui sait des choses qu'on ne sait pas mais que surtout on a fait la preuve qu'on n'avait pas envie de savoir. Un enfant à qui on explique de ne pas mettre sa main là parce qu'il va se pincer, en général comprend. S'il insiste et ignore les explications, alors on lui dira juste que c'est pour son bien. Et hélas, ô hélas, il y a bien des adultes qui rejettent les explications rationnelles et à qui il faut du coup simplement interdire des choses sans autre argument que "c'est pour ton bien", les autres ayant été ignorés.
Formidable description et observation tellement réelle du monde de l'entreprise. Je vous rejoins à 100% pour l'avoir vécu, vu et analysé depuis des années.
Bravo. Un exposé clair, précis, captivant. Une description réaliste et un début pour expliquer cet épouvantable monde du travail . Julia est beaucoup moins drôle que son grand père mais a le même talent. Encore bravo.
A écouter pour les salariés des grandes entreprises, après une session powerpoint sur le bonheur, un stage découverte du leader-chip cheap avec de la pâte à sel et un "working in" à califourchon sur son bureau ;)
@@thierryrondeau1227 En général si on maitrise un sujet, un tableau et une craie suffise, si on cherche un document dans son disque dur, il est possible qu'on fasse de l'esbroufe.
Merci pour ce regard original et intelligent porté sur nos organisations qui souhaitant tout maîtriser (surtout le risque) et rester dans la conformité empêchent la création de choses utiles, qui seraient même profitables aux actionnaires. Nos décideurs et marketeurs ne semblent pas supporter l'incertitude, ni le temps long, qui pourtant créent les conditions de la vraie innovation. Merci pour votre enthousiasme et votre sagesse incisive.
Brillante intervention Julia, et vous encourage a poursuivre avec votre franc parler. Un peu stressée dans ce discours, par le temps et la foule, mais franchement impressionnante de lucidité. 🙏
Oui dommage pour le stress ! Elle n'arrive pas à se detacher de ses études et de ses references. Un peu trop théorisé comme si elle avait "peur" de ne pas être prise assez au sérieux. Ca denature vraiment à mon sens son choix de la philosophie.. j ai l impression qu elle l étudie pour se soigner !! 😅 les propos sont par contre tout à fait pertinents. De belles mises en perspectives contemporaines.
J'adore cette Julia Funès elle est aussi douée que son grand-père. J'adore ces femmes qui bousculent les codes. Longue vie à ttes ces braves dames qui font réfléchir qui donnent sens à l'existence des femmes. Ya pas de cerveau homme ou femme ya qu'un cerveau tout court, la différence se trouve de ce l'on veut avec son cerveau.... Je me délecte de son discours comme si c'était du miel sur ma langue. Vive l'humanité et merci beaucoup à Julia De Funès tu es très intelligente et très cultivée machallah. Tu as la suite dans ton argumentaire et un niveau de discernement qui frôle le divin 💞💞. Peace and love
Un exposé brillant typique d'un philosophe de la Sorbonne. Des réparties qui font mouche, mais qui sans le dire prennent pourtant toutes pour base un contresens conceptuel : celui de mélanger allègrement les notions d'humain, d'individu et de personne (qui sont pourtant des notions de base en philosophie) ceci pour dénoncer l'entreprise et son ambition éthique. Evidemment que l'entreprise est productiviste, même quand elle parle de bonheur. C'est une lapalissade. C'est la nature d'une entreprise. Evidemment qu'un individu ne peut trouver le bonheur dans la forme normative de l'entreprise puisqu'il est unique. Une autre lapalissade. L'entreprise ne peut que participer au bonheur de la personne (et non de l'individu). C'est-à-dire l'humain que nous sommes en société, dans un contexte normatif, et non l'être unique que nous sommes chez nous en tant qu'individu. Ce qui serait regrettable c'est que l'individu ne trouve d'autre source de bonheur que dans sa personne, c'est à dire dans la forme normative de son existence. Ce qui serait regrettable c'est que l'entreprise s'occupe du bonheur de l'humain, jusqu'à prendre en charge son individualité... elle deviendrait alors une secte. Mais que l'entreprise prenne en compte les conditions de travail, optimise les moments de joie et de satisfaction de ses collaborateurs reste pour le moins sain, que le but soit productiviste ou non. Il n'y a qu'à considérer pour s'en convaincre les conditions de travail des sociétés qui n'ont pas cette éthique. Dire l'inverse, sans même apporter une critique constructive, des solutions, relève plus de la posture intellectuelle et du sophisme, que de la pensée philosophique. Et c'est malheureusement la maladie des intellectuels de notre époque.
