"Comment inscrire le passé de l'Islam dans son histoire" par Jacqueline Chabbi 

Origine de l’Islam - en résumé: (1) Il n’y a plus de polythéisme en Arabie depuis le début du Ve siècle, et tout le Proche Orient est chrétien avec une importante minorité juive à Najran et une aristocratie zoroastrienne en Perse sassanide. Les Perses et les Arabes du royaume des Lakhmides, assujettis à l’Empire perse, et ceux d’Arabie son chrétiens nestoriens. Les Égyptiens et les Arabes du royaume des Ghassanides, assujettis à l’Empire byzantin, sont chrétiens monophysites. (2) Les armées d’Héraclius, Empereur byzantin, annihilent les armées Perses sassanides en Arménie en 622 et à Ninive en 627, et le roi perse Khosro II s’enfuit à Ctéciphon où il est assassiné par le clergé zoroastrien. C’est à partir de cette période que les communautés arabes commencent à s’administrer elles-mêmes. (3) Muawiya, le premier calife des Omeyyades, en tant que chrétien, fait de Damas sa capitale, et respecte une tradition arabe monophysite selon laquelle il devient le protecteur des lieux saints, à savoir le sanctuaire de Damas, la tombe de Jean le Baptiste et sa cathédrale. (4) Alors que la popularité de Muawiya est en plein déclin, suite à ses défaites devant Constantinople et le renouement d’un tribut à l’Empire byzantin, un mouvement est né visant à rassembler les chrétiens de tout l’Empire arabe. Ce mouvement, dirigé par l’Émir ‘Abd al-Malik, veut donner à toute la région une théologie chrétienne qui pourrait être acceptée tant par les Arabes que par les Perses, et ainsi faire contrepoids au christianisme orthodoxe de l’Empire byzantin. Il propose une redéfinition de la mission de Jésus, qu’il soit défini comme le « Serviteur de Dieu » ou « Abd Allâh » en arabe, et qu'il soit compris comme Mohammed ou « l’élu/le choisi ». L’idée de Jésus comme Serviteur de Dieu avait déjà été proposée par Arius au début du IVe siècle. (5) ‘Abd al-Malik renverse Muawiya en l’an 60 de l’ère arabe (679/680) et estime que l’effort militaire doit être accompagné d’une consolidation interne par la mise sur pied d’une Église arabe à l’image de l’Église impériale perse et suivant l'exemple de l'Église nestorienne perse et du rôle qu'elle a joué dans les dernières années de la dynastie sassanide. Pour se consacrer entièrement à sa tâche, il renouvelle le traité de paix avec Constantinople, accepte de lui payer un tribut considérablement augmenté et de partager les revenus provenant de Chypre, d’Arménie et du Caucase ibérique (Georgie). Son but est d'unifier l'Empire sous la bannière de la devise « mohammed », c'est-à-dire le loué/l'élu parlant de Jésus-Christ. Ne voulant pas être en reste, il fait informer l'empereur byzantin, Constantin IV, par l'intermédiaire du patriarche d'Antioche, Macaire, qu'il a l'intention de participer à la définition de la nature du Christ. Comme Héraclius qui a produit une Ecthèse - une lettre formulant le credo de l'Église - en 638 prônant le monothélisme, il entre en scène en produisant sa propre Ecthèse, et en 72 de l'ère arabe (691/692) il la fait inscrire dans le sanctuaire qu'il a fait construire à Jérusalem, appelé le "Dôme du Rocher" ou Qubbat al-Sakhra en arabe. L’inscription est dédiée aux gens du Livre, c’est-à-dire à toutes les dénominations juives et chrétiennes. (6) Sous la dynastie des Abbasside, la capitale de l'Empire arabe s'installe à Bagdad. Craignant pour sa sécurité et celle de sa famille, Abu Jafar al-Mansur, le deuxième calife abbasside, fait construire la ville ronde, également appelée ville de la paix, au sud de Bagdad - entre 767 et 772. La ville de Bagdad devient rapidement la plaque tournante du grand commerce et est la première ville à atteindre le million d’habitants. Au début du IXe siècle, des Maisons de la Sagesse apparaissent dans l'enceinte, abritant des bibliothèques, des centres de traduction et des lieux de rencontre. La plus ancienne de ces maisons, particulièrement active, est la bibliothèque personnelle du calife Hâroun ar-Rachîd, ouverte aux savants en 831/832 sous le règne de son fils, al-Ma’mun. Comme Babylone sous le règne de Nabuchodonosor II au VIe siècle avant notre ère et Alexandrie sous le règne des Ptolémées du IVe au Ier siècle avant notre ère, Bagdad attire tous les intellectuels du monde civilisé et adeptes des grandes religions de l’époque. (7) En tant que chef religieux des croyants arabes (Imam) et porte-parole de Dieu (Khalîfat Allâh), al-Ma'mun doit créer une tradition affirmant son autorité, à la fois civile et religieuse, indépendante des autres croyances, que l'on ne pourra pas discerner venant de la tradition chrétienne. Son père, Hâroun al-Râchîd, travaillait déjà sur la fondation arabe, assumant la fonction de seigneur du « haram », lieux sacrés interdits aux infidèles. L'épouse de son père, Zubayda, a fait améliorer la route de Bagdad à Médine pour promouvoir le pèlerinage vers ce nouveau lieu sacré. Médine remplace les lieux sacrés précédemment visités de Damas et Jérusalem. (8) À l'instar d'Alexandre le Grand mais dans le sens opposé, al-Ma'mun part pour l'ouest, entouré de ses savants et philosophes. Son voyage le conduisit de la Mésopotamie à Harran, ville où, selon la Bible, en quittant la ville d'Ur en direction de Canaan, le patriarche Abraham et sa famille s'établirent. Selon le Coran, trois communautés, appartenant au peuple du Livre, y vivaient: « les juifs, les sabéens, les nazaréens ». Les Sabéens avaient l'habitude d'aller dans les grottes pour méditer. Cette pratique est reprise par la tradition islamique, selon laquelle le prophète Mahomet reçoit ses révélations dans une grotte. Lors de sa visite à Damas, il visite les ruines du complexe marwanide, lieu de prière, et lit l'inscription « Et notre prophète est Mohammed ». Il y voit la confirmation de sa propre vision, que Mahomet est le prophète des Arabes. En 86 de l'ère arabe (705/706), au temps d'Abd al-Malik, elle voulait dire que « Notre prophète est le loué/l’élu » en parlant de Jésus-Christ. Il s'arrête en Egypte où il peut voir de ses propres yeux la grandeur qu'était ce pays dont parle la Bible, et en particulier le Nil où l'enfant Moïse a été déposé et récupéré par la fille de Pharaon. Comme Abraham, à la fin de son voyage, al-Ma’mun visite le Dôme du Rocher. Il y fit faire des travaux, et remplace le nom d'Abd al-Malîk par le sien, mais sans en changer la date de construction, réalisée près d'un siècle et demi plus tôt. Il voit dans l’inscription du Dôme du Rocher, « Mohammed fils d’Abd Allâh », une autre confirmation de sa vision. Son voyage sur la route d'Abraham confirme sa conviction que Mohammed est le nom du prophète des Arabes. De retour à Bagdad, il reprend la tradition des Arabes syriens: leur langue et leur histoire théologique sont intégrées dans la synthèse des idées sur « l’Arabe » et le « Prophète des Arabes ». (9) C’est en 217/218 de l'ère arabe (832/833) que l'arabisation de la religion judéo-chrétienne de l'Empire arabe commence. Il ouvre les portes de son Académie de Bagdad à tous les grands esprits de l'époque: astronomes, mathématiciens, physiciens, penseurs, érudits, philosophes, traducteurs, de toutes nationalités et de toutes allégeances religieuses (chrétiens, juifs, hindous, bouddhistes). Comme à Alexandrie, treize siècles plus tôt, où tout ce qui avait été écrit auparavant était traduit en grec, l'Académie al-Ma'mun traduit à son tour en arabe toutes les œuvres du passé et de l'époque, en particulier les oeuvres grecques. (10) Le mot Coran, dans sa version musulmane, signifie « récitation »; il signifiait, dans sa version chrétienne, avant 832/833, le « lectionnaire ». Pour les musulmans, le mot Mohammed signifie le prophète des Arabes, le dernier prophète envoyé par Dieu (Allah); il signifiait pour les Arabes chrétiens « le loué/l’élu » en parlant de Jésus-Christ. Le mot Islam signifie aujourd'hui « soumission à Dieu (Allah) »; il signifiait à l'ère chrétienne « en accord avec » les Écritures.

