Je seconde. Pas d'accord, ou en tout cas très peu et à de rares moments, avec vos intervenants, j'ai pourtant appris et apprécié. Merci pour votre travail et longue vie à l'émission.
A 6:30, en physique cela se traduit par ce qu'on appelle un champ à divergence nulle ( Div(Nous) = 0 ) . C'est ce que l'on retrouve par exemple dans le champ de la force de gravitation. Badiou est un génie !!!!!!
merci Badiou pour le rappel au principe de réalité à propos des retournements idéologiques de pestes que favorisent les pensées de type analogique agglutinant coagulant...
Vers 1:08:00, cela m'a fait penser à un algorithme utilisé en intelligence artificielle, appelé : "apprentissage par renforcement". A l'image de l'enfant qui expérimente la chute à vélo avant de pouvoir assimiler l'équilibre et ne plus jamais l'oublier de toute sa vie.
Vers 59:00, de la complexité qu'engendre la description. En astronomie, vouloir décrire le mouvement de la Terre autour du Soleil, c'est facile, mais vouloir y ajouter la Lune, rend la description complexe voir impossible, c'est le problème des 3 corps. Par contre on peut toujours se donner une équation différentielle et calculer les positions aux temps suivants. J'ai l'impression que c'est comme cela que Badiou envisage la politique.
Vers 21:00, comment ne pas avoir en tête la table des catégories de Kant où à la quantité, il dit que la totalité n'est rien d'autre que la pluralité considérée comme unité ? En algèbre linéaire, un système fermé, comme une base, est bien défini : Il faut que la somme de ces termes soit égale à 1 ou encore qu'une chose puisse se décomposer sur chacun de ses éléments (ou axes) sans qu'il n'y ait de perte d'information. Mais là Badiou dit que c'est utopique, qu'une base est toujours ouverte. On ne peut trouver une base parfaitement adéquate à un groupe. Et c'est là que Badiou abandonne l'idée de base issue de l'algèbre linéaire, pour le concept de processus où la variable temps joue un rôle si important. En physique, il y a un domaine qui s'occupe d'étudier le comportement des systèmes dynamiques. La non-linéarité entre en jeu, elle ajoute un couplage entre les termes qui apporte du mélange, il n'y a plus unicité d'une base comme dans une approche linéaire. Il faut regarder alors dans l'espace des phases.
Vers 29:00, son exemple est génial ! Un humain est passé au crible d'une base imaginaire au nom symbolique de race.Celui-ci se décompose sur l'axe "Blanc", tel autre sur l'axe "Noir", etc ... Et Là Badiou dit qu'en fait cela est faux. En réalité il faut le voir comme un processus dynamique : celui de la domination coloniale.
Vers 39:00, le processus dynamique appliqué à la politique serait donc l'internationalisme. Mais qu'est ce donc que ce processus que chacun peut expérimenter sur sa propre personne ? En théorie de la turbulence, il ne sert à rien de vouloir la décomposer sur une infinité de tourbillons de toutes les dimensions, cela ne marche pas. C'est un processus non-linéaire et chaotique.
A 50:00, ah, c'est donc la décision, l'opérateur ! En théorie du chaos, les trajectoires sont données par ce processus itératif, et on observe alors ces belles figures qu'on appelle des attracteurs étranges. La politique doit-elle être vue comme un attracteur étrange ?!
C'est bien triste ce Garcia qui nous balance un opportunisme vague sous couvert de considérations (encore plus vagues !) sur la stratégie. C'est un travail de métaphysicien ça ? Wesh ma gueule.
Tout à fait d'accord. D'autant qu'il semble être bien aveugle sur la nature de partis comme le PIR. Ce que celui-ci (et en particulier sa figure de proue en la figure de Boutedja) reprochent aux universalistes, ce n'est pas d'être des "universalistes vagues" comme le dit Garcia, mais d'être universalistes tout court. On trouve facilement dans le discours des militants du PIR un rejet indifférencié de tout ce qui pourrait venir de l'occident, perçu comme intégralement impérialiste, au nom d'une sorte de relativisme ethniciste dont on voit mal par quelle voie il pourrait bien amener à l'émancipation de tous, y compris par quelque agrégation que ce soit avec d'autres luttes. Comme l'a très justement souligné Badiou, les matrices philosophiques comme celles du PIR sont fondamentalement vouées à être à la fois minoritaires et réactionnaires. Dans cet opportunisme que vous avez très bien nommé, il y a aussi un certain paternalisme qui apparait nettement quand Garcia affirme que les fameux "militants des banlieues" (sic) seraient au fond incapables d'entendre autre chose qu'un discours portant sur la race et la colonisation et qu'il faudrait nécessairement les ramener vers le progressisme par ce biais au nom d'une lecture sociologique pour le coup bien simplificatrice. Garcia nous en parle d'ailleurs comme s'il s'agissait d'un mouvement de masse avec lequel on se devrait de composer, alors que toute la petite militance qu'il nous décrit n'est pas beaucoup plus qu'une constellation de groupuscules d'universitaires.