La philosophie ne m'a jamais accroché, je suis plutôt scientifique avec un penchant pour la physique et l'électronique, cartésien comme on dit. Et je viens d'écouter votre exposé que j'ai trouvé fort intéressant car se rapprochant énormément de mes façons de penser, d'analyser, d'agir. J'ai toujours fait attention aux mots et aux expressions employés par les politiques, les commerciaux, les vendeurs de rêves. N'avez vous jamais entendu un de ces acteurs commencer sa démonstration pour vous convaincre par "...je vais être franc avec vous..." ou "...je vais être honnête avec vous...". Sans avoir fait de séminaire ou de formation dans l'art de convaincre, je me dis que ces personnes vont certainement m’enfumer. Ont-elles besoin de préciser qu'elles vont être "franches" ou "honnêtes" ? Elles ne le sont pas d'habitude ? Ensuite, il y a les petits mots ou petites locutions qui sont à la mode du moment pour "meubler" un discours, une démonstration. Par exemple, observez (en 2021) combien de personnes aujourd'hui emploient les mots "du coup" ou "en terme de" ou "in fine" pour les plus érudits pour meubler, enjoliver ou empaqueter un discours ou une démonstration. Dans tous les cas, merci beaucoup Madame de Funès pour votre exposé que j'ai trouvé fort intéressant.
Un beau speech de philosophe bien déconnecté du monde. Définitions des mots qui leur sont propres (comme ici Action, Confiance...), liens logiques approximatifs. On veut montrer quelque chose, on cite des philosophes/auteurs (mais on s'en fiche) mais ça en impose quand même. Et surtout on présente plein d'arguments qui tiennent pas debout, qui ne sont ni clair ni logique. Un speech de philosophe a gober et pas a réfléchir.
Finalement vous faites parti du "moule" du politiquement correct, des moutons de Panurge. "Logiques approximatifs", donc des mathématiques? L'Humain justement ne s'explique pas que par les mathématiques et est imparfait, tout comme dans l'art (au sens large, musique, peinture, etc...). Sinon on aurait déjà compris le cerveau, les sentiments, les ressentis. La médecine, par exemple, a fait énormément de progrès sur le plan physique, l'espérance de vie recule grâce à physiologie, la chimie, la biochimie, les mathématiques. Par contre, elle (la médecine) a fait peu de progrès sur le plan mental, cognitif, plan qui pour le moment, ni la physiologie, ni la chimie, ni la biochimie et ni les mathématiques arrivent totalement encore à l'expliquer et nous faire comprendre. "ni claire ni logique"? Parlez pour vous. "pas à réfléchir"? Vous voulez dire à "méditer"?
Une fois encore, que de pertinence et de bon sens... Je vais me plonger avec délice dans "la vie de bureau" très rapidement ! Et quel régal ce serait d'assister à une prochaine conf... à moins que je puisse en organiser une pour nos clients... ? Chiche !! Bref, encore bravo et merci chère Julia 😉
Chapeau. Généralement, je n’accroche pas à ce type de discours mais tout ce qui est dit est censé et fait se poser des questions. En plus, la dame est très agréable à écouter et à voir :)
bonjour, plusieurs ici loue son bon sens, à ce niveau-ci c'est de l'intelligence ! Et une intelligence capable de transmettre ses idées à des personnes comme moi qui n'ont pas sa formation. Merci beaucoup Madame.
que de densité et légèreté en même temps , beaucoup de sujet abordé, on aimerait en entendre plus. Un grand merci pour redonner son sens aux mot 'action'
Paradoxe: le véritable travail sur le développement personnel consiste à se déconditionner; de se libérer des peurs et consignes afin d'agir en toute responsabilité et conserver le sens de son action.
Merci beaucoup pour cette conférence. Notamment le passage sur la confiance. Sur les élèves je l’observe. Je suis en train de lire un bouquin qui est dans le même thème: Un bonheur sans mesure de Laurence Devillairs. Continuez!
Merci Madame ! Votre conférence est bienveillante Le bonheur... Le bouddhisme l appréhende sincèrement, il.ne dépend plus de son.environnement, car il.permet alors d être acteur de sa vie par sa révolution humaine, un incroyable et magnifique chemin.