Merci Madame Chabbi pour tous vos efforts, grâce à vous on commence à comprendre beaucoup de choses dans l'histoire de l'islam.

Si on veut être dans la raison à l’écart de la raison affective qui inclut la foi et le dogme on a droit de se poser la question suivante: pourquoi Dieu a créé le judaisme,le christianisme et puis l’islam ? Sachant que l’islam se dit la dernière religion, je peux déduire les 2 précédentes religions monothéistes étaient des essais. Le judaisme et le christianisme étaient alors des brouillnos pour arriver a la copie dernière et définive.

Pour voir claire, nous devons écouter avec le mental et pas avec l'émotionnel car l'émotion fait intervenir des forces inconsciente.

Que pensent les musulmans de Jésus? Les musulmans respectent et révèrent Jésus (que la paix soit sur lui). Ils le considèrent comme l'un des plus importants messagers que Dieu a envoyé à l'humanité. Le Coran confirme sa naissance miraculeuse (d'une vierge), et un chapitre du Coran est intitulé "Maryam" (Marie). Le Coran décrit la naissance de Jésus comme suit:  (Rappelle-toi) quand les Anges dirent: "Ô Marie, voilà que Dieu t'annonce une parole de Sa part: son nom sera le Messie Jésus, fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés de Dieu. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr, et il sera du nombre des gens de bien". Elle dit: "Seigneur! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée?". "C'est ainsi!", dit-Il. Dieu crée ce qu'Il veut. Quand il décide d'une chose, Il lui dit seulement "Sois", et elle est aussitôt.  (Coran, 3:45-47) Jésus est né de façon miraculeuse sur l'ordre de Dieu, tout comme Adam, à qui Dieu avait insufflé la vie sans qu'il n'ait eu de père. Dieu a dit:  Pour Dieu, Jésus est comme Adam qu'Il créa de poussière, puis Il lui dit: "Sois"; et il fut.  (Coran, 3:59) Durant sa mission prophétique, Jésus a accompli plusieurs miracles. Dieu nous révèle que Jésus a dit:  "En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans; et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons...”  (Coran, 3:49) Les musulmans croient que Jésus n'a pas été crucifié. Ses ennemis avaient l'intention de le crucifier, mais Dieu l'a sauvé et l'a élevé vers Lui. Et l'apparence physique de Jésus fut donnée à un autre homme. Alors les ennemis de Jésus s'emparèrent de cet homme et le crucifièrent, croyant ainsi crucifier Jésus. Dieu a dit:  ...Ils dirent: "Nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le messager de Dieu"... Or, ils ne l'ont ni tué ni crucifié, mais son apparence fut donnée à un autre homme (et ils tuèrent cet homme)...  (Coran, 4:157) Ni Mohammed  ni Jésus ne vinrent pour apporter des changements à la doctrine de base selon laquelle on ne doit croire qu'en un seul Dieu, doctrine qui fut prêchée par d'autres prophètes avant eux; il vinrent plutôt pour la confirmer et la renouveler.

Comment les musulmans traitent-ils les personnes âgées? Dans le monde islamique, il est rare de trouver des hospices de vieillards. L'effort requis pour prendre soin de ses parents au moment le plus difficile de leur vie est considéré comme un honneur et une bénédiction, et aussi comme une occasion de grandir spirituellement. En islam, il n'est pas suffisant de seulement prier pour nos parents; nous devons aussi agir envers eux avec une compassion illimitée, en nous rappelant que lorsque nous étions petits et faibles, ils nous ont préférés à eux-mêmes. Les mères sont particulièrement honorées. Quand les parents musulmans atteignent un âge avancé, ils sont traités avec compassion, gentillesse et désintéressement. En islam, servir ses parents est le deuxième devoir en importance après la prière, et c'est leur droit de l'exiger. Il est considéré comme méprisable de manifester de l'irritation envers les personnes âgées lorsque, sans que ce soit leur faute, elles deviennent difficiles. Dieu a dit:  Et ton Seigneur a décrété: "N'adorez que Lui; et marquez de la bonté envers les père et mère: si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point: "Fi!" et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l'aile de l'humilité, et dis: "Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde puisqu'ils m'ont élevé lorsque j'étais tout petit".  (Coran, 17:23-24)

Remise en cause radicale chapeau a

Le niveau global des commentaires est si affligeant que j'en reste ébahi. Outre une syntaxe approximative et une orthographe exécrable, le fond même est révélateur de l'incapacité absolue des musulmans incultes à sortir des ténèbres où la méconnaissance le dispute à la plus crasse sottise. Quant à ces anathèmes vengeurs, mieux vaut en rire. Dieu est l'invention des hommes, projection de leurs peurs et de leurs névroses. Dieu ? Une atroce illusion, une prison, un carcan. Mais l'histoire des religions est passionnante. Merci à cette chercheuse. Elle en sait plus que tous ces commentateurs navrants d'inculture. Un conseil : vous voulez vraiment être lus et compris ? Alors apprenez à écrire. Lisez beaucoup. Élargissez le champ réduit de votre regard. Au fond, cultivez-vous et devenez libres...

Bonjour. Monsieur le présentateur de la conférence, vous avez tenté à 2 reprises d'empêcher madame Chabbi de mentionner la deuxième insulte que le coran destine à Mahomet, vous lui avez coupé la parole de nombreuses fois, par crainte du politiquement incorrect !? Si vous vouliez un conteur des "Milles et une nuits" c'est André Miquel qui fallait inviter, pas une anthropologue remarquable. La moindre des corrections aurait été de vous munir de son livre " Les 3 piliers de l'islam".

Votre commentaire sur le coran me rappelle mes cours de poésie en littérature américaine sur la théorie littéraire du pragmatisme, des poèmes de Robert Frost,

Merci , très belle conférence , dommage que que l'animateur coupe et donc perturbe la conférencière aussi souvent !

