Si seulement la philosophie nous avait été enseigné comme ça au lycée, avec des mots simples et des arguments concis et efficaces.. J'aurais eu beaucoup plus d'intérêt dès le début envers cette discipline et les sujets dont tu parles. Merci pour cette vidéo, quel plaisir d'en apprendre autant à travers tes vidéos!
Merci Raphaël, je suis heureux de pouvoir t'apporter tout cela. Moi aussi, j'aurais aimé avoir des profs qui m'expliquent les choses sans jargon, et avec plus de plaisir, mais bon. On corrige le tir comme on peut ! 😉
Je suis complètement d'accord avec ce que tu dis. Avoir une vie en accord avec ce que l'on est, si c'était ça le bonheur et le sens de notre vie ? Ma fille de 20 ans est en études supérieures pour devenir trompettiste professionnelle... j'ai encouragé et soutenu sa voie sans jamais la mettre en garde sur ses chances de réussite, le marché du travail dans cette branche etc. Etc. Par expérience, mieux vaut "échouer" en suivant ce que l'on est plutôt que "réussir" en suivant une vie tracée pour nous par "d'autres". La deuxième option est beaucoup plus douloureuse et porteuse de regrets. Quand on suit ses rêves, on ne pourra jamais regretter de ne pas avoir essayé même si on échoue. On est libéré de cette question sans réponse à vie de se dire : " et si j'avais...?". Ça n'a pas de prix. Je crois que c'est notre devoir de parents de l'enseigner aux enfants.
Merci beaucoup pour tes vidéos 🙏🏼 J’ai 23 ans et je suis de la génération qui à connue la montée d’Instagram à l’adolescence et donc forcément avec la comparaison sociale… J’ai passé 5 ans à croire que je voulais être vidéaste alors que je voulais juste avoir le lifestyle d’un vidéaste. Avec évidemment le syndrome de l’enfant roi pour sublimer le tout ! Ton travail m’a été d’une grande, merci encore 😉
Très content d’avoir trouvé ta chaîne. La meilleure trouvaille de ces derniers mois. Un bon équilibre entre information et distraction. En 2 vidéos tu m’as donné envie de lire Nietzsche et Spinosa. J’aime beaucoup. J’attends la prochaine. Bravo
Je pense que une fois qu'on a pris conaissance de nos désirs, no pulsiosn/émotions, il ne tient qu'à nous de les suivre ou non. Bien sur aller contre est plus facile à dire qu'à faire, mais cela permet selon moi de permettre à la vertu/les bons sentimetns d'exister :)
Bravo pour ce condensé très clair sur Spinoza ! J'adore la simplification de cette vision "je le fais parce-que je le desir". Mais qu'il est difficile de connaître ses desirs personnels (entre le bagage de l'enfance, les dictats sociaux et autres influences exterieures).
Un discours fort lucide, il semblerait que Spinoza ait esquissé comme vous le dites la psychologie et particulièrement les divers biais de raisonnements qui nous incombent, avec notamment les biais cognitifs. Il est toujours fort intéressant d'observer chez les philosophes de chaque époque cette capacité à disséquer l'esprit alors même qu'ils n'avaient que peu de moyens réellement efficaces pour y arriver. Merci de nous faire parvenir la pensée de ces grands savants sous un format aussi clair et explicite mais également synthétique !
On ne pourrait pas quitter un désir mal orienté ou une addiction par la volonté et la raison. Il faut susciter un nouveau désir vers un affect plus fort que celui qui vous contrarie. Par ailleurs, nos désirs nous déterminent et les assumer, c'est justement, retrouver le fil de notre vérité. Les idées claires, selon Spinoza, nous libèrent.
9:25 OUI !! Merci !! Pour avoir été traité de glandeuse toute ma vie, alors que je peux passer des heures à travailler non-stop sur quelque chose qui me passionne, j'avoue que ça fait du bien d'entendre ça de quelqu'un d'autre 😁 Evidemment que les gens n'aiment pas rien faire.. à part se sentir coupable et très nul, ça n'aide pas beaucoup :'D *Petit conseil pour les autres "glandeurs"* : j'ai commencé à devenir ultra productive à partir du moment où j'ai arrêté de me culpabiliser trop fort. (culpabilité = démotivation = flemme = culpabilité...)
Totalement. L’inaction est souvent causée par une méconnaissance de ce que pourrions faire avec assiduité, talent et plaisir, ou comme tu le dis, par une trop grande pression qui décourage avant même de commencer. Au plaisir de te lire !
Merci à toi de nous introduire si bien à Spinoza. Ça a l'air d'être un élément clé de la pensée de Nietzsche et étant un sujet difficile à appréhender, merci pour ta lumière portée sur cette personne
Tout à fait d'accord, la chose la plus dur est de savoir ce qu'on veut mais une fois trouvé la motivation est totale. J'ai souvent été une grande indécise, me qualifiant de feneante que je ne suis pas en faite, mais le jour où j'ai pris la décision de faire le tour du monde à pied, j'étais tellement sur de moi que rien n'aurais pu me faire changer d'avis. Et la motivation est venue toute seule sans effort, me préparer apprendre plein de choses sur comment faire, car je n'étais absolument pas randonneuse à la base, et même devenu un plaisir 😊 merci pour toute ces petites vidéos que je trouve très bien résumées. Et l'accent sur "houite" au lieu de "huit" est charmant 😂
J'ai cherché "gérer ses émotions faut le dire vite" et youpi, tu avais fait une vidéo sur le sujet ! Sauf que je sais toujours pas gérer mes émotions. Y parviendrai-je un jour ? 😂 Je vis tout intensément et c'est pas toujours facile de relativiser. Je te jure, ça me fait bien rire quand on me dit que je suis posée vu ce qui se passe en moi. Heureusement, l'écriture m'aide. Je rigole et pleure facilement, up and down, c'est chiant parfois. Je suis vivante au moins mais je me fatigue moi-même !
