Bonsoir, je m'interroge sur cet amour inconditionnel parce que j'entends parfois des gens dire qu'ils s'aiment, le clamer haut et fort, mais je vois qu'ils font beaucoup de chirurgie esthétique, alors ça me questionne. Il y a un et une psychologue qui interviennent publiquement dont je tairai le nom, j'ai remarqué que tous deux, font de plus en plus de chirurgie esthétique en vieillissant. Et ça, ça m'interroge beaucoup, pourquoi je cite cet exemple ? Je me dis qu'un(e) psychologue est censé s'aimer tel qu'il (ou elle) est, un (ou une) psychologue est censé avoir une excellente estime d'elle-même et qu'il (ou elle) devrait accepter de vieillir. Je donne cet exemple car je me dis que si, déjà un(e) psychologue qui est censé aider les patients à avoir une bonne estime d'eux même, ne parvient pas à s'aimer et à s'accepter, je comprends que beaucoup de gens aient autant de mal. L'estime de soi, s'accepter tel que l'on est, accepter de vieillir, accepter ses défauts physiques, on entend parler de ça tout le temps et paradoxalement, les gens font de plus en plus de chirurgie esthétique alors ça me laisse perplexe ! Je ne fais aucun lien avec vous (vous n'êtes pas psychologue), même si c'est évident, je préfère le préciser. Mais le fait que même certains psychologues qui ont pignon sur rue, n'y parviennent manifestement pas, ça m'interpelle.
@@bcassinebcassine Bonsoir, je ne connais pas ces psychologues mais voici ce que je peux vous dire. L'amour de soi n'a rien à voir avec l'esthétique ou le physique. C'est un ressenti intérieur. Si vous lisez mon livre 'Voyage en Self-Love' vous comprendrez par exemple pourquoi j'estime être bien dans mes baskets et m'aimer suffisamment. J'apprécie la personne que je suis (amour de soi) parce que : 1) l'amour inconditionnel m'a été offert dès le début. Or, je l'ai rejeté pour des questions de confiance en soi, de physique ou plutôt de 'style'. Je l'ai perdu définitivement (décès) Mais avec le temps j'ai su reconnaître sa présence dans ma vie et ne pas refaire la même erreur. J'ai su repartir de zéro et cela fait partie de mon histoire. C'est cette évolution qui me fait apprécier ce que je suis aujourd'hui et me sentir bien, entre autres. Je suis consciente du chemin parcouru donc je me sens 'capable' 2) Je m'apprécie parce que je sais que je suis quelqu'un de fiable qui sait aimer l'autre et avancer, j'ai trouvé ma place disons 3) Je m'apprécie parce que je suis créative, par exemple, et que j'ai des capacités notamment celles de réaliser mes rêves coûte que coûte. Etc. Etc. Ce sont des raisons qui ne sont pas extérieures mais intérieures. Par ailleurs j'ai tendance à apprécier les autres lorsqu'ils ont une forte volonté de comprendre le sens de la vie. C'est ça qui m'intéresse. Pas le physique. Alors je suppose que pour les psychologues dont vous parlez ils ressentent le besoin de contrôler leur image, peut-être.Ils assimilent une image rajeunie à une forme de réussite ou de preuve de succès ( ils se sentent ainsi 'validés') J'ai envie de dire qu'on n'est ni notre physique, ni notre métier, ni nos possessions. Si on est tout ça alors le jour où cela nous est ôté que reste-t-il ? Plus rien ! Il est bien plus facile d'être juste 'ça', à prendre ou à laisser. Si tu es bien dedans, tu ne surcompenses pas avec le reste (physique, métier, diplômes, statut, possessions) A la limite cette abondance peut être envisagée comme la conséquence de ton amour de soi. J'envisage l'amour de soi comme une démarche simplificatrice : comme tu vas passer toute ta vie avec toi ('ça') n'est-ce pas plus simple d'apprécier qui tu es ? Perso je trouve effectivement que l'harmonie intérieure se voit de l'extérieur. Une 'chirurgie' de l'esprit j'ai envie de dire. Pour ma part je ne prendrais pas le risque de faire des opérations non vitales surtout dans le système hospitalier ou clinique actuel... Vieillir fait partie de la vie ! C'est la règle du jeu ! J'ai perdu tant de proches très jeunes que je pense que chaque ride est une forme de sursis, de bénédiction qui te dit de vivre en profondeur plus qu'en superficie. Je ne sais pas si un coach refait ou un psy refaite de la tête aux pieds permettrait la résonance chez moi... A voir ... mais bien entendu chez des jeunes gens là chirurgie peut parfois ôter des complexes insurmontables. Au cas par cas et si on ne peut surmonter le complexe mais sinon effectivement on peut se dire qu'il manque certains filtres à un thérapeute s'il a peur de la vieillesse physique. Il y sera confronté de toute façon... L'amour de soi se trouve plutôt dans la personnalité et la volonté que dans le physique. Si j'ai le crâne vide et un corps de déesse je pense que je devrais plutôt mettre mon énergie à enrichir mon esprit, mes connaissances. Tout miser sur le corps est souvent une surcompensation, une forme de réassurance face à un manque d'amour de soi flagrant. C'est souvent ce que nous remarquons en coaching avec mes clients. Quand le sens profond de leur existence est dévoilé alors ils se mettent à s'apprécier et à oublier le physique. Je pense que ce qu'on attend d'un thérapeute c'est qu'il ait su résoudre ses propres écueils. Cela se ressent. C'est de l'ordre de la validation de crédibilité. Ex : je me suis toujours intéressée à la survie de la conscience. J'écoute des émissions sur le sujet, je lis des livres, on m'en offre etc. Et là je me rends compte qu'un des conférenciers qu'on voit partout est en couple avec une autre conférencière qui se dit 'médium' et tous deux font un véritable business du deuil des pauvres gens. C'est un genre de 'clique' dans mon esprit. Ils te parlent du but désintéressé de la Vie mais demandent des sommes faramineuses pour intervenir... Le business est très bien ficelé.... Bref à un moment hop je mets en doute malgré moi la crédibilité de leurs dires sur le sujet... Il y a 'incohérence' entre leur sujet et leurs actes. C'est peut être ça que vous ressentez avec les 2 psychologues.