Merci Mme chabbi , je voudrais comprendre comment sa ce fait qu'il ya énormément d'intectuels qui se comvertisent a l'islam .

metre l'histoire comme une évidence une réalité scientifique

Quel est le statut de la femme en islam? L'islam perçoit la femme, qu'elle soit célibataire ou mariée, comme un être indépendant qui a le droit de  disposer de ses biens et de ses revenus sans avoir à en rendre compte à qui que soit (que ce soit son père, son mari, ou quelqu'un d'autre). Elle a le droit d'acheter et de vendre, de donner des cadeaux et de donner en charité, et elle dépense de son argent comme bon lui semble. Lors du mariage, l'épouse reçoit, de la part de son mari, une dot dont elle dispose à sa guise, et elle garde son nom de famille plutôt que de prendre celui de son mari. L'islam encourage le mari à bien traiter sa femme, car le prophète Mohammed  a dit: {Les meilleurs d'entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes.}1 Les mères, en islam, sont traitées avec beaucoup d'égard. L'islam recommande de les traiter de la meilleure façon qui soit. Un homme vint voir le prophète Mohammed  et lui demanda: "Ô messager de Dieu, quelle est la personne qui mérite le plus que je lui tienne compagnie?" Le prophète  répondit: {Ta mère.} L'homme dit: "Et qui encore?" Le prophète  dit: {Ta mère.} L'homme demanda encore: "Et qui d'autre?" Le prophète  dit: {Ta mère.} L'homme demanda de nouveau: "Et qui encore?" Le prophète  dit: {Ton père.}2

Les esprits vivent toujours en Tribus... Al Ahzab. 💯🌜🖤🌛💜

Bonjour. Vous êtes passionnante, Madame Chabbi, comme toujours. Cela dit, quand un auditeur dans la salle dit que le coran ne mentionne pas l'interdiction de l'alcool mais de l'ivresse et que l' obligation du voile n'y figure même pas ; vous acquiescez, alors qu'il se trompe ! Pourquoi, vous qui connaissez le coran, l' avez vous suivi dans son erreur ou son mensonge ? Merci.

L'intelligence et l'audace au service du savoir. Felicitations Madame la "Sorciere" qui fait sourciller ceux qui veulent nous empecher de penser!

Je veux bien que Mme Jacqueline chabbi nous parle du morale du Prophète Muhammad avant la révélation et de lui attribuer le message divin, et pourquoi Khadija a demandé à épouser Muhammad ?

Il est soûlant l'hôte de la conférence. Il n'arrête pas de charger politiquement les propos de Jacqueline Chabbi. Ca commence par "nos amis musulmans", d'entrée de jeu les musulmans ne sont pas inclus dans ce "nous" alors qu'il me semble bien que l'évènement se tient dans un lieu public séculier. Par la suite il dit de Jacqueline Chabbi qu'elle est la première personne à entrer en terre d'islam avant l'islam, alors que non y avait les Arabes et là, je viens d'interrompre l'écoute avec son commentaire sur le blasphème en mode "on ne peut plus rien dire".

LA VIE... CE DOUX RÊVE TROMPEUR... Généralement, lorsqu'on rêve pendant notre sommeil, on est plongés dans une sorte de monde où rien n'est réel. On peut rêver qu'on est riche, qu'on est président de la république, ou encore même qu'on est victime d'un accident etc, il suffit d'ouvrir les yeux, pour retourner à la réalité, et comprendre que ce n'était qu'un simple rêve. Selon le prophète Muhammad (Pbsl), la vie en elle-même, est comparable à un rêve, car nous sommes tous plongés dans un profond sommeil, et c'est la mort qui sonne le réveil. Sauf que dans ce rêve que nous vivons en étant éveillés, on est responsable de tous nos faits et gestes. Alors en quoi est-ce comparable à un rêve ? Tout simplement parce que, si durant notre sommeil il suffit d'ouvrir les yeux pour se réveiller et donc mettre fin à un rêve, dans la vie aussi, on a beau posséder les belles choses comme l'argent, la famille, les maisons, ou profiter des voyages, des vacances etc, il suffit que la mort touche l'être humain, pour qu'il perde absolument tout. Il se retrouvera donc dans un monde de l'au-delà, où la seule chose qu'il possède réellement, ce sont ses œuvres. Il n'aura donc ni argent, ni amis, ni familles, rien de toutes ces choses qui le rendaient heureux et fière sur la terre. Telle une personne qui rêve d'être riche et se retrouve avec les mains vides en ouvrant les yeux, l'être humain dont la mort ferme les yeux, les ouvrira dans la tombe pour là aussi, se retrouver les mains vides, s'il n'avait rien devancé comme actes pour son futur. Ceci dit, comme le dit le Coran, cette vie d'ici-bas, n'est que jouissance temporaire. Ne ne la laissons donc pas nous tromper avec ses mirages. Ces mirages parmi lesquels il y'a la fortune, les maisons, les amis, la famille, et toutes ces choses auxquelles l'être humain consacre sa vie. N'oubliez jamais que votre principal raison d'être venu dans ce monde, c'est l'adoration d'Allah. Alors ne faîtes pas de vos projets mondains une priorité au point de laisser Satan vous faire oublier qu'un jour, vous serez obligés de tout quitter. Battons-nous pour réussir dans ce monde, c'est notre droit, mais battons nous surtout pour sauver notre peau dans l'au-delà, c'est un devoir auquel l'être humain ne doit absolument pas faillir... sinon... il sera perdu... à tout jamais 😔 Qu'Allah nous pardonne avant de nous rappeler à Lui. Amine ❤️ -Ahmad

Cette vidéo est très intéressante, madame Chaabi m'a aidé à ouvrir les yeux et je l'en remercie. En revanche, les ricanements sont de trop. Cela peut être contre-productif car les musulmans peuvent avoir l'impression d'être moqués.

madame fait la synthèse de c'est propos a partire des sources

Lordque vous dites que sa tribut l'a fichu dehors c'est un terme historique scientifique ou anthropologique que vous utiliser ? Vous qui repeter qu'il faut faire attention au mot. Ceci dit c'est bien que vous rendez compte de vos recherche et des scientifiques et des historiens vous apporterons la contradiction

ru-vid.com/video/%D0%B2%D0%B8%D0%B4%D0%B5%D0%BE-jvHne5WZOyM.html pour voir un autre éclairage avec les mise à jour des travaux actuels

Vraiment satisfait de ce que cette dame nous a présenté sur des sujets de connaissances historiques , ....

