Un Cheikh hors-normes comme il ne s'en fait plus. Un orchestre de professionnels humbles et compétents. A relever le rythme de la percussion qui est exceptionnel avec Mouhouche le métronome le meilleur dans le jeu carré de la derbouka sans fioritures et qui peut vous tenir 4 heures sans changer la mesure de la cadence (el mizan) qui est accompagné par l'un des, si ce n'est le plus grand des tambourineurs (terrardjia) algérien, Hadj Moh Akli surnommé Popaul (le frère de Hadj M'Rizek et du comédien Rouiched). C'est une cadence avec une mesure, une amplitude, un équilibre et une régularité de vilebrequin. C'est tellement parfait et bien rythmé que l'on ne distingue pas les sons produits par l'un ou l'autre des deux instruments (la derbouka et le tambourin). Cela n'a rien à avoir avec les producteurs de bruits actuels
Cest dommage que je n'ai jamais vécu cette époque où approcher une star de cette dimension ou partage une soirée chaabi le problème cest que je suis née de lautre côté de la mer Méditerranée (France) jai toujours aimé le style chaabi depuis mon très jeune âge je vous salut cher frère vive le chaabi algérien qui vivra encore plusieurs décennies inchahla
Hamdoullah que ce chardonneret était un algérien... On peut au moins le citer comme exemple... Je le pleure à ce jour... A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons... Grand merci à celui qui a partagé
Une chanson parmi les plus belles quacidates chantées par Amar Ezzahi durant toute sa carrière. Le Cheikh que Dieu ait son âme a interprété avec amour et brio ce beau poème, écrit par le grand poète Cheikh Abdelhadi, rahimahou Allah, dédié à notre Prophète Sidna Mohamed, la meilleure créature d'Allah ! Depuis ma tendre jeunesse à chaque fois que je l'écoute, j'ai les larmes aux yeux et je n'arrive pas à assouvir ma faim d'écoute tellement le Cheikh l'a chantée avec émotion et du fond de son coeur. Surtout au premier mot de ce couplet déclamé à la séquence 4 minutes 55 secondes de la vidéo où le Cheikh prononce les mots de "Ya tedj elnbiya lik etradji sayer errouahii..... bik rabi ledjmayâa eklayqou issamah" (Ô couronne des prophètes vers toi l'ensemble des âmes implorent...... Grâce à toi mon Dieu pardonnera à toutes ses créatures) avec une manière tellement sincère qu'elle me donne la chair de poule.
serge PRILIAS kho je vais pas révéler un secret si je dit. Jusqu'à ce moment j'ai les larmes et et même des fois je pleure en riant ça me rappelle des moments forts dans ma vie l'un de ses moment je bersse mon enfant avec des qacids ou chansonnette du défunt donc je vous laisse imaginer.
Je te comprends et la mélodie (lahwa) de cette chanson, particulièrement me fait frémir. C'est une sorte de sortie du temps présent pour aller voyager furtivement vers un temps passé. C'est une étrange sensation de forte mais douce douleur mêlée à un soulagement, un deuil mêlé à du bonheur, de la tristesse mêlée à de la joie, de l'amertume mêlée à de la saveur, une angoisse mêlée à de la sérénité. C'est que l'on désigne sous le terme de nostalgie. Tout repasse devant mes yeux en larmes. Mes parents décédés, mes soeurs qui sont mortes, mes oncles, mes tantes, mes voisins, mes amis et tous ceux qui ne sont plus là ! Mon enfance avec mon père qui m'emmenait il y a plus de 55 ans chez le coiffeur, pour acheter les vêtements pour la fête de l'Aïd, au manège, dans un jardin public, ma mère qui m'emmenait chez le médecin ou à l'hôpital quand j'étais souffrant, mon école primaire, mes instituteurs au début de ma scolarité, mes camarades de classe. Ma jeunesse au lycée, mes moments de joie au stade, à la plage, à la piscine, les veillées tardives jusqu'au lever du jour dans le jeu de la belote ou au rami, les fêtes d'autrefois sur les terrasses ou dans les jardins des villas, Dunhill, Craven "A", Pall Mall, Philip Morris, Gitane, Chesterfield, Hoggar sans filtre, Rym cartonné, 2aa, Camel sans filtre, Algéria, Aurès, H'missa au cumin dans des cornets, Garantita et Coca dans la snioua vendue dehors avec une raclette de plâtrier pour les découper en morceaux. ........ Je m'arrête là parce que je ne peux plus continuer tellement l'émotion est forte et elle étreint ma poitrine et me serre a gorge.