C’est très clair comme principe de bonne foi, on comprend mieux cette nature qui nous subjugue et somme de bien vouloir être en ce mouvement de complétion.
Première fois que je vous écoute, tombée par hasard sur la vidéo J'aime beaucoup ce mélange d'histoire, d'humour, d'explications synthétisées et simples au fond Merci c'est top
Après la volonté se base systématiquement sur quelque chose, on pourrait replacer le désir par la jalousie, l’orgueil etc. Mais c’est une approche simple et rigolote, je reconnais qu’elle peut être bien utile pour à arriver à s’en sortir dans ce monde de taré 💪
Simple et rigolote : je t'invite à lire L'Ethique 😉 Et oui, comme tu dis. Personne ne se fait mal, juste pour se faire mal et pourtant, on aime dire haut et fort qu'on a de la volonté pour ceci ou cela. Je crois, comme Spinoza, que c'est toujours motivé par un désir profond (désir étant synonyme d'émotion, d'affect).
Mon désir de me sentir bien dans mon corps, me sentir plus beau et musclé me pousse à faire du sport quotidiennement et à manger super healthy. C'est la seule chose pour laquelle je suis aussi investit "naturellement".
Merci beaucoup pour le partage, au final, se connaître revient à connaître l'origine de l'homme, notre place dans l'univers, à différentes dimensions, au-delà des modèles du monde dans lequel on vie.
Bonjour, j'ai l'impression que tu as la meilleure chaine de philo de toutes celles que j'ai pu écouter. J'avais deja adoré ta vidéo sur Nietzsche, un philosophe que j'aime beaucoup et sur lequel j'ai pas mal cherché, car tes propos étaient très juste et très synthétiques, relevant nécessairement d'une bonne connaissance de sa pensée. Cette seconde vidéo est tout aussi intéressante, j'ai pris du plaisir a t'écouter, tu as un talent certains !
Vrai du début à la fin 👍. Pour ma part, je ne savais pas que tout n'était que désir avant de regarder cette vidéo. Et en effet, maintenant que j'essaie de m'introspecter pour voir s'il y a au fond de moi une habitude engendrée par un choix de discipline pur, je m'aperçois que d'une manière ou d'une autre ça provient d'un certain désir.
Absolument vrai ! Au passage, les intro avec les BD sont tip top ! Du coup, j'apprends à me connaître. Jetais en recherche d'un nouveau dessin à realiser et je suis demandée, tiens pq pas la BD ? Merci !!!! Haha!! Super chaîne, merci 😊
Merci, 1000 mercis! Grâce à toi et Spinoza j’aborde maintenant mes dépendances avec beaucoup plus de légèreté 🤣. Je viens de finir de lire ton livre, j’ai passé un très bon moment. Keep on rocking !
Salut 👋 Je viens de découvrir ta chaîne , disons que ça complète bien la ou je suis rendu ds ma démarche de "libération" . Merci 👈 Vs êtes intelligent certes mais très sage et pondéré ds vos réflexions . C'est rafraîchissant d'entendre votre interprétation de ces grands penseurs. Une blague a ce sujet m'a tjrs fait sourire, "Ne vaut il pas mieux un con qui marche que deux penseurs assis?" 😉😊👍🏻 Merci beaucoup 🙏
Merci beaucoup je trouve que tu as tout à fait résumé ma vie ( mes parents qui me demande d'utiliser la volonté pour étudier et travailler dans des domaines qui ne me motive et moi qui veut étudier et travailler dans un autre domaine et faire des trucs que je trouve cool que pour moi où je me sens super bien à l'aise )
Merci pour cette video, c'est d'utilite publique. Je m'etais deja interessé aux travaux de Spinoza mais ce genre de video est toujours utile en tant que rappel (c'est mon desir d'etre heureux qui me guide ici haha)
Bonjour et merci pour cette vidéo 🙂 Ma copine me demandait ce que j'en pensais. Je lui ai répondu ceci, pour info: "Ce n'est pas la raison qui guide nos vies, mais nos émotions" --> Pas d'accord, car je m'efforce de faire ce qui est logique et raisonnable autant que je peux, mais je comprends l'idée. Et il est important de savoir gérer ses émotions, comme c'est expliqué, pour ensuite pouvoir raisonner de façon cohérente. Le fait que ce que nous faisons soit motivé par un désir, n'entre pas en contradiction avec le fait d'agir de façon logique. "On ne se connaît pas soi-même, donc on imite les désirs des autres", oui quand on est ado, en recherche de soi, ça arrive, mais je n'en ferais pas une généralité sur l'ensemble de l'humanité. "Nous ne pouvons pas changer qui nous sommes", ça dépend de comment on se définit. Je me définis notamment par ce que je fais, dis, ma façon de me comporter face aux situations, etc. et tout ça peut changer, donc de mon point de vue, "qui je suis" varie au cours du temps. Le moi d'aujourd'hui, héritant au réveil des souvenirs du moi d'hier mais avec parfois de nouvelles idées que n'avaient pas le moi d'hier, est donc un moi différent, toujours de mon point de vue. "Notre malheur vient d'un manque de connaissances", je suis d'accord. "Seul un désir plus fort peut remplacer un désir existant" --> OK avec les idées développées. "Regretter n'a pas de sens" --> D'accord aussi avec ces idées.
