Ce que dit Karim sur "le gars il arrive et il déconstruit star wars au calme, faut être un génie comme Kubrick" et pourtant ça existe mais pas au ciné, ça s'appelle Knight of the old republic 2 the sith lords. Le jeu a plein de problème parce qu'il a été rushé mais niveau retournage du mythe jedi/sith c'est assez ouf
Voir les films à l'envers ça raconte parfois une meilleure histoire. Titanic c'est une petite vieille qui dort en pensant à ses loisirs mais aussi ceux de sa fille ou sa petite fille qui après une séance de rafting où un jeune homme remonte d'une plongée vient la draguer. Puis là ya un bateau qui surgit de l'océan avec musiciens qui s'envolent pour venir jouer de la musique, le bateau se peuple. Puis il arrive à bon port et les gens débarquent. Pour enfin finir sur une interview de la vieille dame. (j'ai skip des péripéties mais c'est tellement plus fantastique). Franchement je trouve ça plus merveilleux comme ça.
Entendre parler de cinéma d'horreur me fait systématiquement penser à mon visionnage au ciné à l'époque de "Souviens toi l'été dernier 2". Sur la route , l'autoradio était sur "Rires et Chansons" avec le sketch de Bigard sur les films d'horreur... Au final j'ai plus ri devant le film qu'en écoutant le sketch tant ce dernier décrivait à la perfection le navet que j'avais devant les yeux.
J'ai toujours partager tout tes points de vue mais pas d'accord pour SW8, j'ai adoré perso. Pour une fois on avait droit a de vrai messages a faire véhiculer genre " tu es maitre de ton propre destin ", " il n'y a pas de chemin tracé, tu traces ta propre voie ", " tu peux devenir qui tu souhaites " Alors que depuis le début c'est " soit tu es un Skywalker, soit tu ne sers a rien dans cette saga ". C'était beau comme message, avec le petit a la fin qui attire son balai avec la force, n"importe qui peut devenir un Jedi. Mais non, le message au final c'est soit tu es un skywalker ou un Palpatine, soit tu sers a rien. Bon j'ai plein d'autre arguments mais ca sert a rien de faire trop long et celui là était mon principal. Bonne journée a vous les amis!!!
Une réflexion qui m'est venue récemment En fait Star wars, surtout la prélogie, il y a une sorte de naïveté épique dans les dialogues l'action et le scénario global des films qui me fait beaucoup penser au seigneur des anneaux. En un sens c'est "trop 1er degré et plein de bons sentiments/trucs tragiques in your face" mais au final c'est ce qui fonctionne. Ce sont des films "classiques" (encore que les films de Jackson, surtout le 1er, a plein d'élément du cinéma de genre, bien typique de Jackson). La réalisation de George Lucas est loin d'être folle, par exemple, mais elle sert très bien l'histoire. Et le destin de la postlogie m'évoque un peu la licence SDA avec le hobbit (pourtant du même auteur que le SDA :/) et Rings of power. Sorti de son jus d'origine, sorti de ce moment et de ce ton si particulier, ces sagas ne fonctionnent plus du tout. Et autant pour RoP c'est juste une question de talent autant pour le hobbit c'est vraiment une sorte de boursoufflure de la licence qui échappe à un auteur pourtant compétent. C'est peut-être mal écrit AUSSI parce que ça ne peut tout simplement pas exister sous une forme "trop" nouvelle, avec une tentative "trop" osée, et une équipe créative pas ouf (le 7 et le 9 sont tout aussi mauvais que le 8, le 7 étant juste un peu moins insultant).
Re-regardez le 1er Star Wars épisode 4, c'est vraiment un film sans prétention qui divertit. Le problème c'est l'incapacité d'Hollywood à se détacher de la grandeur de la prélogie (en terme d'échelle et de budget) pour ce qui aurait pu être des films à nouveau sans prétention et divertissants. C'est presque ce que dit Karim en fait, pas besoin de revolutionner.