1:45...¿Dijo: ..."la race"...?... Claro que Aude empezó con... "l'identité colective qui nous atraverse"... 11:05 11:35 25:20 ...¡Si!... Dijo: ..."L'IDENTITÉ RACIAL"... ¡Quedó remachado!... ¡Gran futuro para este muchacho!... Yo creí que la palabra IDENTITÉ era usada solo por la ULTRA-DERECHA en Francia...
Garcia parle de découpages pour démêler, Badiou préfère trancher entre les coupures, Garcia recoupe la tranchée pour la redémêler. Mieux vaut-il trancher dans la coupure ou couper dans la tranchée? Je n'ai pas encore tranché car on s'y emmêle. Quel est le moindre mal ? Ne pas accepter l'imaginaire de son adversaire. Ne pas céder sur l'imaginaire Trump, (refuser de payer le mur) et ne pas céder sur son désir.
Emmanuel Gleveau le problème que soulève Garcia me paraît bien superficiel. La question de la terminologie est très importante. Car elle exprime un concept, s'il souhaite tendre a une vision universaliste, il fait inventer les mots qui met l'homme en position d'acteur, de décideur. Il est plus unanimiste à mons sens qu'universaliste. Se faire comprendre n'est pas « plaire». Donc compartimenter comme il se fait communément les groupes, anti-neocolonialiste, féministes etc. C'est ne pas aller a la racine des choses , pourquoi l'anti neocolonialiste se réveille t'il? Peut-être pour s'approprier une histoire passer sous silence par l'assimilation bienveillante des dominants, pourquoi le LGBT pour les mêmes raisons, c a d inscrire le recit de sa condition dans la culture commune. Nuit debout à, je crois, plutôt élargi la possibilité d'un groupe, autour de la question du travail, de l'exclusion, qui rejoint beaucoup de tous ces mouvements. Encore jeune et spontané, comme tel, il n'a su pour l'instant qu'occuper un territoire, pour créer un ciment, c'est la condition 1ère même si Nuit Debout n'est qu'embryonnaire, ce mouvement nous invite a inventer a prendre une place ensemble. C'est un début mais c'est déjà énorme. La forme politique viendra.
Suite : en tout cas preuve est faite que lon peut se réunir, resister, penser ensemble dans le but d'inventer notre monde. Lissue politique portera sans doute un autee nom. Mais nuit debout est un déclencheur qui nous dit « se réunir, dialoguer, avancer ensemble, oui, on peut le faire et on peut ne pas se laisser faire »
Sans division déterministe subjective il n'y aurait pas de symbolisme de domination possible et donc pas de pouvoir étatique. C'est la division de l'individu qui donne de la centralité au pouvoir mondialiste. Quand les individus se réapproprient leurs subconscients la centralité des pouvoirs cesse d'être influant. D'ailleurs la cause première de l' émancipation humain est la prise de conscience individuelle qu'une domination psychanalytique doxastique colonise l'inconscient collectif dans le domaine du sociale. Il n'y a pas de domination masculine encore moins de genre de quelque sorte que ce soit. La nourriture dont s'auto-alimente les pouvoirs et qui se trouve au coeur de toutes aliénations du concept de liberté est le désir de distinction hiérarchique qu'ils instiguent chez n'importe quel individu, le besoin inassouvi et en perpétuel frustration de reconnaissance. La même reconnaissance qui vous poussent à écrire des livres. Presque toujours pour nourrir soit une idéologie assumée pour les plus corrompus soit une idéologie ignorée pour les plus candides soit un but métaphysique transcendantale pour les esprits les plus aiguisés. Quand il est question de race la seule phrase oxymore "lutter contre le racisme et l'antisémitisme" suffit à comprendre l'imposture du problème engendré par la construction d'une tel phrase martelée dans les médias car elle constitue à la fois le problème et la solution dans une sorte de double justification prise de partis extrémiste reconnu illégitimement par les institutions constituant ainsi le plus grand obscurantisme auquel l'humanité puisse faire face. Car qui peut bien comprendre en disant je suis contre la division de l'humanité par la construction du déterminisme de race mais je suis donc aussi antisémite puisque le sémitisme constitue non pas un communautarisme classic mais revendique la perpétuation d'une filiation eugénique. Comme le mahométisme d'ailleurs mais alors on passe d'un extrême eugénique à un extrême génocidaire juste à cause de simple mots dogmatique meurtrier lentement instigués par les pouvoirs étatique.
Mickaël 😂😂 ah le piège des mots !! Oui la conscience, et aussi avec elle la parole !! Votre point de vue est construit, me semble-t-il. J'en ai un autre (pas le contraire mais autre chose) et ca me fait plaisir de lire des propos à la.fois affirmé et qui continue, en même temps, à interroger.. 👍
