Après 10 ans, je retrouve ce formidable témoignage audiovisuel sur ce festival et sur la bande dessinée. Au cours de cette décennie, plusieurs de mes connaissances dans le monde de la narration graphique s'y sont rendues plus d'une fois pour représenter notre pays, le Chili, et notre travail éditorial. salutations de Chili.
Un documentaire édifiant dans la nature même de ce que représente aujourd'hui le travail lorsque nous sommes artistes. On découvre tout de même dans leurs discours, une attitude assez hautaine de certains éditeurs. Je ne les citerai pas, on les reconnait facilement. Bon courage à tous nos auteurs et à nos libraires pour inventer la BD de demain.
Quel cynisme de la part de certains protagonistes sur l'état de santé de ce milieu. Et l'éditeur romantique, tout un programme ! Ce documentaire est excellent ! Bravo...
J'aime beaucoup votre regard sur ce monde de la BD, devenu "impitoyable", (mais aussi comme ceux de tous ces "métiers" liés la création artistique), et sur celui des auteurs (cf Sandrine Revel ) ce reportage est à la fois objectif et émouvant vivement les prochains reportage... Merci. Comme peu de média plus officiels ne vous ont soutenu en diffusant ce reportage, je le partage avec le plus grand plaisir sur mon réseau.. Belle journée à vous.
Documentaire passionnant que je viens de voir avec grand intérêt. Un petit reproche néanmoins. Je crois n'avoir pas entendu une seule fois l'idée que le talent des auteurs pouvait être la clé (individuelle) du succès face à la surproduction ! Le talent est plus que jamais d'actualité dans une production que je trouve devenue des plus infantiles actuellement et mon (grand) âge. J'avais 600 BD à 30 ans , je n'en ai guère que 100 de plus à 55 ans. Patrick , Le Mans
Bravo pour ce doc. Vraiment très intéressant de connaître l'envers du décor. Il ne tient qu'aux passionnés que nous sommes de faire vivre d'autres passionnés que sont les auteurs.
Il est très complet ce docu. J'imagine bien que les choses ont encore un peu changé depuis 2014, mais tout ici est bon à prendre, c'est très intéressant. Merci beaucoup d'avoir mis des efforts dans sa réalisation.
Merci pour ce super documentaire. Je suis un petit jeune de 21 ans et j'aimerais faire une école justement spécialiser dans la BD Votre documentaire très très bien faits entre autre et montre le vrai visage de la BD mais c'est justement ce qui me donne encore plus envie de faire cette école car je me dis que mieux vaut suivre ça passion et essayer que de laisser tomber sans jamais avoir essayer . Merci et bonne continuation un Dragosaure ;)
reportage très intéressant et véridique sur le monde de la bd, je suis un de ses petits éditeurs qui tentent d'exister depuis deux ans et je me rends compte de la complexité de ce monde mais nous devons garder la tête haute car nous sommes libres, libre de créer et d'aimer ce que nous faisons.
Travaillant dans en tant que libraire, il y a énormément de vérité dans ce documentaire. Il est très bien réalisé, et pointe du doigt les problématiques de ce marché de la BD (franco-belge, comics et manga)
merci pour cette vidéo qui montre tout les aspects du métier et qui me conforte dans l'idée que je suis plutôt illustratrice que dans l'univers BD auquel je ne survivrais pas ! :)
Une bonne petite piqure de rappel sur comment fonctionne l'univers de la BD en coulisse. Même si ce reportage est très complet, il y a une chose cependant qui n'a pas été mise en évidence. Et pas la moindre : La compétence réelle des éditeurs à être encore des découvreurs de talents et les moyens qu'ils jugent nécessaires pour les faire connaitre... il suffit de voir le niveau de compétence des salariés de ces maisons d'édition et donc du recrutement. Et surtout du peu de moyens qui sont mis à la disposition de ceux-ci de la part de leur maison d'édition pour travailler décemment. Et notamment pour faire connaitre les auteurs qu'ils sont sensés promouvoir. Le reste n'est que la multitude de conséquences qui en résultent...
je remercie tout le monde et vous felicite pour vos efforts. Ce documentaire m'a beaucoup appris, et cela m'a conforte dans l'idee de faire passer un message malgre les difficultes presentes.