j'aimerai bien t'entendre creuser ton point de vue sur Candyman parce que je partage beaucoup ton point de vue sur cette manière pompeuse qu'on certains cinéastes de réinventer la roue et quémander des applaudissements pour ça. Mais pour moi, Candyman je le trouve intéressant à la base, en le considérant comme une suite du premier film et non comme un remake. et comme le premier film parlait entre autres du racisme dans l'abandons des populations noir dans des ghettos, le nouveau tente de parler de la suite de ce problèmes, une fois les ghetto rasé et où blancs et noirs sont supposé vivre dans un même milieu ce qui en d'écoule d'autre problème de racisme. après je trouve qu'il manque souvent de subtilité par rapport a son prédécesseurs comme beaucoup de film actuels sur ce propos, c'est pas un film que j'aime beaucoup a cause de ça mais je trouve la tentative intéressante personnellement. Et les quelques brides d'interviews de Jordan Peels sur ce films me laissait pas vraiment penser qu'il essayait de péter plus haut que son cul en voulant faire croire que personne n'avait compris le message de Candyman et qu'il faut le refaire mais en mieux. pour moi c'était juste une tentative de suite d'un problème relater il y a 30ans qui continue d'avoir des conséquence aujourd'hui. et du coup j'aimerai savoir si je manque quelque chose. et Us moi j'aime bien les visuels, les jeux d'acteurs et la bande sons après le "message" m'a pas vraiment intéressé surtout quand il s'adresse aux publique américain, je peux comprendre qu'on trouve ça ronflant moi, j'ai juste décider de passer outre de kiffer le moment mais là aussi ça m'intéresserai d'avoir des avis.
Je me suis tapé 13 pubs, soit en gros une toutes les 5/6 minutes. Je me doute que ca vient plutôt de RU-vid. Ca m'a absolument pas freiné sur ma volonté d'aller jusqu'au bout tellement c'était intéressant. Bravo Karim
Je veux bien reconnaitre un truc pour SW 8 : il est pas aidé par le 9 En fait c'est une postlogie "pas aidée". Le 7 est faiblard et a besoin d'un 8 qui relève le niveau mais le 8 lui tape dessus et lui écrase la botte sur la gueule ; le 9 fait pareil avec le 8 et le renie et part dans une direction absurde. Mais du coup si il n'y a pas eu de concertation entre les réal, si les scénarios se suivent pas bien, si rien n'est cohérent, bah tu peux pas te lancer dans le 8 en mode yolo ça va passer tkt le prochain réal va me suivre dans mon délire. Même une fois le 8 posé, bien puant comme il faut, il y avait moyen de continuer la saga, tu remets pas Palpatine tu laisses Kylo Ren en antagoniste tu le rends + badass tu fais une ellipse, ok on part sur un affrontement final un peu plus personnel pourquoi pas. Le 8 fonctionne pas sans le 9, le 7 fonctionne mal sans le 8, le 9 fonctionne pas avec les films qui le précèdent. Cet accident industriel :s
C'est pas un accident c'est de l'incompétence. Tu files pas trois films Star Wars qui se suivent à 2 (voire 3, ils avaient rien prévu) réalisateurs différents. Star Wars c'est pas juste un truc sur lequel des réalisateurs peuvent se dorer leur blason tour à tour, mais c'est comme ça que ça a été pensé les 7, 8 et 9. Il y a un mépris dont vous n'avez pas idée dans ce milieu les gars.
Oui mais pas que. Rian Johnson a fait un Star Wars absolument Star Warsien, le plus fidèle à son ADN original des épisodes fondateurs sans tomber dans le flashy putassier de références de celui de J.J Abrams (et je dis ça en aimant Le Réveil de la Force qui malgré ses qualités tombe dans l'hommage trop appuyé parfois gênant), et ça putain, c'est grand... Mais en plus de ça, par ses choix radicaux et par sa volonté d'un retour aux sources véritables et d'une envie de bousculer les conventions du blockbuster, Rian Johnson grâce à ses thèmes propres à lui, sa maîtrise de la caméra et de la composition des plans, son dosage personnel, sa photographie et sa direction artistique qui accouchent d'images signées, son identité radicale de genre a fait des Derniers Jedi son film en tant qu'auteur et pas comme n'importe quel faiseur l'aurait fait en s'effaçant juste pour créer un produit qui donne aux fans ce qu'ils veulent voir. Les Derniers Jedi n'est pas le Star Wars que tu voulais mais c'est celui dont on avait besoin, donc la saga avait besoin pour respirer et pousser les murs. Un vrai Star Wars pensé comme une pièce de cinéma, un film articulé autour de ses personnages, leurs sentiments, leurs doutes, à propos de la crise d'identité, leur humanité, une espèce d'histoire d'amour entre deux opposés avec la romance la plus tourmentée de la franchise.... un blockbuster réalisé avec le cœur et l'âme d'un film indépendant.
