CNV partie 2 - Exprimer ses besoins et ses demandes 

Merci de partager les enseignements de ce sage qui apporte non seulement du réconfort et de l'espérance mais aussi des outils pour mieux se connaître et communiquer avec les autres. 🎉❤ Il mériterait bien d'être étudié dans les écoles au lieu de Christophe Colomb 😅 par exemple.

Quelle merveille d’avoir traduit ces échanges . Merci 🙏

merci beaucoup d avoir traduit et partagé ces videos ,les enseignements de Marshall Rosenberg sont si riches et je souhaiterais que des notre enfance dans notre éducation nos écoles nous puissions nous baser sur une communication bienveillante c est une grande clef pour tous merci merci merci

En linguistique, on étudie ce qu'on appelle les modalités, qui ont été beaucoup étudiées par Laurent Gosselin notamment. C'est ce qui permet de "classer" un énoncé selon le jugement (de réalité ou de valeur) qui lui est associé par le locuteur. Pour les jugements de réalité on a : *La modalité aléthique : objectif (vrai/faux/parfois vrai parfois faux( on appelle ça le contingent)/possible), *La modalité épistémique : subjectif (certain/exclu/contestable/probable) Pour les jugements de valeur on a : *L'axiologique : institutionnel (louâble/blâmable) *L'appréciatif : subjectif (désirable/indésirable) Par exemple, dans "chouette, il neige !", on a : un jugement de réalité, l'énoncé est présenté comme objectivement vrai, et un jugement de valeur qui est subjectivement désirable (à cause du "chouette !") (Et on a aussi bien sûr les injonctions, qui s'expriment avec la modalité déontique, c'est validé par l'institutionnel (obligatoire, interdit, facultatif, permis), et la modalité boulique, donc la volonté individuelle) Et il me semble que Marshall Rosenberg utilise ces notions : les observations par exemple, sont plutôt dans la modalités athélique, le ressenti dans le jugement de réalité épistemique mais pas dans le jugement de valeur axiologique... Personnellement ça m'aide aussi pour faire une critique constructive, en prennant garde aux types de jugement que j' exprime ! Par exemple, si on demande une opinion sur une peinture, on prendra mieux un "je ne trouve pas ça beau", subjectif, qu'un "c'est pas beau" qui implique que le truc est moche **en soit**, objectivement, dans le réel (ce qui est en plus même pas correct puisque, jusqu'à preuve du contraire, la beauté n'est pas un concept objectivement réel, c'est nous qui l'avons inventé). Mais en parrallèle on appréciera que les critiques s'apuient sur du concret ! ("tu vois, ta couche de peinture est un peu épaisse ici, ça donne l'impression que ton dessin est un peu empâté. Si tu essayes de faire plutôt comme ça, tu verras que ça rendra tes traits plus fins !" (ça sous-entend qu'il est désirable que les traits du dessin soient fin, mais bon si ça correspond à la définition actuelle de la beauté, pourquoi pas !) Ça aide aussi dans les débats à ne pas présenter un fait comme un opinion, ou l'inverse, et à détecter quand l'interlocuteur le fait, mais aussi à choisir des arguments adaptés avec les bons jugements (de réalité quand on parle du réel, par exemple la douleur, mais de valeur, forcément, quand on parle d'un concept inventé, comme la morale). Monsieur Phi en a donné une excellente illustration dans sa vidéo sur l'avortement il me semble, où il a montré que les arguments traditionnels, pour comme contre, ne se basaient pas sur les modalités qu'il fallait, en confondant jugements de valeur et de réalité, appréciatif avec déontique... Bref, ces modalités on les retrouve partout, pouvoir les verbaliser ça m'a apporté beaucoup d'aide dans ma pratique de la CNV

J aime beaucoup les vidéos tres instructif rien a dire

Merci

Magnifique

ce n est pas possible ...d en arriver la .lutter contre la violence oui mais la c est trop .quel débit de niaiseries allez plutôt expliquer ça aux gens qui font la guerre qui tuent des femmes des hommes et des enfants . arrêtez de faire croire a ceux qui s impliquent dans la cnv que c est un métier.la plupart ne touchent pas un centime.