Mélèze, Larch, Larix decidua
Un arbre à la lumière splendide lorsque l’automne arrive. Il perd ses feuilles pour l’hiver mais avant, il flamboie dans le soleil qui s’incline sur l’horizon. Voir une forêt de mélèze en pleine apothéose, ça marque.
C’est un élixir très intéressant, que l’on rencontre fort souvent mais qui demande à être bien défini. On dit à son propos que c’est l’essence du manque de confiance en soi. Oui, mais… de nombreuses fleurs répondent à cet appel. Mélèze est très hésitant face à un défi, un enjeu, une épreuve. « Suis-je capable ? » On se compare facilement aux autres et forcément à notre désavantage (les autres sont alors forcément mieux positionnés ou plus intelligents, ou plus forts que soi). On se fait un petit complexe d’infériorité, ce qui nous amène très facilement à avoir une grosse envie de passer son tour, d’éviter l’épreuve, d’aller voir ailleurs, de ne pas tenter sa chance. D’où les actes manqués, les « je te l’avais bien dit que ça marcherait pas… », les « c’est pas pour moi », les « c’est perdu d’avance ».
Mélèze va découvrir que ce qui se présente à lui (ou elle) est un événement, pas une épreuve, que ça vaut le coup d’aller y voir de plus près, qu’on apprend forcément quelque chose, et que même ça marche. Ce qui compte alors, c’est ce que l’on expérimente plus que le résultat. Bach nous dit que guérir, c’est accepter et vivre le changement. Voilà une fleur qui nous aide à faire preuve d’audace quand on est face à une proposition d’évolution.
François Deporte
29 сен 2024
