Quelle patate, quelle fluidité, et surtout, vers la fin de l interview, quels beaux engagements et arguments pour susciter des vocations et de l interet pour l archeologie internationale, quel que soit notre niveau et notre âge. bravo Arnaud Bertrand !
Encore un entretien intéressant et instructif. Chaque intervenant nous parle avec passion de leur travail, c'est vraiment passionnant de les écouter, surtout quand à chaque fois on apprend des choses sur des sujets qu'on aborde pas forcément. Merci à vous deux.
Woufff ! Fabuleux ! Quel entretien ! Très bel exposé sur l'histoire de l'archéologie en Asie, mais aussi très belle description de ce qu'est l'archéologie, dans tous ses aspects.
C'était vraiment une vidéo super intéressante. Tu voudrais pas nous sortir un livre, sur le modèle des Vikings et Samurai, sur le métier d'archéologue? J'imagine déjà le pack avec la truelle.... Merci en tout cas !
Tout d'abord, un grand merci à la chaîne Nota Bonus qui propose des sujets très intéressant et souvent intelligemment originaux et les faisant traiter par des personnes compétentes. Ainsi, l'entretien avec Arnaud Bertrand m'a appris beaucoup de choses. En revanche, lorsque [à partir de 1h49'], il est interrogé sur une certaine instrumentalisation de l'archéologie par le pouvoir en Chine A. Bertrand un propos inadmissible, à savoir « La politique de XI Jin Ping n'est pas si éloignée de nos politiques à nous » et il continue par un hors-sujet MALHONNÊTE en évoquant Napoléon III (qui s'impliqua dans les recherches archéologiques en France IL Y A PLUS DE 150 ANS) et une assimilation révoltante avec Emmanuel Macron [que je déteste et méprise à titre personnel] qui a été ÉLU DÉMOCRATIQUEMENT ; là, c'est carrément INDIGNE ! Qu’il en soit conscient ou non, M. Arnaud pratique ici l’amalgame, outil chéri des communistes, y compris du PCF, du temps de l’URSS, consistant en gros à dire « L’URSS n’est pas parfaite, les régimes d’Europe de l’ouest ne sont pas parfaits ; donc, tout se vaut. » : propagande déversée ad nauseam pendant des décennies qui n’en reste pas moins MENSONGÈRE et INFECTE. M. Arnaud devrait se souvenir de ce proverbe berbère : « Le mot que tu as prononcé, tu en es l’esclave. » Doit-on rappeler que le régime chinois actuel est actuellement une des dictatures les plus perfectionnées qui existent, comme on peut le démontrer avec de très nombreux exemples, notamment : - le contrôle total de la Toile qui empêche les internautes chinois d'accéder à tout site non conforme à l'idéologie du régime ; - l'existence pour chaque chinois d'un « permis politique à points » (dits « crédits ») fonctionnant ainsi : si on fait une « bonne action » (ex : dénoncer une personne ayant tenu des propos critiques envers le gouvernement), on gagne des crédits, si on commet des « mauvaises actions » (ex : essayer d'aller sur un site mis à l'index par le régime, critiquer tel ou tel acte du pouvoir central ou local, etc.), on perd des crédits ; et quand le nombre de crédits est inférieur à tel ou tel chiffre (il existe plusieurs niveaux), on subit diverses sanctions : pas d'accès aux études universitaires, pas de permis de résidence dans les villes, pas de possibilité de voyager en train (grandes lignes en tout cas) ou en avion, etc. Bref il s'agit d'une dictature aussi implacable que minutieuse qui emploie des centaines de milliers de policiers, d'auxiliaires et de mouchards pour fonctionner, hélas efficacement. Bien entendu, tout étranger qui critique publiquement le régime ne pourra plus venir en Chine, en tout cas par pour y exercer une activité professionnelle. Pour M. Bertrand, cela signifierait, entre autres, l'interdiction d'accéder à tout site archéologique ou à tout musée, l'impossibilité de rencontrer ses confrères chinois, etc., bref l'anéantissement de son activité professionnelle qui constitue - c'est évident et cela rend ses propos vraiment sympathiques - d'abord l'accomplissement de ses rêves. Pour autant, M. Bertrand n'est pas obligé de s'exprimer sur le régime chinois. Et si on lui pose la question, il peut botter en touche en répondant que, par principe, il ne s'exprime pas sur des questions ne relevant pas de son activité, notamment dans le domaine politique. Tout le monde, moi le premier, comprendrait parfaitement cela et respecterait cette position. Alors, - soit le « dirigeant » de nota bonus [Benjamin Brillaud] qui interroge M. Bertrand a posé sa question sur le régime chinois « au dernier moment » sans avoir prévenu son invité, auquel cas il met M. Bertrand dans