Très bonne analyse juste et honnête

D apres certains savons moralistes sages et médecins que les excitations les plus folles ivre viennent à 100 ans !!!

des sources historiques aussi diverses devrai pas nous andhuirent dans la confusion

pour qu'une ou plusieurs trébues païenne s'établit aux tourde se cite il faut qui est de l'eau une évidence un mode de survie bien sur soi être caravaniers donc commerçant ou des bergers badouen en même temps une cité autour du baiîte la caba donc une société céedantaire qui 'c est construi qui pratique un culte qui est elle hajd d'après les chroniques il y avait 360 idole autour de la cabaa

entropologiquement une société à vécu sur se cite géographique et climatique extrêmement arride comme l'atteste beaucoup d'études scientifiques

Merci Mme de la profondeur et de la clarté de votre réflexion

Les trois piliers de Mme Jacqueline Chabbi fait référence au lien bribal entre les hommes, alors que les cinq piliers de l'Islam fixent le lien entre l'homme et son créateur éternel. Fès, Royaume du Maroc

Magistral et objectif L'approche anthropologique du Professeure Jacquelines Chabbi est pertinente 👍👏

la dialèctique des logos ,culture donc les mots pour creè de la pensè l'histoire traditionel témoigne que lislame comme foie aussi religion monothéistes d 'enpire le mithe et les fables on un rolle Dans tout ca mouhamed arcoune a une approche antropolgieque linguistique et même dans la pensè hislamique tres èlaboreè le choc culturelle cevilisationelle de l'époque quand on en a nombre de corpus écrit par les huridie musulmans ARABOPHONE souvents

Le peuple hébreux est aussi tribal a l origine. Mais les relations sont plus fraternelle que les arabes j ai l impression. Très grande prestation. Un apport fondamental pour mieux comprendre l histoire de ce livre et de cette religion.

شيوخ الاسلام المصريين يكرهون حاملين الشابي قبل وفاتها..لأنها كانت أنقذهم بقوة ولها جراة سريعة تتكلم على الاسلام والمسلمين بصراحة..الاسلام واضح وبعض المتطرفين في الدين غير واضحين التفاح والكذب والتبلعيط في السلفية الوهابية..دكتورة تعرفهم جيدا

« Quand vous avez des allusions coraniques, ça il faut le prendre au sérieux…» Sources : Une révélation ? un coup de chaud ? « Muhammad est né sans père c’est à dire qu’il était orphelin…» Source : Le Coran « Dans une tribu si on à pas son père on est mal barré… » Source : Son expérience ? son intuition ? « On nous raconte ça ce n’est pas dans le Coran, qu’il aurait été épousé par une femme plus Plus âgée que lui… » Sources : Hadith Et on peut continuer ce jeu longtemps tout au long de la vidéo. Sans être méprisant pour son travail Jacqueline Chabbi ne dit rien d’exceptionnelle sur l’histoire de l’Islam et pour cause. Beaucoup de propos similaire ont déjà été dites sur le terrain dans lequel elle nous amène (universitaires d’Harvard et d’autres plus anciens). Elle n’est pas différente d’autres intellectuelles qui travaille sur l’histoire de l’Islam. Toutes les connaissances de L’Islam sur l’islam ont été apportés par les musulmans eux-mêmes. On à que ça pour travailler et même quand vous faites de l’archéologie ou de l’anthropologie vous devez vous appuyer sur des vestiges écrits par des musulmans ou des gens qui ont côtoyés les musulmans. Madame Chabbi fait comme si elle partait d’un hypothétique point 0 qui serait la société tribale en Arabie dont elle seul a le secret mais on est obligé de mettre la tête dans le Coran et parfois les hadiths pour produire un raisonnement sur l’Islam. L’objectivité n’existe pas dans la religion, si vous lisez le Coran comme un croyant vous n’êtes pas objectif mais le livre prend une ligne de compréhension. Si vous le lisez comme un profane le coran perd le sens pour lequel il est écrit. Vous lui retiré sa substance et vous faites à votre tour de l’idéologie. Elle est intéressante à écouter mais des intellectuelles comme elle ou mieux qu’elles on en a à la pelle aussi bien en occident qu’en orient.

Que dit l'islam à propos du terrorisme? L'islam, qui est une religion de miséricorde, ne permet pas le terrorisme. Dans le Coran, Dieu a dit:  Dieu ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Dieu aime les équitables.  (Coran, 60:8) Le prophète Mohammed  interdisait aux soldats de tuer des femmes et des enfants,1 et il leur conseillait: {... Ne trahissez pas, ne soyez pas excessifs, ne tuez pas un nouveau-né.}2 Et il a aussi dit: {Quiconque a tué une personne qui avait fait un pacte (de non-agression) avec les musulmans ne sentira pas l'odeur du Paradis, même si son parfum peut être senti à une distance équivalant à quarante ans.}3 Le prophète Mohammed  a aussi interdit de punir les gens par le feu.4 Une fois, il a classé le meurtre comme deuxième péché majeur5, et il a même averti les gens que: {Les premiers cas à être jugés entre les gens au Jour du Jugement seront les cas d'effusions de sang.6}7 Les musulmans sont même encouragés à être bons envers les animaux et il leur est interdit de leur faire du mal. Une fois, le prophète Mohammed  a raconté: {Une femme a été punie pour avoir emprisonné un chat jusqu'à ce qu'il meure. À cause de cela, elle a été condamnée à l'Enfer. Elle l'avait emprisonné sans lui donner à manger ni à boire, et sans le libérer pour qu'il puisse manger les insectes de la terre.}8 Il a aussi raconté qu'un homme ayant donné à boire à un chien assoiffé, Dieu lui pardonna ses péchés pour cette action. On demanda au prophète : "Ô messager de Dieu, sommes-nous récompensés pour le bien que nous faisons aux animaux?" Il répondit: {Pour toute créature vivante, il y a une récompense à qui leur fait du bien.}9 Par ailleurs, lorsque les musulmans tuent un animal pour se nourrir, ils doivent le faire de la façon qui cause le moins de frayeur et de douleur possible. Le prophète Mohammed  a dit: {Lorsque vous égorgez un animal, faites-le de la meilleure façon. Vous devez bien aiguiser votre couteau afin de faire souffrir l'animal le moins possible.}10 À la lumière de ces textes et d'autres textes islamiques, le fait de provoquer la terreur dans les coeurs de civils sans défense, la destruction massive d'édifices et de propriétés, le bombardement et la mutilation d'hommes, de femmes et d'enfants innocents sont tous des actes interdits et détestables aux yeux de l'islam et des musulmans. Les musulmans pratiquent une religion basée sur la paix, la miséricorde et le pardon, et la vaste majorité d'entre eux n'ont rien à voir avec les violents événements que certains associent aux musulmans. Si un musulman commettait un acte de terrorisme, il serait coupable d'avoir violé les lois de l'islam

historiquement ça été un lieux ou coexister multitude de croyances idolâtres

parler de la mek comme un lieux excentré donc un lieux prdue dans le 🏜 désére ce la n'empêche en aucun cas qu il soi un lieux eyon sa propre histoire ça culture

Bravo Mma CHABBI. Vous êtes la meilleure. Votre travail est remarquable. Vous déconstruisez grâce à la science historique, quelques mythes islamiques tel que mahomet lui-même, le coran etc.. Vous apportez la vérité scientifique aux musulmans trop bercés par leur histoire sacré et romancé par des théologiens et savants religieux. Un grand bravo !

les rouaje d un systeme de gouvernence et dinfluence

Il y a vraiment un manque de connaissance de la langue arabes. Que ce soit au niveau de la prononciation et de la sémantique. Avec des raccourcis enfantin… mais ça peut marcher avec des gens qui ne sont pas instruits sur le sujet

Une femme quand elle est vieille et a des carence elle dit et fait n importe quoi et comment !!!

