Débat : le plagiat, pour ou contre ? 

Ce que je trouve fou avec le Mock, c'est que je suis d'accord avec l'un, puis avec l'autre, et ça pendant toute la vidéo. Génial

J'ai toujours la sensation d'être plus intelligent quand je vous écoute puis au moment où la vidéo s'arrête je redeviens l'homme de cro-magnon que je suis réellement.. 🤷‍♂️

Contre je dirais.

Ahhh le retour du Mock. C'est ce qu'il fallait en cette période pas super sympa.

Pierrot aurait pu lui aussi citer Une chambre à soi pour servir son propos : "Les chefs-d'œuvre ne sont pas nés seuls et dans la solitude ; ils sont le résultat de nombreuses années de pensées en commun, de pensées élaborées par l'esprit d'un peuple entier, de sorte que l'expérience de la masse se trouve derrière la voix d'un seul."

D'accord, mais s'il n'y a pas de génies, pourquoi il y a-t-il des géniecologues ? (Blague originale, ne pas voler)

J'espère que vous avez mis cette vidéo en licence Creative Commons ;)

Je suis en khâgne et un de mes axes au programme de français c'est "l'œuvre et l'auteur". Vous êtes en plein dedans, merci beaucoup pour cette réflexion de qualité en tous cas !

J’étais contre, puis pour et ainsi de suite. Maintenant je suis dans un état quantique indéfini. Merci à vous pour la qualité de votre contenu !

J'ai vraiment l'impression que vous êtes passé à côté de quelque chose : dans l'idéal, c'est bien la position de Pierrot qui me semble être la plus juste. Mais on est pas dans l'idéal. Imaginez une seconde ce qui serait arrivé si quelqu'un sur la scene française décidait de reprendre à son compte le personnage du blond de Gad Elmaleh. Il ne serait pas seulement accusé de plagier Gad Elmaleh, il aurait eu les avocats de Gad Elmaleh au cul. C'est bien parce que Gad Elmaleh est dans une position de pouvoir (ici principalement symbolique) et que sa position de pouvoir est fondé sur sa carrière artistique qu'il est insupportable de savoir qu'il a plagié. Il a usurpé aux yeux de la société cette position de pouvoir et il ne l'utilise certainement pas pour renverser la table mais bien au contraire pour la visser au sol. Et en fait c'est la où on comprend que la position de Pierrot n'est pas tenable. Ce serait tenable si on ne tirait pas de pouvoir de la reussite artistique. Alors là oui, les idées devraient être un bien commun dans lequel les gens pourraient piocher librement pour faire du nouveau ou non. Mais ce n'est pas le cas, il y a du pouvoir et des barrières artificielles gardés par la loi qui partagent l'espace des idées, et certains sont prêt à tout pour defendre son lopin d'idées (Gad Elmaleh le premier) et plus de lopins ils ont sous leur contrôle plus il peuvent les defendre violement et absolument.

Sur ce qui est de l’imitation comparée au plagiat, je dirais que la différence principale tiens dans le fait que justement le plagiaire est celui qui prétend être cette personne spéciale frappée par l'inspiration et sortant une idée nouvelle. Les imitateurs porterons volontiers la lumière sur leurs inspirations, ils empruntent à ceux qu'ils aiment et vous redirigerons vers ces derniers à la moindre occasion. Le plagiaire lui veut se déconnecter de ses inspirations, en prétendant que ses mots sont les siens seuls il refuse de s'intégrer dans cette tradition de la création. C'est pour cela selon moi que les plagiaires sont tant détestés. Tandis que les autres artistes vous montrent leurs œuvre vous laissent les comparer à celles de leurs idoles au risque de se voir dire qu'ils n'apportent rien de pertinent, les plagiaires cachent ces mêmes inspirations, par mépris pour leur source ou certitude de ne pas se montrer à la hauteur. Elle est là la malhonnêteté de la démarche. Pas étonnant donc qu'on adule un Alexandre Astier qui se revendique de De Funès à la moindre occasion au point de lui dédier son œuvre et que dans la même foulée on déteste un Gad Elmaleh qui refuse de reconnaitre ceux qui l'ont inspiré.

Je suis de la Team Pierro, enfin Rousseau, enfin Bernard Lahire

Est-ce bien une référence à Age Of Empire que j'entends au début ?

« Mes bébés de retour en fait! (⁎⁍̴̛ᴗ⁍̴̛⁎)» - Une GenZ qui a failli télécharger TikTok durant votre absence (Mais pour de vrai, j’ai suffoqué)

Le temps est beau, vous l’êtes aussi. Je suis content.

Enfin !!!!! Ça fait trop du bien de vous revoir :) j'espère que vous allez me permettre de passer un bon confinement

Ce qui tient debout à l université ou normal sup , ne tient pas debout dans le reste de la société. Il serait temps de relativiser le relativisme . Deux périls nauséabonds aujourd'hui pour la creation: l egalitarisme (qui voit du génie partout, en dépit de la qualité, cette heresie ) , un certain show bizz plus ou moins mafieux (qui promeut ses artistes et met tout en oeuvre pour les garder au sommet, en dépit de l effondrement de leur créativité) .

