Тёмный

Au cœur de l'histoire: Le Saint Suaire (Franck Ferrand) 

Europe 1
Подписаться 1,7 млн
Просмотров 22 тыс.
50% 1

En cette veille de week-end pascal, Franck Ferrand a choisi de nous parler de la plus mystérieuse des reliques de la chrétienté. Le linceul de Turin, supposé avoir été celui dans lequel on a enseveli Jésus, fascine le monde entier depuis plus d’un siècle. Expertises et contre-expertises se sont succédé, sur lesquelles chacun s’est plus ou moins forgé un avis. Pour en parler, Franck Ferrand a convié cet après-midi Carine Marret, auteur d’un roman policier captivant, dont l’intrigue tourne autour du Saint Suaire.

Опубликовано:

 

27 окт 2018

Поделиться:

Ссылка:

Скачать:

Готовим ссылку...

Добавить в:

Мой плейлист
Посмотреть позже
Комментарии : 49   
@laurent22000
@laurent22000 Год назад
Une fois de plus, encore une émission forte intéressante.
@cowzilla84grr79
@cowzilla84grr79 Год назад
Émission très intéressante, merci.
@lesphinx8984
@lesphinx8984 3 года назад
D'abord on en trouve la trace bien plus tôt que Lirey. En effet, avant le 13e siècle, il avait séjourné à Constantinople où il avait été volé suite au pillage de la ville par une des dernières croisades. Ce même Saint Suaire, avait été retrouvé après la prise d'Edesse par les musulmans en 1144, et avait été sujet d'un échange, comme otage par ces derniers pour faire lever le siège de la ville. Il avait été trouvé plié et roulé dans une jarre, où il avait vraisemblablement séjourné là plusieurs siècles, où dû moins plus de 6 siècles. C'est pourquoi, il est difficilement concevable de croire la datations au carbone 14 exacte, d'autant plus que ce suaire a vraisemblablement été exposé à un intense rayonnement atomique. D'ailleurs nous pouvons également affirmer plusieurs éléments, connus seulement à la fin du 20e siècle, et donc impossible à réaliser à la fin du 19e siècle et encore moins dans les périodes de la fin de l'antiquité ou en plein milieu du Moyen âge, L'impression photographique, connue seulement au milieu du 19e siècle. La science du microscope également au milieu du 19e siècle. La question de l'obligation de pureté du tissage qui ne devait pas être de fibres mélangées. Les questions de particules atomiques et de fines poussières de pollens, ainsi que de leurs exacts emplacements (genoux (chute), narines et bouche (respiration), cheveux, pieds et mains). La question du sang rouge et non noir. En effet, un choc traumatique sur une très longue période (plus de 24 h de torture), provoque un éclatement des cellules sanguines et l'impossibilité pour ces dernières de s'oxyder à l'air a cause de la présence du fer dans le flux sanguin. Ce dernier point a été découvert seulement vers 1980 ou 1990.. La présence également de l'écoulement du plasma sur le côté où la lance du soldat a transpercé le flanc de Jésus mort. Ensuite, la présence de tous les stigmates d'un homme à la fois flagellé 120 fois, crucifié et ayant également porté les traces d'un couvre chef fait d'épines. Les romains pragmatiques et pas extraordinairement sadiques ne cumulaient en général pas les peines. On était soit flagelé soit crucifié, mais jamais les deux, sauf une seule exception notifiée dans l'histoire. Pour conclure, sachez qu'à l'heure actuelle, malgré notre science qui permet de déterminer d'infimes particules, il nous est cependant pas encore possible de déterminer le rayonnement qui a permis l'impression du visage et du corps du christ sur le linceul et encore moins de le reproduire ! Ce qui est implicitement une preuve de son authenticité ! Pour terminer, nous savons depuis peu que le Vatican a été infiltré par la Franc-maçonnerie et même par la talmudocratie maçonnique mondialiste sioniste corrompue, pedo-criminelle et esclavagiste. Les adeptes de cette secte sont voués à la destruction de la chrétienté. Il est avéré aujourd'hui que François 1er le pseudo pape, qui a renié le titre de Vicaire du Christ est un pedo-criminel notoire, tout comme certains princes de l'église, qui eux ne sont pourtant pas allés à la torture et au sacrifice d'enfants et à la confection de chaussures rouges réalisées avec le cuir de leurs victimes. Nous avons également la trace de sa présence lors d'un banquet chez les frères Podesta, pedo-criminels et satanistes célèbres. Mort de rire le mandilion d'Edesse n'était que le saint suaire dont on ne représentait que le visage du Christ. Comment peut-on être autant de mauvaise foi ?? 🤔
@alphab.1716
@alphab.1716 2 года назад
100% d'accord Merci !
@cowzilla84grr79
@cowzilla84grr79 Год назад
944 et pas 1144
@lesphinx8984
@lesphinx8984 Год назад
@@cowzilla84grr79 NON, pas du point de vues chrétien.. C'est bien du 28 novembre au 24 décembre 1144 que dura le siège de là ville pour finalement tomber le jour de Noël 1144. Cet événement marqua le sceau de la 2° Croisade ! En fait, 944 est la date de la reprise de la ville par l'Empire Byzantin.. Elle sera après 1087 prise à nouveau mais par les Seldjoukides, ce sera le début de son intégration dans ce qui deviendra l'Empire Turc.. C'est une des filles du Comte d'Édesse qui va demander l'aide de Zengi de Mossoul pour empêcher sa soeur de recevoir son héritage.. C'est juste après la mort de Baudoin (?) Édesse sera détruite en 1147 ..