une situation inconfortable mais dont il pouvait se sortir (cf. supra) et en enchaînant immédiatement sur un autre sujet : cela m'étonnerait car B. Brillaud n'est pas « un perdreau de l'année » et ses grandes connaissances lui permettent incontestablement de bien concevoir les conséquences d'une telle question ; - soit, lors de la préparation de cet entretien, B. Brillaud a prévenu M. Bertrand qu'il soulèverait ce sujet ; ce dernier pouvait alors - et DEVAIT - exiger que cette question ne soit pas abordée, directement ou indirectement. Encore une fois, sérieusement et sincèrement, je comprends que M. Bertrand ne veuille pas se couper de la Chine. Mais je ne lui pardonne pas d'avoir proféré des PROPOS INFÂMES et je n'admets pas que B. Brillaud ne l'ai pas recadré, ne serait-ce qu'en disant quelque chose comme « Bon, la situation politique dans les démocraties européennes est très différente » avant d'enchaîner tout de suite sur autre chose. Tout simplement, dans le cadre d'un entretien portant sur l'Histoire et l'archéologie, cette question n'aurait jamais due être soulevée, compte tenu de la nature particulièrement dictatoriale du régime politique actuel de la Chine. Veuillez à l'avenir éviter ce genre de faux pas (pour employer une expression trop faible) et ne pas vous faire l’allié objectif ni l'idiot utile (moi aussi, je connais la langue de bois communiste) d'un totalitarisme aussi détestable.
Le régime pseudo communiste de la Chine fonctionne presque comme les pays capitalistes occidentaux tout de même on ne va pas se mentir. La seule différence réside dans l'hyper contrôle de la population. Mais qu'est ce que cette politique chinoise a de communiste aujourd'hui ? Rien. Là je suis désolée mais je ne suis pas d'accord du tout avec vous. Rien à voir avec le discours du PCF.
Super épisode! Pour avoir beaucoup fait de prospection paléo sur le plateau de Khorat et un peu au Laos et au Cambodge, je relativiserais tout de même le récit de "l'archéologue qui se bat avec la jungle pour découvrir les vestiges d'une civilisation disparue". Les animaux sauvages, oui d'accord, mais peu sont dangereux et les populations locales savent s'en prévenir. Le gros probléme c'est le moustique durant la saison humide et les quelques tigres mangeur-d'homme. Pour le reste, l'immense majorité de ces espaces ce sont des savannes arborées de type forêts sèches de l'Indochine centrale ( biome des forêts de feuillus sèches tropicales et subtropicales de l'écozone indomalaise). A tout moment dans ces espaces et déjà à l'époque, tu croisent des braconniers, des ceuilleurs, des chasseurs, des moines, etc. 1. Ce ne sont pas des espaces impénétrables, mais des espaces qui ont toujours connus l'homme et des mouvements de populations. 2. Ces temples n'étaient pas "disparus" mais simplement, et pas tous, en partie laissés à l'abandon. Et un abandon tout relatif. Je rajouterais que certains de ces espaces sont bien plus dangereux aujourd'hui à cause des mines du aux guerres et aux frontières.
Le flingue en Asie c'est utile lorsque tu croise des braconniers qui te prennent pour un garde forestier :D ( à 2500 $ le m3 de teck, les gars ouvrent le feu sans trop se poser de question). Merci en tout cas à l'intervenant pour son témoignage sur l'aspect humain. J'ai participé activement aux missions paléo (mésozoique) en ASEAN et depuis je dis toujours que la paléontologie est avant tout une science humaine :) ...
Entretien très intéressant même pour quelqu'un comme moi qui a tendance à fuir devant la complexité de l'Asie. C'est fascinant l'Asie mais que ce continent est grand et complexe ! Je suis allé voir la boutique du musée Guimet. Les boutiques de musée me semble être une façon simple d'en soutenir le fonctionnement. Mais je me trompe peut-être. J'ai beaucoup offert des objets provenant de boutiques de musée. Les objets que l'on y trouve, à des prix très abordables, plaisent toujours énormément par leur originalité et leur beauté. Au problème de la marchandisation de l'art, je vous oppose qu'offrir à vos gamins des jouets avec des Mickey ... c'est aussi un vaste sujet.
Pourquoi tous ces commentaires avec des photos erotiques ? J'imagine que ce sont des bots, mais je ne comprends pas l'intérêt dans ce cas d'envoyer ces messages
Un entretien intéressant, mais quand on parle de la Chine, difficile de ne pas penser au génocide des Ouïghours... J'ai du mal à penser que le gouvernement chinois s'intéresse à leur histoire. Je trouve l'intervenant un peu naïf et assez peu conscient de ses privilèges