Bonjour, Je vous découvre à travers cette vidéo, et je suis charmé par vos lignes directrices, partis pris, déploiements argumentaires ainsi que par l'élégance qui émane de votre échange. Chacune de vos postures est sans concession et j'ai trouvé intéressant que vous ne cherchiez pas à vous convaincre l'un l'autre pour plus volontiers vous concentrer sur l'exposition de vos points de vue respectifs. Dans le monde du noir et blanc, il faudrait choisir l'une ou l'autre de ces postures. Mais nous sommes là, dans un monde de couleurs et de dégradés de gris. Et notre monde décrète constamment des frontières, tyranniques, arbitraires, démocratiques, capitalistes, scientifiques... ça dépend des cas. La frontière entre le bleu et le vert, dans un spectre électromagnétique est scientifique et arbitraire. On s'appuie sur les longueurs d'ondes mesurées (science) et on décrète les tranches qui s'appellent bleu et vert (arbitraire). Même s'il n'existe techniquement aucune frontière entre le bleu et le vert. Cette frontière, on la fabrique. Quid de la frontière entre l'usage légal et illégal d'une oeuvre ? Depuis le content ID de RU-vid, jusqu'aux sketches d'humoristes... Comment fabrique-t-on une frontière ? Prenons une composition musicale dont la mélodie principale comporte 10 000 notes. On sait qu'on ne pourrait breveter une seule note. Ou deux notes. Ou trois notes. Et ainsi de suite... jusqu'à ce qu'une décision fasse consensus, disons 213 notes, ou 2 945, et ainsi sera définie une "oeuvre originale" dont on dira combien elle est protégée, inaliénable, et dont on décidera que 50 notes constituent un emprunt raisonnable (comme un fair use) ou au contraire un vol condamnable. C'est un peu facile et caricatural de prendre l'exemple des notes, parce que c'est quantifiable et la transposition en chiffres et réalité physique plutôt confortable. Dans le cas d'un Gad Elmaleh, il y a une multiplicité des sources et une multidisciplinarité des emprunts (texte, gestuelle, mise en scène, ton...), autant de traits constitutifs d'une oeuvre de spectacle vivant. On n'est pas en face d'un musicien qui reprend la Marche turque à l'accordéon dans le métro ou même devant un Wax Tailor qui sample des dialogues de films et des morceaux de musique. Il y a comme un syndrome du coucou, il fait bosser un autre auteur pour lui, à son corps défendant, sans reconnaissance (ni mention) ni rémunération. Est-ce qu'il s'agit là de 213 notes ou de 2 945 ? Est-ce que c'est coupable ou acceptable ? Et c'est là où s'applique une règle sur un territoire, c'est-à-dire une loi choisie pour une zone géographique donnée - et dans le cas de GE, se posent des questions de droit international puisque les emprunts et leurs produits s'étendent sur plusieurs juridictions. Or je pense que c'est dans la définition desdites lois que votre échange aurait sa place. Si vous servez les intérêts d'un groupe de personnes, dans une zone donnée, voilà une bonne amorce de débat... que vous serez obligés d'avoir quand viendra toquer à votre porte un auteur spolié, hurlant à l'égorgement, suppliant qu'on le défende. Et une fois la loi créée (et vous pouvez être sûr qu'elle sera imparfaite), il conviendra de la faire valoir sur tout le territoire qu'elle couvre. Et en parallèle de cette loi, il y a le jugement de la foule à propos d'un phénomène, soit discret soit copieusement exposé par les médias. Et la foule produit une opinion, pas une loi. Elle n'a pas besoin d'être précautionneuse ou responsable pour conclure qu'elle aime ou qu'elle n'aime pas. En matière de loi, je m'écorcherais à la formulation de "la plus juste possible", j'aboutirais à un résultat imparfait et je sortirais éclopé et borgne du processus, et sans doute insatisfait. Mais en matière d'opinion, je n'ai pas beaucoup de difficulté à trouver que le cas de GE traduit un comportement malhonnête, vicieux, inique et méprisant. Et c'est peut-être là que se trouve la clef, je parle d'un cas. Un "cas", et un bout de moi se dit que c'est au cas par cas que l'on devrait aborder les situations. Parce que les robots du content ID et les lois sont implacables et aveugles... alors que la réalité est un poil plus complexe qu'un algorithme un peu simpliste. Se pose alors la question des ressources. X milliards de vidéos sur RU-vid chaque jour réclameraient pour être évaluées plus d'humains qu'il n'y en a sur la planète. Donc on doit transiger et accepter des algorithme et des lois imparfaites... mais en ayant la mission de les améliorer... comme les modèles scientifiques qui sont tous faux, mais temporairement utiles.

Si je peux me permettre une réflexion complémentaire sur le plagiat : le souci c'est qu'il sert souvent à déposséder une minorité/une personne qui est en position de faiblesse...On connait tous le mythe urbain du grand directeur d'hôpital qui pompe les thèses de ses étudiants, ou des femmes, qui, à cause de leur statut de femme, ne peuvent atteindre la renommée qu'elles méritent et se retrouvent spoliées par des hommes...Là il n'y a plus réécriture mais quelque chose de bcp plus grave.

Haha, la petite musique d'Age of Empires II au début ^^ Très intéressant, merci :) (Moi aussi j'espère la reprise du Arte Book Club...) Bon confinement à vous deux !

Le plus beu de cette vidéo c'est de voir l'écoute attentive de celui qui ne parle pas à chaque fois qu'un des deux développe son argument. C'est génial.

Les voleurs de téléphone ils prennent plus cher que Gad mdrrrr

Ce que défend pierrot n'est-ce pas plutôt la réécriture plutôt que du plagiat ?

Moi je suis pour car quand t'as pas revisé copié sur son voisin ca aide

Si je peux me permettre, dans la partie du début, il vaut bien mieux envoyer le cavalier et non pas le fou en F7 (contre le roi). ça permet de faire une "fourchette" avec la dame et la tour, et de manger l'un de ces deux pièces, comme l'autre ne peut pas sauver les deux :). Comment ça, ce n'est pas le sujet principal de la vidéo ?

Merci pour cette belle réflexion ! On pourrait aussi penser à La Fontaine qui puise son inspiration chez Esope, ou parfois chez Phèdre.. et à la belle et originale fable "le geai paré des plumes du paon", où il choisit de ne pas porter jugement sur les plagiaires, car il en est peut-être un en qq sorte

si bien ce format de video. si bien cette video, particulierement!

