Apprendre plus efficacement : un expert en neurosciences vous révèle les techniques à utiliser 

Une belle illustration du fait que le sommeil changer d'angle d'attaque pour résoudre un problème :) En plus de permettre de renforcer le savoir acquis la veille (d'"augmenter les données")

Pareil avec une sieste...

@nelhoa Oui, du moment qu'il y a une période de sommeil après un apprentissage. Dans un épisode de la série, l'auteur indiquait que lorsque l'on dort après une phase d'apprentissage, le cerveau rejoue plusieurs fois en accéléré les mêmes séquences d'activation de neurones. Comme si l'apprentissage était rejoué (?)

Dans certains épisodes de cette série sur les neurosciences, les mêmes astuces de calcul mental étaient enseignées à deux groupes. Ensuite, il fallait découvrir d'autres astuces à partir de celles enseignées. L'un des groupe pouvait faire une sieste, l'autre pas : les résultats était bien meilleurs (notamment la découverte d'astuces supplémentaires) sur le groupe qui pouvait faire une sieste. Il y aurait bien une phase d'assimilation puis de changement de point de vue pendant le sommeil. On est souvent notre pire ennemi. Parfois ma femme doit m'arracher de mon clavier quand elle voit que je tourne en rond. On a beau savoir qu'il faut faire une pause mais on a l'impression d'être tout près de trouver. Je m'éloigne de l'ordinateur et là j'ai une idée que je ne pouvais pas avoir tant j''étais dans un genre d'effet tunnel. Je crois que tu as mis le doigt sur la différence majeure entre un loisir/passion et un boulot. Au boulot, même quand on sature, il faut continuer. Ce qui au fil du temps peut aller jusqu'au dégout de son métier. C'est peut-être pour ça qu'il y a certaines passions dont il ne faut pas faire un métier pour qu'elles restent ... des passions.

On peut clairement apprendre jusqu'à un âge avancé tant qu'on n'est pas victime d'une maladie neurodégénérative. La limite des 25 ans était clairement très pessimiste. En revanche, pour atteindre le haut niveau, c'est une autre histoire. Par exemple s'il est quasi impossible de devenir un maitre aux échecs en démarrant à l'âge adulte, on peut quand même battre la plupart de ses proches en apprenant des ouvertures, on faisant des exercices de milieu de partie et autres puzzles tactiques, en lisant des traités d'échecs : ce que quasiment aucun joueur amateur ne fait. De nombreuses personnes qui ont démarré gamins stagnent ensuite pendant des décennies à faire les mêmes erreurs. En revanche, réussir à égaler des gens qui ont commencé gamins puis ont pratiqué régulièrement (en club par exemple), là c'est quasiment impossible. A moins d'avoir un don. Pour le dire vite, de nombreuses personnes qui commencent tôt une activité se reposent sur leurs lauriers et stagnent bien avant d'avoir atteint leur max. Donc en commençant adulte et en faisant ce qu'ils ne font pas, on peut les rattraper. Mais la tête de peloton reste inaccessible. Je crois que c'est la même choses avec les maths et la physique : c'est à la vingtaine et le début de trentaine que les chercheurs en mathématiques et en physique atteignent leur maximum. Ce qui n'empêchera pas un adulte de progresser dans sa catégorie plus modeste.

Belle citation :)

Merci ! La concentration se travaille. Dans un épisode de la série, la pratique d'un instrument de musique était signalée comme activité qui augmente la concentration. Personnellement, j'utilise le pomodoro : je mets mon minuteur sur 52 minutes (les 2 minutes de plus, c'est le temps nécessaire pour lancer l'IDE etc). Et pendant les 50 minutes restantes, plus de réseau social, le téléphone en mode avion. Bref, que la tâche en cours. Certaines personnes se font des pomodoro de 25 minutes. Ensuite, il faut reconnaître qu'il y a des jours ou même des moments dans la journée où on est moins concentré. Mais au bout de quelques minutes ça vient. Je trouve que se concentrer, c'est comme descendre en apnée au fond de l'eau. J'ai résolu ce matin un problème qui me résistait hier (les bienfaits de la coupure nocturne sont passés par là) : pas moyen de sérialiser un slice de structs (c'est comme un tableau d'objets en Go) pour le persister dans un fichier json. En fait je voyais bien que le fichier json créé contenait le bon nombre de choses à sérialiser, mais la seule chose sauvegardée était une paire d'accolades vide pour chaque struct. Un pomodoro passé hier sur le problème. Aujourd'hui, ça résistait encore. Finalement, c'était seulement parce que les propriétés de mon struct étaient private. Donc pas d'erreur. N'était sauvegardé que ce qui était public, c'est-à-dire rien :D Zéro erreur, zéro warning. C'est juste qu'en Go, ce qui distingue le public du private, c'est la casse de la première lettre d'une propriété.

