Je suis heureux de voir ce type de discours s'émanciper, j'ai arrêté complètement l'alcool depuis environ 3 ans, et pourtant je suis dans une famille de vrais alcooliques... Je souhaite tout le meilleur à ceux qui auront le courage d'outrepasser les normes sociales autour de l'alcool et de faire un pas vers une page meilleure hygiène de vie
Désolé même si je suis en parti d'accord avec ce que tu dis, je me permettrais de dire que c'est le discours de tout le monde pour se déculpabiliser. C'est d'ailleurs très bien expliqué dans le reportage. On pense toujours que nous ca va mais c'est les autres le problème. C'est quoi une consommation raisonnée ? On va pas se mentir même si pour beaucoup d'entre nous on a pas perdu pied face à l'alcool, faut arrêté cette hypocrisie datant de mathusalem qui minimise et normalise l'alcool.
Arrêt total de l’alcool depuis 8 mois . Et en effet je passe pour un extra terrestre dans mon entourage , c’est le monde à l’envers , c’est moi qui ait un problème d’après eux !! 😀😀
@@Dekalboy moi, pour rire, desfois je leur demande pourquoi ils ne prennent pas de la cocaïne à la place, tant qu'à se droguer, autant prendre quelque chose de génial! Haha
Quand j'ai arrêté de boire, je me suis réconcilier avec moi-même, j'ai dû me confronter à toutes les choses que j'ai refoulé pendant toutes ces années de cuites. Ne plus boire, pour moi, c'est la liberté.
Cette année, je fête mes 25 ans d'abstinence avec l'alcool. J'ai vécu pendant des années auparavant avec la bouteille depuis l'âge de 6 ans. Je n'ai pas que de mauvais souvenirs...En 1999, j'ai décidé brutalement d'arrêter de boire étant dans une situation financière catastrophique, mon cerveau qui commençait à vriller...Je souhaite à tous ceux qui souhaitent arrêter l'alcool beaucoup de courage, la Foi, deux éléments indispensables pour assumer cette décision. Frédéric, malade alcoolique, abstinent à ce jour 🙏.
Un autre rituel pour se retrouver est celui de boire du thé. Selon moi, quand je creuse, cette non liberté vis à vis de l'alcool, je la retrouve vis à vis de tout, la nourriture, le café, youtube... Et je n'ai pas envie, ni ne peut tout arrêter. Ce que je peux faire en tout cas c'est inviter la modération, pratiquer le jeûne et.. me rappeler que rien que je 'consomme' n'est ma véritable source de bonheur
Je suis alcoolo dépendante et c'est un autre problème mais ça fait plaisir que le sujet soit évoqué et peut contribuer à changer le regard social (et donc le nôtre )
Pour moi, sans avoir été jusqu'à l'addiction c'était les soirées tous les week-end qui m'ont fait me poser la question : est-ce que tu es capable de ne plus boire d'alcool en soirée alors que les autres continueront ? Du coup, du jour au lendemain, j'ai arrêté et j'ai continué les soirée au Thé ou jus de fruits 😊 ... et je suis devenu le SAM attitré 😉
@@samvabien2956 Courage, c'est les premiers mois les plus dur, de loins. Des rechutes sont possibles mais il faut s'accrocher. Au bout d'un moment on y pense plus, ça ne fait plus envie, et on passe à autre chose. Moi ça m'a pris 5 mois parsque j'ai fais quelques rechutes, et ça dépend de chacun. Mais maintenant c'est complètement fini, je le sens, et ça ne pose aucun problème bien au contraire 😊
@@Cedrico1994 salut et merci . en effet j'ai bu un pack de 6 fois 25 cl avant hier, j'ai trouvé la bière fade et être un peu saoul ne m'a pas plu. je vais attendre autant que peux avant la prochaine bière. j'ai fini par comprendre que c'était pas une aide mais le problème , et qui m'a fait faire beaucoup d'erreurs . tu as raison, ça ne me fait plus envie non plus .merci encore, bonne soirée à toi
J'adorerais avoir un épisode parlant de ce "renouvellement de la carte des boissons" car de mon point de vue, choisir de boire de l'alcool c'est à la fois social mais aussi j'ai l'impression que dans beaucoup de bars, seuls les alcools ont de l'intérêt (les bières sont souvent locales, artisanales, bio) alors que les "alternatives" softs sont toujours les mêmes: Coca cola, Ice tea, Minute maid, de grosses entreprises qui me font préférer le choix de l'alcoolisme et de la bonne action. Voyez vous?