"[...] ...gérer l'irrationalité de la création et la rationalité impitoyable de la commercialisation et de la fabrication [...]" Bravo M. de Saint Vincent ! Vous avez parfaitement compris le système et votre place dans celui-ci ! Personnellement je fais parti des créateurs, donc des intuitifs irrationnels et, je l'avoue, je suis totalement dégouté par cet aspect robotique et sans âme du monde commercial. Mais ça ne doit pas affecter mon jugement. C'est le système qui est le problème à la base et le système n'est pas une personne ou un groupe de personnes sur qui on peut rejeter toutes les fautes. De plus, le marché d'aujourd'hui a de nombreux avantages si on le voit de façon plus positive : les gens qui veulent du confort, qui veulent lire une éternelle réédition de Lucky Luke parce qu'ils ne peuvent tout simplement pas se permettre de s'intéresser d'avantage le peuvent ; et ceux qui veulent lire de nouveaux produits originaux et indépendants (ou pas) le peuvent aussi ! Le choix des BD n'a jamais été aussi grand. Cela dit, de mon point de vue le système commercial est mauvais (recherche du confort, du spectaculaire, vision à court terme, etc...). Mais cela trouve son origine beaucoup plus loin que l'on peut le penser : c'est la nature humaine et les évolutions actuelles qui ont provoqué ça ! Ce court-termisme qui est à l'origine de beaucoup de problèmes actuel réside dans notre nature à chercher la facilité et à la société que nous avons construite. Hors, nous (les gens en général) sommes la société et nous sommes ceux qui peuvent tout changer. Et le mieux à faire et de faire que vous considérez comme bon. Et ce que je considère comme bon pour moi et de vivre de ma passion, la BD, et d'avoir des relations de qualité. Au passage : très bon reportage ! Le parti pris de montrer le reportage comme un parcours, un cheminement de quelqu'un qui cherche à comprendre, à en savoir plus (peut-être que c'est exactement comme ça que ça s'est passé d'ailleurs) est excellent !
Merci pour ce documentaire qui ne se veut ps alarmiste gratuitement. Et il est clair qu'un marché en changement constant tout les acteurs de la chaine doivent s'adapter, pas seulement son voisin. et merci d'avoir finit en montrant que les lecteurs(trices) et internautes font aussi partis de cet ecosysteme et qu'il est important, par un achat, de faire entendre sa voix. Trop peu de lecteurs se sentent concernés.
Merci pour ce doc et sa mise à disponibilité temporaire, ça faisait longtemps que je voulais le voir. Cela fait du bien d'entendre enfin la vérité. M. Van Hamme est tellement éloigné de la réalité des autres auteurs. Quand ferez-vous un vrai doc sur la BD numérique? :) Je suis sure qu'il serait très intéressant.
C'est vrai qu'il y a beaucoup de sorties. On ne les connait pas toutes, c'est souvent la même chose (les BD soleil), il y a beaucoup d'attentes entre chaque tomes et c'est cher. En plus de ça, le manga nous innonde de production qualitatives (si les éditeurs les publient, c'est parce que ça cartonne là bas) et le comics se fait la part belle avec les films Marvel qui ont relancé la mode. C'est impossible de tout suivre, de tout lire. Il y a une vraie remise en question à faire sur tout ça. Gageons que ce documentaire fera avancé les choses car il est très pertinent.
Pour ma part, je suis prêt à payer 1 Euro de plus chaque BD, à condition que ce surcoût soit systématiquement reversé aux auteurs,. C'est-à-dire qu'une règle écrite entre les partenaires (auteurs, éditeurs, diffuseurs...) rende obligatoire et contrôlée ce versement dans tous les cas, que ce soit la presse papier ou numérique. Peut-être une règle inscrite dans une loi le permettrait. Pour celà, passer par un (ou plusieurs) député(s) est nécessaire.