@SamSilk
@SamSilk Год назад
Voilà. Il y a aussi plus de 120 points de concordance entre les taches de sang du linceul et celles du suaire d'Oviedo (sans compter le groupe sanguin, AB sur les deux), dont l'existence documentée est antérieure aux dates données par le C14. Ce qui invalide déjà le C14. Si on a la certitude que le linge existait avant leur fourchette de datation, c'est que la datation est fausse, point final.
@FrancoisPopineau
@FrancoisPopineau Месяц назад
😂😂 Alors là, je n'ai pas encore visionné cette vidéo, mais je suis très curieux de savoir comment ce monsieur, très conventionel universitaire athée, va restituer l'histoire magique de ce linge magnifique et incroyable, si ce n'est en en remettant en cause le caractère incroyablement surnaturel. Y compris tout ce que nous savons aujourd'hui sur la pseudo validité du test au carbone 14, et des nouveaux tests aux rayon x... Y compris aussi les résultats des milliers d'analyses historiques tirées de l'image et de ses enseignements hallucinants. A voir... Avec grande curiosité. 😂😉
@jeromepoupou
@jeromepoupou 3 года назад
Il est authentique, c'est le linceul du christ !!
@KALIDOR76
@KALIDOR76 2 года назад
Là y a des arguments !!!!
@ronanserrano9210
@ronanserrano9210 Год назад
Quel gémie ce Leonard de Vinci !!!!!😂😂😂😂
@user-tg4qz8cv9n
@user-tg4qz8cv9n 3 месяца назад
Pour la datation au carbone 14 le codex de Pray fin 12 siècle remet en cause cette expertise
@user-tg4qz8cv9n
@user-tg4qz8cv9n 3 месяца назад
Pour les arguments,il y a de nombreuses découvertes sur cet artefact que l on découvrent au fur et à mesure avec l'évolution des technologies. Pour faire bref,cette étoffe semble devancer les découvertes scientifiques.
@user-tg4qz8cv9n
@user-tg4qz8cv9n 3 месяца назад
En fait cette relique provient certainement du 50 siècle 😅
@mandraguedeluxe8890
@mandraguedeluxe8890 2 года назад
Paul Eric Blanrue , du cercle zététique avait reproduit en 2005 pour le magazine science et vie , un suaire en moins de 5 mn . Même caractéristique 3D , et avec des matériaux de l'époque médiévale .
@SamSilk
@SamSilk 2 года назад
non, ils avaient réussi à répliquer une ou deux caractéristiques du linceul, mais en aucun cas l'ensemble, ce qui en définitive ne démontre rien du tout. D'autres avant avient essayé, tous ont échoué, y compris des faussaires et de grands scientifiques.
@amitiefranco-russe6735
@amitiefranco-russe6735 Год назад
Grâce à une nouvelle technique de datation, appelée WAXS, des scientifiques italiens qui ont étudié un échantillon du Saint-Suaire de Turin affirment que la relique daterait bien de l'époque de la mort et de la résurrection du Christ. Une nouvelle technique de datation par rayons X confirme que le Saint-Suaire de Turin coïnciderait bien avec la tradition chrétienne et daterait de l’époque de la mort et de la résurrection du Christ. C’est ce qui ressort de l’étude « X-ray dating of a linen sample from the Shroud of Turin » (Datation par rayons X d’un échantillon de lin provenant du Linceul de Turin) dirigée par un spécialiste du Linceul de Turin, le scientifique du CNR italien Liberato De Caro, et dont les conclusions ont été publiées le 11 avril dernier. Accompagné d’une équipe de chercheurs et en collaboration avec le professeur Fanti de l’Université de Padoue, Liberato De Caro a utilisé une méthode de « diffusion des rayons X aux grands angles » pour examiner le vieillissement naturel de la cellulose se trouvant dans un échantillon du linceul de Turin. Et il est formel : le Saint-Suaire est bien plus vieux que les sept siècles que lui avaient accordés les scientifiques qui avaient procédé en 1988 à une datation au carbone 14. Il aurait en réalité bien 2.000 ans. Mesurer le vieillissement naturel du lin Dans une interview accordée au National Catholic Register, deux jours après la publication de cette étude, Liberato De Caro détaille sa démarche scientifique, lui qui cherche à percer le mystère du Saint-Suaire depuis près de 30 ans : « Nous avons mis au point une méthode permettant de mesurer le vieillissement naturel de la cellulose de lin à l’aide de rayons X, puis de le convertir en temps écoulé depuis la fabrication. Cette nouvelle méthode de datation, basée sur une technique appelée Wide Angle Xray Scattering (WAXS), a d’abord été testée sur des échantillons de lin déjà datés par d’autres techniques, sur des échantillons n’ayant rien à voir avec le Linceul, puis appliquée à un échantillon prélevé sur le Linceul de Turin. » Les résultats de la recherche ont été publiés dans la revue internationale Heritage après un mois de préparation et d’examen par ses pairs et ont également été mis en évidence sur le site web du Conseil national italien de la recherche. Pour le scientifique italien, le Linceul de Turin « défie la science ». « Chaque nouvelle enquête pourrait clarifier une partie du puzzle complexe qu’il représente ». « Par exemple, l’image du Linceul n’a pas encore trouvé d’explication définitive auprès de ceux qui l’ont étudiée, une explication partagée par l’ensemble de la communauté scientifique », poursuit-il. En effet, aujourd’hui encore, aucun scientifique n’est capable d’expliquer quelle technique spectaculaire et inédite aurait pu être utilisée à l’époque pour réussir à reproduire une telle image sur un linge de lin ! Car sur ce suaire, c’est comme si une plaque photographique avait été imprimée par un rayonnement… Rayonnement, Résurrection, deux mots qui se rapprochent ! Source : Aleteia
@reikitcl
@reikitcl Год назад
@@amitiefranco-russe6735 Encore un nouveau canular . D'où tiennent ils un échantillon du suaire vu que l'église refuse toute nouvelle analyse et prélèvement du suaire à la suite de l'analyse au carbone 14 . Vous divaguez. C'est pas bien de mentir .Si on suit tous les canulars du net sur des nouvelles analyses qui sortent de tout et nulle part , il faudrait au moins avoir decoupé 20 fois le suaire tout entier pour en obtenir autant d'analyses.Combien de fois il faudra répéter qu'il n'y a plus d'échantillon d'analyse puisque l'église interdit tout prélèvement afin de préserver le suaire .