Il est clair qu'une bonne part a plus de diversité côté alcools que côté soft, même dans les cocktails par exemple. Alors qu'il y a des établissements qui font des efforts là-dessus et peuvent proposer des boissons très sympas :)
Clairement,il y a jamais d'eau aussi pour celui qui veut ni boire alcool ni des cocktails mais juste voir amis si il faut être bourré pour être sociable il y a pas grand chose à retenir en amitié trouble des le départ
Être ,'sociable en buvant' êtes vous certains de l annonce ? Prenez un repas sans alcool, le niveau du cortex frontal cérébral constant, de l entrée à la tarte grand mère. La raison garde les amis. Être ''sociable en buvant ' venez oui oui venez écouter un groupe de soutien aux proches de personnes dépendantes ( groupe al anon, il y en a d autres). L ami , hésite, je reste au côté de celui devenu dépendant ou je pars en courant, c est devenu tellement toxique tellement asocial donc.
Après une chimio j'ai voulu arrêter l'alcool (substance cancérigène), un tel pressions social m'a fait craquer. Aujourd'hui je bois très peu, même en soirée, et à chaque fois que je passe au soft j'ai le droit à des réflexions: "t'es malade ?" "tu conduit ?" "tu vas pas faire ta tapette !" "allez c'est bon quoi !". Merci pour ce podcast, on se sent moins seul 😊
J'adore ce podcast, mais de plus 3n plus j'ai parfois l'impression de rester sur ma fin, que certains sujet sont survolés et que ça ne va pas assez en profondeur. Questionner son rapport à l'alcool, ok. Mais Quid de l'influence des lobbies ? Ok on parle de la vision esthétisante de l'alcool dans les séries mais justement, d'où ça vient ? Comment l'alcool a pris une part si importante dans nos sociétés ? La réponse culturelle n'est plus suffisante en plein capitalisme. Comment l'alcool a été rendu si présent ? Si promu ? Une petite analyse sur les lobbies marketing et les grands groupes aurait apporté un peu plus de profondeur je pense. À ensuite relier avec "attention l'alcool est dangereux..." Et pour autant pas de changement dans les habitudes. Puis faire le lien avec un nouvel épisode qui présenterait ce revirement de la nouvelle génération qui se détache de l'alcool, les interroger sur leurs valeurs, leurs motivations permettrait de boucler la boucle. Épisode 1 "nous avons un pb", épisode 2 "comment on en est venu à avoir un pb", épisode 3 "un monde sans alcool ?"
Merci, ce que je vois c'est un podcast qui est devenu bien bourgeois et qui ne parles plus de lutte des classes. Et ici des personnes bien alcooliques mais qui passent tout l'épisode a essayer de justifier pourquoi elles ne veulent pas traiter leur situation en se représentant dans l'image de l'alcoolique détruit par la vie, proletaire fantasmé par la bourgeoisie, qu'elles ne font pas partie de "ces gents là". La concequence, une critique du rapport a l'alcool qui parle de sois mais pas de société,je ne trouve aucun humanisme là dedans, on sort de la gauche ... Dommage
Blast a fait une vidéo très interessante sur la question des lobies du vin qui mettent la pression pour réduire la prévention: ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-OZ_VdHOsI14.htmlsi=eA-AWDx9rgRl3nwj
Commentaire très pertinent. Il y a effectivement la question des lobbies et des intérêts économiques, mais on pourrait également aborder la question de la façon suivante : d'où viennent les addictions et les comportements nocifs pour sa santé et celle des autres ? Qu'est-ce qui fait, en dehors du côté culturel, qu'on ressent le besoin de faire de grosses soirées, de se lâcher en fin de semaine ? On sait par exemple que les situations difficiles de la vie (stress, etc) favorisent les addictions. On peut aussi s'interroger sur nos modes de vie (conditions de travail, vie chère, précarité, vie de couple compliquée...), qui font que la pression s'accumule toute la semaine, créant un besoin ou une envie de l'évacuer régulièrement.