Je vous remercie pour vos explications, je vous en courage Mme Chabbi à faire passé vos messages, votre savoir beaucoup on mis à mal la religion

Donne les numéros des versets

faire une synthèse dèvlopè une idée d'avance perçu comme un domaine du sacré donc vous l'appler du fantasmatique

un esprit de réflexion et de critique

IL N' Y A DE DIEU QU'ALLAH ET MOHAMMED EST SON PROPHÈTE

le passé de l'islam pour l'histoire

Oeuvres de Philosophie LA PHÉNOMÉNOLOGIE DE L’ESPRIT (HEGEL) La Phénoménologie de l’Esprit, ou l’aventure de la conscience La Phénoménologie de l’Esprit de Hegel, publiée en 1807, est fondée sur une intuition philosophique précieuse : la conscience n’est pas une institution achevée, elle se construit, se transforme pour devenir autre qu’elle-même. A partir de cette intuition, Hegel retrace l’épopée de la conscience au travers de ses différents stades, l’évolution de la conscience, depuis la conscience sensible jusqu’à l’esprit absolu. La Phénoménologie de l’Esprit est ainsi l’histoire de la conscience dans le monde vécu. La philosophie de Hegel est une phénoménologie dans la mesure où il s’intéresse au monde tel qu’il apparaît pour une conscience, depuis la conscience naïve jusque la raison. Cette science des phénomènes vise à dégager l’essence des choses du monde. Dans un geste vertigineux, Hegel, qui commence à écrire cet essai à vingt-sept ans, tente de décrire et de définir toutes les dimensions de l’expérience humaine : la connaissance, la perception, la conscience et la subjectivité, l’interaction sociale, la culture, l’histoire, la morale et la religion. A travers La Phénoménologie, il formera un système philosophique clos, qui ambitionne de couvrir l’ensemble de l’existence humaine, de répondre à toutes les questions sur l’homme, le monde et Dieu. La difficulté de ce livre réside dans sa langue, ardue, puisque Hegel a dû créer une nouvelle terminologie pour échapper à la sémantique idéaliste utilisée par Kant. La méthode développée par Hegel sera celle de la dialectique, qui consiste à penser les contradictions et à les dépasser via une nouvelle phase, celle de la synthèse. Cette méthode dialectique sera décisive dans l’histoire de la philosophie et influencera Husserl, Sartre et surtout Marx, qui pensera l’histoire économique et sociale à l’aune de la dialectique hégélienne. La Phénoménologie de l’Esprit est structurée en deux moments : - l’approche a-historique : les aventures de la conscience et le passage à la conscience de soi (chapitres 1 à 5) - l’approche historique : la réalisation de la raison, au travers l’esprit, la religion et le savoir absolu (chapitres 6 à 8 ). Pour plus de détails, voir l’article sur l’histoire chez Hegel. Phénoménologie de l’Esprit, chapitres 1 à 3: La Conscience Hegel tente de cerner la nature et les conditions de la connaissance humaine dans ces trois premiers chapitres. Il affirme que l’esprit ne semble pas comprendre les objets du monde, en accord avec Kant, pour qui la connaissance n’est pas la connaissance des “choses en soi”. Alors que Kant a une vision individualiste de la connaissance, Hegel pose une composante collective pour la connaissance. En fait, selon Hegel, une tension existe entre l’acte individuel de connaître et l’universalité des concepts liée à cet acte. L’acte individuel désigne un premier moment, celui de la certitude sensible, désigne la tentative de l’esprit pour saisir la nature d’une chose. Cette impulsion se heurte à l’exigence de concepts universels, autrement dit que des personnes différentes puissent comprendre ces concepts. Cette exigence conduit au deuxième mode de conscience, la perception. Avec la perception, la conscience, dans sa recherche de la certitude, fait appel à des catégories de pensée et une langue communes. La conscience est toujours tiré dans deux directions différentes. Nos sens nous renseignent sur le monde, et les catégories donnent un sens au monde. L’inadéquation entre les sens et les catégories crée un sentiment d’incertitude, de frustration qui conduit au scepticisme, c’est-à-dire à la suspension du jugement. La conscience se place donc dans un processus d’apprentissage, qui est le troisième et le plus élevé mode de la conscience. Phénoménologie de l’Esprit, chapitre 4: La Conscience de Soi Hegel déplace son analyse de la conscience en général vers la conscience de soi. Dans la lignée des idéalistes, Hegel postule que la conscience des objets implique nécessairement une certaine conscience de soi, autrement une séparation entre le sujet et l’objet perçu. Mais Hegel va plus loin et affirme que les sujets sont aussi des objets pour d’autres sujets. La conscience de soi est donc la prise de conscience d’un autre de la conscience de soi. Pour le dire autrement, on devient conscient de soi-même à travers les yeux d’un autre. C’est la fameuse lutte pour la reconnaissance. Altérité et pure conscience de soi s’opposent dans une “lutte à mort” pour la reconnaissance. Voir l’article sur la dialectique du maître et de l’esclave Phénoménologie de l’Esprit, chapitres 5 à 8 : Esprit et Savoir Absolu A la fin du chapitre 4, Hegel décrit la «conscience malheureuse», résultat de la négation du monde et de la conscience religieuse, elle-même produit de la peur de la mort. La religion, selon Hegel, est souvent vue comme refuge à l’échec de la reconnaissance du sujet par autrui : en se tournant vers un être transcendant (Dieu), on peut prendre le confort dans un être qui existe uniquement en soi, plutôt que dans une lutte pour la reconnaissance entre les êtres. Ce virage vers un être transcendant résulte de la tentative initiale de la conscience de saisir la nature de l’objet. Comme Kant, Hegel pense que la raison conduit la conscience pour adapter à des phénomènes particuliers des catégories universelles. Toutefois, ce processus n’est pas lisse et comporte toujours un élément d’incertitude et d’imprécision, puisque les objets existent dans une gamme de de variations telles qu’il est difficile de les faire correspondre à des catégories universelles. Ainsi, dans la mesure où la conscience est orientée vers les catégories stables de la pensée, il est aussi conscient d’un ensemble de normes régissant la façon dont les phénomènes se conformer à ces catégories. Ces normes, ou lois de la pensée, ne résident ni dans les objets, ni dans l’esprit, mais dans une troisième dimension, dans le “tout social organisé”. Pour chacun, la conscience de soi appartient à la conscience de soi collective. Les lois de la pensée, de la morale et les conventions appartiennent à la vie sociale. Cet ensemble de lois régissant la conscience collective, Hegel le nomme « Esprit ». . L’Esprit est le lieu de l’ordre éthique, des lois et des coutumes. Les individus interprètent et agissent selon les lois et coutumes de manière individuelle, mais ils le font dans le respect de cet esprit communautaire. La vie éthique a deux manifestations. Tout d’abord, elle est le fondement des actions des individus. Deuxièmement, elle s’extériorise dans ce qu’on appelle la culture et la civilisation. Ces deux moments de l’esprit éthique, ou vie éthique, sont en tension l’un avec l’autre. Les Lumières, par exemple, s’exprime par l’individualisme, mais dans sa forme la plus extrême, l’individualisme se traduit par le despotisme et le terrorisme politique. La prochaine étape dans le développement de la conscience est la religion. La religion est essentiellement un esprit collectif conscient de lui-même, et comme tel il reflète l’expression d’une culture donnée de la vie éthique et l’équilibre entre individuel et collectif. Hegel décrit différentes phases dans le développement de la religion, dont les reflets sont : l’art, le mythe et le drame. Mais la religion n’est pas le stade suprême de la conscience. Cette sphère est réservée pour le Savoir absolu. C’est dans le savoir absolu que l’esprit devient conscient de ses limites et cherche à corriger ses contradictions et ses insuffisances pour passer à un niveau supérieur de compréhension. Le Savoir Absolu est l’engagement conscient et critique avec la réalité. Il est le point de vue de la science et le point de départ de l’investigation philosophique. Conclusion sur la Phénoménologie de l’Esprit : A l’issue de cette épopée, Hegel a forgé une science de la conscience, lui permettant de passer du stade de l’enfance (la conscience sensible) à l’âge adulte (la conscience de soi). La conscience parvient au savoir absolu lorsqu’elle sait qu’elle sait, lorsqu’elle pense son temps et son monde et qu’elle agit sur eux au lieu de les subir. Au fond, chez Hegel, la conscience est complète lorsqu’elle atteint le stade philosophique. Citations extraites de la phénoménologie de l’esprit : Puisqu’il est nécessaire que chacune des deux consciences de soi, qui s’oppose l’une à l’autre, s’efforce de se manifester et de s’affirmer, devant l’autre et pour l’autre, comme un être-pour-soi absolu, par là même celle qui a préféré la vie à la liberté et qui se révèle impuissante à faire, par elle même et pour assurer son indépendance, abstraction de sa réalité sensible présente, entre ainsi dans le rapport de servitude Chacun tend à la mort de l’autre Car si la connaissance est l’instrument pour s’emparer de l’essence absolue, il vient de suite à l’esprit que l’application d’un instrument à une chose ne la laisse pas comme elle est pour soi, mais introduit en elle une transformation et une altération.