@cowzilla84grr79
@cowzilla84grr79 Год назад
Mais bien sûr... Des dizaines de spécialistes l'ont étudié pendant des années pour conclure qu'on ne sait pas comment l'image s'est formée, etlui, il le refait en 5 minutes dans son garage...
@reikitcl
@reikitcl Год назад
@@SamSilk non toutes les caractéristiques du linceul ont été répliques d'après les instructions de mac crone qui était le meilleur spécialiste en microscopie de l'époque et d'œuvres d'arts et qui faisait parti de l'équipe autorisée à analyser le suaire . Il a dû reste était le seul jusqu'à aujourd'hui à pouvoir analyser le suaire d'aussi près puisqu'au microscope. Il en avait déduit que le suaire était un faux. Et il a explique comment en faire une réplique. Le professeur Henri broch a juste reproduit le procédé avec parfait succès ainsi que Paul Éric blanrue
@esue
@esue 5 лет назад
Impossible à reproduire par un faussaire du moyen age (ou à ce jour) si l'on détaille l'ensemble des éléments extraordinairement réalistes se trouvant sur cette icone : origine du textile, pollen, sang, sueur, exactitude des blessures de ce" personnage" torturé et crucifié, image en négatif et en relief etc ... Fascinant mystère.
@rebnord4351
@rebnord4351 4 года назад
@@Nekodaisuki88 Nous attendons vos sources ou explications personnelles, permettant de nous faire comprendre ce que la science ne comprend pas...
@etiennedelabrosse7889
@etiennedelabrosse7889 4 года назад
@@Nekodaisuki88 Ah tiens comment fait-on une image recto-verso sur un bas-relief ? 😉 En tout cas je ne suis pas sûr que ça vaille le coup d'insulter ceux qui sont en désaccord avec toi
@brunomiquel7237
@brunomiquel7237 4 года назад
@@etiennedelabrosse7889 En retournant l'église, heu nan le bas relief !!! :p
@SamSilk
@SamSilk 3 года назад
@@Nekodaisuki88 faux. il est possible de reconstituer le corps tridimensionnel complet pratiquement sans interpolation. Un sculpteur l'a fait à partir d'un modèle 3D généré à partir du linceul. Sans interpolation aucune. Pour l'instant, aucun scientifique ou faussaire n'a réussi à répliquer les caractéristiques de l'objet (négatif tridimensionnel par projection orthogonale sur une épaisseur de quelques microns correspondant à une brûlure extrêmement brève). Aucune hypothèse, aussi tordue soit-elle, n'a tenu face à l'objet.
@SamSilk
@SamSilk 3 года назад
@@Nekodaisuki88 la plupart des scientifiques qui arrivent aux conclusions qui semblent vous déranger (à savoir que tout correspond y compris la datation) sont des athées et des juifs réfractaire à l'idée que ce soit un authentique. On ne peut pas vraiment les accuser de vouloir à tout prix prouver l'authenticité. Il est également amusant de remarquer que tous les scientifiques qui affirment que c'est un faux ne peuvent pas le répliquer d'une part, et ne l'ont jamais eu entre les mains par ailleurs. Pour affirmer quelque chose, il faut avoir réalisé une expérience sur l'objet physique, c'est le minimum.