Hello ! Pour le désir, Spinoza te dirait que quand tu penses agir de façon logique et raisonnable, tu ne fais que suivre ce que tes affects et ton désir t'ordonnent. Je te prends un exemple personnel : je suis assez ordonné et minimaliste, notamment dans mon lieu de vie. J'ai beau rationaliser ça comme je veux, c'est une expression d'un sentiment profond, d'un désir d'avoir une forme de contrôle sur le monde. L'expression d'un sentiment d'anxiété, peut-être, mais que je peux rationaliser en disant que je fais l'effort d'être ordonné (ça parait plus vertueux, plus "fort de caractère"), alors qu'en fait je ne peux m'en empêcher 😉 Désir ne veut pas dire folie ou démesure. Ca veut juste dire que ce que nous faisons n'est pas guidé par notre libre arbitre, mais déterminé par des affects, des émotions qui nous tiennent, qu'on le veuille ou non. Pour le fait d'imiter les désirs des autres, je généralise et tu as raison, c'est normalement plus fort dans l'enfance et puis l'adolescence, mais on le voit encore fort à l'âge adulte, bien que ce soit, encore une fois, déguisé en décisions volontaires (ah, l'ego...). Alors qu'on fait souvent ce qu'on fait, par conformisme, par besoin d'acceptation par un groupe, etc. Et pour le fait de changer qui nous sommes, oui tu peux changer comment tu te définis. Mais le "toi" profond est ce que tu deviens au fil du temps et sur quoi tu crois avoir une prise alors que tu n'en as pas vraiment. Tout ce que tu fais, finalement, tend à te rapprocher de qui tu es profondément. Bref, c'est pas moi, c'est Spinoza, mais j'adhère globalement et comme tu le dis on peut en discuter longuement. Et si on confronte toutes ces idées, on trouvera des incohérences, des contradictions, etc. C'est pas grave ! Le but est de réfléchir et d'avoir des prises de conscience, pour mieux vivre 😉 Merci à toi pour ton comm et au plaisir !
Excellente vidéo qui donne envie de se pencher sur les œuvres de ce philosophe. Quels livres de Spinoza conseillerais-tu comme une bonne porte d'entrée de son œuvre ? Ps : j'ai acheté ton livre et je l'ai dévoré en 2 soirées. Un grand merci à toi d'avoir mis des mots sur les grands maux de notre époque.
Il y a son ouvrage central, L'Ethique, bien sûr (mais c'est quand même hardcore et pas très "détente" ; je ne l'ai d'ailleurs pas lu en entier) et les ouvrages de vulgarisation, à commencer par celui de Frédéric Lenoir (Le Miracle Spinoza). Maintenant, avec RU-vid à portée de main, si tu veux approfondir, tu peux te pencher sur Le Précepteur, qui est extrêmement clair et rigoureux et qui va en profondeur sur différents aspects de Spinoza et de plein d'autres 😉 Merci pour ton comm et ravi que le livre t'ait plu !
Salut, je viens de découvrir ta chaîne, tu fais des vidéos très intéressante ! Pourais-tu faire une autre vidéo similaire mais cette fois avec Marc Aurèle !
Oui bien vu, Spinoza est fondamental bien plus que d'autres philosophes plus connus. C'est le plaisir qui nous guide, le circuit dopaminergique de la récompense en balance avec la crainte la peur de se lancer l'action/situation en question. En fait Homme comme escargot (je viens de Bourgogne ^^) ou n'importe quel être vivant a dans son système reptilien ce circuit dopaminergique de la récompense et peut ressentir la peur (seule émotion vitale qui évite un danger). Chaque individu de toute espèce et à chaque instant, fait une estimation en fonction de ce qu'il perçoit ressent analyse de son environnement entre : le gain en plaisir * la probabilité de l'avoir vs le risque encouru * probabilité de se faire prendre, d'avoir une sanction, ou simplement l’occurrence que ce risque arrive. Bien-sûr ce sont toujours des estimations et tout le monde peut se tromper ^^ Sinon pour trouver un exemple où le désir n'aurait pas le dessus dans une décision, je dirais que l'individu doit être dans l'épanouissement de soi de la Pyramide de Maslow, donc non tributaire de rechercher l'appartenance dans un groupe ou la reconnaissance ce ses actions pour chacune d'elle (ce qui est le cas de la majorité de la population >99%), ET d'avoir un niveau de conscience (cf échelle des niveaux de conscience du Dr Hawkins) suffisamment élevé (peut-être à partir des niveaux Amour ou Joie) pour que ses actions soient motivées dans l'intérêt commun (notion d'altruisme élevé) et non dans son intérêt exit le plaisir de la réaliser, ce qui est très rare
Hello ! Pour l’exemple de l’altruisme, n’est-ce pas aussi répondre à un affect profond, celui de se “sacrifier” pour autrui parce que finalement, c’est en phase avec nos valeurs, mais au fond, des valeurs qui nous font du bien ? Dans le sens où si on agissait de façon plus égoïste, ça nous contrarierait plus qu’autre chose. Un parent qui se sacrifie pour son enfant ne le fait-il pas parce que, pour lui, le bonheur supposé de son enfant est plus important que le sien et que donc ça répond à son désir profond ? 😛
@@fautledirevite Salut ! Pour moi ça dépend de son niveau de conscience qui va faire agir l’individu soit plus dans son intérêt par désir obtenant du plaisir ou par conviction de choses qui dépassent sa personne si bien que ça ne lui procure potentiellement pas de plaisir. Et ce quelque soit la situation les valeurs défendues, me^me si c'est rare pour moi ça existe. Des réflexions intéressantes quoi qu'il en soit ;)
Je comprends l'idée, et je pense que les personnes disciplinées sont en ft les personnes pour lesquelles pouvoir se regarder dans la glace le matin et dire qu'elles font les choses bien est le désir premier tout simplement.