Très interressant (j’en ai appris et pourtant je me goinfre de lectures et vidéos sur le sujet depuis un an). Traiter de façon aussi profonde le sujet sans parler d’addiction (c’en est une, même si ce n’est « que » une addiction sociale m) est très fort et permet de communiquer sur le sujet de façon plus claire.
Super podcast qui remet vraiment en question notre rapport à l'alcool 👍. Pour ma part,j'aime boire occasionnellement et en petite quantité. Etant donné que j'ai horreur de perdre le contrôle de moi-même et d'être dans le mal,j'ai été très rarement en état d'ivresse. Quand je bois et que je sens que je suis à ma limite,je stoppe et je passe aux boissons non alcoolisées. Il m'arrive parfois même de boire que du soft en soirée. Cela me permet d'être pleinement consciente et de profiter de l'instant présent. En grandissant,j'ai d'ailleurs remarqué que les critiques s'estompent et que l'incitation est de moins en moins présente au sein d'un groupe 😊
Jour 6 de mon dry january : tout va bien. Ah oui j'oubliais, je nai que tres peu de tentation car je me suis exilée à l'étranger récemment. Bon courage à tou ceux qui le font. L'ayant fait il ya 2 ans, c'était riche en apprentissage
Jour 6 du mien, j'arrive à ne pas boire et pourtant j'ai de quoi faire. C'est top le dry january car j'ai l'impression que de plus en plus de personnes le font J'ai décidé ça le 31 en me rendant compte que ma consommation était excessive et journalière
J'ai fait un dry January cette année... Sans même le vouloir. Ça s'est juste fait comme ça : peu de sorties ce mois ci et pas de raison particulière de boire de l'alcool (malgré une petit collection de whiskies).
Parceque les lobbies de l'alcool ne veulent pas que on sache que c'est une drogue dur et meme plus que la cocaine heroine etc, il perdrai trop d'argent.
Tout le monde ne lève pas le coude autour de moi, je ne sais pas si c'est une exception ou un phénomène qui démarre. Notamment dans certaines associations très festives, l'ambiance est totalement sobres, cela n'empêche pas de beaux moments de folie :) On peut espérer que les gens commencent à savoir que l'alcool n'est pas seulement nocif à forte dose, mais dès la première goutte. Et il y a tellement d'autre façons magnifiques de profiter de la vie !
Podcast intéressant. Je comprends qu'on ne veuille pas de l'étiquette d'alcoolique ( " je n'ai pas besoin d'un diagnostic, j'ai besoin de me défaire d'une habitude" ). Soit. Mais quand on en est à se dire " Ce n'est pas moi, c'est mon cerveau " et que ce constat révolutionnaire vous libère, le niveau d'acceptation du réel et de la responsabilité individuelle dans les actes n'est quand même pas top. Ça me fait penser aux gens qui devant la dérive totalitaire qui a eu lieu en France, lorsqu'on les interroge sur leurs passivité ou leur soumission, disent " Mais attends, le Président, les gens l'ont élu quand même". Oui, non seulement tu veux pas t'interroger sur tes actes, mais en plus tu renvoies sur le choix de 15 % du corps électoral au premier tour. Alors, pour revenir à cette femme, elle a certes été bien inspirée de consulter la documentation anglo-saxonne, mais ses qualités ( en particulier la vivacité de ses analyses ), tout comme ses défauts ( déni ultime du réel sur son plan " politique " : à savoir la responsabilité de l'être humain) sont bien représentatif du paradoxe français. Je rappelle qu'on est aussi les plus gros consommateurs d'antidépresseurs et également de cannabis en Europe, donc ce n'est pas qu'une culture de la convivialité, il y a aussi la recherche d'anesthésie collective bizarrement en interface avec un niveau de conscience psychologique en moyenne et culturellement plus poussé qu'ailleurs.
L'alcool me permet de sentir l'ivresse parce que je m'ennuie souvent. L'alcool me permet de diluer mon esprit, avec son côté anxiolytique. Certains mauvais esprit parlent d assomoir.
@@larietournelle7904 : Je te comprends parfaitement, je suis dans le même cas, comme beaucoup de personnes malheureusement... D'ailleurs, je pense que je vais aller me boire un petit peu de Gin.