Godard disait qu'un auteur n'avait aucun droit et n'avait que des devoirs.

J'adore vous entendre débattre et la mise en scène est cool

16:32 (environ), me fait penser qu'un bâtiment par exemple : La Tour Eiffel, a été bâtie par des centaines de mains inconnues, pourtant on a oublié les noms, on en retient qu'un seul.

Cela fait vraiment du bien de vous retrouver. C'était trop cette absence. La qualité du débat et le choix des mots font du bien aux oreilles. Mon cerveau est vraiment content d'entendre des vidéos comme celle-ci, j'ai toujours l'impression d'en ressortir grandi.

Ça me fait penser aux danses hongroises de Brahms. Son œuvre la plus célèbre, a laquelle sont nom est attaché dans l'esprit collectif, la numéro 5 n'est pas inspiré par une mélodie populaire hongroise, mais représente une copie d'une oeuvre de Béla Kéler (Bártfai Emlék Csárdás). Brahms pensait s'inspirer d'une mélodie traditionnelle qu'il a dû entendre pendant son voyage. Se l'appropriant a jamais par erreur, il efface le réel compositeur qui n'a même pas de page Wikimedia en français aujourd'hui, et rend sa musique immortelle. Heureusement que Rap City avec leur tube The Ventures sont là pour rétablir l'ordre en volant ce qui a été volé. Enfin, rendez l'art au peuple, car tout est soit un palimpseste soit un simulacre.

le côté POUR est intéressant... mais ses arguments paraissent alambiqués en face de ceux du CONTRE qui font appelle à la fois à l'émotion (injustice) et au concret (question d'argent donc de survie).

Quel plaisir de vous retrouver. Ca faisait bien trop longtemps. Sur le sujet j'ai pensé à une vidéo d'Adam Neely qui demande pourquoi il n'y a pas de reprise de Rap. On a quelques cover folk mais jamais de rappeurs qui rappent des textes qui ne sont pas les leurs (alors qu'on a des chanteurs rock ou pop qui reprennent des chansons rock ou pop, et y amène un supplément d'âme et sans que cela soit vu comme du plagiat). L'un des éléments de réponse est que le texte rap est éminemment personnel (même si les thématiques sont très communes d'un rappeur à l'autre) c'est toujours le "je" qui parle, c'est toujours "son" expérience, réelle ou fantasmée, qu'on met en scène. Gad qui reprend les vannes d'un autre prend là aussi à son compte une expérience qui n'est pas la sienne. Interpréter un texte (comme au théatre par exemple, où d'ailleurs l'auteur est toujours crédité: Pierrot joue Tartuffe de Molière) n'est pas la même chose. Le stand-up n'est pas une interpretation, c'est une présentation de soi, d'un soi réel ou fantasmé, mais de soi. Plagier c'est mentir. Qui plus est mentir sur soi. Merci en tous cas pour cette très large et passionnante ouverture du sujet. Dernier point : Le crédit sur l'extrait vidéo des chanteurs corses lors de l'argument de Pierrot sur une idée de bien commun de la culture était délicieusement ironique.

Au moment il a dit " l'enfer sans hanouna" j ai souscrit a la chaine

Bravissimo !!!!!! Je vous aimes d'amour et d'eau fraîche !

Ce que je retiens de cette vidéo : redeck nous fait des leçons de morale artistique depuis toutes ces années sans avoir lu ALRDTP ! Imposteur ! Un plaisir de vous voir de retour ;)

Vous êtes un peu trop cultivés pour moi, ça rend humble mais ça fait du bien !

Encore un débat interresant . Comme souvent on repart avec plus de questions que de réponses, delices pour l'esprit, merci

En musique, il y a la SACEM qui a un service qui gère les litiges de plagiat de façon très précise, technique, en fonction de la mélodie, du nombre de mesures, de l'harmonie, du rythme. Si les auteurs de Elmaleh étaient honnêtes dans leur démarche, ils citeraient leurs sources. Mais leur but c'est juste de faire du fric facilement. La notion de bon sens, qui est de plus en plus décriée, doit quand même être convoquée de temps en temps ...

Sympa comme vidéo, mais j'ai un peu l'impression d'entendre un débat : Pour ou Contre le meurtre ? Ce que fait Gad Elmaleh est un vol, ni plus ni moins, donc trouver des arguments pour c'est quand même très limite je trouve... peut être qu'il fait l'avocat du diable, mais ça soutient le fait que certain puisse trouver le vol NORMAL. Et étant un créatif je trouve ça scandaleux.

Merci pour cette citation de Bernard de Chartres, j'aimerai bien trouver une référence précise, comme quoi nous serions des nains juchés sur les épaules de géants, en tant qu'hébraïsant et accessoirement talmudiste je trouvais que cette idée rejoint la conception du Talmud sur la chute des générations: "si nos anciens étaient des anges alors nous sommes des hommes, mais si ceux-ci n'étaient que des hommes, cela signifie que nous sommes des ânes" (Talmud Shabbat 112, b). J'avais à l'époque trouvé cette citation dans un livre juif du nom de Sibolé haléket d'un rabbin médecin Sédécias b. Abraham de Rome (1220-1280), qui rapporte à la fin de l'introduction de son livre cette sentence au nom d'un autre sage juif, le Rabbin Isaïe Di-trani (1165-1240) qui aurait entendu cette sentence des savants philosophes des Nations. Bernard de Chartres si j'en crois Wikipédia serait mort en 1130 !