Merci beaucoup pour cette intervention. A vrai dire, cela faisait longtemps que je n'avais pas été nourrie de la sorte, au point où j'ai même pris quelques notes sur certaines réflexions que j'ai trouvées pertinentes. J'en retire surtout une belle exhortation à penser par soi-même et fuir les mécanismes parfois absurdes, parfois aliénants du monde de l'entreprise. D'ailleurs, en parlant de littérature d'entreprise, je vous conseille un excellent ouvrage que j'ai d'ailleurs fait lire à mes élèves cette année : La Médaille de Lydie Salvayre :-)
comme c’est bien déroulé ! c’est une vraie démonstration vivante de l’entreprise ! le bonheur et l’entreprise est complètement antinomique, on peut être heureux mais ce n’est pas l’entreprise qui est conséquente au fait d.être heureux. être salarié ne veut pas dire œuvrer pour être heureux. le travail est un moyen
C'est bon de voir qqn d'intelligent (et de fort belle, ce qui ne gâche rien !) dire ce qu'on a pensé toute sa vie et essayé d'appliquer. Je disais aux gens que j'ai eu l'honneur de diriger "nous travaillons pour la plus grande gloire du malade", sans rougir de mon emprunt à I de Loyola ! Ce n'est pas tant votre geste - aussi parfait techniquement qu'il doive être - qui est l'essentiel mais la raison et le but pour lequel vous le faites.
Merci Julia, très belle intervention...je m'autorise deux suggestions: la première, prenez un peu confiance en vous (ayez foi en vous :)), et la seconde, votre message sera plus accessible quand vous raconterez au lieu de tenter de démontrer. Je partage totalement votre position sur la nécessité de l'incertitude, du sens et de la confiance...j'y retrouve une belle odeur montessiorienne. Merci aussi pour cette magnifique référence au Petit Prince.
Whoua ! Cette belle Sioux me parle droit au cœur, l'ère precautioniste me fait doucement braire aussi, on prétend nous donner des outils pour lutter contre des dangers alors qu'on renforce en fait ces risques en rendant tout le monde niais d'angoisse 🤡
Je trouve qu'elle évite assez savamment le pourquoi du comment on en est arrivé là. Si aujourd'hui on est en arrivé à ce stade d'infantilisation, de réunion qui ne servent à rien, de séminaires de team building ou l'on fait des cours de thêatre et de la randonnée ca n'a qu'une cause et ca ne sert qu'un seul but : l'endormissement de tous les salariés depuis la base jusqu'aux "décideurs " c'est à dire les propriétaires PAS LES MANAGERS ! Vous noterez que dans toutes entreprises on vous présentera toujours un "projet d'entreprise" . Or, quand vous regardez à deux fois vous vous rendez compte que ce projet n'a été décidé que par une toute petite minorité (les plus hauts dirigeants ) mais par contre est imposé sans aucun droit de contestation à l'ensemble de l'entreprise . Comment faire alors pour faire passer ce projet ? et bien c'est très simple : vous faîtes de la politique : vous évitez à vos salariés de réfléchir aux sujets qui fâchent , vous leur donner l'illusion de la démocratie avec des réunions et des formations où les décisions prises et les plan d'action sont du domaine de l'anecdotique ( là où par contre le projet d'entreprise lui ne se gêne pas pour révolutionner en profondeur le quotidien des salariés sans aucun procédé démocratique ) . Et par là vous tuez dans l'oeuf les éventuels contestataires. Jamais, lors de ces séminaires et autres, on aborde les vrais problèmes. Evidemment, dur de parler salaires, primes sur objectifs et ras-le-bol des employés quand dix minutes avant vos collègues managers faisaient les guignols à quatre pattes en jouant une pièce de thêatre ! (anecdote personnelle véridique) . Dur d'évoquer le problème des embauches et les difficultés avec les process quand 1 heure avant vous jouiez avec votre directeur à un "escape game " comme un ado de 15 ans. (véridique aussi) La technique de manipulation marche redoutablement, il suffit qu'une de ces distractions soit organisées pour que les salariés qui étaient la veille conscients d'un réel problème dans l'entreprise n'aient plus rien à revendiquer le lendemain puisque après tout " on a passé une bonne journée , on a bien rigolé ". Je vous passe aussi les détails sur ce qui arrive à celui qui a le malheur de ne pas vouloir suivre le mouvement en argumentant que le travail c'est sérieux et qu'un séminaire aussi. Là vous vous prenez