Il y'a des choses qui ne demandent pas de désir pour être ou pour engendrer une action, par exemple les pulsations cardiaques, globalement le fonctionnement du système nerveux autonome, le besoin de sommeil, le besoin de boire, de respirer, de manger etc, en somme la volonté, reliée à la survie d'un individu, à son libre arbitre, est bien quelque chose qui existe, à la base, en parallèle du désir, pour autant le désir nourrit la volonté, mais ce n'est pas la seule chose, la volonté est nourrit par le désir, l'envie et les besoins, donc jamais uniquement que par le désir. Tout autant de chose qu'un Astrologue digne de ce nom connaissait il y'a 300 ans et qui à notre époque à déserté totalement des esprits, à la base la philosophie présocratique est indissociable de l'Astrologie, mais de nos jours l'Astrologie est incarnée, surtout par des ignorants, se proclamant Astrologues, c'est bien dommage.
Malheureusement non, pas pour le moment. Je me suis auto-édité via Amazon et je suis donc contraint (je ne m'en plains pas, hein, je constate) de rester exclusivement chez eux, en tout cas pour le moment. Si vraiment c'est compliqué pour toi, tu peux toujours m'envoyer un mail et on s'arrangera (via la section "A propos" de la chaine).
Il suffit d'observer un enfant pour comprendre les émotions. Je me rends compte qu'il y a de la sagesse chez l'enfant. Ils sont pleinement dans le moment présent de la vie. Qu'ils soient en colère ou joyeux cela s'exprime de manière intense verbalement et physiquement. On se prend parfois trop la tête lorsqu'on devient adulte
Certes, mais pour vivre en bonne intelligence en société, on a besoin de se réfréner, d'un cadre, etc. C'est frustrant et ça nous névrose, d'où l'importance des soupapes de sécurité telles que l'expression artistique, le sport, etc. Merci Sara pour ton comm !
Je suis d'accord avec ça le fait que quand on est adulte, on pense beaucoup au passé et à l'avenir mais très peu au présent. Vous avez raison pour les enfants c'est tout le contraire.
Il y a tout de même une chose étrange ; tu ne cesses de confondre émotion et désir. Or, selon moi, ces derniers sont bien distincts. J'ose voir l'émotion comme l'état-d'âme ou ressenti mental (colère, joie, tristesse, etc) ; et le désir comme l'envie profonde et instinctive -non raisonnée donc. Le mot "passion" revêt sans problème les deux acceptions, mais amalgamer les deux me parait inapproprié. Par ailleurs, il me semble que Spinoza parle davantage "d'affects" -comme synonyme de passion lato sensu. C'est à dire de tout ce qu'on subit ; de l'extérieur (les tribulations) comme de l'intérieur (émotions, sentiments, désirs). Quoi qu'il en soit, super vidéo ; clair, concis, droit au but, et agréable à regarder
Tu as tout à fait raison, le terme utilisé par Spinoza est "affect". Je ne l'ai pas repris, pour essayer d'être le plus clair possible dans mon explication en faisant fi des termes du jargon, mais effectivement, ça peut prêter à confusion pour quelqu'un de déjà initié. Merci pour ton comm !
Pour les émotions négatives il faut s'y habituer, par exemple une dépression est similaire à un deuil mais qui dure environ 10 ans, c'est similaire à accepter qu'on aura jamais la vie qu'on souhaite et/ou qu'on ne sera jamais vraiment heureux, le cerveau finira pars s'habituer et souffrira moins, notamment en appréciant ce qu'on a déjà. En prenant des antidépresseurs on masque les souffrances psy et on est faussement heureux, alors qu'une vraie tristesse est formatrice pour le regard qu'on a sur le monde. En gros mieux vaut déprimer à 25 ans et s'y faire à 35 plutôt que d'en avoir une à 80 quand on choppe un cancer... C'est ce que dit Rafiki dans le Roi Lion, mieux vaut apprendre de la souffrance que de la fuir, car c'est de l'expérience de vie. Donc il faut se réjouir de nos malheurs puisque de toute façon on n'y peut rien, par exemple la perte d'un proche, le fait d'être laid/petit, ou d'avoir une calvitie.
Apprendre de la souffrance et ne pas la fuir, certainement, mais gare à la résignation, car la frontière est fine entre acceptation et résignation. Merci pour ton comm en tout cas !
@@fautledirevite On peut noter le cas de Hitler, qui malgré son échec aux Beaux-Arts était clairement doué en peinture, car ses toiles ont été réalisées sans formation, il a réussi à en vendre de son vivant et à gagner de l'argent avec, chose que 99% de la population ne pourrait pas faire, donc il aurait pu s'en contenter mais manque de pot pour le monde il avait un second talent d'orateur. A un moment donné l'histoire aurait pu être différente s'il avait réussi le concours, mais il aurait aussi pu rester peintre s'il n'y avait pas eu la guerre. C'est l'ambition et le refus de se résigner qui ont fait de lui un tyran, donc prudence tout de même car il est toujours possible d'atteindre des buts de façon sale dans la vie, il est même connu que certains qui réussissent trichent, comme c'est le cas des cyclistes de haut niveau ou tous ce qui implique des compétitions extrêmes, l'ambition corrompt les esprits même doués à la base, c'est ça que je veux dire...
@@truiteteam3428 ....et aujourd'hui les toiles de "derr moustachu ' se vendraient des millions de dollars et l'on se pamerait dans les salons artistiques de la 'oh mein gott ! De tonton Adolf .