Vous n'avez pas du tout cerné le problème, c'est la trahison, trahison qui s'oppose à la référence ou référence implicite. Il y a des millions de façons d'aborder un sujet qu'il soit humoristique ou pas. Gad Elmaleh aurait pu subtilement, faire référence aux "bronzés font du ski", par exemple, et construire un sketch beaucoup plus drôle autour de la démarche avec des chaussures de ski. Là, nous (le public) ne nous serions pas sentis floués. Une simple référence alors le public aurait pardonné, mieux encore, plus la référence aurait été subtile plus nous nous serions senti intelligent. Or comme un cheveu dans la soupe et surtout sans transition, il met en scène la démarche en ajoutant grossièrement la course. En plus d'être évident le problème de se plagia est qu'au final le public est trahis et je ne sais plus qui a dit ça, mais c'est tellement vrai :" Moi, je suis prêt à rire de tout, mais plus avec lui". Le sentiment de trahison est si fort que la chute de Gad Elmaleh presque plus drôle qu'un Buster Keaton.

Salu é bravo. ptit remarq : -il n'i a plu un seúl jéni dan le pêizaj litérêr médiatiq contanporin, an tou ca an poézi. -si jéni il y a, il sôra s'émancipé de sé mêtr, inviziblez ou non, morz ou vif. - s'il n'i a qe déz esclav, il n'yôra qe dé plêzir d'esclav. -Le but sacré d'un peúpl, sé d'égalé léz ôtre sivilizasion. -Mê pèrsón ne veu entré ô tanpl, ou s'il antr, sé pour bavé plutô qe prié, dizan le tanple de l'ar. -Qi donc sera asé fou pour construir ún hérézi é qi l'antandra ?- - car mêm lé gran, avansê par vanité, par vil glwar...

Perso ça me dérange pas spécialement quand c'est des blagues étrangères qu'on ramène en France et donc en français, après tout autant ne pas se passer des sketchs drôles (Le joueur du grenier c'est complètement l'angry video nerd, mais français ; squeezie a beaucoup pris à Pewdiepie). Ca m'embête déjà davantage quand ce sont des artistes francophones qui sont pillés parce qu'ils pourraient avoir un public en France. Dans cette affaire "copy comic" ce qui m'a dérangé c'est surtout la réaction de Gad et de ses proches, très agressive, très sur la recherche de qui était la personne qui avait dénoncé, avec des attaques assez violentes sur celui qu'ils ont considéré comme étant l'auteur de copy comic. En bref si j'avais rien contre Gad à la base sa réaction (judiciaires et "sur internet") ne m'en ont vraiment pas donné une image positive. C'est pas le vol qui me dérange, c'est l'attitude du voleur, surtout vis à vis de celui qui le dénonce. De ce que j'ai vu Gad m'a eu l'air d'être un connard. Voila mon avis preshot d'avant la vidéo complète :D

Bonjour, Merci pour ce contenu de bonne qualité - c'est du moins mon avis immodeste. Il me faut toutefois mettre en évidence certaines faiblesses non tant dans l'argumentation précise de l'un ou de l'autre, quant dans les prémisses du raisonnement. Vous partez sans préciser deux éléments cruciaux. Premièrement, le plagiat est un crime puni par la loi (bien que ce mot n'y apparaisse pas en toutes lettres, voir ici : www.avocats-picovschi.com/qu-est-ce-que-le-plagiat_article_836.html) - voyez par exemple dans les domaines scientifiques des Lettres et Sciences humaines, les Universités punissent e plagiat. Deuxièmement, le plagiat n'a pas été défini de manière concorde par vous deux. Vous n'auriez pas perdu de temps avec la notion d'imitatio, ou avec la phrase de Bernard de Chartres (citée un peu hors de propos à mon sens : il parlait de théologie et donc de science et non pas de littérature). Définir le plagiat selon des critères aptes à vous satisfaire tous deux vous aurait permis de construire un raisonnement plus dialectique - pardonnez-moi ce mot qui tant ressemble à une injonction dissertative - pour parvenir peut-être à un résultat plus d'impact, plus abouti. Après ce fastidieux commentaire un peu pointilleux, je veux vous féliciter pour le travail accompli et pour la tâche hardie de faire des vidéos de culture - agrémentées par votre apparence esthétique fort plaisante - dans un français plus que correcte, je vais vous conseiller à mes étudiants en lettres! Petite réflexion supplémentaire : défendre l'idée noble d'une non-propriété intellectuelle (semblable à ce qui se passait en URSS d'ailleurs) est bien beau, mais cela relève du principe de plaisir, comme le dirait Freud. Défendre a contrario le droit d'auteur relève, ce me semble, du principe de réalité. Au XVIIème siècle il n'existait pas de droit d'auteur défini et définitif, par exemple, dans un contexte d'essor de la pratique éditoriale généralisée et presque spéculative. Nombre d'auteurs ont été ruinés, comme il a été suggéré dans la vidéo, per leurs éditeurs qui s'étaient approprié (ou appropriés? la question étant débattue je propose les deux alternatives puisque je suis un prof un peu flemmard mais soucieux de l'image qu'il donne...) des œuvres. Comment donc permettre à des écrivains de poursuivre leur activité artistique si on ne leur donne pas les moyens financiers pour le faire? Est-ce que 'carmina non dant panem', finalement?