les foudres de tout le monde, vous êtes marginalisés et on vous invite gentiment vers la sortie. En bout de piste, vous avez des salariés qui ne réfléchissent pas , sont très peu autonomes, et sont interchangeables à l'infini (qui n'a jamais entendu le fameux "personne n'est irremplaçable " ?). C'est très pratique quand on dirige une entreprise, c'est même le schéma parfait ! Les compétences d'un salarié c'est du domaine du "petit plus" mais aujourd'hui un dirigeant d'entreprise préférera un "nul" qui suit le mouvement (le fameux projet) qu'un ultra-compétent un peu rebelle : c'est un fait ! Par ailleurs, ne soyez pas dupe, quand on vous parle de bonheur et d'épanouissement au travail. Ces dirigeants gravitent dans des sphères où on emploie quotidiennement le vocabulaire de la Guerre (compétitivité, survie de l'entreprise, stratégie, plan de bataille (actions), opérationel , bilan, pertes et gain etc...) . Le vocabulaire des Bisounours , (bonheur, épanouissement,accomplissement, adhésion au projet, team building etc...) c'est pour les idiots, les naïfs à la base et aux échelons intermédiaires (les managers) et pour les agences de communications. La réalité c'est que vous travaillez pour un propriétaire qui vous accorde un salaire qu'il est le seul à décider et par conséquent votre part dans les décisions est extrêmement faible. Ce propriétaire n'hésitera pas à vous virer si vous n'êtes pas en "accord avec le projet de l'entreprise " . Rappelez vous que, quand vous possédez une entreprise, vous devez gagner beaucoup d'argent, or on ne le fait pas en étant gentil et bienveillant.
"Rappelez vous que, quand vous possédez une entreprise, vous devez gagner beaucoup d'argent" C'est une vision très caricaturale de l'entreprise, celle des très grosses entreprises. On peut très bien posséder une entreprise et gagner très peu d'argent avec parce qu'on est en train d'essayer de la développer mais que ça peut prendre des années à trimer seul ou à 2. C'est même de loin le cas le plus fréquent : il y a beaucoup plus de très petites et petites entreprises que de grosses. Et (presque) toutes les grosses à un moment ont été minuscules et rapportaient à peine de quoi faire vivre leur fondateur. Après ça peut marcher, mais ça peut aussi vivoter des années et même des décennies. Ca suffit pour vivre mais dans ces cas là le problème c'est pas les réunions, les réunions on en fait même pas si on est 2 ou 3 (et être 3 c'est déjà un succès)
Bravo pour cette synthèse très pertinente. Pour bien connaitre le monde de l'Entreprise je suis tout à fait d'accord avec vous. C'est un Monde FisherPrice infantilisant où le non-sens, le double discours et l'hypocrise sont rois. Je n'ai vu que 5 minutes de la vidéo mais on comprend tout de suite qu'elle ne va pas remonter à la cause des causes. La forme du discours est bien trop consensuel !
Très bonne description, tout du moins du fonctionnement d'une multinationale ou d'une grosse boîte. Ni plus ni moins qu'une secte. Avec ses tabous, ses gourous, lieutenants zélés et de la peur. Beaucoup de peur. Et soyons honnête, de la lâcheté. Une bonne grosse lampée de lâcheté. Mais il y a aussi des perles, de la " guerrilla " pour reprendre le champ lexical de la guerre dont tu parles. Les collègues qui donnent sens au travail, le rendent agréable, contournent astucieusement l'usine à gaz et l'incompétence, car in fine, seul l'humain, écarté du plan des dirigeants et incompris des petits et petites managers, donne du sens.
Enfin, un regard lucide sur cette réalité, ignorée des psy, socio et romanciers, de la mise au travail depuis les années 60, du primaire à la file d'attente située à l'étage indiqué par le niveau du diplôme. Vive le "bonheur insoutenable"!
Bravo ! il est évident que les process conduisent tôt ou tard à la déshumanisation de l'entreprise et que les appliquer ne donnent rarement la bonne solution pour résoudre telle ou telle problématique.
Bonjour Julia, C'était très clair. Si vous me lisez, n'hésitez pas à bombarder votre audience de noms et de mots compliqués. ça fait toujours du bien de constater sa crasse. Merci
Il y a beaucoup de gens qui se valorisent déjà par leur capacité à comprendre et à appliquer une procédure... Si nous étions tous et toutes créatifs et créatives le système exploserait! (et c'est fort heureusement ce qui est entrain d'arriver...)