@pierre3982
@pierre3982 2 года назад
Brock
@revedargent3467
@revedargent3467 2 года назад
Principal problème du suaire : les dimensions sont incorrectes. Le VP-8 a trouvé les infos 3D d'un bas-relief (environ 3 cm de profondeur) mais pas d'un corps entier. C'est une seconde opération, à partir de ces résultats, qui a recréé un corps avec un programme pour ajouter les dimensions d'un corps. On trouve un corps en relief parce qu'on a implanté un programme qui le crée. Cette opération peut être considérée comme artistique au mieux, fraude au pire. Un corps imprimé sur un drap rend une image qui s'allonge en s'éloignant du centre et qui se fragmente avec les plis du tissus ou simplement l'extension de sa surface à cause de la courbe prise. Les cheveux doivent marquer de manière plus floue et légère, voire coller au crâne car c'est le sang qui doit marquer. Le drap doit être très tendu pour ne pas se retrouver par endroit avec des creux représentés mais seulement les pleins. La marque est en ce sens trop délimitée. Où sont les côtés ? Pourquoi les fidèles de Jésus auraient tendu le drap au dessus et en dessous (qu'est-ce qui soutient le corps ?) de manière à ne marquer que les pleins et pas les côtés ? C'est absurde. Au vu de la faible distance entre l'arrière et l'avant de la tête, ça semble impossible que le haut du crâne n'ait pas imprimé le tissu et donc pas relié les deux. Il y a une différence de près de 7 cm entre l'image frontale et l'image dorsale. Les bras sont trop longs (juste ce qu'il faut pour cacher les parties génitales) de même que les doigts. Le front est trop petit. Le corps est suprenamment très grand pour l'époque de Jésus mais beaucoup moins quand on le compare à la figure du chevalier médiéval. Même en supposant que le corps soit plié (la rigor mortis évoquée par les sindonologues relève plus de la solution magique à coup d'hypothèses foireuses) ça n'explique pas toutes les proportions plus qu'inhabituelles (les doigts). Le corps plié ne change pas qu'on a le choix entre une technique a tempera sur bas-relief (qui explique les dimensions et permet d'avoir une tâche avec des caractéristiques similaires comme l'ont montré les différentes expérimentations) et un corps en suspension qui s'imprime grâce à un rayon magique sur un drap lui-même en suspension. Le corps plié vient empirer le problème de la jonction du crâne car un corps plié nécessite un drap plus long et change davantage la déformation de l'image. Le prélèvement pour la datation carbone a été fait par trois sindonologues (dur de dire qu'ils auraient échoué exprès) dont des experts en textile ancien (parfaitement capables de reconnaitre une pièce de tissu recousue plus récente de près d'un millénaire et demi) sur une pièce rectangulaire prélevée en bas à gauche de l'image ventrale et SPÉCIFIQUEMENT LOIN de toute partie abimée ou recousue (visible à l'oeil nu). L'échantillon a été envoyé à trois prestigieux laboratoires indépendants reconnus pour leur excellence dans cette méthode et dont les résultats sont assez cohérents entre eux (suaire tissé avec du lin récolté entre 1260 et 1390) et avec l'apparition du linceul dans l'Histoire. L'incendie de 1532 a ajouté des marques de brûlure et d’eau (pour l'éteindre) mais ce n'est pas assez pour discréditer la datation carbon. L’hypothèse ad hoc d'un champignon faussant la datation est contredite par les calculs d'Henri Brock qui montre que le champignon aurait du doubler le carbone que contient le linge actuellement. Ils montrent aussi que l'incendie aurait dû doubler le carbone que contient le linge si l'incendie ne datait que de 1800 et quintupler pour 1500. Et toute datation carbone est précédée d'une phase de nettoyage pour enlever la pollution carbonique. L’hypothèse ad hoc du bombardement de proton relève elle-même d’un mystère si grand qu’elle ne permet pas de passer le rasoir d’Ockham et contredit les lois de la physique. Il y a un excellent article scientifique qui présente la datation carbone de 1988, les précautions et garanties extrêmes qui ont été prises pour ne pas faire d'erreur (grosse pression médiatique) ainsi que la volonté immédiate et sans surprise des croyants de faire passer cette datation pour invalide car elle contredit leurs croyances. Il y est présenté aussi les tentatives infructueuses postérieures de contredire cette datation par des hypothèses ad hoc et par d'autres datations mais dont les biais méthodologiques étaient trop grands pour en tirer quoique ce soit. L'avis également de Christopher Ramsey (directeur du laboratoire AMS d'Oxford au moment de la rédaction de l'article et spécialiste de la datation carbone) y est relaté, qui accepte l'idée d'une nouvelle datation avec d'autres techniques (éprouvées celles-ci et non pas créées pour le suaire) en espérant que ça permettra aux croyants de ne plus se complaire dans la négation des résultats scientifiques ce qui à terme permettra d'assainir le débat scientifique. L'article en question date du 23 décembre 2013, a été rédigé par Richard CORFIELD et a pour titre "Chemistry in the face of belief". Il est toutefois plus facilement trouvable en cherchant "The enduring controversy of the Turin Shroud". Citation de Christopher Ramsey en 2008 : "I'm always willing to consider any serious suggestions of why the dating might not be correct and to do further tests to investigate such suggestions. In this sens, i keep an open mind - as I would about any scientific investigation. However, my strong intuition, based on my experience in this field, is that the new hypothesis will not challenge the accuracy of the original radiocarbon dating exercise." Cette position est partagée par l'ensemble des spécialistes de la datation au radio-carbone. Jacques Evin par exemple en donne un avis très similaire. En 2019, T. Casabianca (habitué des publications sur le suaire de turin) publie une étude dans le journal Archaeometry, qui montre un manque d'homogénéité dans les données brutes de la datation carbone, sans prouver une origine antique. Effectivement, Walsh Bryan et Schwalbe Larry montrent en 2020 dans leur article "An instructive inter-laboratory comparison : The 1988 radiocarbon dating of the Shroud of Turin" que seules quelques décennies de différence sont nécessaires pour atteindre les 95% de fiabilité