Cela dépend du format des 2 oeuvres (celle d'origine et + celle "plagiée" ) et de la somme de travail investi. Peu importe le résultat, un remake d'un film ne sera jamais un plagiat tant la somme de moyens logistiques, humains et financiers sera conséquente alors qu'une blague traduite simplement de l'anglais au français telle quelle, c'est le degré 0 de l'effort . Le grand danger reste l'accusation de plagiat en elle-même si grave qu'elle démolit immédiatement l'auteur alors qu'il faut un temps monstre pour étudier et discerner son travail justement d'auteur réinterprétant ses influences d'un vulgaire copieur.... Durée que l’opprobre populaire na daignera -évidemment- JAMAIS attendre. Je pense toujours au cas de Helen Keller, sourde-muette de 11 ans tellement traumatisée par l'accusation de plagiat (malgré les soutiens de l'auteure du livre "copié" en question & de Mark Twain, rien que ça) qu'elle n'écrira plus jamais d'oeuvre de fiction pour les 7 décennies à venir... quand le vrai responsable dans l'affaire restera le directeur de l'établissement de sourd-muet qui a fait publier cette histoire dans les journaux pour promouvoir son propre établissement sur le dos d'Helen Keller et devant la polémique, ne l'a pas soutenu . Donc oui, entre un infâme copieur et une innocente fillette de 11 ans handicapée, faites l'effort intellectuelle de réfléchir et d'analyser méthodiquement avant d'insulter qui que ce soit de plagiat.

Il faudrait vraiment arrêté de dire que «Que diable allait-il faire dans cette galère ?» est un plagiat. 1) Chez Cyrano la phrase est modifiée a chaque utilisation et ne revient pas au début de chaque prise de parole du père. Alors que chez Molière elle est justement gardée à l'identique et au début de chaque prise de parole pour créer un comique de répétition. 2) Alors que le fils dans la pièce de Cyrano a réellement été enlevé parce qu'il a vraiment été sur une galère, celui de Molière n'a jamais mis les pieds dessus et n'a pas été kidnappé.

C'est bon je suis team artiste moderne, et non disciple /maître qui est tellement dépassé comme manière d'apprendre. Par contre complètement d'accord qu'une œuvre moderne est un patchwork de 1000 idées ingurgité de tout côté. Ce qui n'a rien à voir avec du plagiat car il est digéré par une personne singulière. Dans le cas de gad emlaleh la question a se poser, n'est pas de regarder extrait après extrait selon moi mais est ce que le tout du spectacle forme cohérence et justifie d'avoir piocher à droite à gauche avec une "direction artistique " singulière cohérente. Ou alors le but est il de combler les trous d'un spectacle en allant piquer la blague de quelqu'un. Et ça chacun est libre d'en juger par soi même. Heuresement qu'il existe un cadre légale du plagiat, et si tel ou tel cas n'entre pas dans le cadre légal, chacun peut se faire un opinion, et distinguer un vrai artiste, d'un opportuniste. Si je vous donne mon avis tout à fait personnel, c'est que gad emlaleh penche plutôt du côté opportuniste. Il suffit de voir que suite à ces spectacles à succès il n'est pas vraiment capable de se réinventer pour continuer à faire rire. A moins que l'on me prouve l'inverse. (et se sert de sa notoriété acquise pour se recycler dans la musique ?!) je ne vois pas du tout le genie dans cette personne. Merci pour la vidéo qui fait bien réfléchir .:)

Je suis assez d'accord sur le côté mythique à l'inspiration. Le plagiat consiste à s'approprier la création d'autrui. Il y a une différence entre l'oeuvre et l'oeuvre dérivée qui est un concept juridique qui s'applique notamment aux traductions. Je partage donc l'idée de Copycomic : le fait de maquiller les vols d'ornements ne les rend que plus vils !

Je crée une vidéo à 80 % identique à la vôtre que je diffuse sur ma chaîne, sa monétisation génère un profit que je garderai pour moi intégralement - sans rien vous reverser, et je ne vous citerai jamais puisque toute œuvre est un hommage (muet mais sincère) à celles qui l'ont précédée. J'aime bien le concept, en fait.

Je pense quand même que l'on peut reconnaître le geste artistique dans une interprétation, tout en reconnaissant ses mérites aux créateurs.trices de textes. L'art traditionnel, vivant et repris par tous, il existe encore et, s'il n'est plus aussi pratiqué, je pense, c'est que l'industrialisation a tué en partie notre côté créateur. Être artiste de nos jours veut dire vouloir faire de l'argent de son art. Mais, il m'est arrivé de rire aux larmes à des blagues que des amis ont dites, qu'ils ont reconnu avoir pris ailleurs. Donc, le contexte est important. Gad Elmaleh ne s'est jamais positionné comme apprenti ou comme transmetteur d'une tradition orale; il ne se prétend pas conteur, il n'a jamais réduit son art au fait de conter. Il s'est prétendu auteur de textes, crédit qui va à d'autres et, puisque les humoristes, comme les autres artistes de la scène publique, sont en compétition pour un mécénat publique et limité, on peut qualifier son acte de vol. Tl;dr Si Gad Elmaleh voulait raconter les blagues d'autrui, être "apprenti", soit, mais il n'aurait pas dû gagner son argent aux dépens de ceux qu'il a volés et se produire comme artiste original.

Vraiment super intéressant ! Ajoutons deux éléments importants : L'art décrit tout à la fin peut effectivement être un espace politique de transformation social ... S'il s'en donne les moyens ! Si c'est un art bourgeois qui ne vise que le status quo ou pire la fausse révolte, uniquement esthétique, sans aucun fond, c'est l'art bourgeois, l'art conservateur, l'art réactionnaire voir l'art et l'esthétique fasciste. Le second point, en lien, sur l'idée d'abolition de l'art comme séparation et de l'abolition du spectacle (alors on ne cite pas les situationnistes ?) est sur le lien que l'on peut faire avec l'éducation populaire comme pratique artistique. L'éducation populaire (conçue comme étant le versant culturel du mouvement social) est fondée sur l'idée que le peuple est l'artiste. Qu'en gros il est plus intéressant d'apprendre ensemble à faire du théâtre ou à comprendre le théâtre qu'à amener des gens regarder du théâtre. Que nous nous apprenons ensemble, sans séparation expert/profane, que nous produisons ensemble les outils culturels de notre émancipation. Alors qu'aujourd'hui, la politique culturelle c'est (pour reprendre Franck Lepage) "jeter de la culture sur la tête des pauvres". Mon commentaire n'est pas très clair, ce n'est pas le meilleur outil pour transmettre des idées 😅