La Thora, la Bible et le Coran...Rashad Khalifa a tout dit, révélation du code mathématique 19, preuve incontestable de la parole de Dieu dans tous les livres saints...Vérifier tout ce qu'on vous dit, étudier, méditer...ne pas suivre comme des moutons...ou s'égarer....

Bonjour Madame et merci. J'ai une question à vous poser. Jésus quand il vient sur la terre il connait sa mission, quand est-il de Muhammad? D'ou vient qu'il commence à changer les règles de vie de sa tribut qui le conduira jusqu'a créé Allah, le Dieu unique de l'Islam. Une autre question, vous faites souvent au coran, de quoi parlez vous, d'un livre, d'une connaissance, quelle est sa nature et d'où provient-il? Merci pour vos réponses.

lavenire de l'islam au nouvelle generations

Elle Jacqueline seulement , elle veux que sa hanche soit oourue humide son seul rêve venu caché derrière elle !!!

Quel terrible audio

que pense Mme Chabbi des manuscrits de Sanaa découverts en 1972 et contenant le Coran

s attaquer aux origines des mots et des idées ou expressions c etait l habitude des juifs puis les chrétiens puis les egares musulmans , !!!!

1-Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. 2-Louange à Allah, Seigneur de l'univers. 3-Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, 4-Maître du Jour de la rétribution. 5-C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours. 6-Guide-nous dans le droit chemin, 7-Le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés. Sourate Al Fatiha 1er sourate du coran. S'il vous plaît , assurez-vous bien qu'elle parte de ça !!!!!!! Car je vois bien qu'elle Est égaré.

Question donnee en titre: "Comment inscrire le passé de l'Islam dans son histoire"??? Reponse plus que necessaire: en arretant de raconter des histoires!!! Parce que l'Islam dogmatique et ritualistique tel qu'il est pratique par la grande majorite des Musulmans d'aujourd'hui n'a plus grand chose a voir avec le Texte du Coran. L'Islam actuel propose "5 piliers" quand le Coran n'en cite aucun et meme si on veut a tout prix garder les "piliers", on ne retrouve pas les memes dans le Coran! - Les 5 piliers de l'Islam traditionnaliste (actuel) auquel madame chabbi se refere: 1) La shahada, 2) La priere rituelle physique, 3) Le ramadan, 4) L'aumone legale et 5) Le Hajj ritualistique a la Mecque. - Les 5 fondements de la foi islamique tels que cites dans le Coran: 1) Croire en un Dieu unique (= une seule humanite = tous les etres humains sont egaux en droits); 2) Croire au dernier Message de Dieu, le Coran (et le Coran seulement, sans les Boukharis & Co.) 3) Accepter tous les Prophetes du Dieu unique, de Nouh AS (Noe) a Mouhammad SAWS, (tous les Prophetes ont promu le meme Message = l'Islam = Un Dieu unique + Faire le Bien); 4) La croyance aux "anges" (Malaikat = forces de la natures assujetties aux Lois Divines = l'univers est soumis aux lois divines immuables: Les Lois de Dieu ne changent jamais = elles jettent les bases de la recherche scientifique); et et et..... 5) Le Jour Dernier (Il y aura bien une Justice Divine a la fin de l'Histoire...histoire de bien departager l'ensemble de l'humanite entre ceux qui ont respecte les Lois Divines et ceux qui les ont foulees au pied, entre ceux qui ont "pollue" le reste de l'humanite et ceux qui l'ont faite progresser. Le Coran dit "Lla Yastawou!" = le deux ne se valent pas, faire le mal et faire le bien c'est pas la meme chose... Raconter des histoires sur l'Islam c'est pas bien madame chabbi. Vos histoires empruntent davantage a l'espistemologie des sciences boukhariques qu'islamiques. C'est bien ca, elles renvoient plus a Boukhari qu'au Coran. www.retouraucoran.com

alors que en fait avanceè qe des hypothesis

J'aimerai bien connaître tes sponsors et voir ton compte en banque.

Elle Jacqueline est à la course , à la recherche des bonbons des vieillards !!!! afinscque vieux juifs et et katholigues la donne vie souffle d esprit sur la joue afin de revivre puis les fesses puis les bonbons aux lits les nuits !!

mohamed a fait tué une poétesse qui lui avait adressé des vers insultants.

autenp plus un lieux de culte

excellent merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii

L'islam est un dérivé du non Salam (Paix) qui est parmi les non calificatif de Dieu (ALLAH).

Bonjour, Pour reprendre sa phrase à la 43° minute : "quand on est historien On ne fait que des hypothèses on énonce pas des vérités de révélées ni des vérités donnés à croire. On pose des hypothèses et si quelqu'un contredit vos hypothèses avec des arguments Historique eh ben on dit je me suis trompé". Moi je suis musulman, ma référence c'est la Révélation Coranique et à aucun moment Allah ne se trompe et dans Son livre il y a tout les arguments nécessaires qui un jour je lui souhaite contredira ses hypothèses pour la guider dans Sa Lumière.

D'où vient les arabes ? L'histoire du monde arabe ne s'arrête pas à l'Islam, mais monte aux Pharaons, aux Sumeriens, aux Pheniciens, et puis la chasse des Romains avec l'arrivée de l'Islam. Toute l'histoire du monde arabe est liée et très facile a lire, contrairement à celle de l'Europe qui est inventée sans aucun lien historique. Cela ne va pas être accepté par les 'intellectuels' en Europe car ils lisent l'histoire du monde arabe par leurs lunettes et melangent entre civilisation arabe et islam comme religion. Cette islamologie ( que quelqu'uns ont nommé 'science' ! ), et ces islamologues sont payés pour semer la zizanie et raconter leurs fantasmes qui font lire. Ces islamogues doivent lire Jacque Berque et les penseurs arabes pour comprendre le monde arabe.