Maiana bonjour, ce reportage est incroyable. Extrêmement bien réalisé, bravo ! Je l'ai déjà partagé autour de moi. Ce qui est fou c'est que les constats semblent être toujours inchangés... L'épisode deux sortira bientôt ? Avec mon associé, nous avons créée la startup Alasuite pour un nouveau système d'édition de BD et de mangas. Nous aimerions beaucoup échanger avec toi, comment faire ? Merci ! A très bientôt
À 4:57 - Il ya 20 ans il y avait 500 albums par an. Cette année (2014 ?) on dépasse les 5 000 albums, donc ça prtatiquement triplé... Je n’étais pas fort en math à l’école mais ce n’est pas plutôt 10 fois plus d’albums (de 500 à 5 000) ?
précarité? tell me about it... Super documentaire; m'a ouvert les yeux, a brise toutes traces d'espoir inutile et m'a aide a penser autrement (mais toujours pas plus vers l'outil numérique).
Je ne comprends pas pourquoi ce métier, n a pas droit aux indemnisations chômage, c est complétement aberrant .Alors que l état ne se gêne pas pour prendre une tva sur le produit presque aussi importante que le revenu de l auteur.
de pars ta photo de profile je peut juger que tu lis des bd jap sache que eux non plus non pas d'indemnisations chômage et il sans plein pas .(rectification en générale ces max 3 mois mais je pense pas que sa s'applique a se secteur)
ca n a clairement rien à voir, le système social et professionnel est completement different au japon ( et pas en mieux à mon avis), de plus, les mangaka ont pour beaucoup un salaire mensuel sur, vu que la bas beaucoup d éditeurs ont des magasines mensuels ou hebdomadaires de mangas donc les mangakas sont en plus de leurs ventes payé pour la participation aux magazines de prepublications (young, jump , ect) qui sont particulierement populaires .
passionnant. vous avez pensez à envoyer une copie a la télé ?? je sais qu'il y a une chaine de la tnt qui passe une émission sur les BDs, ils seront surement intéresser A vérifier mais je croit que c'est LCP
Bonjour Helion, merci pour votre commentaire. Oui, bien sûr, j'ai démarché LCP/Public sénat, qui diffusaient "Un monde de bulles", jusqu'en janvier dernier. Mais même cette émission a disparu. ET les programmateurs de la chaines n'ont jamais daigné me répondre (uax multiples mails et coup de fils). France 5 aimait bien le film, sans trouver une bonne case de programmation, france 4 non plus, et bien d'autre n'ont jamais répondu. Difficile de trouver la porte qui s'ouvrira, quand on est réalisatrice indépendante, qui plus est, vivant en Province!
Bonjour, excellent documentaire. Hélas, on peut sentir tout de même une certaine "langue de bois" de certains intervenants qui dénotent avec la difficultés rencontrées par les auteurs et les revendeurs. On perçoit mieux ce milieu et nous fait mieux comprendre les messages des artistes sur les réseaux sociaux notamment.
Le documentaire est très complet. Il met bien en évidence la précarité du milieu en ce moment. Il faut qu'il trouve des solutions, le documentaires en parle même d'une grâce à l'intervention de la BD numérique. Je dis peut-être une grosse bêtise, mais une bonne solution ne serait pas la vente à l'international. Les américains avec leurs comics et les japonais avec leur manga ont bien réussi à leur faire, non ?
super ce docu. Dommage que la partie lecteurs n'ai pas été un peu plus explorée. il y a des choses à dire. est-ce que le lectorat d'aujourd'hui est le même que celui d'il y a 15 ans ?