Tu me fais rappeler la belle quacida de Cheikh Ennedjar, rahimahou Allah, intitulée : "Mene qoss hadjou ercheqni erchiq" où le poète dit "ebdoun seba qatel lerouah" (sans raison, il tue (ou il ôte) les vies). Tes quacidates savamment choisies sont des flèches meurtrières, elles tuent mais en même temps elles sont Ô combien calmantes et bienfaisantes pour le coeur et l'âme ! Merci, mon frère, j'attends impatiemment ta nouvelle flèche pour l'écouter d'abord et me régaler ensuite, avant de la commenter et la décrire comme dans mes habitudes. Agréable nuit, mon frère et que ALLAH le Tout-Puissant te garde pour ceux qui te sont chers et qu'il te garde pour eux le plus longtemps et dans la meilleure et parfaite santé possible INCHALLAH !
الله يرحمك ياشيخ الأشياح عمار الزاهي..الأيام اللي مضات لا ترجع هيهات..ليس كل من غنى أطرب و لكن مع الشيخ ربي يرحموا كلام آخر..إسمك يبقى مكتوب بخط من ذهب في تاريخ الفن الجزائري.
Je vous raconte une anecdote qui m'est arrivée personnellement il y a plusieurs années, en avril ou mai 2001 plus exactement, lors d'une fête à la Cashah (Haute Casbah - Sidi Ramdane) à l'occasion du mariage d'un des fils de Mouloud Bastos (un ancien moudjahid et un grand mélomane que Dieu ait son âme). J'ai assisté à la fête du début jusqu'à cette fin à l'aube. Au retour, j'avais été raccompagné au retour en voiture par Mohamed Chellal (banjo-guitare) et Brahim Aggad le drabki. Vous n'allez pas croire, c'est le seul détail dont je me souviens de cette fête qui s'est déroulée à l'intérieur d'une habitation traditionnelle de la Casbah (wast eddar). Durant cette soirée là, j’étais ailleurs ! J"avais embarqué (erkabt) et j'étais tellement rakeb que j'étais dans une autre dimension parce que je vous le jure, à part le moment de la hanna du marié, je ne me souviens ni du mode de la touchia interprétée ni d'aucune quacida, nesfrates, heddi ou sebouhi, chantées par le Cheikh (que Dieu le Très-Haut ait son âme) durant cette nuit là. C'était une expérience étrange et sans avoir dormi ou fermé l'oeil et tout en écoutant le Cheikh assidûment je ne me suis souvenu de rien jusqu'à ce que la fête soit terminée à l'aurore. D'aucuns vont certainement déduire que j'étais dans un état second (kounte emâamar) et bien non, détrompez-vous car je vous assure que je ne l'étais pas puisque ma n'derehch ou khatini tâamar. Et cet état anormal ou cette situation étrange je les ai vécu plusieurs fois durant les nombreuses fêtes auxquelles j'ai assistées depuis près de 45 ans de fidélité mortelle au Châabi mais bizarrement il n'y a qu'avec le chardonneret de Sidi Abderrahmane que cela m'arrive. Allez savoir la raison !
serge PRILIAS Mon cher ami je comprends chaque mot que vous-même avez vécu et j'ai bien lu les sens de vous mots et je me met à votre longueur d'ondes juste un petit info j'ai commencé à l'écoute en 1987 à l'âge de 15 et je vous assure je suis dans un monde parallèle nommé en kheloui
Quelle classe, charisme et élégance du défunt Amar EZZAHI, Alger est en deuil après EL ANKA un autre pilier de la chanson chaabi s'est effondré, un monument nous a quitté. Amar EZZAHI Rabi yarahmou par son talent et son génie aussi sa modestie et sa générosité a su gagner le respect des gens (Homme et femme) à travers toute l'Algérie de Tlemcen à Annaba.
