L’irruption de la maladie, du handicap ou de la perte d’autonomie génère fréquemment d’importants impacts, bouleversant les équilibres familiaux, obligeant à repenser la vie professionnelle ou sociale, mobilisant parfois les proches jusqu’à l’épuisement.
Une vie nouvelle, à la fois subie et choisie, se met en place avec son cortège de joies, de difficultés, de peurs et de questionnements intimes. Ces situations d’aide ne se terminent en général qu’avec le décès de la personne accompagnée, au terme de longs mois, parfois de longues années de soutien.
Commence alors pour celui qui reste une nouvelle séquence de vie, d’abord marquée par le poids de l’absence. Mais au-delà du deuil, que reste-t-il de l’expérience d’aide ? Que nous apprend-elle sur notre proche, sur nous-mêmes, sur les autres et sur le monde ? En quoi est-elle source de résilience et, peut-être, d’une forme de fécondité ?
Pour évoquer ce sujet, le 3ème Congrès a l’immense honneur d’accueillir le neuropsychiatre et psychanalyste Boris Cyrulnik, qui a accepté de venir partager ses réflexions sur la place des aidants.
27 мар 2022