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Impossible de nier que le chant est une forme vitale de louange. Beaucoup de passages des Écritures (en particulier des Psaumes) le confirment. Ils font, non seulement, un lien direct entre le chant et la louange, mais évoquent aussi souvent, et pratiquement dans le même souffle, les dimensions verticale et horizontale de la louange, de l'adoration et de l’affirmation de notre foi. Considérons, par exemple, les quatre premiers versets du Psaume 96 :
Chantez en l'honneur de l’Éternel un cantique nouveau, chantez en l'honneur de l’Éternel, habitants de toute la terre!
Chantez en l'honneur de l’Éternel, bénissez son nom ; annoncez de jour en jour son salut.
Racontez sa gloire parmi les nations, ses merveilles parmi tous les peuples !
Oui, l’Éternel est grand et digne de recevoir toute louange ; il est redoutable, plus que tous les dieux.
Bien que la louange ne soit pas réductible au chant, le but de ce psaume parmi d'autres ne peut pas être plus clair. Nous chantons au Seigneur, bénissant son nom, et nous chantons au sujet du Seigneur, déclarant sa gloire. Et, bien sûr, nous faisons souvent (sinon toujours) les deux à la fois. Car même lorsque nos chants s'adressent aux autres et parlent du Seigneur, Il est présent pour recevoir sa louange. Il est très souvent commandé dans l’Écriture de chanter les louanges de Dieu, ce qui en souligne l'importance (par exemple, Exode 15.21 ; Psaume 147.1,7 ; 149.1,5 ; Sophonie 3.14 ; Zacharie 2.10 ; Jacques 5.13). Certes, la plupart de ces exhortations se trouvent dans l'Ancien Testament, en particulier dans les Psaumes. Mais étant donné que l'apôtre Paul exhorte les chrétiens à chanter les psaumes (Éphésiens 5.19 ; Colossiens 3.16), il apparaît clairement que ces ordres sont toujours pertinents aujourd'hui.
De telles exhortations sont nécessaires, parce qu'une louange sincère ne naît pas toujours facilement. En fait, des forces diverses s'opposent à nous (célestes et terrestres, externes et internes) et cherchent à nous empêcher de rendre à Dieu la louange qui lui revient de droit. Cette louange devrait lui être rendue en toutes circonstances. Non seulement par notre vie, mais aussi par nos lèvres. Non seulement en paroles, mais aussi par les chants. Donc, à moins d'être attentifs à ce danger, il est fort possible de priver Dieu de sa louange, peut-être parce que nous avons peur d'avoir l'air d'être fous ou que nous craignons ce que les gens pourraient penser de nous, ou de notre voix. Si nous sommes gouvernés par de telles craintes, nous aurons tendance à “nous la jouer cool”, à museler notre gratitude, à freiner notre enthousiasme, et (peut-être) à chanter sans même prendre conscience des paroles que nous prononçons.
Bien sûr, l'antidote n'est pas d'ignorer ceux qui nous entourent, ni d'être indifférents à ce qu’ils vivent. En effet, c'est la volonté de Dieu que nous nous préoccupions des autres et que nous nous efforcions de ne lui rendre hommage que d'une manière qui leur soit également profitable (1 Corinthiens 14.19). Mais le souci du chrétien pour son prochain est à des années lumières d'une crainte servile de l'homme - une peur qui, en fin de compte, est idolâtre et égoïste, et qui n'est ni respectueuse de Dieu ni tournée vers les autres. Donc, étant donné que le dessein de Dieu est que nous Le louions “de tout notre cœur” (Psaume 9.1 ; 86.12 ; 111.1 ; 138.1 ; Éphésiens 5.19), il est impératif que nous rappelions régulièrement, tant personnellement que publiquement, que Dieu mérite vraiment notre louange (Psaume 7.17 ; 18.3 ; 147.1), qu'il l’exige (par exemple Psaume 47), et qu'il la désire.
12 сен 2024