annoncés en 1988. En 2010 déjà, une étude photomicrographique de Timothy Jull et Rachel. A confirme que le morceau étudié fait partie du suaire et n'a pas été contaminé, comme rapporté par Damon et al. en 1989. En 2005, Raymond Roger, membre du STURP, publie une étude (R.N.Rogers, « Studies on the radiocarbon sample from the shroud of turin. », Thermochimica Acta, 425 (2005), p. 189-194.) qui prétend montrer que la datation de 1988 est fausse car faite sur des parties rapiécées. Il se base sur le taux de vanilline des fibres prélevées, sur un test de Wiesner et dit démontrer l'invalidité de la datation de 1988 mais aussi dater lui-même le suaire d'un âge situé entre 1300 et 3000 ans. Trop de problèmes à cette étude : On a pas de garantie d'où provient l'échantillon ni de ses conditions de conservation. Celui-ci lui a été donné par Luigi Gonella qui dit le tenir du prélevement de 1988 mais aucune preuve n'est apportée. Rien ne dit qu'il ne s'agit pas d'un tissu d'une origne différente. La chaleur de l'incendie a été bien plus que suffisante pour faire vaporiser la vanilline de la surface du suaire en quelques milli-secondes. La méthode de datation de Rogers est unique, sans précédent et donc pas du tout rodée, contrairement à celle de 1988 ce qui amène à se méfier. Les valeurs du test de Wiesner ont été prises de manière arbitraire. L'analyse est faite sur un échantillon de surface (par adhésif) et sans prendre en compte les phénomènes de surfaces. Il manque les marges d'erreurs de différentes valeurs numériques, des sources et des références tandis que diverses erreurs laissent suggérer que Rogers n'a probablement pas passé la revue par les pairs ou qu'il a trouvé un moyen de tricher avec elle. En 1973, une analyse des pollens et de la poussière du linge conclu a un passage de celui-ci à Jérusalem à l’époque de Jésus. Problème : l’étude manque considérablement de précision, d’autres pollens qui devaient se trouver là (si c’était le cas) ne le sont pas, de même que le calcyte déposé sur les pollens lors de l'incendie de 1532 et les images du criminologue Max Fry ne font pas état des traces de l’incendie (une bonne fraude classique en vue) ce qui s’explique par l’aveu de celui-ci qui avait prit des images de références et pas les vraies images des pollens du linceul. Pour Marzia Boi en 2010 : ses travaux ne sont ni en accord avec les relevés précédents des pollens et leurs attentes, ni en accord avec l'étude de Gianni Barcaccia qui lui nous parle carrément de pollen venant d'Afrique de l'Est jusqu'à la Chine, les deux oubliant d'ailleurs que le Suaire n'a pas toujours été conservé bien à l'abri mais a même été exposé au public (la dégradation du pollen s'en trouve donc assez différente de l'état idéal qu'ils imaginent) à différentes occasions durant lesquelles un public de croyants du monde entier ont pu venir le voir. Ce n'est pas vraiment possible de déterminer avec précision et sûreté l'origine géographique d'un pollen. Un palynologue vous dira qu'on peut (au mieux) déterminer la famille biologique à laquelle il appartient et ensuite voir dans quels endroits du monde cette famille s'est trouvée au fil des époques mais là encore ça reste excessivement peu fiable et peu précis.
@revedargent3467
@revedargent3467 Год назад
Pour le sang : En 1973, un institut médical analyse des fragments issus des "tâches de sang" du linge et doit détecter la présence de sang. Les test UV sont négatifs, de même que la benzidin et la microspectrophotométrie. En 1978, les chercheurs du STURP (Heller et Adler : habitués des publications aux conclusions abusives) mettent en lumière de la porphyrine (qui se trouve dans l'hemoglobine), de l'albumine et de la bilirubine sur le tissu (que l’on retrouve dans le sang) et donc ils en concluent (du fait de leur croyance ou de leur non expertise dans ce domaine) qu’il s’agit de sang mais aucune analyse n'est menée pour prouver que les molécules viennent bien de sang. Problème : ces molécules sont aussi présentes dans les pigments utilisés en peinture et notamment de l’ocre ferreux rouge dont la composition a été retrouvée dans des fragments prélevés à différent endroits du linceul. On retrouve aussi du cinabre et ces deux pigments sont très présents au Moyen-Age. La teinte jaune du corps est due à un détrempage à base de colle d’os qui a jaunit avec le temps. En 1981, Heller et Adler réitèrent avec un article qui possède les mêmes défauts que l'étude de 1978 en plus de reprendre tout un tas de clichés (sur le négatif, les dimensions, etc) habituels et sans fondements sur le suaire. En 2017, Giulio Fanti trouve de la creatinine et de la ferrihydrite sur le suaire et conclut donc à la présence de sang. Même problème que les études précédentes ! Pour la creatinine et la ferrihydrite : la ferrihydrite est présente aussi dans certains pigments et la créatinine peut facilement s'expliquer par la présence d'un autre composant sur le suaire : le collagène, qui est un élément essentiel de la colle d'os et que l'on retrouve dans certaines techniques comme la peinture par tempera, laquelle permet d'obtenir des résultats similaires à l'étude. Autrement dit, là aussi ce n'est pas suffisant pour certifier qu'il s'agisse de sang. D'autant que l'étude est loin d'être fiable. Les preuves présentées par les auteurs n'étayent en aucune façon leur conclusion (« l'homme enveloppé dans le ST a subi un fort polytraumatisme »), qui repose plutôt sur la simple surinterprétation de données provenant d'un échantillon dont l'histoire est inconnue et une chaîne d'hypothèses douteuses ne permettant même pas de valider à coup sûr la présence de ces molécules. Cette conclusion est contredite par la publication de Kelly P Kearse en 2020, qui montre elle aussi la présence de molécules présentes dans le sang sur le suaire. Problème : cette étude s'appuye sur plusieurs travaux réfutés et évite les analyses conduites (comme les test UV, la benzidin et la microspectrophotométrie) qui réfutent la présence de sang. Cette étude n'a de plus probablement pas passé la revue par les pairs car elle n'a été publiée qu'en 13 jours, là où il faut en moyenne 3 mois pour une étude/revue sérieuse. En 2005, le généticien Gérard Lucotte prétend avoir trouvé de l'ADN d'un homme d'origine Moyen-oriental et de groupe sanguin