@@truiteteam3428 Tout à fait, mais là aussi, on peut dire que tout est déterminé par du désir, des "affects" : d'après ce que j'ai compris, Hitler fut rongé de ressentiment après l'humiliation de l'Allemagne lors de la guerre de 14. C'est cette émotion qui engendra, détermina tout le reste. Sinon, Eric Emmanuel Schmitt a écrit un livre là-dessus ("La part de l'autre"), je l'ai lu il y a longtemps, je me souviens simplement que c'était plutôt sympa.
tout a fait! RIEN rien n'est volonté et tout est desir emotion; c'est ce qui nous meut; mais se connaitre on fait comment? Car nous sommes multiples , vides et mimetiques. Le désir est le désir de l'autre
Pour Spinoza, la clef est dans le fait de comprendre les causes de ce que nous faisons. Bien sûr, nous faisons d'abord ce que les autres font. Mais, puisque nous cherchons la joie plutôt que la tristesse, nous finirons par reproduire ce qui nous fait nous sentir bien, ce qui est en phase avec qui nous sommes. Mais tu as raison, parfois, on peut se noyer dans le mimétisme au point d'oublier pourquoi nous faisons ce que nous faisons. On est alors malheureux. D'où l'importance de comprendre les causes de nos actions. J'espère t'avoir éclairé un peu 😉
@@fautledirevite merci de votre attention bienveillante et le temps passé à me répondre..pour comprendre les causes sacré boulot mais ça fait travailler l'esprit
Motivé par un désir (envie) ou un besoin ? Probablement les deux. Nos émotions nous poussent à l'action c'est certain et l'étymologie du mot, c'est le mouvement. Van Gogh disait "N'oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies et qu'à celles-là nous y obéissons sans le savoir.”
Franchement les seules fois où j’ai senti la force de ma volonté et que j’ai agi en conséquence étaient les fois où je savais exactement de quoi j’avais envie et que cette envie dépassait tout. En revanche, quand j’ai voulu appliquer cette même volonté dans d’autres situations, et bien je n’y arrivais pas longtemps. Et je me disais pourquoi là j’y arrive pas!! Maintenant je sais: ça marche pas comme ça. Donc en fait, connais-toi toi-même c’est connais t’es désirs profonds 😮 mais … ils peuvent changer les désirs, fluctuer… on ne peut pas compter sur le désir 🤔
Tes envies, centres d'intérêt, ... peuvent évoluer, évidemment et heureusement. Mais ton "moi" profond, pas vraiment. Tu verras, si tu observes attentivement, un fil rouge, des tendances de fond qui reviennent toujours, dans ce que tu fais avec plaisir, joie. C'est comme ça que tu peux mieux te comprendre pour mieux te diriger. A mon avis !
Enfin outre le désir profond guidé par disons la passion, ou se trouve la nuance entre le besoin de sens dans ce que l’on fait ? Qu’une suite logique à ce qu’on a commencé ou encore de l’expression à soi même. Il ne peut pas y a voir des valeurs prédominantes si aucunes valeurs n’est à absolutister comme le bien et le mal. Enfin il manque encore dans le courant de l’histoire philosophique, ce besoin de combler le vide, une absurdité bien démontré de façon pessimiste par Schopenhauer :)
j'adore tes vidéos et je te souhaite beaucoup de succes avec ton livre. J'ai une petite question, est ce possible de t'envoyer de l'argent par paypal et que tu envoies le livre ? ou c'est logistiquement trop dur (ce que je comprendrais). Je ne veux faire aucun achat via amazon
c'est vrai mais cette philosophie prone l'idée de se trouver dans des chercher profondes, donc à moins d'être un gros charlatan, tu ne peux pas utiliser cette philosophie pour glander, dans la mesure ou celle ci invite l'homme a se rechercher pour se trouver, tout au long de son existence, en agissant, en explorant etc, glander c'est s'écarter de soi meme un peu plus
Bah c'est clair. Mais comme je le dis, la fainéantise ne plait à personne, au fond. Si on est honnête avec soi et qu'on compare notre joie d'exister, entre les périodes de glande prolongée et les périodes de projets stimulants, y a pas photo. Je connais bien le sujet, si je puis dire, car j'ai moi-même eu de grands passages à vide durant lesquels j'avais beau lutter, je ne trouvais pas ce qui me stimulait et je croyais finalement être un gros fainéant. Et puis la vie finit par se débloquer. De toute façon, un philosophe est un outil. Ce qui est sympa, c'est d'avoir une boite à outils qu'on ouvre de temps en temps, mais pas systématiquement 😉
En soit la volonté ne rejoint elle pas le désir, on a un désir mais c'est un désir qui nécessite des efforts, des sacrifices ou une discipline pour l'atteindre. D'après le point de vue de Spinoza, on a l'impression que tout est joué d'avance et que de toute façon on est conditionné par nos émotions. Je pense qu'il a raison sur le fait que nos émotions nous conditionne mais je pense qu'en réalité nos émotions passe par la raison et se transforme en décision ou en acte. Alors la raison aurait un rôle très important et il est indispensable de l'utiliser et de la développer. J'ai l'impression que le terme de volonté est assez flou et renvoie une idée assez "mystique" un peu sortie de nulle part, alors qu'elle pourrait être identifier et comprise au lieu de vouloir la supprimer.
Derrière le déterminisme absolu apparent, Spinoza dit qu'en comprenant ce qui motive nos actions (donc, en comprenant nos désirs), nous pouvons acquérir un pouvoir sur ces motivations. Le message central à retenir selon moi est que nous nous croyons toujours libres, parce que nous sommes conscients de nos actions, mais nous ignorons totalement ce qui motive nos actions.
Malheureusement pas, car je me suis auto-édité avec Amazon, ce qui implique que je vende exclusivement via eux pour le moment. Mais on peut toujours faire un envoi postal, si jamais c'est trop compliqué pour toi. Si tu veux, envoie-moi un mail directement (section "A propos").
