Annie Ernaux, "La place du lecteur" par Jeanne Balibar 

Un grand moment. J'avais tort de ne pas m'arrêter sur ce programme que je découvre et dont j'aime le ton, le rythme, l'élégance d’Augustin Trapenard et même ce décor et cette lumière… le regard artistique du cadreur. J'avais envie de découvrir Annie Ernaux, prix Nobel. J'aime les accents sublimes que révèle son écriture. J'aime l'intervention d'Anne Balibar, touchante et pertinente dans son approche de l'instant de lecture ; autant de qualités qui mettent en lumière l'interrogation présente dans le texte d'une grande dame.

Trés beau!!!

Pourrais-je savoir de quelle œuvre a été tiré ce texte? En 1997 Annie Ernaux a publié La Honte ma ce texte ne fait pas partie d'un roman. Merci! Merci aussi à Jeanne Balibar pour sa présence, sa peur, son intelligence.

Consternante Balubar ! Tellement sincère et contente de sa pose !

La Marquise d'Espard ...

Comme c ‘est impressionnant d ‘observer à quel point la télévision, je veux dire le spectacle de la littérature, nous éloigne d’elle. tout est faux parce que tout est surjoué et bien sur Trapenard et Ernaux sont les deux plus mauvais comédiens de ce spectacle. Balibar le devient à son tour quand elle cesse de lire annulant immédiatement le bénéfice de son idée de ne pas préparer cette lecture. Il faudrait des personnalités capables d ‘être à la hauteur d’un direct et d’un vaste public mais pratiquement personne ne l’est et c ‘est toujours plus ou moins un désastre visuel, dramatique et intellectuel. Les œuvres d ‘art elle-mêmes nous sauvent mais les produits dérivés de l art sont totalement merdiques, faibles, infantilisants abrutissants dans cette interaction perpétuelle entre la noblesse de l’écriture et la vulgarité d’une besogne médiatique toutjours identique à elle-même.