Mme vous raconter n'importe l'islam existé depuis Abram le prophète Mohamed c'est le Coran et le Coran c'est la suite de l'évangile alors la vous êtes en dor de l'estoire

ض

confrèrie soufisme, mystysisme

Iblis n est pas un ange c est un djinn

Vous devriez encore approfondir votre connaissance en langue arabe

Cette dame met le poisson dans le miel..

L'histoire de l'islam est le passé, le présent et le futur, il est parti pour s'installer dans le temps et d'hérité de la terre entière.

Analyse subjective.

Vous etes tres loin de la vérité madame

Oui, bien argumenté!! De plus être une agrégée d'arabe, anthropologue....cela donne du factuel. Bravo Vous savez, c'est comme beaucoup de faits d'époque dans le monde.

C'est qui le clown qui parle ? introduction de madame chabbi ridicule et intervention a coté de la plaque !

J'avais la même folle au bistrot près de chez moi. Que de mal pour déconstruire l'islam.

Beaucoup d'erreurs ; il ne suffit pas d'être professeur d'arabe pour étudier le Coran. Mon prof d’anglais ne m'a jamais appris l'histoire de l’Angleterre. Les Arabes ne sont jamais "sortis" d'Arabie, puisque l'"Arabie" ça n'existe pas dans l'Antiquité tardive. Les Arabes sont en Palestine-Syrie depuis le 5e s. et en Irak avant J.C. Ces gens sont tous chrétiens mais sans texte biblique en arabe.

SALAM. MOHEMED PAIX ET SALUE SUR LUI EST UNE GUIDANCE COMME JESUS COMME MOISE COMME IBRAHIM. J'AIMERAI BIEN VOIR QUELQU'UN QUI GUIDE SA PETITE FAMILE (FOYER) COMME MOHAMED A GUIDER LES MUSULMANS GRASSE A ALLAH

Lorsque la maman de Mary (Mariam la mère Jésus) tomba enceinte, elle invoqua Dieu pour que ça soit un garçon. Malgré que c'était une femme très pieuse, Âllah lui donna exactement le contraire de ce qu'elle voulait. Elle accoucha d'une fille qu'elle appella Maryam. Mais comme Âllah ne fait rien par Hasard, il fit de cette Maryam, une personne dont l'histoire allait marquer le monde jusqu'à la fin des temps. D'abord cette Maryam allait accouche d'un fils (Jésus), sans jamais avoir eu de rapport avec un homme, une première dans l'histoire. Et ce fils à son tour, allait marquer le monde en étant un Miracle même de la puissance divine. À savoir, ce fils parla de vive voix comme un adulte, alors qu'il était bébé, du jamais vu pour les gens de cette époque. Puis il devint un prophète qui opérait de très grands miracles, allant jusqu'à réveiller les morts (par la permission d'Allah). La mère de Mary ne voulait qu'un fils, mais Âllah lui donna une fille, à travers laquelle il allait faire connaître leur famille et dont l'histoire sera racontée jusqu'à la fin du monde. Moralité : Ne vous découragez pas lorsqu'Allah vous prive d'une chose à laquelle vous tenez énormément. Parfois tu veux te marier avec une personne, mais Âllah t'en empêche parce qu'il te réserve une personne bien meilleure. Parfois il t'évite un boulot auquel tu tiens, parce qu'il te réserve un travail bien meilleur. Parfois il t'évite un voyage auquel tu tiens, parce qu'il sait que ce voyage causera ta perte (détruira ta foi, brisera tes liens familiaux, ou te causera de grands malheurs comme en voit souvent chez certains de nos parents qui partent à l'aventure). Confiez votre sort à Dieu, et réfugiez vous dans la prière et les invocations. Âllah votre Seigneur, sait mieux, qu'est ce qui est meilleur pour vous, et Il vous donnera cela exactement au moment qu'il jugera nécessaire. Qu'Allah nous accorde la sagesse. Amine ❤️ -Ahmad

On est face a un vrai cas de révisionnisme ! Un festival de contre vérités .Pourtant elle a l'air tellement gentil tata Jaqueline

c'est dommage madame avec toutes vos connaissances vous essayez de faire plaisir a un clown si vous avez bien étudié l'arabe vous savez bien au fond de vous méme qu'aucun humain ne peut écrire le coran tout mon respect madame

Rien ne vaut l'explication des savants pour comprendre et non une historienne, On vient 14siècle après la révélation ça vient nous raconter des histoires. Aberrant 1% de vrai 99% d'inventions. ALLAH est le plus grand et Mohammed est son Prophète Messager alayhi salat wa salem.

Une femme qui veut pas accepter la veriter Comme les juive non pas accepter Jesu. Le coran et venu corige tout les monsenge Ce lui qui ne veut pas croire a ce que je dis. Tres simple lire le coran et juge vous meme

Vous parlez d'Islam et de son prophète mais, vous ne savez même pas le nom du prophète qui est Mohammed et non cet inconnu que vous citez à sa place et, le coran n'est pas a approcher tel un livre d'histoire mais, c'est la parole de Dieu a l'humanité et, comme vous avez l'esprit critique, vous ne pourrez jamais le comprendre !

Chabbi tu es là bien venue en israel lllmerci pour ton travail anti musulman ll

Iblis c’est pas un ange n’importe quoi elle a tous faux là la pauvre 👎👎👎

Tu n'as aucue idee de ce tu dis c'est tres facile de mentir a des gents qui n'ont aucune information sur l 'histoire de l'islam ni du profete mohamed des fausses explications je me demande une femme comme toi pourquoi dit des monssonges tu n'as pas honte .je demande a tout le monde de ne pas croire a cette menteuse et qu'il aille chercher les vrais information sur l'islam dans les livres de l'histoire