Merci infiniment ! J ai eu une conversation qui reprend les grosses lignes de ce podcast avec ma voisine que j avais invité au nouvel an, elle a clairement un problème avec l alcool et elle a rejeté assez violemment la conversation...moi je ne bois pas
Trop bon à écouter j’suis dans ce problème d’alcool depuis mes 17 j’ai 37 ça me suis toujours j’aime écouter c’est témoignage les gens qu’on aime est a qui ont déçois malgré la volonté il faut de l’aide
Les personnes qui vous aiment, ont tout compris. Restez Zen. Ne culpabilisez pas. L addiction est la consequence d in trauma de l enfance. Etes vous responsable de cela ? Non
Je suis passé de gros fêtard a alcoolique suite a un drame personnel. Maintenant c'est fini je ne bois plus du tout. Ce n'était pas facile d'arrêter d'autant plus qu'il y a toujours une occasion. J'ai finir par dire a tout lon entourage que pour moi c'était complètement fini, maintenant on ne m'en parle plus et c'est tant mieux. Je m'amuse toujours autant quand je vois mes amis, voir plus. Sauf quand ils sont tous bourré je préfère partir, en vérité les gens complètement saouls se crois drole mais c'est loins d'etre le cas. Je suis tres content de m'etre sevré et je me sens beaucoup mieux comme ca.
Apprendre a se détendre sans alcool, sans Sucre, sans cigarette, dans chocolat, apprendre à gérer ses montees de stress, ses tracas sans tt ca ... c est le meme dada:) mais ca pd du temps et du boulot sur soi! Faites vous accompagner, ce n est pas rien et tt le monde y passe donc pas de quoi se flageller! Courage à ceux qui font le chemin:)
Je me reconnais énormément dans cette histoire. Perso, ce que j’essaie de faire en ce moment (faute d’avoir trouver de la doc sur le sujet) et ça marche assez bien, est d’arrêter d’acheter mes bières préférées. Et du coup j’ai brisé mon habitude de boire en faisant à manger.
Gérant de HCR J’ ai toujours su que l ´alcool que je vendais modifiais les humeurs et les interprétations de mes clients Moi sobre comme un poisson il M’arrivait de me demander : que fais-tu là ? Ok il y’a la caisse
À mes yeux, l’épisode de l’aéroport correspond à une personne alcoolique plus qu’une personne « qui boit de l’alcool » et 2 bouteilles d’alcool à une soirée c’est aussi quelqu’un qui a un problème avec le liquide
Oui, mais on a affaire à quelqu'un qui ne se rend pas compte que défigurer sa fille à vie n'est pas une raison de ne plus jamais boire une goutte d'alcool.
Personnellement, j'ai l'impression qu'il y a un besoin de juger les autres afin de se juger soi-même. Quand on se bourre la gueule a l'aéroport avec sa fille de trois ans, il est grand temps de se remettre en question !
Tres intéressant, jusqu’à la conclusion pour ma part. C est fatiguant que tout soit rapporté au relations homme/femme avec le sous-jactent que les hommes sont encore plus ou moins coupables de la situation. Si une femme est timide (et féminisme), ce n est pas mon problème si elle a besoin d être à 2G pour accepter de parler à un homme.
C'est la réflexion que je me fais. Pourquoi des réactions si virulentes? Serait-ce parce que se poser la question de son propre rapport à l'alcool met mal à l'aise...
Le paradoxe c’est que alcool égale mauvais mais égale aussi société. On a pas envie de vivre seul pour y échapper ( en ville ou en montagne ). Tout n’est pas blanc ou noir, alors ce qu’il faut c’est réfléchir à la démarche et au priorité, apprendre à être extrêmement bon dans nos choix.
Le fait qu'elle n'arrive pas à se considérer alcoolique (et maltraitante envers ses enfants mais c'est un autre débat) alors qu'elle n'est pas capable d'emmener sa fille aux urgence montre l'ampleur du problème, et du déni...
Et c'est bien ça qui rend la situation si difficile. Personne n'a envie de se reconnaitre comme alcoolique ou que les autres vous considèrent comme alcoolique, alors on reste dans le déni, jusqu'au moment où quelque chose, peut-être, nous fait ouvrir les yeux. Première étape: on reconnait qu'on " a un problème avec l'alcool". Il faut parfois du temps ensuite pour réussir à prononcer les mots "je suis alcoolique".
