Alice Sapritch, une star pas comme les autres | Archive INA 

Pour l'avoir connue, hormis sa grande intelligence, elle était une personne qui avait une classe naturelle infinie et d'une grande gentillesse. Elle était lassée des gens qui la singeaient et qui l'utilisaient pour tourner ce qu'elle appelait des "nanars", des films "alimentaires" mais elle rêvait déjà très tôt à d'autres rôles, qu'elle aura beaucoup plus tard avec Marie Besnard, La médicis... Si elle fréquentait les riches de ce monde, la femme arménienne, fière de ses origines, avait horreur de la médiocrité des humains et préférait avoir des amis francs et simples dans le privé. J'ai eu la grande chance de la découvrir en 1985. Elle a joué son rôle jusqu'à la fin, avec brio. Sa disparition en mars 1990, j'avais 28 ans, a été une terrible épreuve pour avoir perdu une amie merveilleuse.

Elle restera merveilleuse Alice!

J'ai été surprise que Alice soit venue à Argenton sur Creuse j y vis. Cette femme était talentueuse intelligente drôle et avait de la classe.

L'une de mes femmes préférées. Intelligence, lucidité, charme, élégance, humour....je la trouve bien plus passionnante que la totalité des stars féminines des années 60/70 telle que Jeanne Moreau par exemple....Un ovni dans le paysage artistique. Dommage qu'elle ne fût pas plus valorisée par de grands metteurs en scène tels que Losey ou Buñuel par exemple.

Je recommande à tous le bouleversant documentaire de 1986 où Alice Sapritch était retournée dans sa Turquie natale pour TF1.

La grande classe

Belle interview pétrie d'intelligence et de bienveillance... Je me retrouve en ce qu'elle dit sur la présence des livres et sa façon de "picorer" suivant son humeur, son besoin... Une grande dame qui a su manier l'autodérision et qui avait, je pense, plus d'humilité qu'elle ne le dit....

Je vous aime Madame Sapritch la même folie que certain peintre !!!!!!!!!!!!

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Je ne renie pas mon enfance ni ma naissance. Paroles réalistes un jour en Turquie...

J aime toujours bcq Alice, excellente comédienne et d une intelligence si pointue. Je trouve que Thierry le Luron a poussé trop loin de se faire de l argent sur 'un art' si on peut nommer cela comme 'art' à singer Alice, la rabaisser etc.. Cela n est pas de l 'art que singer les autres et en plus méchamment. Heureux que l époque voulait que la presse etc.. dit 'il est super' Si c'était à présent, peut être serait t il singer lui aussi par d autres sur son homosexualité qu'il voulait a tout prix cacher, sur son Sida galopant aussi et bien d autres vices protégées .. Alice était une belle femme et une excellente comédienne, (mais peut être que ce monde du cinéma, hélas avait toujours trié les dites Stars) Pas facile qd Bardot était passé par là .. Il fallait des Deneuve, des Darc etc... Alors qu il y aurait eu à 'manger' pour toutes qd même .. ( Je te singe, tu me singes elle te singe, nous nous singeons') On ne s 'en sortait plus . Heureux que des acteurs comme Depardieu, Dewaere Miou sont arrivés, ils ne correspondaient à personne, et avaient bousculé (le cinéma des vieux) soit des années 50 ..

j ai vue ALICE SAPRITCH en vrai et j avoue quelle n était pas vilaine ..........

C est à partir du moment où Thierry le luron l a imité (elle avait la cinquantaine) en créant son personnage de cougar loufoque qu' elle est devenue populaire, a été inventé dans les médias et a eu des rôles intéressants dont les pubs qui à l époque rapportait davantage qu un premier rôle. Elle le savait même si elle avait du mal à l admettre.

Bouvard avec son ironie narquoise à deux balles me fatigue, Alice Sapritch lui était bien supérieure