" Je suis un peu déroutée, ces histoires de droits d'auteurs ont l'air plutôt complexe ".... Heu....hein ? Ce qu'à dit Fabien Velhmann est extrêmement clair, ma parole ! Sinon, la narratrice a l'air d'avoir envie de filer la déprime à son public, à certains passages... Bon, pas grave, tout le reste de la vidéo est bien cool. Continuez ainsi, mon enfant :)
Ce documentaire est très axé sur les auteurs, et pour cause: les dessinateurs ont une autre source de revenus que les 8% sur la vente de leur album: la vente de leurs planches originales ! ça permet à un certain nombre d'entre eux de très correctement vivre de leur métier. Peut-être que ce sera abordé dans la 2ème partie à paraître ? à suivre :)
@@alexandraanseur6024 Il n'y a pas que la BD qui a besoin de dessin. Le jeu vidéo, l'animation, la 3D, le cinéma ... quand les autres domaines rémunèrent 4 fois plus, on ne s'étonne pas de voir tous les dessinateurs partir dans ces filières. Juste pour peindre des textures ou faire du design de personnages, ou encore dessiner des environnements, les gars sont payé 2500/3000 net par mois. Contre la BD : 1000 euros par mois. Alors le choix, il est vite rapidement décidé. Il y a aussi beaucoup de gens qui font de la BD à coté de leurs vrais activités. La BD ne représente qu'un complément aujourd’hui. Avant de décoller bien entendu.
5 ans plus tard, la maison des artistes et l'agessa fusionne avec l'URSAFF. Les auteurs découvrent avec horreur QUE : Pendant quarante ans, l’Agessa, la sécurité sociale des artistes-auteurs, a oublié de prélever les cotisations retraites de ces derniers. Près de cent quatre-vingt-dix mille personnes pourraient être impactées par cette erreur informatique et administrative. hAHAHAHAhaHAHAHAHahHAhaHAhaHAHAhAHAHAhaHAHA !!! Bravo les gars !!!! HIHIHAHaHAOHAhaHOAHahIHIHIHAHAHahaha !!!
Je m'écarte un peu du sujet mais pour ceux que ça intéresse, le manga "Bakuman" par tsugumi Oba et Takeshi Obata (Death note), met en scène deux adolescents qui tentent de faire leur trou dans le manga. Le système d'édition des mangas au japon y est super bien décrit, on assiste aux suspens et angoisses récurrents que vivent auteurs et éditeurs à chaque nouvel épisode publié, aux stratégies déployées pour occuper les premières places, aux conditions de vie du métier, à la détermination des protagonistes... un super manga qui je pense, est assez réaliste. (désolée je fais de la promo pour la concurrence japonaise. Si vous connaissez des ouvrages français sur le même thème mettez-les en commentaire! Autrement, personnellement j'y crois à fond pour l'histoire des initiatives d'auteur et du produit numérique. Il y a qu'en étant créatif qu'on s'émancipe des modèles traditionnels désuets. Bon courage à vous!! Bravo pour la qualité du reportage!
Je confirme, je suis auteur et c'est un de mes mangas préférés ! Il n'est pas parfait, certes, et il est très optimiste mais il représente bien le milieu (même si au Japon c'est un peu différent).
Passionnant ET totalement déprimant la situation n'évolue pas depuis des années et ne semble ne pas devoir, pouvoir changer ... la culture du "métier passion" où même une auteure "trouve normal et de sa responsabilité d'avoir choisit ce métier. De la rémunération à la planche des années 70 avec les années de galère à aujourd'hui c'est quoi l'évolution ? La précarisation ne vient pas de la rémunération des auteurs ? pffff C'est un cauchemar ... c'est triste mais je vais déconseiller aux gens de faire ce métier ...
sur les 34 pour cents qui partent chez le libraire ya ses fraie, mais l'auteur il a pas de fraie? il bouffe pas il a pas de loyer il a pas besoin de matos?!!!!
Delcourt, actuel numéro 2 de l'édition BD, n'a pas demandé la permission pour publier dans tous les secteurs BD, il a imposé et découvert bon nombre d'auteurs BD (Corbeyran, Duval, Chauvel...).
