Agression rwandaise : des choses sont révélées sur Kagame, les actualités de ce vendredi 9/8/24
« Au vu de la dégradation rapide de la situation sécuritaire, à la suite de l’avancée de M23/RDF-AFC, la société civile, forces vives, recommande au chef de l’État de mettre fin au cessez-le-feu unilatéral observé par les FARDC et d'ordonner urgemment la relance des opérations militaires généralisées sur toutes les lignes de front en vue de reconquérir tout l’espace sous l’emprise de l’ennemi », a déclaré John Banyene.
Paul Kagame a adopté cet homme alors qu'il était encore un jeune garçon, Kalisa Mupende, a payé ses frais de scolarité, a assisté à son mariage en tant que père, l'a nommé président de la Banque de développement du Rwanda (BRD), mais quand il ne lui a plus fait confiance, il l'a battu, l'a emprisonné et finalement l'a tué en prison !
Médecins sans frontières (MSF) a publié, jeudi, un rapport sur les violences faites aux femmes déplacées par la guerre logés dans différents sites dans la périphérie de la ville de Goma. Ce rapport est consacré à l’épidémiologie et la recherche médicale auprès des personnes déplacées de quatre sites notamment : Bulengo, Elohim, Rusayo et Shabindu. Il en ressort que plus de 10% de femmes déplacées âgées de 20 à 40 ans et 4% d’adolescentes de 13 à 19 ans, ont déclaré avoir été violées dans ces sites des déplacés à l’ouest de Goma. « Cette enquête, menée en collaboration avec les autorités sanitaires locales au près des ménages vivant dans quatre sites abritant 200.000 personnes déplacées doit être un cri d’alarme pour le monde ce jour », souligne MSF. Cette ONG constate que le pourcentage de la population ayant déclaré des épisodes violents au cours de la période de l’enquête est similaire à celui de 2023. Les conditions de vie dans les sites de déplacés restent extrêmement précaires, note MSF. « En fuyant le conflit au Nord Kivu, les centaines de milliers de personnes déplacées ont perdu leurs moyens de subsistance habituels. Elles n’ont plus accès aux champs qu’elles cultivaient et sont dépendantes d’une aide alimentaire irrégulière et insuffisante, alors qu’elles subissent encore des violences quotidiennes liées au conflit en cours », indique le rapport.
Au moins 3 personnes dont une femme enceinte ont perdu la vie ce 9 aout dans un accident de la circulation à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Selon des témoignages, un véhicule de la Garde Républicaine qui roulait à vive allure a percuté des passants. 6 personnes, certains étaient sur la moto et d’autres juste à côté de la route. Il y avait même une femme enceinte et un taximan moto, ils sont tous décédé sur le champ. Après avoir tué les gens, le chauffeur est parti sans s’inquiéter », témoigne un taximan moto qui a vécu la scène. Les habitants en colère ont voulu barricader la route pour décrier cette situation, mais ils ont vite été dispersés par la police. D’autres qui transportaient les corps à la morgue de l’hôpital provincial du Nord-Kivu ont été également dispersés. « C’est inacceptable que les militaires nous tuent comme ça, nous avons voulu manifester mais un autre véhicule rempli de soldats est venu, les militaires ont tiré plusieurs coups de balles pour s’effrayer un chemin », explique un autre taximan moto. La société civile de Karisimbi appelle les autorités de l’état de siège à réglementer la conduite de certains des véhicules militaires. « Il ne peuvent travailler pour nous et nous tuer, c’est inconcevable. Après le chauffeur est parti sans même se soucier de voir s’il y a quelqu'un qui respire encore mais ils sont partis. On nous tue la nuit, voilà maintenant nous commençons à mourir même en plein jour. Pourquoi ils roulent comme ça dans la ville où il y a la population? Que les autorités essayent de réglementer ceci car ils ne sont pas à leur premier forfait », a dit à ACTUALITE CD Eugène Kavali, acteur de la société civile de la commune de Karisimbi. Un calme est revenu quelques minutes après le drame qui a provoqué de vives tensions. Le trafic reprend timidement sur le tronçon rond-point signers- Instigo.
9 сен 2024