Oeuvres de Philosophie LA PHÉNOMÉNOLOGIE DE L’ESPRIT (HEGEL) La Phénoménologie de l’Esprit, ou l’aventure de la conscience La Phénoménologie de l’Esprit de Hegel, publiée en 1807, est fondée sur une intuition philosophique précieuse : la conscience n’est pas une institution achevée, elle se construit, se transforme pour devenir autre qu’elle-même. A partir de cette intuition, Hegel retrace l’épopée de la conscience au travers de ses différents stades, l’évolution de la conscience, depuis la conscience sensible jusqu’à l’esprit absolu. La Phénoménologie de l’Esprit est ainsi l’histoire de la conscience dans le monde vécu. La philosophie de Hegel est une phénoménologie dans la mesure où il s’intéresse au monde tel qu’il apparaît pour une conscience, depuis la conscience naïve jusque la raison. Cette science des phénomènes vise à dégager l’essence des choses du monde. Dans un geste vertigineux, Hegel, qui commence à écrire cet essai à vingt-sept ans, tente de décrire et de définir toutes les dimensions de l’expérience humaine : la connaissance, la perception, la conscience et la subjectivité, l’interaction sociale, la culture, l’histoire, la morale et la religion. A travers La Phénoménologie, il formera un système philosophique clos, qui ambitionne de couvrir l’ensemble de l’existence humaine, de répondre à toutes les questions sur l’homme, le monde et Dieu. La difficulté de ce livre réside dans sa langue, ardue, puisque Hegel a dû créer une nouvelle terminologie pour échapper à la sémantique idéaliste utilisée par Kant. La méthode développée par Hegel sera celle de la dialectique, qui consiste à penser les contradictions et à les dépasser via une nouvelle phase, celle de la synthèse. Cette méthode dialectique sera décisive dans l’histoire de la philosophie et influencera Husserl, Sartre et surtout Marx, qui pensera l’histoire économique et sociale à l’aune de la dialectique hégélienne. La Phénoménologie de l’Esprit est structurée en deux moments : - l’approche a-historique : les aventures de la conscience et le passage à la conscience de soi (chapitres 1 à 5) - l’approche historique : la réalisation de la raison, au travers l’esprit, la religion et le savoir absolu (chapitres 6 à 8 ). Pour plus de détails, voir l’article sur l’histoire chez Hegel. Phénoménologie de l’Esprit, chapitres 1 à 3: La Conscience Hegel tente de cerner la nature et les conditions de la connaissance humaine dans ces trois premiers chapitres. Il affirme que l’esprit ne semble pas comprendre les objets du monde, en accord avec Kant, pour qui la connaissance n’est pas la connaissance des “choses en soi”. Alors que Kant a une vision individualiste de la connaissance, Hegel pose une composante collective pour la connaissance. En fait, selon Hegel, une tension existe entre l’acte individuel de connaître et l’universalité des concepts liée à cet acte. L’acte individuel désigne un premier moment, celui de la certitude sensible, désigne la tentative de l’esprit pour saisir la nature d’une chose. Cette impulsion se heurte à l’exigence de concepts universels, autrement dit que des personnes différentes puissent comprendre ces concepts. Cette exigence conduit au deuxième mode de conscience, la perception. Avec la perception, la conscience, dans sa recherche de la certitude, fait appel à des catégories de pensée et une langue communes. La conscience est toujours tiré dans deux directions différentes. Nos sens nous renseignent sur le monde, et les catégories donnent un sens au monde. L’inadéquation entre les sens et les catégories crée un sentiment d’incertitude, de frustration qui conduit au scepticisme, c’est-à-dire à la suspension du jugement. La conscience se place donc dans un processus d’apprentissage, qui est le troisième et le plus élevé mode de la conscience. Phénoménologie de l’Esprit, chapitre 4: La Conscience de Soi Hegel déplace son analyse de la conscience en général vers la conscience de soi. Dans la lignée des idéalistes, Hegel postule que la conscience des objets implique nécessairement une certaine conscience de soi, autrement une séparation entre le sujet et l’objet perçu. Mais Hegel va plus loin et affirme que les sujets sont aussi des objets pour d’autres sujets. La conscience de soi est donc la prise de conscience d’un autre de la conscience de soi. Pour le dire autrement, on devient conscient de soi-même à travers les yeux d’un autre. C’est la fameuse lutte pour la reconnaissance. Altérité et pure conscience de soi s’opposent dans une “lutte à mort” pour la reconnaissance. Voir l’article sur la dialectique du maître et de l’esclave Phénoménologie de l’Esprit, chapitres 5 à 8 : Esprit et Savoir Absolu A la fin du chapitre 4, Hegel décrit la «conscience malheureuse», résultat de la négation du monde et de la conscience religieuse, elle-même produit de la peur de la mort. La religion, selon Hegel, est souvent vue comme refuge à l’échec de la reconnaissance du sujet par autrui : en se tournant vers un être transcendant (Dieu), on peut prendre le confort dans un être qui existe uniquement en soi, plutôt que dans une lutte pour la reconnaissance entre les êtres. Ce virage vers un être transcendant résulte de la tentative initiale de la conscience de saisir la nature de l’objet. Comme Kant, Hegel pense que la raison conduit la conscience pour adapter à des phénomènes particuliers des catégories universelles. Toutefois, ce processus n’est pas lisse et comporte toujours un élément d’incertitude et d’imprécision, puisque les objets existent dans une gamme de de variations telles qu’il est difficile de les faire correspondre à des catégories universelles. Ainsi, dans la mesure où la conscience est orientée vers les catégories stables de la pensée, il est aussi conscient d’un ensemble de normes régissant la façon dont les phénomènes se conformer à ces catégories. Ces normes, ou lois de la pensée, ne résident ni dans les objets, ni dans l’esprit, mais dans une troisième dimension, dans le “tout social organisé”. Pour chacun, la conscience de soi appartient à la conscience de soi collective. Les lois de la pensée, de la morale et les conventions appartiennent à la vie sociale. Cet ensemble de lois régissant la conscience collective, Hegel le nomme « Esprit ». . L’Esprit est le lieu de l’ordre éthique, des lois et des coutumes. Les individus interprètent et agissent selon les lois et coutumes de manière individuelle, mais ils le font dans le respect de cet esprit communautaire. La vie éthique a deux manifestations. Tout d’abord, elle est le fondement des actions des individus. Deuxièmement, elle s’extériorise dans ce qu’on appelle la culture et la civilisation. Ces deux moments de l’esprit éthique, ou vie éthique, sont en tension l’un avec l’autre. Les Lumières, par exemple, s’exprime par l’individualisme, mais dans sa forme la plus extrême, l’individualisme se traduit par le despotisme et le terrorisme politique. La prochaine étape dans le développement de la conscience est la religion. La religion est essentiellement un esprit collectif conscient de lui-même, et comme tel il reflète l’expression d’une culture donnée de la vie éthique et l’équilibre entre individuel et collectif. Hegel décrit différentes phases dans le développement de la religion, dont les reflets sont : l’art, le mythe et le drame. Mais la religion n’est pas le stade suprême de la conscience. Cette sphère est réservée pour le Savoir absolu. C’est dans le savoir absolu que l’esprit devient conscient de ses limites et cherche à corriger ses contradictions et ses insuffisances pour passer à un niveau supérieur de compréhension. Le Savoir Absolu est l’engagement conscient et critique avec la réalité. Il est le point de vue de la science et le point de départ de l’investigation philosophique. Conclusion sur la Phénoménologie de l’Esprit : A l’issue de cette épopée, Hegel a forgé une science de la conscience, lui permettant de passer du stade de l’enfance (la conscience sensible) à l’âge adulte (la conscience de soi). La conscience parvient au savoir absolu lorsqu’elle sait qu’elle sait, lorsqu’elle pense son temps et son monde et qu’elle agit sur eux au lieu de les subir. Au fond, chez Hegel, la conscience est complète lorsqu’elle atteint le stade philosophique. Citations extraites de la phénoménologie de l’esprit : Puisqu’il est nécessaire que chacune des deux consciences de soi, qui s’oppose l’une à l’autre, s’efforce de se manifester et de s’affirmer, devant l’autre et pour l’autre, comme un être-pour-soi absolu, par là même celle qui a préféré la vie à la liberté et qui se révèle impuissante à faire, par elle même et pour assurer son indépendance, abstraction de sa réalité sensible présente, entre ainsi dans le rapport de servitude Chacun tend à la mort de l’autre Car si la connaissance est l’instrument pour s’emparer de l’essence absolue, il vient de suite à l’esprit que l’application d’un instrument à une chose ne la laisse pas comme elle est pour soi, mais introduit en elle une transformation et une altération.