à savoir que 20.000€ comme pris en exemple, n'est pas pour un album de 46 pages mais plutôt 120. et à partager parfois entre co-auteurs. Bien souvent l'avance proposée est inférieure à ça.
magnifique documentaire qui nous laisse bouche bée, mais voila j'ai une petite question moi qui souhaite écrire mon propre manga, que et comment dois-je faire pour produire, financer ou meme m'entourer d'une équipe de déssinateur ?
C'est vraiment très enrichissant !! Mais je me demande si la surproduction est présente chez TOUS les éditeurs. Si l'on prend Pika euh je sais qu'il n'accepte pas n'importe quoi comme projet.
je pense que comme il y a plus d'auteurs, il y a plus de trucs sympas, mais les lecteurs sont plus exigeants, et de fait, les éditeurs devraient l'être également.
MrTacuave bonjour, non il n'y a pas de version en espagnol pour le moment. Ceci dit si une chaîne de télévision ou un festival espagnol la demandait ça pourrait se faire. ..
D'après ce que je comprend, une grosse partie du problème provient du fait qu'il y a beaucoup trop de dessinateurs de bd et qu'ils sont prêts à signer des contrats pour des clopinettes. Ca a pour conséquence de faire baisser les revenus de tout le monde et de multiplier le nombre de publications. La plupart sont souvent de mauvaise qualité, tant au niveau du dessin que du scenario... Et puis, il faut relativiser les problèmes actuels, les plus grands ont bouffé de la vache enragée aussi avant de percer (et pourtant malgré un contexte économique favorable) : Goscinny, Uderzo, Charlier,...
L'art , qu'il soit digital ou traditionnel demande des compétences , l'outil numérique ne dessine pas à votre place , au mieux il vous fait gagner du temps .
Excellente video , je pense me le commander en dvd. Super boulot sur la situation actuelle. Je le partage sur mon blog et j'espère (croise les doigts) que vous en écoullerer plein plein plein lacasebd.overblog.com/2014/05/labd.html
Superbe documentaire qui nous montre la face inconnue de la B.D. Personnellement, je reste fidèle à l'album traditionnel (papier) ce dernier nous permet lors des dédicaces d'avoir un contact avec le ou les auteurs.
anyone know what the lady is saying at 34:40 ish? I can't figure out what she is saying. thanks. Est-ce quelqu'un sait ce qu'elle dit pendant 34:40? Ce ne peut pas la comprendre. Merci en avance.
+Julia T-P She is saying that the problem is not about not having a lot of money but the anxiety of knowing that if the cartoon serie stops you don't have unemployment benefit and if you have any problems (I think she is speaking about random problems like health issues) you are on your own. The translation is not word by word but the idea is here. She's mentioning just after that she has chosen this work by passion and not formoney ;) After one month maybe you don't care anymore lol
Je suis pour que le lecteur, même si il n'achète pas de bd, ou de livre, il paie ce qu'il consomme, une forme d'abonnement, pour lire dans les librairies.
evidemment il y a surproduction. mais la faute aussi aux auteurs qui se laissent entrainer et sortent en masse des livres insipides et baclés. ce nest pas en baclant quon devient franquin. pour cette raison que toutes ses bd qui brillent le neuf ne finissent pas dans ma collection.
Documentaire déjà vu...au festival BD de Saint-Malo. D'accord avec DELCOURT, déclarer qu'il y a surproduction BD, c'est du grand n'importe quoi. Je parlerai plutôt de richesse éditoriale et de démocratisation de la BD...car pour un auteur BD méconnu, être publié relève du parcours du combattant et au mieux de la mission impossible surtout par les grandes maisons d'édition, alors vive les petites maisons d'édition qui font leur trou ou les coopératives d'auteurs qui s'autoéditent...
LOL Mais oui plaignons les éditeur-ices, qui ne sont rien de plus que les premier responsables de la précarités des auteur-ices. Et cette langue de bois "ha non ne disons pas surproduction, disons richesse éditoriale huhu", vous êtes sérieux?
