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Brèves Enfances, un recueil de nouvelles de Sylvie Bourgeois paru aux éditions Au diable vauvert 

Marcelline l’aubergine
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Brèves enfances, un recueil de nouvelles de l’écrivain Sylvie Bourgeois Harel paru aux éditions Au diable vauvert, 34 textes courts dans lesquels la romancière et noveliste a décidé de se mettre à la place d’enfants qui raconteraient leur vie avec innocence et naïveté. L’auteur, qui a également signé l’un de ses romans En attendant que les beaux jours reviennent, sous le nom de Cécile Harel, paru aux éditions Les Escales, sous la direction de l’éditrice Véronique Cardi, explique à Marcelline l’aubergine, son amie et partenaire de son association Avec Sylvie on sème pour la vie, pourquoi elle aime écrire sur l’enfance maltraitée, sur le manque d’amour, l’incompréhension, un recueil édité par l’éditrice nîmoise Marion Mazauric.
Sylvie Bourgeois a écrit 10 livres, 9 romans et ce recueil de nouvelles : Lettres à un monsieur, paru aux éditions Blanche chez Franck Sprengler, L’amour libre chez Fayard sous la direction de feu l’éditeur Raphaël Sorin, éditeur également de Michel Houellebecq, Chez Flammarion, Sophie à Cannes et Sophie au Flore, chez Adora, les comédies romantiques que les hommes adorent lire, pas seulement les femmes, J’aime ton mari, Sophie a les boules qui se déroule à Megève dans le milieu des héritiers et des banquiers au ski, Sophie à Saint-Tropez qui parle d’agroécologie et d’utopie paysanne. Tous les prénoms ont été changés, son livre le plus récent est une histoire d’amour, de passion plus exactement dans laquelle la violence et la jalousie amoureuse s’invitent au détriment de Madeleine, l’héroïne qui désire soigner son compagnon Victor, passionnément épris au point de ne pas supporter que Madeleine puisse vivre sans lui.
Ainsi que l’a promis Marcelline dans la vidéo, vous trouverez ci-dessous le début d’une nouvelle inédite de Sylvie, texte complet que vous pouvez retrouver en ligne sur internet sur son blog : « Mon papa ne m’aime pas, sa femme non plus, sa fille encore moins. Peut-être que je sens mauvais ou que je suis très laid. Je n’ai jamais dormi dans sa maison qui est pourtant immense avec plein de fenêtres et chacun a sa voiture qui passe très vite matin et soir devant la mienne, sans même freiner pour me faire un petit coucou de la main, où je vis seul avec ma mère et mon chat qu’en cachette le soir lorsqu’il se couche contre ma joue j’appelle papa pour voir comment ça fait d’avoir un papa qui me fait des bisous et des câlins.
Mon chat a 8 ans comme moi. Il s’appelle Victor comme mon papa. C’est ma mère qui l’a baptisé ainsi afin de pouvoir lui crier dessus tout la journée et le disputer en lui disant qu’il est méchant. Elle aimerait aussi qu’il lui obéisse alors qu’on sait bien qu’un chat c’est comme un papa absent, ça n’obéit pas. C’est ma marraine spécialiste de poulpes et de poissons qui le lui a offert quand je suis né afin qu’elle ait deux bébés à s’occuper et qu’elle arrête de pleurer en pensant à mon papa qui ne l’aime pas non plus.
Dans la famille on ne s’aime pas, je demande mon cousin. Mon cousin, c’est moi qui ne l’aime plus depuis que je l’ai vu tuer les bébés que Poupoune la chatte de notre voisine a eu avec Victor, mon chat pas mon papa, quoi que mon papa, ça ne m’étonnerait pas qu’il soit, comme mon chat, un sacré matou à mettre son zizi partout et ensuite à ne pas savoir quoi faire de tous ses bébés que mon cousin a noyés dans le lavabo de sa salle de bains avant de les enfermer dans un sac plastique et de les balancer direction la grosse poubelle jaune au bout de la rue.
Quand j’ai vu leurs petites pattes qui se débattaient dans le vide, j’en ai été tout asphyxié à m’étouffer et à ne plus pouvoir respirer pire que si c’était moi qu’il noyait, ce qu’aurait, paraît-il, adoré faire mon père qui a hurlé mille fois à ma mère de m’avorter, m’a raconté exprès pour me faire pleurer mon cousin meurtrier de bébés qui ne savaient pas encore nager. Heureusement que ce criminel n’avait que 6 ans lorsque je suis né, sinon j’aurais terminé mort noyé dans le lavabo de sa salle de bains comme les pauvres chatons si mignons que Poupoune a longtemps cherchés, affolée, dans toutes les poubelles du quartier… »
Vous pouvez lire la suite de la nouvelle en cliquant sur le lien ci-dessous qui tombe sur Sylvie Bourgeois fait son blog où de nombreux textes sont mis à la disposition gratuitement des internautes et lecteurs désireux de mieux connaître l’écriture et la littérature de Sylvie : www.sylviebour...

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20 окт 2024

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