Rian Johnson a reinjecté de la folie et de l'inconfortable dans ce film, ce n'était pas la suite consensuelle prévisible attendue et voulue par de nombreuses personnes et c'est pour ça que je l'aime autant. Ses intentions d'humour burlesques font autant mouche qu'elles n'agacent, reste qu'il me semble impossible de ne pas être admiratif devant l'audace de coller autant de doigts d'honneur au public, pour la plupart forcené et quasi-religieux, de cette licence. Rian, avant d'être cinéaste, est un fan et donc connaît très bien ce milieu et le comportement des gens qui y gravitent et c'est en sachant cela qu'il prend un plaisir très malin à la limite du sadisme de tourner en ridicule avec des réponses évasives ou des chemins tortueux de l'intrigue pour détruire tout l'imaginaire de théories souvent fumeuses, le tien, que tu t'étais construit en croyant naïvement tout deviner et faire ton propre Star Wars. Oui, toi, le grand fan, Les Derniers Jedi est un film qui t'emmerde salement et il sait à quel point tu grinces des dents mais surtout par ce biais il t'invite de manière, certes brute, à lâcher prise et accepter ce que l'on te donne d'un regard neuf. C'est une des choses qui le rend savoureux, en soi. Je vois Les Derniers Jedi comme l'équivalent d'Indiana Jones et le Temple Maudit pour la saga des étoiles dans son identité entre son ton sombre, son premier degré sérieux, ses moments très portés sur l'émotion et un humour burlesque inattendu très Monty Python. Ça laisse un goût aussi étrange et expérimental... Autant que le Nouvel Espoir 77 et je pense sincèrement que Johnson a réussi à reproduire ce même choc qu'à l'époque en arrivant à retrouver la formule qui faisait toute la saveur du film fondateur en son temps, sans singer ou copier le film lui-même mais en puisant dans ses diverses inspirations et influences... Influences variées puisqu'on a droit à des inspirations venant autant de Kurosawa que Leone, de Mel Brooks à George Stevens.
En résulte un long-métrage fourni, trop diront certains, peut-être faussement complexe tant il aime se jouer de nous, ce qui l'amène à ne plus savoir correctement gérer son dosage avec son petit lot de gâchis de personnages ou en s'égarant avec certaines fautes d’exécution qui paraissent pour des fautes de goût et des partis pris étranges. Plus romantique et baroque, radical et sensuel, dissonant parfois, en même temps blockbuster pop et expérimental d'une incroyable beauté, Le Dernier Jedi de Rian Johnson est un film crépusculaire majeur sur la crise identitaire, le sentiment de révolte, le deuil et la portée du rôle de l'adulte comme guide pédagogue envers nos successeurs. C'est une histoire grave, parfois suffocante, qui retrouve une respiration bienvenue dans ses ultimes minutes. A l'heure de l'Hollywood actuel, le nouveau volet de la saga Star Wars semble en décalage total, à contre-courant tant il paraît brut, décousu, borderline, jouant des non-dits, déconstruisant ses mécaniques rouillées, brisant ses propres codes afin de mieux les rebâtir sur le terreau encore frais de là où vient d'être enterré le mythe. En s'émancipant des vieux concepts comme le freudisme psychologiquement paresseux et scénaristiquement bas de gamme du héros aux mille visages de Joseph Campbell, Star Wars n'oublie pas le romanesque ; il va au-delà, embarque vers des zones encore sombres et incertaines, avance à tâtons et s'accorde une singularité bienvenue ainsi qu'un nouvel espoir de narration. Les Derniers Jedi balaie le code chevaleresque enfantin des cours d'école éculé des volets originaux pour laisser place à un héroïsme sacrificiel raisonné.
A contrario, je peux caricaturer en disant "le seul argument des haters de SW8 c'est qu'il casse Star Wars et respecte pas la mythologie" alors oui, il casse des poncifs mais n'est pas dans l'irrespect et si tu te sens insulté le souci vient peut-être de toi. Malgré tout ça, oui, je suis d'accord avec certains propos de Karim notamment sur le fait que la démarche de Rian Johnson sur ce film aurait mérité beaucoup beaucoup plus de temps de maturation, d'élaboration, de conception et de pensée du film pour en faire LE Star Wars pharaonique et ultime qui rabat les cartes, plutôt que d'être produit dans une logique industrielle qu'est celle des carcans des producteurs américains actuels. Je pense sincèrement que Johnson a voulu bien faire les choses, au premier degré, le making-of du film en est très explicite et intéressant, mais est demeuré verrouillé par les contraintes de production d'une grosse machine.