Non le bonheur n'est pas indéfinissable, c'est un sentiment de plénitude... Être heureux au travail c'est avoir les conditions pour accéder à la plénitude... Et effectivement l'aspect matériel n'est qu'au bout de la chaîne... Créer artificiellement le bonheur des autres au travail est surtout créer les conditions d'un simulacre majeur pour conditionner d' avantage les employés point.
Elle n’aima pas que son nom lui soit lié. Elle l’a mentionné une fois. Ces intellos parfois philosophent trop. Loui de funès est une fierté et elle n’en parle jamais
Chère Madame, je ne sais pas depuis combien de temps vous étudiez la question mais il est clair que la disparition des métiers "manuels" ou "creatifs" ou la satisfaction du "devoir" accomplie était source de "plaisir"(pas tjrs) ou "d'épanouissement" et qui c'est aujourd'hui vue remplacée par le profit et la productivité de masse ne serait rendre l'humain plus heureux, ce ne sont pas les firmes qui doivent être changées mais le modèle économique et surtout sociétal au profit du pouvoir créatif et non productif (comme source de profit) qui réside en chaque être humain, en charge à la nvll société de le lui inculquer.
ça m'évoque la pensée de Krishnamurti qui lui aussi explique qu'on se perd dés qu'on essaye d'appliquer des recettes et des méthodes plutôt que d'être simplement attentif aux choses.
C'est quand même une belle ribambelle de clichés. Cette "philosophe" a t-elle déjà créé un concept, ou a t-elle eu ne serait qu'une idée personnelle ? Le bonheur est une séquence émotive furtive, ressentie lors de la conjonction de 3 conditions : objectives (santé, liberté, etc.), subjectives (je fais quelque chose qui me plaît) et arbitraire (un événement imprévu survient, qui me le fait réaliser).
Belle définition ! Je trouve aussi qu'il y a trop de clichés (et de banalités) dans cette conférence, sur un thème pourtant très intéressant. Pour prouver l'inutilité des métiers comme "happiness chief manager", il existe de bien meilleurs arguments que "le bonheur est indéfinissable" (ce qui est faux).
La définition du bonheur se discute, mais elle existe. Ce n'est pas parce que personne ne parvient à s'entendre sur un sujet que ledit sujet n'existe pas. J'aurais personnellement défini le bonheur comme un juste équilibre entre une vie qui nous apporte de la satisfaction, et la volonté de tendre vers mieux. Si je réponds ici, c'est que je trouve brillante la définition de Stéphane Edouard ci-dessus : "Le bonheur est une séquence émotive furtive, ressentie lors de la conjonction de 3 conditions : objectives (santé, liberté, etc.), subjectives (je fais quelque chose qui me plaît) et arbitraire (un événement imprévu survient, qui me le fait réaliser)."
Absolument vrai tout ce qui est dit !!! Il va falloir à un moment donné que le "management" se calme en France car de nos jours c'est de plus en plus grave !!! Je viens d'être victime de harcèlement morale, discrimination salariale et licenciement pour inaptitude après une tentative de suicide dans l'entreprise adaptée où j'étais en cdi depuis 2008 à 2018 , et en maladie jusqu'en 2020. Entreprise Adaptée YMCA Services où on exploite les handicapés, elle est belle l'entreprise de nos jours. D'autant qu'avec les ARS ils ont une aide de l'état et on nous sous-paye !!! Mon directeur de SAS à 5000€ et la RH 3000€ de prime tous le 6mois et on vient nous dire qu'on a pas assez d'argent pour nous augmenter le salaire, et à coté on donne une ou 2 primes parsi par là à la tête du client pour certains collègues qui sont grande gueule et qui dénigre leurs collègues d'autant plus que certains arrivés après moi que j'ai formé ont été promus !!! Et le directeur général je ne préfère pas en parler... Entreprise adaptée, super comme nom mais la réalité est à l'envers c'est aux travailleurs handicapés à s'adapter et supporter le "management" qui n'a aucun scrupule et bafoue les lois du mérite !!!