Je réagi à l'argument de 11:11 pour le compléter. Le concept d'individu oui, mais l'autre révolution est la modalité de circulation : copier au Moyen Age, c'est faire vivre l'écrit en attendant l'arrivé de l'imprimé standardisé, moins cher, plus rapide, plus facile, en plus grand nombre. Une fois que les livres imprimés font leur apparition, on peut encore traduire des textes antiques afin de les rendre accessibles et les sauver de l'oubli. Mais depuis internet ? Depuis l'apprentissage des langues vivantes ? Ok, l'accès à l'école est encore inégal et tout le monde n'est pas pourvu du matériel nécessaire au net, mais je doute qu'Elmaleh ait agi par bonté d'âme envers les laissés pour compte de notre société. Et que dire de la copie d'un sketch de Boon, un contemporain de la même langue !

J'attendais impatiemment une comparaison avec la musique et pour moi un parallèle très pertinent n'a pas été fait : celui de l'interprète. Des artistes très reconnus et adulés comme Rihanna ou Johnny Halliday par exemple sont des interprètes, ils n'ont écrit (presque) aucune musique mais ont interprété des œuvres en se les réappropriant. Tout ça est légal, admis et très très fréquent même si en pratique c'est pas très connu du grand public. Ici on peut voir Gad comme un excellent interprète d'autres écrivains de sketch. Bon le truc c'est qu'il a fait ça en soumsoum et c'est là que y'a tromperie

Je crois que ce qui est chiant dans le cas Elmaleh, c'est le sentiment d'avoir été trompé : ça n'est dit nul part, mais on s'imagine tous que le spectacle entier est l'oeuvre du type sur scène. On apprend éventuellement, surpris, l'existence d'une plume à part ou d'un metteur en scène, mais on accepte. Parce que c'est en collaboration avec le stand-upper, et qu'on admet qu'il y en ait un sur scène qui soit connu, et les autres en coulisses qui le soient moins. Mais reprendre à son compte le sketch écrit par d'autres ? Et le faire si souvent ? On parle de voleur, mais ça fait aussi receleur, contrefacteur , ça fait mec qui fourgue une fausse toile en te faisant croire qu'il te fait un prix d'ami alors que c'est une copie et qu'il n'en dit rien ! Ca pourrait être un hommage, comme A. Astier qui copie le face à face d'Al Paccino et De Niro dans Heat, qu'il revisite pour un sketch de Kaamelott. Mais l'hommage est évident quand la copie est discrète. L'hommage, c'est crier son amour ; la copie, c'est être trouble dès les intentions. Parce que l'intention compte. Il y a de l’authenticité dans le premier jet, quelque chose de personnel qu'on n'arrivera pas à retranscrire dans la copie, qui aura quelque chose de factice. Soit on l'assume, c'est une séance de lecture de Luchini, une reprise des Enfoirés, qui livrent leur version d'un travail déjà existant, soit on truande en se disant que ça passera sans se voir, et on s'énerve une fois qu'on se fait chopper. Comme Elmaleh.

Pierrot aurait pu lui aussi citer Une chambre à soi pour servir son propos : "Les chefs-d'œuvre ne sont pas nés seuls et dans la solitude ; ils sont le résultat de nombreuses années de pensées en commun, de pensées élaborées par l'esprit d'un peuple entier, de sorte que l'expérience de la masse se trouve derrière la voix d'un seul." J'ai copié un comm liké, ok, mais j'estime avoir droit à mon like tout de même. Pas de favoritisme

Le problème c'est que la ce n'est pas de la "copie améliorée", mais souvent de la simple traduction. C'est déjà pas reluisant mais en plus, c'est très souvent moins drôle et moins bien amené que l'original.

Un sketch va souvent chercher les situations du quotidien qui peuvent être soulantes ou grotesque, pour les transformer en quelque chose de drôle, selon le talent de l'humoriste et les affinités qu'on a avec cette personne. Du coup, les situations du quotidien sont communes à tout un tas de gens et il n'est pas rare que certains sketchs deviennent des slogans ou des "refrains" entre potes ou en famille ou entre collègues parce que ça nous parle justement, ça nous lie. De là à faire un nouveau spectacle avec des sketchs déjà parus il n'y a qu'un pas. Ce serait quand même intéressant de citer ses prédécesseurs, comme les écrivains intègres citent leurs sources. Innover dans le domaine de l'humour n'est pas simple, mais pas impossible non plus. Alexandre Astier fait ça très bien par exemple, si quelqu'un venait lui prendre des répliques de Kaamelott ou d'un autre de ses spectacles originaux pour en faire un sketch, une série ou un livre je comprendrais que ça l'énerve. Il a fallu se creuser la cervelle, aller chercher dans son imagination, dans sa créativité. En trouver un autre qui ne fait que pomper les mots et les restituer à sa sauce c'est un peu difficile à avaler. Même si c'est malin ou habile ou commerçant ou tout ce qu'on veut. Entre développer une idée, un morceau de musique, une oeuvre d'art, un travail de diplôme avec ses propres mots, ses propres inspirations, ses propres techniques et juste reprendre de l'existant pour l'adapter un peu, il y a quand même une différence. La valeur n'est pas la même pour moi, surtout si on s'arroge la paternité du travail intellectuel qu'il y a en amont. La création artistique, tout comme la recherche scientifique, mérite qu'on la préserve. La copie ou l'adaptation ok mais en rendant à César ce qui lui appartient. Et sinon c'est top ce que vous faites, c'est vraiment original, drôle et bourré de références