Perso j'ai plutôt apprécié Nope de Jordan Peele et aussi Us, mais j'avoue que ça se la raconte pas mal. Après Get Out, pour moi ça reste masterclass. Autant Nope et Us je les ai vu une fois et ça me suffit, Get Out je peux le remater régulièrement tant je le trouve génialement construit.
Star wars 8 a surtout le gros souci d'être mauvais en tant que film, dans sa structure, les parcours des perso, etc Rogue one est du SW différent, ya pas de combat de sabre c'est bien différent des autres films et pourtant ça crache sur rien. Pareil Andor c'est complètement "à côté" du reste des productions SW et ça marche très bien. On ne demande pas à ce que TOUT Star Wars soit comme ça mais c'est original et bien fait. Donc on peut casser les codes tout en rendant hommage, respecter l’œuvre tout en changeant d'angle. Pour moi c'est la différence entre "prendre un univers et le mener quelque part" (ce que fait Rogue one et, dans une certaine mesure, Mandalorian), et "prendre un univers et le tordre pour ses envies personnelles", ce que fait SW 8
"Star wars 8 a surtout le gros souci d'être mauvais en tant que film, dans sa structure, les parcours des perso" Non mais ça, c'est le gros soucis du 7, 8 et 9.
Perso, je n'ai pas trop accroché à Rogue One. Au delà de l'ambiance sérieuse plutôt réussie et de l'imagerie assez élégante. J'ai trouvé le film assez ennuyeux. Surtout à cause de son groupe de protagonistes archétypaux et assez fadasses, liés par des filaments assez ténus. En plus, le film ne fait rien de Mads Mikkelsen et Forest Whitaker, qui meurent comme des couillons au bout de 3 scènes à l'écran. Alors qu'ils auraient pu tourner l'intrigue autour du Sacrifice d'un Père et de sa Fille. ça m'aurait paru plus puissant et poignant, de les voir sacrifier leur amour filial pour une plus grande cause, surtout après s'être perdus de vue depuis des décennies.
Aussi, Star Wars 8 est imparfait à plein des égards. Mais ça aurait pu être une chouette histoire de course poursuite dans des maelstroms gazeux de l'espace ( justifiant le fait qu'ils ne puissent pas passer en hyperespace ), avec des enquêtes en huis clos ponctuées de batailles épiques et haletantes. Un scénario sous tension un peu ambitieux et oppressant ( un peu à la battlestar )... Donc, je pense qu'il a foiré son projet et pourtant il y'a tout de même la tentative de faire 3 arcs narratifs qui ont tous un climax qui débouche sur la même symbolique, celle de la scission ( section du sabre en 2, du destroyer en 2 et décapitation de héros)... Scission qui tranche aussi le film en 2 parties et amène au dénouement avec le face à face contre Luke. ( Cette symbolique est peut-être aussi liée au changement de comportement des personnages à ce moment du film, mais faudrait que je le revois pour mieux m'en rendre compte ). Donc, il y'a quand même des efforts pour jouer sur la narration, les symboles et la 'psychologie', mais le film a trop d'écueils et de fautes de goût pour que cela fonctionne réellement. Dommage, il y'avait l'ambition de ne pas faire un bête récit linéaire et convenu avec des situations/tempéraments prévisibles, mais ce n'est pas assez abouti pour être concluant.
Je suis pas d'accord avec ce que tu penses de Jordan Peele. La difference c'est pas le message, mais le double sens social derriere les lignes de dialogues. Oui Les zombies represente la peur de l'immigré etc... Mais dans Get Out chaque ligne, chaque dialogue, chaque choix de scene est un double sens (jusqu'à la derniere scene) qui peut etre pris comme un commentaire social sur le racisme américain. Je pense que la difference c'est que c'est tres explicite dans la narration et que le commentaire social peut prendre le pas sur l'horreur (mais c'est totalement assumé). Je suis tres fan de Peele et de sa démarche. C'est tres personnel et assez cool dans le cinéma actuel. Mais j'etais deja tres tres tres fan de Key & Peele.
Tu as réussi à avoir peur? J'arrivais pas a rentrer dans l'histoire et du coup j'ai jamais eu peur. J'ai trouvé le commentaire social pas subtil, du J. Peele quoi, il sait pas faire subtil.
Le fameux plan évoqué... Même si le film l'exploite bien, mais ça reste très très prévisible. Mais ça fait sens. Donc je lui ai pardonné. J'ai kiffé le film.
J'ai le sentiment que le elevated horror sont des films d'horreur de bobo. L'origine des films d'horreur a une origine plutot rock and roll et que nous assistons a la reprise d'un genre par la haute société. Du coup ça donne des films hyper meta parceque contestaire, mais désincarner. Genre " je suis riche c'est vrai, mais je comprend les pauvres parceque je suis cool. Une posture au fond, rien d'autre.