AB. Problèmes : ses travaux ne sont pas publiés dans une revue scientifique mais dans une maison d'édition chrétienne et ne font donc l'objet d'aucune revue par les pairs. De plus, l'échantillon utilisé est d'origine inconnue (on ne sait pas comment il se l'est procuré) donc pas fiable. On peut aussi ajouter que Lucotte travaille seul, n'a aucune reconnaissance scientifique et que même les autres travaux de sa carrière sont souvent plus que controversés, complètement biaisés ou sans revue par les pairs, ce qui ne permet même pas de le qualifier de personne compétente pour cet exercice. Mais bon, l'auteur aurait pu peindre avec du sang (qui reste étrangement rouge) pour rendre son oeuvre plus authentique donc ça ne voudrait pas dire grand chose d'en trouver sur le linge. Le STURP est une émanation d'une guilde catholique pro-suaire. La majorité (statistiquement trop pour que ça n'ait pas été un facteur déterminant à la sélection) de ceux qui y ont participé étaient croyants et certains faisaient même partie des hauts placés de la guilde catholique. Il manquait étonnamment de spécialiste du domaine concerné dans cette équipe : aucun spécialiste des tissus anciens ou de l'art médiéval. Le STURP s'est aussi rapidement débarrassé de Walter MacCorne, un docteur en chimie organique et celui qui était considéré à l'époque comme le plus grand expert en microscopie au monde car ses résultats n'allaient pas du tout dans le sens de l'authenticité. Bref, le STURP était simplement une bonne grosse arnaque qui ne servait qu'à donner un cachet "scientifique" aux sindonologues et dont on ne garde que des travaux sans grande valeur scientifique, pleins d'erreurs et de déclarations sans preuves. Dans son Jugement dernier du Saint-Suaire de Turin, le scientifique Walter McCrone, de Chicago, détaille 20 ans de recherches dessus. Ses conclusions se fondent sur l'examen au microscope de 32 échantillons de fibres et particules prélevés à différents endroits du suaire. Il conclut que l'image a été obtenue à partir d'ocre rouge et d'un pigment ferreux. L'artiste du Suaire a peint à tempera les zones où le linge était censé entrer en contact avec le supposé corps de sorte qu'il en résulte une image négative (plus logique que s'il avait peint les creux). Une teinte vermillon à base de sulfure de mercure a ensuite été utilisée pour représenter les tâches de sang aux endroits cloués. Il explique aussi comment le temps, les expositions et conditions de conservation ont fait pâlir (pénétration du tissu) l'image. Les sindonologues parlent bien de peinture postérieures, rajoutées, ou ont quelques autres hypothèses ad hoc mais qui ne viennent pas entammer la crédibilité des pigments découverts. Walter McCorne est d'ailleurs à la tête d'un laboratoire spécialisé dans l'analyse d'œuvres d'art et de la découverte de faux, un laboratoire dont les partisans de l'authenticité espéraient à la base qu'il soutienne leur croyance mais qui ont fait machine arrière en voyant les résultats, comme ils l'ont déjà fait pour la datation carbone de 1988. Contrairement à ce que prétendent sans preuve les sindonologues, le Suaire est reproductible et possède d'ailleurs plusieurs répliques, par exemple à la cathédrale de Chambéry ou encore celle réalisée par Paul-Henry Blanrue, celle de Luigi Garlaschelli, celle de Jacques Di Costanzo, celle de Randall R. Bresee et d’Emily A. Craig, celle de Joe Nickell et celle d'Henri Brock, même si ces deux dernières ont surtout pour objectif de démontrer la faisabilité d'obtenir une telle tâche (négatif, proportions et faible pénétration) par la technique de la peinture a tempera et avec un bas-relief. L'expérience d'Henri Broch n'est d'ailleurs pas unique et plusieurs autres personnes ont menés avec succès des expériences similaires en obtenant des tâches aux mêmes caractéristiques en-dehors de la forme bien-sûr, plutôt due à la forme du bas-relief utilisé. L'inexistence de répliques, si c'était le cas, ne voudrait dans tous les cas rien dire : de nombreuses œuvres d'art n'ont pas de répliques et certaines techniques laissent d'ailleurs suffisamment de place à la contingence pour que le résultat obtenu ne soit pas prédictible et donc difficile voir impossible à refaire exactement pareil. Le tissage est complètement anachronique puisqu'au lieu d'être en point simple (armure maille) comme tous les tissus que l'on a retrouvé de cette époque, c'est un tissage à crocheton en point triple, un type de tissage qui nécessite un outil qui n'existe pas encore à l'époque de Jésus et qui ne sera inventé que des siècles plus tard en Chine : un métier à 4 barres de lisse à pédales. De la litterature pour le sujet : Vial, Gabriel, ‘Shrouded in Mystery’, HALI (The International Magazine of Fine Carpets and Textiles), Issue 49, 1990. Il montre que rien de tel (structure, matériau ou composition) n'est connu en Europe avant le XVIe siècle. Il conclut à une origine antique mais uniquement parce qu'il part de l'hypothèse que le métier à 4 barres serait arrivé bien plus tôt en Palestine qu'en Europe du fait de sa situation géographique de carrefour culturel et économique. Stoner, Joyce Hill, "Conservation of Easel Paintings", Routledge, 2012. Sur le métier à 4 barre de lisse à pédales. Øye, Ingvild, ‘When did weaving become a male profession?’, Danish Journal of Archaeology, Vol 5, 2016. Pour l'apparition de ce métier à tisser en Europe dès le XIIIe siècle. D'autant qu'on arriverait au max à prouver que le suaire date du premier siècle, pas l'identité de la personne dessus. Il pourrait très bien il y avoir eu une fraude à l'époque, faire passer ce linceul pour celui de Jésus. Enfin à supposer que cette partie de sa vie (comme tant d'autres) n'est pas qu'un mythe. On a finalement aucune trace contemporaine de lui, seulement des historiens et écrivains évoquant les judéo-chrétiens et plusieurs chefs de révolte (la raison pour laquelle on parle d'eux dans les textes). Le nom même de Jésus est postérieur. Les judéo-chrétiens avaient probablement un gourou qui a voulu se faire une nouvelle religion car le judaisme ne lui convenait pas en l'état, mais s'appelait-il Jésus ? A-t-il vécu comme le décrirent les Evangiles ? Du moins pour la partie un tant soi peu réaliste ? On ne sait pas et ça tient de la croyance à partir de là.