Les humains s’amusent non pas pour être heureux mais pour oublier qu’ils ne sont pas heureux La modération dans l’alcool et dans tout est la voie la plus difficile L’alcool illusionne celui qui le consomme Paroles d’un gérant d ´HCR
Dans la serie How To Get Away With Murder , l'alcoolisme de Annalise Keating (l'avocate) est montré de maniere tres peu glorieuse , elle se bat contre cette addiction au fil des saisons et on voit que sa consommation est tres destructrice , son succès n'est pas du tout du a sa consommation dalcool dans la serie
c'est le commentaire que je cherchais ! la série le montre très bien que ça l'a rend minable et même que ça entrave sa carrière (peut être pas dans le première saison cependant)
@@vba2469 oui , j'ai aimé le podcast aussi , je tenais seulement à soulever cette précision. Autrement , c'est réellement ma façon de penser depuis quelques années. J'ai étudié le rapport à l'alcool et l'alcoolo-dépendance pendant 2 ans et rédigé un mémoire sur le sujet , donc je n'ai pas forcément appris grand chose , mais je trouve que le message véhiculé est important , et peut produire chez certains une prise de conscience donc c'est super cool 😊
Un épisode sur ce sujet dit tabou par certains me fait beaucoup de bien. À cause de ma maladie, je n'ai pas le droit de boire l'alcool et je remarque donc l'intérêt dit social de la boisson. En soirée si la personne ne me connaît pas, la première chose ce: " pourquoi tu ne bois pas ? " ou " tu ne bois pas de l'alcool ? ! " et qu'ils veulent savoir le pourquoi comme si c'était anormal. Il y a quand même dans le tas avec le temps des gens qui me répondent : " "tu as bien raison ". Mais le côté social est aussi dans le fait que tu es soit obligé de prévenir l'hôte soit tu ramènes ta bouteille de soft parce que à part de l'eau il n'y a souvent pas d'alternative chez la personne. Cela m'est arrivé que la personne me dise : " ah , bah j'ai rien d'autre à te proposer " . J'ai aussi vécu l'inverse, j'avais organisé chez moi et mes amis étaient au courant donc mon meilleur ami m'a dit : " on dirait un goûter d'anniversaire " parce qu'il y avait que des softs , je l'ai très mal pris . Donc MERCI pour avoir aborder ce sujet dont peu de personnes parlent.
J'aime l'idée ! En plus de réfléchir et se questionner sur des phénomènes de société, pourquoi ne pas en plus imaginer les scénarios qui permettraient de réinventer le monde ? Maintenant que nous avons identifié tel ou tel pb, quelles réponses collectives pouvons nous apporter ?
Les trois dernières minutes sont primordiales : rapport alcool/sexe. Et oui car c'est la qu'est toute la problématique liée à l'alcool. Le buveur s'invente une vie sexuelle qui très vite le dépasse et l'emprisonne (à vie). Celui qui ne boit pas est un marginal, celui qui ne baise pas (à la mode de chez nous) n'en parlons même pas! Celui là est à coup sûr victime dune affreuse pathologie. Réveillez vous, affranchissez vous de ce récit qui fait de nous des victimes et des Esclaves, c'est le moment de dire non.
Oui mais deux verres de temps en temps... C'est hyper vague. On ne sait pas la taille du verre, le type d'alcool... Si tu bois 2 verres tous les mois ou tous les deux mois, tu n'as pas à y réfléchir.
C'est très intéressant merci. Par contre il serait sûrement mieux de faire expliquer les neurosciences par des neuroscientifiques, notamment sur l'attribution faite aux neuro transmetteurs. Cf. Albert Moukheiber qui fait preuve d'une grande prudence vis à vis de cela.
J'ai bien aimé ce podcast, très intéressante démarche. Mais perso je suis dans la démarche opposée. J'ai très bien compris les mécanismes physiologiques à l'œuvre dans notre cerveau (depuis des années, j'ai arrêté le sucre si on excepte l'alcool) et notre système digestif et j'ai bien aimé dans le podcast quand elle dit ''mais en fait ça n'a rien à voir avec Moi'' et sa volonté de se distancier avec son cerveau. (vers 17min) Mais rien à faire. J'aime boire. J'aime le gout des bières (pas toutes évidement), des vins, de certains spiritueux. J'aime l'ébriété. J'aime le fait que ça soit un anxiolytique puissant et que j'ai besoin de ça étant très anxieux par nature (avec ou sans alcool puisque je l'étais déjà gamin). Donc oui je bois, j'assume de le faire, je ne complexe plus là dessus. Mais je m'impose des limites conscientes; quasi jamais de spiritueux, pas plus que ma consommation courante, bien s'hydrater, se supplémenter avec certaines vitamines et minéraux pour équilibrer les effets nocifs de l'alcool. J'ai même réussi ainsi à diminuer ma consommation d'alcool par rapport à il y a quelques années où j'étais en mode 'sans limite'. Au final consciemment je suis entré dans l'art de profiter avec raison d'un bon produit riche en histoire, en culture et en convivialité. Comme énormément de nos ancêtres pouvaient le faire avant.