Karim fait trop de catégorie et se donne raison à lui même. La raison de la qualité du film est pas du tout le fait qu’il fasse pas trop de meta texte et inversement le fait que glass onion soit nul est pas lié au fait qu’il en fasse trop. C’est juste un point positif d’un et un négatif d’autre. La preuve il dit que d&d ne fait pas de clin d’œil aux anciens films et fait une tirade dessus pour qu’on lui dise plus tard que t’as littéralement la campagne de la série animée dans le film. Faut pas qu’il s’enferme là dedans parce que sinon il va commencer à faire des généralités sur le meta texte et se fermer au cinéma, chose qu’il je pense ne ferai pas s’il voyait ce cinéma à posteriori sans etre complètement dedans
Il y a un fond de vrai dans ce que vous dites, mais je crois que par "trop de métatexte", il entendait par là que dans les marvel, les DC ou les star wars, les références prennent le pas sur la consistance de l'Univers présenté et le ridiculise à outrance( par exemple, quand les personnages se mettent à reprendre des mem internet du genre: "quel est ton super-pouvoir?- je suis riche!"). Dans des films comme donjons et dragons, qu'on aime ou pas, les scénaristes ne vont jamais démolir l'univers en reprenant des catchphrases! Pour le cas Rian Johnson, c'est encore différent; le gars est persuadé que chaque film qu'il fait redéfinit génialement les bases du genre auquel il s'attaque alors que... NON! On a seulement l'impression de voir un adolescent faire un fanzine en se croyant plus malin que tout le monde! Comme si les films étaient un hymne à son propre génie créatif!
L'elevated horror, c'est un terme marketing et une approche de la réal qui essaient de débarrasser le genre du stigmate que l'horreur a dans le grand public et chez les intellectuels (critiques, analystes) du cinéma, qui ne voient que de la basse exploitation dans un genre qui a toujours eu du fond (en général, hein pas toujours, je parle pas de toi, Friday the 13th) mais qui a toujours été vu comme puéril. C'est comme une gonzesse belle à tomber au naturel, qui se tartine de maquillage jusqu'à ressembler à un clown parce qu'elle n'a pas confiance en sa beauté naturelle.
@@poolgoldworldwild2163 je préfère largement le 7 même si c'est une redite minable du 4. Le 8 a un visuel génial, mais le film n'est que de la superficie... c'est vide
Parce que c'est SON film, SON interprétation, SA prise sur cet univers. Il a emmené Luke dans une autre direction qui est acceptable, celle d'un vieux héros fatigué et qui met en avant le rapport au mythe et au héros que peuvent avoir autant les personnages que les spectateurs. Il y a mille et une façons de faire évoluer un personnage comme Luke Skywalker, Rian Johnson en a choisi une qui est le point de départ d'une évolution du personnage. Entre le début et la fin du film, Luke a évolué, a changé. Combien de films américains de divertissement récents peuvent prétendre avoir des développements de personnages ? Combien de repiques de franchises old school peuvent se targuer d'avoir fait une proposition de développement et d'évolution d'un personnage culte ? Rien que pour ça, c'est génial. Et ça rend dingue que tout le monde reste buté avec un entêtement fou sur la caractérisation de Luke au début du film qui n'est que le point de départ de son nouveau parcours narratif. À la fin du film, Luke est mystifié et glorifié à nouveau, il regagne son statut de héros et de légende et mieux encore, ça a un intérêt dans le grand narratif puisque son action sert à faire naître à nouveau l'étincelle auprès des opprimés pour résister face au Premier Ordre. Mais c'est tellement plus facile de s'arrêter à comment est Luke au début du film tout en balayant son développement et la finalité de son arc narratif pour défoncer le film. C'est de la malhonnête intellectuelle 😉
Je suis assez daccord avec toi mais en même temps plutot daccord avec Karim aussi. Je pense que les idées qui sont véhiculé dans le film sont bonnes mais toute novatrice qu'elle soit, elles auraient mérité d'être ammené d'une façon bien moins anecdotique que ce film qui, somme toute, n'a rien d'un chef d'oeuvre. Hors c'est un chef d'oeuvre qu'il faudrait pour dévier un tant soit peu des poncifs d'un mythe cinématographique aussi impactant que Star Wars. Et Ryan Jonhson a beau être ambitieux, il n'a pas le talent de ses ambitions.