Bonjour Maiana, pourriez-vous entrer en contact avec le service culturel de l'ambassade de France à Montevideo ? Si vous nous envoyez un mail je vous répondrai. Merci.
Public multiplie par deux, titres par dix: Ca sera comment quand le public va (inevitablement) diminuer, comme il le fait pour les livres depuis 2000? Le PDG de Dargaud et Van Hamme m'ont paru realistes... Delcourt et ses 900 titres (a lui seul) m'a paru faux, pretendant que la qualite de la production motivait la surabondance(!)... Nous gaver de n'importe quoi est le contraire absolu de nous combler (J'ai cesse de suivre depuis 20 ans), et le marche des annees 60-80 etait effectivement moins abondant, mais surtout beaucoup plus sain... Ouvrir un album il y a vingt ans pouvait encore, de moins en moins souvent mais encore, sortir un Broussaille ou, a la rigeur, La Tour de Shuitens, dernieres etincelles que j"ai relevées... Le reportage date de cinq ans, epoque ou l'on croyait que le numerique emporterai le papier... En fait Il n'a jamais depasse 20% d'un revenu papier diminuant, et il continue de baisser alors que le papier a legerement repris... Et la encore, le PDG de Dargaud a ete parfaitement realiste... La BD, par son aspect visuel, echappe encore au fait que les jeunes lisent moins. Pour combien de temps?
bravo ! encore un qui n'a rien compris !regarde un peu le reportage, si les auteurs crèvent c'est à cause des contrats misérables, et tant qu'ils ne sont pas connus c'est la grosse galère ! qu'est ce que le téléchargement vient faire la dedans? aucun rapport.
Mieux on connait la réalité, mieux on peut s'armer pour la contrer! Il ne faut pas baisser les bras. Aujourd'hui, nombreux sont les auteurs qui se mobilisent pour essayer de faire bouger les choses, de façon durable. Je suis en train de préparer le documentaire qui suit ces combats, ce sera la suite de Sous les bulles: sortie prévue en début d'année prochaine...
@@MaianaBidegain merci pour votre travail et votre documentaire, qui m'a ouvert les yeux sur l'envers du décor et merci pour votre réponse J'ai hâte de voir le prochain documentaire 😆 Dessiner des planches est une des choses que j'aime faire le plus au monde (même si j'en ai pas fait beaucoup 😅) alors je ne compte pas me décourager
A tous les auteurs de BD, n'arrêtez surtout pas. La fin du reportage explique que le numérique est égal à l'AUTOEDITION !!! Soit, vous vendez en vous passant des intermédiaires. et multiplier vos gains par trois...
Je pense que par là, il veut dire un métier qui n'est pas stimulant et où en gros, la personne qui le fait est uniquement à la tâche pour le chèque à la fin du mois.
Les jeune de nos jour, sont de plus en plus intéressés par les bandes dessinés Japonaise.. (Manga) alors les bandes dessinés française ramasse la claque..
kiillerism ça me paraît pas aussi évident ,je pense que les mangas ramènent un public différent. Et même si une petite partie du public des bd franco belge est détourner leurs ventes assez faible est surtout dû à une mauvaise communication.
le libraire qui dit qu'il a pas le temps de lire les bd et il est dégouté par les rééditions. il les a lues, c'est des réédition. Son tém!oignage est un peu nul. il a qu'à changer ed travail si il peut pas lire avec ses employés et sa famille toutes les bd.
le diffuseur sert vraiment plus à rien, faut en finir avec ce boulot nul. La majorité des éditeurs font le tour des librairies derrière eux, parce que ces VRP sont un tas de branleurs qui cherchent à faire du chiffre et ne soutiennent rien de nouveau. et le distributeur, UD et Hachette ont quasiment le monopole. Ya presque plus d'employés, tout y est automatisé! Et ils facturent le dépôt dans le hangar à 1c/jour/livre! Trop cher pour ce que c'est. On peut facilement récupérer 8% de plus pour les auteurs.