Qu'est-ce que j'essaie de combler en faisant des vidéos ? Eh bien elles me permettent de formaliser ce que l'apprends, ce que je lis, mes questionnements et quelques réponses à ceux-ci. C'est un moyen d'expression, une forme d'exutoire, un partage et des échanges enrichissants 😉
Bonjour et merci A mon avis la volonte existe mais elle n'est pas maitresse. En d'autre terme, une fois le vouloir exprime il faut trouver un desir alternatif aussi voire plus puissant et l'aimer pour pouvoir avancer. Le changment de paradigme est necessaire avant toutes modifications durables d'habitude. Il ne se produit que par une prise de conscience. Se connaitre soi-meme et s'aimer ( s'accepter comme on est avec les + et les -) est effectivement la premiere etape.
4:25 personnellement je ne suis pas d'accord, tout est motivé par le désir mais la motivation existe et est dévloppé par celui ci. Le désir est la cause de la motivation, pas un quelconque contraire. Pour l'exemple du sportif je ne suis pas d'accord. Oui, le sportif est devenu musclé car il en avait le désir profond, bien plus que les autres mais le désir ne fait pas tout, tout le monde a déjà eu le désir d'être millionnaire mais peu le sont devenus. Le fait de dire que le désir est le seul acteur du monde est selon moi un peu simpliste et sert d'excuse pour dénigrer des gens qui ont fait l'effort d'accomplir leur désir. Selon moi le désir est bien la cause de tous les actes mais pas leur unique facteur. Tel le papillon qui cause tous les cyclones mais qui est loins d'en être le coupable.
L'idée n'est pas qu'on a toujours ce qu'on désire, mais que ce qu'on finit par avoir ou faire, était déterminé par un désir (ou, en d'autres termes, une émotion). Autrement dit, on a souvent tendance à croire qu'on a eu la volonté d'aller là où, en fait, le vent nous a porté. Le vent, c'est un désir profond, souvent inconscient, qui nous pousse à faire certaines choses car, compte tenu de ce que nous sommes, c'est la "meilleure" décision ou la seule possible (et ça peut être négatif, comme quelqu'un qui va suivre une carrière pour faire plaisir à ses parents : il n'en est pas moins vrai que son désir profond, celui de ne pas contrarier ses parents, était plus fort que celui de suivre "sa propre voie"). J'espère avoir un peu éclairé l'idée 🙂
@@fautledirevite je suis d'accord avec le fait que le désir cause les actes mais selon moi ce n'est pas une bonne philosophie pour être plus heureux, en effet le fait que le destin ait dicté nos vies est une bonne excuse pour se dédouaner et accuser celui ci. Cela ne pousse pas à donner le meilleur mais plutôt a accepter notre situation qui n'es pas celle qu'il nous faut. Tu dis( en utilisant Spinoza) que nos addictions sont le reflet de notre désir mais je ne suis pas du tout d'accord. La société nous fait croire que nous voulons des choses. L'important est de faire une introspection pour connaître nos vrais désirs. Cela passe par le travail sur sois. Donc selon moi cette philosophie n'est pas intéressante mais plutôt toxique car elle instaure des systèmes de destin qui ne font que rendre malheureux, le plus grand cauchemar de l'homme est de vivre une vie sur laquelle il n'a pas de contrôle.
@@Une_fourmis_dans_lunivers Oui, en fait c'est plus un outil pour, a posteriori, regarder ce qu'on a fait et ne pas se morfondre parce qu'on aurait "pu" ou "dû" faire autre chose. Fondamentalement, je suis d'accord avec ton idée de se bouger, mais je crois aussi que, souvent, on se bouge car on souffre. Si on ne souffre pas assez de ne pas se bouger, on ne le fera pas. Toi-même, tu es animé par une flamme, et te laisser aller te serait trop désagréable (et tant mieux) et c'est pour ça que tu tiens ce discours. A mon avis. Pour ce qui est de la société qui crée des désirs, certainement, mais souvent sur base de ce qui nous manque profondément (les pubs ne te vantent pas tant l'objet, mais ce que tu deviendras en possession de cet objet : apprécié socialement, plaisant aux femmes, etc). Et nous tombons (tous) dedans en surconsommant, parce que nous avons des carences à ces niveaux, et que le marketing nous fait croire qu'on peut les remplir par l'acquisition de telle ou telle chose. En se connaissant bien, on peut effectivement, comme tu le sous-entends, répondre à ces besoins sans devoir surconsommer de façon impulsive.
Donc même le stoïcismes c’est un desire de plus se laissé contrôler par nos émotions et nos émotions ne sont que désir alors au final on ne devient réellement jamais stoïque on fait juste semblant d’être moins émotif alors remplacer un désir par un autre est la solution ? Comme pour oublier une ex commencer une nouvelle relation ? Est-ce la meilleure solution ? Cela ne reviens pas à fuir quand on est incapable d’affronter un échec ? Après une rupture chercher une nouvelle relation ou aller à la salle c’est pour apporter un désir plus grand mais ne serait il pas mieux comme pour le deuil d’un proche d’accepter la douleur et juste continue à aller de l’avant ?