Beaucoup de gens qui picolent trop et son talcoolo ne le sont que par pure dépendance physique et pour se bourrer la gueule. Le plaisir du gout n'arrive qu'en second .
Moi aussi . De toute façon par quoi changer le petit verre de vin ou la bière à la terrasse. ? C'est hyper agréable .Je me fais une limite . Un verre et uniquement le soir quand je suis dehors . 3 verres de vins le soir en mangeant un bon repas . Sinon le reste du temps je suis clean . Mais je ne vais pas tomber dans l'hygiénisme et j'aime le vin et sa variété et d'accorder tel ou tel vin avec tel ou tel plat
Certains exemples montrent tout de même bien les ravages de l'alcool : dans bridget jones nous voyons bien la honte, la gêne de elle-meme ou par rapport aux autres que certaines situations de cuite lui procure. Dans le reportage io est dit "ne pas boire est un super pouvoir, je peux choisir qui je séduit..." Oui enfin il faut que la personne en face soit aussi non alcoolisée sinon ça ne marche pas.
Vécu très similaire. Je buvais seulement à l'occasion, en groupe et sans grand excès. Mais l'alcool était un lubrifiant social, une béquille à tout coup. J'en avais besoin pour me sentir dans le coup en soirée, et pire encore, pour arriver à endurer la présence de gens de mon entourage qui me font sentir comme de la merde. Le déclic s'est fait à mes vingt-huit ans. Je n'ai rien bu depuis une décennie. Je ne fréquente plus les gens qui me pousse à boire, et quand je ne peux éviter leur présence j'ai développé d'autres outils pour les endurer.
Je ne suis pas vraiment d'accord. Personnellement je trouve que les gens qui cherchent des prétextes pour boire c'est se déculpabiliser en se disant que c'est juste "la fête" Je bois souvent des bières chez moi mais je boirais pareil si je suis seul ou en compagnie de mes amis !!
" plus on boit plus on a envie de boire, mais c'est pas moi"..... Oui oui le principe de récompense et dopamine vaut pour tout, chocolat, sexe, Mac do etc... Je veut bien qu'on explique les phénomène, mais faut pas se cacher derriere
Déjà quand tu vas chez le caviste pour ramener une bouteille à l'apéro des potes tu fais partie de la haute... Une bouteille de fond de rayon au Casino du coin et tous le monde est heureux !
Il est aussi possible de reprendre le contrôle sans arrêter. Un problème de l'arrêt total est le non droit à l'erreur. J'ai compté ma consommation précisément pour ensuite me fixer des objectifs (évolutifs à la baisse). Le fait d'être sportif aide beaucoup j'imagine. Je suis désormais facilement en-dessous de la consommation recommandée en France (moins de 10 doses par semaines, 3 doses maximum par jour et pas tous les jours) et surtout je n'ai plus de dérapage qui amène à la dépression du lendemain entre autres.
Je suis d'accord avec vous, il n'y a d'intérêts a vouloir tout arrêter. Gestion de soi et de ses émotions. Du temps et du travail. L'arrêt demande trop de tentions au quotidien.
@@Cmoipsy Je pense que cela dépend des personnes. La tension est là aussi avec la diminution, surtout au début. Et si, il y a au moins l'intérêt de la santé, c'est sans équivoque.
Je partage la vie d'un alcoolique et j'étais persuadée qu'il perdrait le contrôle s'il reprenait ne serait-ce qu'une goutte. Puis j'ai cru l'inverse. Avec plus de 10 ans d'expérience, je reviens à la théorie initiale : pour un "vrai" alcoolique, même une goutte c'est le début de la fin....
