Chant de la promotion Sous-lieutenant Le Brizec 

Chant de la promotion Sous-lieutenant Le Brizec (2011-2013 du PNM).
Paroles :
Sous-lieutenant Le Brizec !
Vous entrez au Bahut et vous épanouissez,
Choisissant la Corniche vous brûlez de désir
De dédaigner l'échec et suivant vos aînés
D'accomplir votre rêve en intégrant Saint-Cyr.
Noble élève-officier, promotion Montmirail,
Revêtu un beau jour du plumet rouge et blanc,
Porté par la noblesse, une droiture sans faille
Anime votre idéal, vous fait prêter serment.
Refrain :
Car vous êtes de ceux qui nous rappellent la vraie valeur de l'officier;
Ayant choisi des morts la plus belle, le sang versé pour la France menacée.
Sous-lieutenant Le Brizec, portez la promotion à l'effort et à l'abnégation.
Pour l'honneur de la France,
Donnez, noble parrain, à vos hommes réunis,
La force et le courage de toujours rester droit,
De n'avoir qu'une peur enfouie au fond de soi :
Celle de ne pas savoir donner un jour sa vie.
Quand le conflit éclate, en valeureux Cyrard,
Amoureux d'un pays que vous voulez sauver,
Portant votre idéal, puisant de votre espoir,
Vous partez tête haute vers l'horreur des tranchées.
Les combats s'enchaînant, votre âme de soldat,
Loin de subir l'enfer, vous porte à la vaillance,
Méprisant la douleur et la mort qui s'abat,
Vous luttez sans relâche, conservant l'espérance.
Mais un soir de bataille votre régiment voit
S'abattre sur ses flancs un déluge de ferraille.
Un à un gémissant vos hommes crispant les doigts
Sur leurs armes sanglantes tombent sous la mitraille.
Devant tous ces poilus, d'un éclat de mortier
Meurt votre capitaine vous laissant solitaire,
Debout devant vos hommes, dernier des officiers
Pour sauver les vivants d'un très prochain enfer.
Vous chargez sabre au poing, des gants blancs revêtu,
Le plumet rouge et blanc au souffle des obus
S'agite dans votre élan, vous partez à l'assaut
Seul face à l'ennemi, droit s'avance un héros.
La lame de votre sabre chez eux faisant ravage,
Vos hommes galvanisés, fous et fiévreux de rage,
Invincibles, s'élancent, retentit la victoire,
Pendant qu'agenouillé étendu dans la gloire...
Se meurt un officier laissant en nos mémoires,
Plus vivant que jamais, le panache du Cyrard.