L'idée centrale du stoïcisme, c'est d'agir sur les choses qui sont en notre pouvoir. De comprendre ce sur quoi on a du pouvoir, et ce sur quoi on n'en a pas. Car, souvent, on se pourrit la vie à vouloir agir sur ce qui ne dépend pas de nous, ce qui nous épuise. Maintenant, il faut savoir sortir du concept et de la théorie, car on s'y perd. Ce sont des outils, mais pas des clefs magiques. Tu parlais d'intelligence et effectivement, tu es certainement quelqu'un d'intelligent, qui se pose beaucoup de questions, mais je pense que l'intelligence, c'est aussi de comprendre quand on se noie dans la théorie. L'intelligence, c'est à mon sens la capacité d'adaptation. Je t'encourage donc à vivre, un maximum, en pratique. Des gens comme toi et moi ont tendance à snober le monde réel, et à s'enfermer dans une spirale de pensées qui devient très vite toxique. Voilà ce que je peux te dire de mieux :-) Bonne chance et au plaisir de te lire !
@@fautledirevite déjà qu’on me qualifie de personne toxique pourtant je suis un chic type 😂😭🤦🏽♂️ mais merci au moins je sais que la solution n’est pas de prendre le contrôle du monde mais d’apprendre à vivre dans ce monde désolé de t’épuiser avec tout ça mais c’est pas tout temps que j’ai cette chance d’écouter quelqu’un qui est passé par toutes c’est question existentielles et essaye d’apporter une vision plus claire pour nous et nous permettre de devenir des meilleurs versions. si un jour tu as la tête dans les chaussettes mêmes avec ma petite expérience ou juste pour une vision externe ou le point de vue d’un fan ce sera un plaisir
Tu ne m’épuises pas du tout, je voulais simplement dire qu’on se perd très vite dans un flot de pensées stériles, et que le réel remet bien souvent ça en ordre. Encore une fois, j’ai aussi cette tendance, donc j’essaie d’y mettre une limite. Merci pour tes compliments et au plaisir !
@@mikval8678 Oui, car le gentil garçon est souvent un manipulateur. J'essaierai d'en faire une vidéo, je pense que ça peut éclairer pas mal de gens ;-) Au plaisir !
Je suis en pleine quête de trouver ce désir profond mais plus je le cherche et plus j'ai l'impression de souffrir.. J'ai l'impression que je suis le seul à n'avoir rien compris à la vie
2 choses : 1) Plus tu cours après, plus ça te paraitra s’éloigner. C’est comme l'obsession d’être heureux : se dire tout le temps “je veux être heureux, je veux être heureux”, finit par faire tourner toutes tes pensées autour du fait que, pour le moment, tu n’es pas heureux. 2) Le désir dont Spinoza parle, c’est les émotions, les “affects”. Tu es actuellement animé par des affects anxieux qui te poussent à chercher désespérément une clef. Voilà c’est tout, y a pas à chercher autre chose ou plus loin. Il dit juste que c’est l’émotion qui guide tout. A partir de là, concrètement, mon conseil perso : essaie de voir si tu as une vie équillibrée en termes de relations sociales, activité physique, projet ou loisirs qui te motivent, et autonomie pro/financière. Si non, essaie de porter tom attention et d’agir sur les carences que tu trouves dans ces 4 domaines. Bonne chance !
N'oublions pas quand même que le rock n rolls Nietzche a peter un boulon a la fin... je crois qu' il a mal gérer quelque chose justement, pour le reste n'oublions pas aussi que quand nous parlons, encore plus quand on parle des autres, on parle que de nous même, on s en rend pas compte car c est inconscient..... et nous sommes tout sauf libre, assujetti a la vie inconsciente, l'intériorité, qui passe transformer au conscient, et soumis a la réalité extérieur, qui elle est determiner en fonction de nos representations issus de notre histoire familiale ect...c est chiant je sais .... je dis cela car en voyant un crane sur le divan avec un livre au titre libre.... ca me fait penser justement a la division du sujet humain, enfin tout ca c est selon moi bien sur, je peut me trompez mais l'expérience, la mienne, me montre que non... bonne continuation
On est assujettis à notre inconscient et aux évènements extérieurs certes, d'où l'importance cruciale de comprendre pourquoi nous agissons comme nous agissons. Spinoza lui-même, disait que nous nous croyions libres parce que nous étions conscients de nos actions, mais ignorions pourtant tout de ce qui motive ces actions. Pour mon livre, c'est justement le sujet : nous croyons être libres ou vouloir être libres, mais la liberté telle que nous la concevons nous fait souvent plus de mal que de bien, car nous ne savons pas qui nous sommes, ce que nous aimons, voulons, et tombons donc dans tous les pièges qui nous sont tendus. Mais je crois qu'il est possible d'atteindre une véritable forme de liberté. La suite dans le livre 😉 Merci à toi.
@@fautledirevite Oui tout a fait, il est possible de travailler cela, mais pour moi, il est vain de croire de le faire seul, la traverser de l'inconscient est longue et très dur, c est pour cela que Michel Onfray ne comprend pas que ce n est pas dans les livres que cela s apprend, cela est du conscient, la vie inconsciente a rien a voir, mais dans le saut en chute libre avec un autre experimenter qui a fait le saut lui même, sinon c est de la folie, le parachute c est pas dans les livres, oui la théorie c est pas mal quand même pour réfléchir je dit pas, c est pour cela que personne veut y allez en analyse, l'inconscient c est l'enfer on en a pas idées, mais c est possible, Nietzche a perdu la tête justement car il s est frotter a des choses avec sa raison oui, mais sans les vivres, les traverser inconsciemment je veux dire, et si on fait ca on peut bruler c est clair
Pour Spinoza, elle n'existe pas. Elle est simplement une apparence. Comme il le dit, nous croyons avoir de la volonté car nous sommes conscients de nos actions... mais nous ignorons les émotions qui motivent ces actions. En d'autres mots, quelqu'un qui semble avoir de la volonté pour faire quelque chose, est simplement quelqu'un qui est motivé par quelque chose de fort, le poussant à faire cette chose. J'adhère totalement, et je n'ai pas trouvé de faille à ce raisonnement.