Je comprends le discours politique de la conclusion. Par contre je doute que tous les auteurs/artistes se reconnaissent dans ce raisonnement. Tout le jazz s'emprunte des motifs, et c'est justement la compétence de ces musiciens qui leur permet de les adapter, les réharmoniser et d'en faire quelque chose de nouveau en empruntant à des nouveaux genres. Ramener le sujet à soit des génies dans leurs tours d'ivoire, soit une relation maître disciple qui fossilise la discipline est assez réducteur. En plus on parle d'autre chose. Les spectacles sont des activités marchandes, pas des jeux Olympiques. On ne cherche pas à savoir qui est le meilleur. Les gens ont payé pour passer un bon moment. Le gars sur l'affiche représente une organisation qui est là pour que ce moment soit le meilleur possible. Peu importe qu'il ait acheté ses sketchs, payés des auteurs à son service ou emprunté des blagues (même si c'est pas bien). Peu importe aussi qu'il n'ai pas fait l'éclairage, son costume ou son maquillage, et conduit le camion pour arriver là lui même. C'est un travail d'équipe et celui qui gagne est celui qui a su rassembler. Et c'est dommage que souvent on veuille que le mérite revienne à un individu sans voir le collectif qui l'accompagne, et que des fois ces individus prennent la grosse tête.

En résumé : sommes-nous propriétaires de nos idées et de nos paroles ? La notion de plagiat me semble force de censure et contre-productive pour la création. Je préférais qu'on me vole une idée demain et quelle porte un progrès à travers la parole des autres, que d'être un "génie" du futur, oublié pendant un siècle et donc aboutissant à un siècle de retard dans la diffusion de cette idée. On pourrait même reprocher à un grand auteur oublié de ne pas avoir assez participé à la diffusion de sa pensée. Et puis mathématiquement, depuis que l'homme existe et en considération de la quantité de paroles et d'idée dont l'origine est perdue, j'estime qu'aucun auteur n’est le créateur originel de son œuvre, il en est toujours un énième interprète, dont on peut louer que la force et l'engagement, l'originalité relative mais certainement pas une originalité absolue. Le plagiat est surtout une question d'intention et de volonté de rafler la gloire et l'argent d'un autre. J'estime par exemple que les entreprises qui entassent les brevets pour en faire commerce sont des parasites/plagieurs, là où le scientifique ou encore l'ingénieur qui a besoin de cette idée comme pièce pour créer une nouvelle chose, lui, est un créateur. À mesure qu'on augmente ses références culturelles, la notion de plagiat s'estompe. Alors certes, trivialement, il faut protéger ceux qui lancent une idée ou une entreprise, mais rapidement, en une dizaine d'années ; en bon capitaliste croyant, il faut accepter la concurrence et rendre libre de droits les arts, idées et techniques.

Ça fait bien chier d'aller bosser sur les chantiers, dans les champs ou en supermarché pendant qu'un " comédien" qui n'est pas un humoriste te pique tes vannes..... chose vécue....

Meilleure chaîne RU-vid de France

pour moi les deux grands questionnements relatifs aux gaderies, c'est la remise en cause malhonnête de la propriété intellectuelle, si de toute façon tout n'est que reprise d'un autre comment justifier qu'il gagne sa vie sur ses œuvres dont il détiendrait un droit exclusif ? et la notion de tromperie vis a vis du public. Peut etre est ce les deux facettes du plagiat: prendre a quelqu’un d'autre et gagner du capital dessus ( matériel comme l'argent ou bien symbolique comme l'honneur/fierté). Le plagiat s'inscrit donc dans une relation. ce qui veut dire selon qu'il ne suarait etre étudié que d'un coté. Je crois donc que le plagiat se définit en partie par ses conséquences et les gaderies en sont. pourquoi ? Parce que si on arretait les gens dans la rue en leur demandant réciséement " Quel est l'humoriste francais qui écrit les meilleures blagues ?" Beaucoup répondraient Gad.

Ça serait très intéressant de savoir comment vous préparez un tel épisode. Est-ce que vous croyez à ce que vous dites ? Ou est-ce que vous regroupez les différents opinions que vous avez pu voir tout en les nourrissant de votre réflexion ? Je me pose vraiment la question surtout au regard de ce que vous disiez au sujet de Luchini et des poèmes de La Fontaine où vos avis étaient, je crois, assez différents.

Je trouve que l’aspect économique est trop rapidement abordé, surement du au format de la video. Bien que j’aime ses digressions sur les futurs sociétés que nous bâtirons. Je trouve que le debat se concentre trop sur l’avant et l’après sans se concentrer sur notre société actuelle. Sans crier au genie, l’artiste ne devrait pas être reconnu tout d’abord pour son temps de travail ? En tout cas c’est comme cela que sont considérés de nombreux techniciens du cinema par exemple. Si j’ai beaucoup a redire sur les arguments, je peux reconnaitre que le mock a reussi son but :ouvrir le debat.

Très beau débat ! Je suis d'accord avec les arguments des deux parties, cependant je pense que l'argument qui l'emporte c'est : si le plagiat empêche un futur artiste de vivre de sa créativité, que ses œuvres permettent de faire vivre un autre qui n'y a pas pensé, alors oui le plagiat doit être interdit ; de mon point de vu ce n'est que justice.

Non mais.. c'est minable, surtout que les gens paient pour ce qu'il offre. Domaine public d'accord mais après il faudrait que ca soit gratos, au moins.

Je ne comprends même pas comment les gens peuvent continuer de l'aimer. Si vous le trouvez drole, écoutez ceux qui ont écrit les blagues...

L'intro est superbe. Montage et effet fluide et cohérent j'ai adoré !