@@nathaliemargueritte4561 Désolé de l'apprendre. Un "vrai" alcoolique :/ Je pense qu'il nous faut trouver plus de degrés de précisions que : abstinent / alcoolique normal pour un français / vrai alcoolique.
Socialement, je trouve qu'il est plus facile de présenter son refus de boire de l'alcool, par un "je ne bois pas de trucs sucrés, je tiens à ma ligne" (vu positivement), plutôt que "je ne bois pas d'alcool", qui est perçu comme un refus de faire la fête 🎉 (super négatif). Pour lutter contre la pression sociale du pot entre amis, utilisez une autre pression sociale, celle du culte du corps et ça passe crème ^^
Et pourquoi ne serions nous pas alcoolique ? Nous avons toujours et tous un défaut..... Peut-être que nous ne voulons pas forcément vivre 99 ans comme ma maman qui fait tout ses besoin s dans une couche est ce que c'est un avenir ?❤😊
C'est insidieux, je me retrouve totalement dans le propos, mais avec le cannabis, où toutefois les effets ne sont pas les mêmes mais sont aussi nocifs sur le long terme, avec un modèle binaire qui n'aide pas à comprendre, et une consommation qui permet de paraître là où au fond vous n'êtes plus qu'un légume mais qui ne se voit pas tellement
Bonne question . Le vin fait partie de notre culture mais certains veulent éradiquer cette culture. Je bois parfois trois verres de vins associés à un bon repas . Je ne vois pas le problème. Je peux m'arrêter pendant quelques jours et reprendre . Cela ne m'empêchait pas de faire du sport .
L'important est il de ne plus vouloir vivre de telle ou telle manière ou de de vouloir vivre autre chose? Personnellement c'est cette envie de vivre autre chose après avoir bien profité, et bien entendu subi, de différents états altérés. Tant que je culpabilisais et me comparais aux autres ça ne fonctionnait pas.
En effet, même quand on a clarifié notre propre rapport à l'alcool, ça reste un sujet face à l'incompréhension et l'insistance des autres. Alors que personne ne posera de question si on dit qu'on ne fume pas.
@@simonfz99A l'évidence si il est toujours invité c'est que ses amis sont assez matures pour ne pas le rejeter pour une simple divergence d'opinion. Quand j'ai arrêté de boire certains ont continué à m'inviter, d'autres non. Ça a fait du tri et c'est très bien comme ça ;)
Il semble que dans chaque verre il y ai la dose suffisante pour oublier ou se libérer d 'avoir déjà bu le verre précédent et cette règle s applique a tous
J'ai toujours été entouré par l'alcool mes grand parents et mon pere c'etait 3 ou 4 tout au plus sur la journée pendant les repas , des 6 ans je buvais du cidre mais c'est normal en bretagne c'est pas mal vu tu bois pas pour etre mort , d'ailleurs enfant pour moi il n'y avais pas d'alcool dans le cidre je l'ai su plustard vers 13 ans . Ensuite a 16ansn je buvais 1 bière par semaine peut être puis j'ai complétement arrêter sans raison et quand j'ai recommencé a sortir il y a deux ans j'ai repris goût si j'en bois faut que je soit saoul a la final et la j'ai 27 ans si je vois des amis ben je prend soit des bière forte ou du vin et j'en bois soit 3l de biere ou 2/3 bouteilles de vin pour moi seul mais avec mes potes . Parcontre je ne bois pas chez moi et par exemple je ne suis pas sortie depuis 1 mois j'ai rien bu mais je m'en soucie quand même car sobre et avec des amis je m'ennuie et je me dis soit ont bois et ont rigole soit je rentre on va pas ce regarder dans le blanc des yeux a rien faire ! Je pense pas etre le seul dans ce cas.
Apologie du non lâcher-prise, occultation du plaisir extrême à être ensemble tous désinhibés, accusation en filigrane d'un méchant patriarcat coupable de tout... Beaucoup de choses nauséabondes derrière cette trompeuse bienveillance
Interessant cet angle de l'alcool vu au travers de la dépendance sociale. D'ailleurs cette dépendance ne concerne pas que l'alcool, mais aussi le tabac, la mode et la consommation en général...
Je préfère boire seul que mal accompagné . Autour de moi on ne bois plus. Mais il est vrai que lors d'un apéro ou une tablée certains insistent lourdement pour vous servir de l'alcool .