Oui, c'est la volonté qui motive de se lever le matin, le sens, le but donne cette volonté qui est comme focaliser vers un cap : le paradis, le surhumain, ... Spinoza se trompe, Nietzsche a raison.
Faire des expériences de toutes sortes, ne pas hésiter à tester différentes choses professionnellement, prendre des risques (mesurés, mais des risques quand même), quitter un groupe d'amis si on sent qu'il nous tire vers le bas, même si ça implique de se retrouver un peu plus seul quelque temps... Bref, prêter attention à ne pas trop chérir notre petit confort, qui peut vite devenir un cercueil en velours. Et nous faire passer à côté de la vie.
Tu dis que nous aimons ce que les autres aimes et que cela nuit à savoir ce qu'on aime vraiment. Je trouve cela un peu mauvais car on peut "aimer" ce que font les autres (surtout avec un groupe) pour passer du temps et construire des relations + forte. J'ai l'impression que le point de vue est trop individuel et que ça peut être mauvais.
C'est une question d'équilibre. Etre totalement conforme aux autres pour se faire accepter, nous fait nous oublier nous-même, tout comme être totalement indifférent et détaché des autres nous rend asocial. Encore une fois, c'est un outil pour s'orienter dans le monde, pas un modèle rigide qu'on plaque 😉
Concurrencer la raison et le désir n'a pas de sens de mon point de vue. La raison est au service du désir. Elle est là pour l' apprivoiser, le guider, le contrôler
J'ai aussi envie de le croire, et c'était la croyance philosophique depuis toujours, qui commença à changer doucement avec Spinoza, de ce que j'en ai compris. Mais encore une fois, on n'est pas là pour donner des réponses péremptoires, plus pour se questionner 😉
Pourquoi est-ce que la fainéantise serait forcément mal ? Pourquoi est-ce que être bon c'est forcément être productif et contribuer au monde ? Ça me semble un peu arbitraire et infusé de la logique capitaliste/libérale/méritocratique tout ça ! (je réagis à la conclusion à 14:00 environ)
Un ami m'a fait la même remarque que toi : je lui ai répondu que, par fainéantise, j'entends la passivité subie. Celle qui nous pèse, qui nous pousse à rester chez nous en survêtements ou en slip devant la télé. Celle dont on souffre et qui fait souffrir notre entourage. Je ne confonds pas ça avec le fait de ne rien faire temporairement, parce qu'on l'a choisi. Le fait de ralentir, pour se reposer, se recentrer, prendre du temps pour soi, etc. Je suis bien d'accord sur le caractère toxique de l'injonction à la productivité dont tu parles, c'était d'ailleurs +- le sujet de ma toute première vidéo ("Le bonheur"). J'espère que c'est plus clair pour toi 😉
@@fautledirevite C'est bien plus clair en effet, merci :) Et justement, ayant regardé toutes tes vidéos, généralement solides et bien argumentées, j'était un peu surpris de cet argument simpliste ! Il est un peu tard pour modifier la vidéo, mais je pense qu'il aurait été utile de définir plus clairement ce que tu entends pas "fainéantise" dans ce contexte. Je remarque que souvent, dans les contextes écolo/militants dans lesquels j'évolue, on a de gros problèmes parce qu'on ne prends pas le temps de définir ce dont on parle et/ou parce qu'on colle un peu vite une étiquette sur ce que l'autre nous à dit, ou sur la personne elle-même... étiquette elle-même mal définie d'ailleurs... Bref
C’est clair pour les étiquettes et le “c’est d’ja bon” ! Tu pointes le manque de rigueur qui, souvent, mène à la confusion et au malentendu. Et effectivement, j’ai parfois le défaut de me précipiter un peu et de prendre certaines choses pour acquises, au détriment de la rigueur (faut bien reconnaitre ses faiblesses, quand elles ressortent). Donc je te remercie car tu me rends service en me le faisant remarquer ! Au plaisir, Quentin.
@@fautledirevite Un rappel utile pour toi comme pour moi ! Je pense qu'on est un peu tous pareil à ce niveau là... On est chacun bien à l'aise avec nos idées personnelles, on les connait trop bien, on vit avec tous les jours, elles nous semblent simples et évidentes parce qu'elles émanent de notre "édifice mental" qui est cohérent, construit au fil des années... Et du coup quand ces idées quittent le confort silencieux de nos neurones pour aller s'incarner dans une phrase qu'on offre à nos congénères, on ne prends souvent pas assez de précautions parc qu'on ne voit même pas le problème ou l'ambiguïté, on manque alors de pédagogie, et c'est là que les problèmes apparaissent ! Mais finalement, peut-être qu'en se rappelant pourquoi on parle, pour partager nos idées et nos connaissances, pour progresser et faire progresser, alors peut-être qu'on arriverai à être plus pédagogue ?
Peut-être. En tout cas, tu pointes quelque chose d’essentiel : on est souvent convaincus par nos croyances, au point où on en oublie qu’elles sont des croyances. Ca fait partie de la fameuse identité, cette vision de nous-mêmes, cette construction qu’on veut inébranlable, car elle nous rassure. Le souci étant que ça implique d’arrêter de penser et d’imposer aux autres une vision du monde souvent arbitraire. Bref, échange très intéressant qui nous rappelle l’importance, non pas de la précaution permanente, mais de l’ouverture au fait qu’on peut avoir tort, ou simplement avoir le nez dans le guidon sans s’en rendre compte.
Quand tu dis au début "excommunié" tu aurais pu expliquer que c'est du Judaïsme quand même. Parce que dans l'inconscient collectif les gens vont entendre "du Christianisme". Sinon super vidéo.