Et surtout l'originalité alliée à un excellente diction dans la déclamation des textes et une parfaite articulation qui rendent accessibles les mots à l'oreille sans compter la prestance et ce côté mystérieux presque occulte entre autres qualités et particularités qui sont à relever chez ce prodigieux artiste comme il s'en fait un seul par siècle. Un monstre sacré de la musique, non pas seulement du genre châabi ou de la musique algérienne mais un maître de la musique universelle et je mesure mes mots et je sais de quoi je disserte. Rien qu'à entendre cette douce et délicieuse quacida écrite par l'illustre poète le Cheikh Abdelhadi que Dieu l'agrée parmi les justes,, j'en ai la chair de poule.
Dzair Sao ga3 c des piliers ma yech9ach dok nzido 3liha ga3 Des phenomenes w ga3 fooor Allah yarhemhom El Anka ,Mrizek w El Harrachi ,el haghemi...etc Allah yarhemhom
oui kho, ga3 des pilliers mais 'amar' adahalhom fi 'el ahbel asawtiya' et badel kolech machi 'carré', example: 'guerouabi allah yarahmo' khchine bezzf mais elkhadma li tasma3ha y3awadha ..., hada ra'eyi el motawadi3. salam
Le cerveau qui chauffe, le coeur fait mal, la gorge se serre, la poitrine qui s'étreint et s'étouffe, la peau s'horripile, les cheveux se hérissent et les yeux picotent avec un sanglot qui va et vient douloureusement dans la gorge en refusant de sortir pour dégager la voie. Un état d'âme qui balance entre une sorte d'apaisante et salvatrice douleur, une douce tristesse et une mielleuse amertume accompagnée d'un furtif et tendre bonheur, mais malheureusement très court et enveloppé d'une agréable sensation de bien-être évasif et une émotion aussi étrange qu'insaisissable, ce paradoxe c'est que l'on désigne sous le nom de nostalgie ! Et ceux qui possèdent trop de cholestérol (au sens figuré bien entendu) dans le coeur et dans la cervelle n'y peuvent y goûter ! Et si cette interprétation de la qacida est aussi émouvante et touchante c'est certainement parce que lorsqu'il l'a chantée, ce sacré improvisateur d'Amar Ezzahi l'a chantée du coeur et non pas des lèvres et il avait mis le montant du cachet sous ses pieds et se foutait royalement de l'aspect commercial et financier ! Qu'il repose en paix, il le mérite bien et respectueux et fraternels sentiments pour toi encore une fois, mon ami RedOne DZ pour cette hebba eqtayef au goût d'autrefois aux amandes douces imprégnée d'eau de fleur d’oranger et trempée dans du miel pur des montagnes !
Cette superbe chanson admirablement interprétée par le chardonneret de Sidi Abderrahmane est comme une machine à remonter le temps ! En écoutant la voix mielleuse du regretté Cheikh et la musique, je me sens voyager dans le temps et elle me transpose délicieusement mais douloureusement mon âme en me ramenant 45 ans en arrière vers de beaux et tendres moment de ma vie. Elle me fait rêver en me rappelant une douce époque magique à jamais perdue !
une tessiture baryton associée d'un timbre particulier et d'une tonalité douce rendant la voix fluide et émouvante telle est la voix majestueuse de notre maitre ammar ezzahi accompagné par un orchestre composé de musiciens talentueux jouant juste et en harmonie on ne peut que s'émerveiller de nos ainés qui ont crée cette noble musique et nous l'ont légué sur un plateau d'argent et c'est à nous aujourd'hui d'en prendre conscience pour la chérir et l'élever au plus haut niveau car c'est notre fierté et notre patrimoine .