@revedargent3467
@revedargent3467 Год назад
Le rayon magique n'est pas possible (selon les lois de la physique) alors la tâche est dûe au sang. Pourquoi tout ce sang ? Le corps devait être lavé puis embaumé et le sang coagulé depuis longtemps. Même avec du sang frais, pour réussir à faire une telle tâche, le corps devrait avoir baigné dedans. Ce ne sont pas ses blessures qui auront suffit. La marque devrait être bien plus unie avec moins de détails. Les écoulements de sang des blessures ne devraient pas pouvoir permettre de recouvrir le corps mais d'avoir des grandes zones sans sang. D'ailleurs, Luigi Garlaschelli a prouvé en 2019 par BPA que les "tâches de sang" ne pouvaient pas résulter d'un écoulement horizontal mais seulement vertical et que les écoulements le long des bras et des mains supposent des apparitions diverses plutôt qu'un seul écoulement. L'existence de la trace des pièces à l'intérieur des yeux n'a jamais pu être démontrée. Elle est avancée par plusieurs sindonologues (ceux qui n'ont jamais eu le suaire sous les yeux et qui ne se basent que sur les photos) mais réfutée par d'autres sindonologues et par plusieurs scientifiques qui ne voient pas ces "pièces" quand ils observent les yeux (ils parlent plutôt d'une paréidolie pour ceux qui croient les voir ainsi que sur certaines modifications qu'ont pu recevoir les photos) et se basent sur l'impossibilité pour un linge avec une telle couture d'imprimer des signes si petits sur une pièces trop petite. Recouvrir les yeux avec des pièces de monnaie n'est d'ailleurs pas une coutume juive. Cette représentation ne sort pas de nulle part, elle n'est qu'une étape d'une longue histoire des représentations (picturales ou écrites) de la légende du linceul de Jésus. Les documents antérieurs n'ont pas été réalisés en pensant à ce suaire mais lui a été réalisé en se basant sur eux. Il rentre d'ailleurs totalement dans l'iconographie chrétienne du XIVème siècle avec sa couronne d'épines, la coulée de sang le long des bras avec l'écoulement sanguin au côté (que l'on retrouve décrit dans le rapport des soeurs clarrisses), les doigts trop longs, les jambes légèrement fléchies... En plus de prendre les traits du chevalier médiéval avec sa taille, son aspect plus héllénique que sémite, etc. Pour le Codex de Pray et sa fameuse image du suaire : Il y a déjà le problème des supposés signes que seuls les croyants les plus persuadés arrivent à voir. En plus, les pouces de Jésus (écho aux travaux réfutés de Barbet) ne sont pas les seuls à avoir disparu sur l'image. On peut également trouver des pouces disparus sur d'autres peintures de la même période sans aucun rapport avec des quelconques raisons médicales : comme pour les pieds (non représentés sur l'image, pas plus que sur le linceul), les mains pouvaient être parfois baclées ou cachées à cause de la difficulté à les représenter avec de bonnes proportions contrairement au reste du corps. Et ce serait étrange que le peintre ait tenu compte de ce détail mais pas d'autres bien plus visibles comme le croisement des mains (non représenté, ce sont les poignets qui se croisent) ou encore l'unicité du tissu car le linceul, sur l'image, est censé être le tissu en plusieurs morceaux rattachés par des bandelettes et non pas la table en-dessous. Et ça c'est un exemple type de surinterprétation d'un document. On prend un détail pour en faire toute une histoire en oubliant les éléments les plus importants de l'image, le contexte, etc. La nudité n'est pas en faveur de l'authenticité contrairement à ce que certains auteurs évoquent. Les mains jointes au niveau du sexe (et l'allongement du bras droit d'une dizaine de centimètres ainsi que des doigts) permettent déjà de cacher la nudité de Jésus, d'autant que l'Europe voit au 13ème siècle se développer l'art macabre, lequel vient avec son lot de nudité et de cadavres. C'est d'ailleurs bien plus logique de représenter le corps quasiment nu car on enterre pas les cadavres habillés, surtout pas chez les juifs au 1er siècle. Et cette oeuvre n'est pas la seule à représenter Jésus quasi-nu (par exemple dans trois baptêmes des Xe au XIIe siècles, des églises Elmali, Karanlik et Tokali dans la vallée de Göreme) en plus de bénéficier d'une double censure grâce aux mains jointes ou simplement au négatif. Les travaux du docteur Pierre Barbet (emplacement des clous, détails anatomiques, traces de la passion, etc) ont été réfutés dans un article de 1995 par Frederick T. Zugibe qui montre que la thèse de Barbet repose sur des erreurs anatomiques mais aussi que le résultat ne serait pas conforme au suaire de Turin. Il fait aussi remarquer que les différents saints stigmatisés ont tous reçu leurs stigmates dans les paumes et non dans les poignets. Plusieurs textes et représentations (du moyen-âge ou plus anciennes) décrivent d'ailleurs les tortures que le Christ est censé avoir reçu. Il suffit de savoir lire, d'être aidé ou de tomber sur les bonnes illustrations. Les clous ne sont d'ailleurs pas dans les poignets sur le