El Oued, une région aride du Sahara algérien, est devenue un véritable pôle agricole international. Cela a permis de créer des emplois et de renforcer la sécurité alimentaire du pays. Pour sa sécurité alimentaire, l'Algérie s'appuie sur de larges cultures verdoyantes. Le pays, qui d'après l'ONU, compte le plus faible taux de malnutrition d'Afrique, veut aller plus loin et attirer des investisseurs étrangers pour éviter d'importer la moitié du blé consommé dans le pays.
L'agriculture est ancestrale à El Oued, la ville aux mille coupoles, qui coiffent les maisons de cette région. Dans cette région, la technique traditionnelle est celle du Ghout, reconnue par l'Unesco.
Le soleil, toute l'année, permet aux agriculteurs de produire à contre-saison et d'exporter des pommes de terre, mais aussi les tomates, les arachides ou les oignons.
Des pivots puisent l'eau dans la nappe phréatique et arrosent les parcelles bordées de branches de palmiers, qui créent une sorte de microclimat.
"La quasi-totalité des exploitations sont raccordées par l’électricité. Elles utilisent des technologies modernes et qui économisent l'eau pour la préservation de la nappe. On utilise très peu de pesticides...Il y a moins de maladies. Les produits sahariens, à 70 ou 75 %, sont des produits bio".
Cette vidéo montre des fruits et légumes produits à oued-souf dans le désert algérien.
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22 авг 2024