À mon avis, l'inspiration diffère de la copie. Ce n'est pas malhonnête de demander l'autorisation de l'auteur, sinon, cela devient de la malhonnêteté. Être authentique et citer les auteurs est le minimum requis. C'est souvent le cas des personnes sans talent qui veulent réussir à tout prix. Se regarder dans une glace qui ne se brise pas est gratifiant.

Hé mais c’est la voix de Monsieurs Phi!

Réflexion faite le plagiat est le plus bel hommage rendu au créateur , non seulement le plagiaire y contribue, de même le plagiat finissant par être dénoncé comme tel ,le bouche à oreille aboutit toujours par renvoyer l'oeuvre originelle à son auteur .

Mozart, Sociologie d‘un génie, Norbert-Elias

16:02 "Je suis convaincu d'une chose, le talent ça n'existe pas. Le talent c'est l'envie de faire une chose" -Jacques Brel

Évidemment que le plagiat c'est du vol, une tromperie, une imposture et surtout une arnaque financière !

Merci Vous êtes des génies (ah bon non en fait)

Le moustachu à lunettes (désolé je connais pas les noms) confond auteur et interprète, la moitié de ses arguments ne marchent plus si on fait la distinction.

pour et contre à la fois. Je dirait qu'il faut avoir une vision globale. Une institutions au dessus qui évite à la fois les excès du plagiat, mais aussi les excès des empêcheur de penser, de créer que sont les accapareur de propriété intellectuel... Une institution qui permet simplement que l'on puisse réalisé l'idée géniale que l'on a, même si on en a pas les moyens (physique, financier, sociale, ...) et permet au créateur de récupéré une juste reconnaissance de leur création sans excès. Et même, mettre en contacte le nouveau venu, avec le créateur d'hier... Sans les opposé dans un stérile combat de celui qui crie le plus fort "c'est à MOI !".... Combat généralement gagné par les lobbies, et non les créateurs.

Moi je m en fiche de la réponse, J adore vos vidéos

C'est du vol et du plagiat, moi j'aime pas trop les ....

Comme pour le chat de Schrödinger.... a la fin de cette vidéo je suis pour et contre.... C'est toujours un plaisir de suivre ces épisodes. #Pourlereferencement

Y a pas besoin de philosopher ; la blague n'est déjà pas drôle de base mais il a en plus copié car ça marchait.

Enfin le retour du mock, ça commençait sérieusement à manquer.

Pierroooot

Nous n'avons rien inventé. Les pensées viennent toutes seules, selon nos expériences. Il est donc judicieux que des personnes qui vivent les mêmes expériences ont les pensées. Les pensées sont comme les ondes, nous ne sommes aucunement inventeurs, nous sommes tout simplement des utilisateurs de ce qui est déjà.

Débat très intéressant où les deux participants ont raison de leur côté.

Joli l'échiquier !

J'aimerais pouvoir liker cette vidéo plusieurs fois

Extraordinaire vidéo !! Du génie ? J'ai toujours été gêné par ce concept de génie ou celui de chef-d'œuvre. La plupart des travaux humains (de la science à la culture, de la guerre à l'agriculture) sont des travaux collectifs. Ces concepts rejoignent inévitablement le principe de mérite. Hors je pense que le mérite n'existe pas, il n'y a que du travail dans des conditions sociales données. Relire l'analyse qu'Elias fait autour de Mozart et comment s'est fabriqué bine loin des histoires de talent, un génie.

Dimanche à 10 heures, qui reconnaît ?

Ou une partie d’échecs normale entre deux normaliens

Le problème c est pa# de s’inspirer d autres... c est plutôt de ne pas le dire et encore pire de ne pas le reconnaître...

"je serais chateaubriand ou rien" Célèbre phrase de Victor Hugo, qui n'aurait probablement pas créer toutes ces oeuvres si on ne conservait pas cette mémoire que défend redeck. Combien d'artiste n aurait pas été ce quils sont si ils étaient dans une société moyenâgeuse qui anonymises leur artistes ? Et imaginons un autre exercice : si un gadelmaleh-like mais écrivain publie : l'herbe verte, le mythe de ctollo, le gars qui vient d'ailleurs, ou encore la Corneille. Non seulement cette personne n'aura pas créer d'oeuvres ( puisque déjà existente, mais inconnue) mais surtout détruira potentiellement la carrière artistique de plusieurs auteurs connu comme Boris Vian, lovecraft , Camus et Edgard Allan poe qui potentiellement aurait stopper leur parcours n'ayant aucune reconnaissance, et le plagieur ne créera probablement pas d'oeuvres de la qualité des œuvres volé car il n'aura pas fait le cheminement intellectuel des artistes originaux. ( je sais les auteurs ont vécu à des périodes différentes mais vous voyez l'idée). En bref pour moi la loi sur la plagiat est une excellente évolution pour protéger les artistes. Tu cite l'exemple de renart, mais peut-être les auteurs n'étaient pas satisfait de cette situation, mais comme ils sont anonyme on ne peut les identifier. J'aim beaucoup le débat, et bien évidemment je suis vraiment du côté de redeck, mais j'adore lz débat car il permet de me forcer à me mettre dans la position adverse, et j'espère que vous en ferez plus souvent ! Bref, merci à vous !

《 Un baiser sans moustache...》 Désolé mais je vous plagierais volontiers sur ce coup-là! Mais vous voilà prévenus...

Cavalier f7 à la place de fou f7 y'avait une fourchette dame tour... Il l'a pas vu dommage !

Beau retour parmi nous ! Je reecouterai cet episode sans l'image. Au 1er visionnage, j'ai du passer à côté de certains arguments, j'étais obnubilée par le cassetophone de Radek et le plat à Tagine de Pierrot.

16:00... where we go...1 we go = boum boom

Les bons artistes copient, les grands artistes volent. Picasso

Les losanges derrières donnent un mulet parfois.