suaire mais bien dans la paume de la main comme l'ont noté les sœurs clarisses de Chambéry (lors de la réparation) dans leur rapport. Les différentes données récoltées, qui ne font pas que réfuter l'hypothèse de l'origine bi-millénaire et conluent en plus à une origine au Moyen-Age, sont en plus parfaitement cohérentes entre elles et avec le fait que l'époque en question est synonyme en Europe d'un immense traffic de reliques et de faux. La technique du négatif n'a rien de neuve au Moyen-Age, ses premières utilisations sont visibles dès le début de l'art pariétal au Paléolithique supérieur, à l'Aurignacien. Pour l'étude italienne publiée en Avril 2022 : Réalisée par une équipe ayant déjà fait des études infructueuses car trop biaisées sur le suaire. Liberato de Caro est un croyant auteur de nombreuses études sur la religion tandis que Giulio Fanti est un fanatique publiant constamment des études biaisées et sans revue par les pairs (par exemple son étude en 2015 pour prouver la présence d'ADN et celle de 2017 pour prouver la présence de sang) sur le sujet. Elle est publiée dans une revue de piètre qualité et se permettant pas mal de déclarations abusives sur les études précédentes et particulièrement celle du carbone 14. Alors petits rappels : 3 analyses par des labos indépendants et prestigieux sur le carbone 14 contre une seule analyse par WAXS par des acteurs AVEC conflit d'intérêt non déclaré et ayant déjà réalisé différentes études biaisées sur le suaire. L'origine de l'échantillon n'est pas plus donnée (emplacement précis, taille, conditions de prélèvement, etc) que celle des échantillons des études précédentes réalisées par les auteurs. C'est un gros problème car un échantillon dont l'origine n'est pas clairement identifiée peut difficilement être accepté pour valider une étude puisqu'il pourrait alors venir d'un tout autre endroit, pourquoi pas d'un (réel) linge datant de l'époque souhaitée par les auteurs. On peut seulement supposer avec un passage peu précis du texte que l'échantillon provient de ceux prélevés en 1988 (plus de prélèvement accepté par la papauté depuis longtemps) alors que ceux-ci posaient pourtant problème à l'étude quand elle évoquait le carbone 14. Se permet de discréditer l'étude par carbone 14 sans qu'aucun défaut n'ai jamais été prouvé dans l'étude, seulement des suspicions élevés au rang d'arguments et de preuve par les sindonologues. Fait quelques hypothèses ad hoc pour justifier son existence. Prétend que ce qu'elle cherche à mesurer ne pourrait pas donner un résultat médiéval car il faudrait une forte température et humidité (dont on manque de justifications dans l'étude) mais oublie d'un coup que le linceul a subit la chaleur de l'incendie et l'eau qui a servi à l'éteindre, incendie qui était pourtant utilisé comme excuse juste avant pour discréditer le carbone 14. Contradiction évidente. L'étude repose en plus sur l'hypothèse que le tissu aurait été conservé pendant toute son existence entre 20°C et 22,5°C avec une humidité relative de 55 à 75% mais le drap a été longtemps gardé dans des églises (dont la température était bien inférieure) et parfois exposé ou voyageant, sans compter la chaleur d'un incendie et l'eau pour l'éteindre. On a donc déjà pas la justification de la nécessité de ces chiffres mais rien ne vient non plus confirmer et prouver que le drap serait resté dans ces températures en plus de ne pas donner la source exacte des chiffres. Publiée dans une revue prédatrice peu respectueuse de la revue par les pairs. Publiée en quelques semaines (moins d'un mois) et se basant sur une technique de datation élaborée 3 ans auparavant par la même équipe dans une publication publiée en 2 semaines (il faut généralement 3 mois en moyenne à une étude pour passer la revue par les pairs dans une revue sérieuse) n'ayant étrangement aucun écho dans la communauté scientifique, pas plus que cette étude d'ailleurs. La technique utilisée a en plus été créée uniquement pour le suaire et n'est donc pas du tout une technique éprouvée et objective. Rien que là, c'est déjà très très mal parti et permet donc de réfuter la plupart des affirmations de l'étude ainsi que de comprendre qu'on est très loin d'une étude sérieuse.
@kristofcros6176
@kristofcros6176 Год назад
Cet Evangile de la Passion ( et de la Résurrection) n'est lisible en totalité que grâce aux sciences les plus modernes. Quel paradoxe ! N'est-ce pas un signe de Dieu pour notre temps ?
@lealacey2895
@lealacey2895 3 года назад
Ferrand prend beaucoup trop de pincettes pour parler d'une telle évidence.
@alainrogez8485
@alainrogez8485 2 месяца назад
J'aurais dit le contraire : je le trouve trop enthousiaste vis à vis de ce linceul.
Далее
Gale Now VS Then Edit🥵 #brawlstars #shorts
00:15
Просмотров 413 тыс.
Au coeur de l'histoire: Jules Verne (Franck Ferrand)
43:25
Le culte à Saint Michel dans l'Histoire
52:15
Просмотров 9 тыс.
Sainte Thérèse de Lisieux - Visites privées
15:39
Просмотров 1,2 млн
Au cœur de l'Histoire: Les Médicis (Franck Ferrand)
41:24