Notre regretté Cheikh Amar Ezzahi est l'un des chanteurs, en Algérie et même au plan arabe, a avoir chanté le plus et le mieux Dieu le Très-Haut et son Prophète Mohamed avec sincérité et du fond du coeur. Et toutes ces heures passées à glorifier le Seigneur et notre vénéré prophète (el nabi Taha - le lion des lions) intercéderont pour lui lors du jugement dernier. . Pour reprendre Sidi Lakhdar Benklouf, imam echou3ara (l'imam des poètes) qui a écrit au sujet des meddahines : "Mouhal ikoune châarek mène ahl nar..... khoussous asmi âane asmek bih edmana" (Il est impossible que ton poète (meddah du Prophète Mohamed) soit parmi les âmes vouées à l'enfer...... surtout qu'avec mon nom apposé sur le tien est une garantie ). . Le vieux chardonneret de Sidi Abderrahmane s'est tu à jamais et il s'est envolé en silence dans un long voyage vers le Ciel pour rejoindre le Seigneur Tout-Puissant. Son dernier chant du meknine de Rampe Vallée a été le plus beau en prononçant sur son lit de mort la chahada, la profession de foi du musulman "La illah illa Allah, Mohamed rassoul Allah" (Il n'y a de Dieu que Allah et Mohamed est son Prophète". . Un monument de talent, de compétence, de professionnalisme, de bonne éducation, de gentillesse, de politesse, d'humilité et de bonté et de générosité est parti et fasse le Seigneur Très-Haut que sa place soit parmi les justes car il a été le panégyrique (meddah) du Prophète Mohamed, la meilleur des créatures de Dieu alors que d'autres chantaient à la gloire des rois, des princes, des émirs, des chefs d'états et des ministres... . "Kène red Allah ou mètna, zewdouna berrahma..... Nesbetna ou edjmâatna yetfekrouna fel houma, mada edhakna ou elâabna, eqbelhoum kouna temma..... Kif khelani bouya khelit waldani, ya El Wahdani, yewertouni kif ana ewrèt mène wèldiya" (Qacidette El Wahdani de Sidi Mohamed Benmsaïb, rahimahou Allah. Traduction : "Si Dieu décidait que nous mourrions un jour, accompagnez-nous de vos prières de miséricorde.... Notre famille et nos amis se souviendront de nous dans le quartier.... Combien avions nous ri de joie et combien nous nous sommes distraits et avant eux nous étions là bas (au quartier).... Comme m'a quitté mon père, je quitterai mes enfants, Ô Dieu Unique, ils hériterons de moi comme moi j'ai hérité de mes parents". Paix à son âme et qu'il repose en paix ! Nous témoignons devant Dieu et les hommes qu'il était ici et qu'il chantait ses louanges à la gloire de Dieu et de son prophète que le salut et la bénédiction soient sur lui. ("Qoulou kène ahna kène yamdèh nabina"... "Témoignez qu'il était ici parmi nous et témoignez qu'il chantait à la gloire de notre Prophète). . Allah yarham lechiekh el fayzine lahbar.... Que Dieu le Tout-Puissant prenne en compassion nos glorieux et érudits maîtres.
RedOneDZ BARAK ALLAHOU FIK pour ce bijou !! je viens de faire la connaissance avec cette très belle q'çida , qu'il a interprêté de tête ,""sans le texte à côté"" , et ce n'est pas une mince affaire !!! c'était effectivement un GRAND MAITRE rahimahou Allah , accompagné par le fameux ""grand orchestre de la RTA"" de la belle époque de l'Algérie GLORIEUSE !! que nous avons eus la chance d'avoir connue...
Erkab ya walâa (Embarque Ô mélomane).............. Un savoureux morceau de kalbelouz aux amandes douces et au miel pur d'abeilles des montagnes et de l'eau de fleur d'oranger d'autrefois. Un succulent gâteau oriental à consommer sans modération le jeudi soir en été après le dîner, allongé sous un jasmin en fleurs et sur une ahssira (tapis en laine) seul à seul avec sa tête, sur une terrasse face à la mer, les yeux fermés habillé d'une ample gandoura algérienne 100 % coton avec un thé à la menthe, un verre de limonade Hamoud Boualem blanche avec des glaçons et un zeste de citron, un boîte de halqouma made in Turkish, des mandes grillées et salées et un paquet de cigarettes Camel sans filtre au goût de cannelle !.