Envisager le sens en entreprise, c'est mettre en lumière le fait que le salarié est dépossédé de la propriété de ce qu'il fabrique. Le sens de ce qu'il fait ne peut alors que lui échapper. Le discours tenu ici n'est que la conscience que le management actuel est dépassé, que le remettre en cause n'est fait que pour péréniser une entreprise en danger, ce que les actionnaires ont parfaitement compris. Nous avons donc ici affaire à une démonstration de la servilité au capital de la part d'une "philosophe" qui a décidée, pour des raisons mercantiles, de se mettre au service du management des entreprises.
@@nolanr1400 On réveille aussi Bourdieu, Max Weber, Durkheim, et tant d'autres qui ne sont plus là pour dire cette farce amère d'intellectuels qui ont oubliés Zola.
Lol mais non pas toujours. La confiance c'est accepter de prendre un risque. C'est pour cela qu'on oppose souvent Contrôles VS Performance et risques. Un chef d'entreprise doit s'en cesse trouver l'équilibre entre ces 2 tendances pour dégager les meilleurs bénéfices. C'est aussi le principe de la délégation (on laisse quelqu'un gérer le risque à notre place mais on en garde la responsabilité).
Les Chefs d'entreprise, les Gds Patrons ne l'entendront pas de cette oreille là malheureusement. Le propre de leur entreprise c'est le PROFIT FINANCIER au détriment de l'HUMAIN. LE DIAGNOSTIC de Julia est brillantissime Et maintenant qui pour donner de vraies solutions ?!
"Être libre ce n’est pas s’affranchir de tout mais c'est devenir la cause de l’effet que l’on souhaite produire"... Voilà le genre d'affirmation qui sort de quelque part mais que vous n'élaborez pas ni n'approfondissez chère Julia. La "liberté" comme beaucoup de concepts n'est pas la définition que nous lisons dans un quelconque média. Le message subliminal "faire ce que je veux quand/comment/où je veux" est juste un moyen de pression, dans un sens ou l'autre, de celui qui veut nous le faire croire... Je rebondis aussi sur le "bonheur" que vous semblez penser qu'il n'existe pas vraiment... Pour moi, il n'est en fait jamais le fruit d'une cause exogène mais toujours celle d'une source intérieure... Il existe bien entendu (expérience personnelle) - encore importerait-il d'en donner une acception contextuelle, car il dépend d'un grand nombres de facteurs - et il est conditionné par la "conscience", la "volonté" autant que par l'envie d'accéder à ce stade ultime de la liberté. C'est le travail intérieur d'une vie entière. Il n'est jamais acquis définitivement. Merci à vous d'avoir suscité cette pensée ! :)
Si le bonheur est indéfinissable, alors le malheur l'est aussi. Car tout état humain est par définition instable et éphémère, l'homme lui-même est de passage. Donc la poursuite du bonheur peut se justifie, et le fait que le bonheur soit éphémère ne change en rien le chemin de cette poursuite. En plus, les choses peuvent avoir du sens par eux-mêmes. Ce n'est pas forcément parce qu'on aime quelque chose, qu'il a du sens.
Quand j'entends QVT, j'entends cuvette. Il y a quelqu'un enfin qui me rejoint dans ses sondages "happy at work". Lors de mon dernier entretien RH, j'avais l'impression d'être sur une autre planète, avec leur recherche du bonheur en entreprise...
Votre raisonnement est-il compatible avec la libre entreprise ? Si mes concurrent appliquent vos principes alors que je ne le fais pas, mes employés seront-ils moins créatifs, mes produits moins intéressants, moins bien conçus ? Dans ce cas, les entreprises comme la mienne devraient disparaître au profit de celles que vous appelez de vos vœux. Est-ce le cas ? Dans ce pays ou dans d'autres ? Lesquels ? Si vos théories ne s'appliquent pas aux entreprises mais plutôt aux sociétés civiles, des pays les mettent-elles en oeuvre, même partiellement ? Certain(e)s l'ont peut-être fait dans le passé. Que leur est-il arrivé depuis ?
Tout animal vivant a peur quand sa vie est menacée. Aujourd'hui la quasi totalité des gens n'ont pour seul moyen de subsister que d'être salarié. Le chômage équivaut à une menace de mort et la protection sociale toujours conditionnelle n’atténue que légèrement cette peur. Dans ces conditions; l'angoisse, la peur, ce n'est pas absurde, c'est au contraire naturel et nécessaire, pour celui qui veut vivre.
J'aimerais bien savoir de quelles entreprises elles parlent. Où je bosse, on n'a ni baby-foot, ni plante verte, ni piscine. Tout juste un ascenseur en panne depuis un an maintenant