@@codeconcept Bravo et grand merci

Je comprends. Parfois, il me faut plus de 30 minutes de promenade également pour me débarrasser d'un problème qui m'obsède. Saturer tous ses sens de sensations qui interrompent la rumination. La défonce sportive est pas mal pour ça aussi. J'ai un collègue qui avait arrêté le dev à cause de ça : femme et enfants voyaient qu'il n'était mentalement pas là pendant le diner. Il est retourné dans l'admin réseau à cause de ça. Bon, c'est un cas extrême, mais ça prouve que la programmation est une activité particulière. Pour ne pas dire particulièrement obsédante :D

Comme quoi, dormir n'est pas une perte de temps :)

Merci Romain :)

J"ai pratiqué le travail de nuit : je compatis. L'été particulièrement, quand il fallait se coucher en plein jour ... et que les oiseaux commençait à chanter. Ca me donnait envie de faire des brochettes de piafs. En tous cas, on vit le fait que le sommeil est un vrai dopant pour le cerveau. Et que le manque de sommeil est un sacré poids. Certains jours, je me sentais en "mode dégradé" par manque de sommeil. A ce moment-là, je préférais réviser ou pratiquer des choses déjà vue, plutôt que d'être frustré de ne pas comprendre assez rapidement à apprendre des nouveautés. Est-ce que tu ajustes ton programme en fonction de la qualité de ta récup ?

@@codeconcept cela fait 30 ans que je vis comme un somnambule. du coup, je m'organise le WE sur des sessions d'une heure. la première nuit de repos, le corps demande un sommeil réparateur, alors je reporte le travail sur la seconde. par contre, pas ou très peu de bruit à 3h du matin, idéal pour se concentrer sur des exercices. les montages de composants, je préfère les réaliser entre 20h et 22h, j'arrête dés que j'ai fait le tour du problème. la semaine prochaine, je m'attaque à la conception d'un circuit imprimé avec produit chimique et typon pré-imprimé issu d'un site sur le net. on ne s'ennuie jamais avec l'électronique. désolé pour le pavé

@RaoulLeDegueu La création de circuits intégrés !? C'est une activité qui m'est totalement inconnue mais qui doit être bien prenante :) Je vois que tu as développé des stratégies pour utiliser les meilleurs moments pour une tâche donnée. Donc tu restes en horaires de nuit les jours de repos également ? Vivre la nuit quand on est de repos a au moins l'avantage de ne pas entendre de tondeuses à gazon ou de chiens qui aboient pendant qu'on essaie de se concentrer. Ne jamais bouchonner : c'est l'autre avantage du travail de nuit. Mais le côté somnambule est étrange. Je pensais que ça passait avec le temps. Et bien bon courage pour la conception du circuit intégré ;)

@@codeconcept merci à vous j'adapte mes activités en fonction des horaires. cela fait environ 30 ans que je vis la nuit, un peu plus que la moitié de mon existence. après, le somnambulisme, c'est imposé par mon rythme de vie. si je m'endors à 20h, je suis sûr de me réveiller à 3h du matin et de tomber de sommeil à 7h pour me réveiller à 14h. c'est une hygiène de vie lamentable. et pour les nuiteux, c'est entre 5 et 10 ans d'espérance de vie qui s'évapore. disons, que c'est moi qui nomme cela le somnambulisme. mais bon, le hardware, c'est un passe temps onéreux qui phagocyte beaucoup de temps. bonne continuation

Se réveiller en pleine nuit avec la solution : de quoi bien flinguer sa nuit. Le cerveau est joueur :D Oui le Rubber Duck est une technique qui marche bien. On passe d'une certaine passivité (ou d'une impasse !) à une attitude plus active où on essaie d'expliquer son problème. On le digère pour le ressortir à sa sauce (l'image est bizarre ...). A défaut de collègue, le canard en plastique. En plus, il n'est pas contrariant :D (dire que je pensais que tu étais facteur suite à autre commentaire du début de semaine !)

@@codeconcept Haha ! on peut distribuer le courrier et se réveiller la nuit pour résoudre une problématique de VLANs entre des serveurs hébergeant des VMs (si je me souviens bien, c'était ça mon souci)

@philemonmavercoin Dans le même genre, on a eu le cas d'un cheminot qui avait créé une application de gestion des journées de service de ses collègues. L'application était pile poil ce que les utilisateurs voulaient. Mais comme il n'était pas "officiellement" dev, son application a été remplacée par une autre écrite par des développeurs distants qui connaissaient moins bien le métier. Le résultat : l'application officielle était moins adaptée aux contraintes réelles. Mais au moins, elle était estampillée officielle :\ La centralisation a encore de beaux jours ... :p

Je viens de vérifier, le gorille est effectivement DANS le film. Ceci dit, ça le rend plus visible encore que s'il était dans la pénombre de la scène. Et il se martèle bien le poitrail. Les instructions faites aux cobayes étaient de compter les passes faites par les joueurs qui ont des t-shirts blancs. Le "pas du tout" est donc un poil excessif.

@@codeconcept Gare au gorille!

@joseoncrack 😂

"Mes" copines ? Ca veut dire en fait que t'es endormi 😄